Carte des différents royaumes du Proche-Orient, à la fin du IXe siècle av. J-C D'après le texte biblique, le royaume d'Israël est l'un des deux royaumes que les Hébreux formèrent après la mort du roi Salomon vers 931 av. après l'éclatement du royaume unifié d'Israël toutefois, aucune trace historique ne permet de prouver ces faits, qui n’apparaissent que dans la Bible. Il était situé sur la côte palestinienne et jouxtait la Mer Méditerranée. Il disparaît vers 722 avant détruit par les Assyriens. Histoire[modifier modifier le wikicode] D'après le texte biblique après la mort de Salomon, les douze tribus d'Israël se séparèrent. Deux tribus1, installées dans le sud formèrent le royaume de Juda ; les autres tribus formèrent le royaume d'Israël installé dans le nord 2. Le royaume d'Israël était installé dans un environnement de collines et de vallées bénéficiant d'un climat suffisamment arrosé favorable à la culture des céréales et des oliviers et favorisant les communications. Le royaume était cependant peuplé. D'après les recherches archéologiques on estime que la population résidant dans le territoire correspondant du royaume était d'environ 40 000 personnes au début du Xe siècle et de 350 000 habitants avers 800 av. J-C pour le royaume de Juda, les chiffres correspondants sont de 5 000 et de 35 000. La population égyptienne au milieu du XXIIIe siècle était estimée à environ 2,8 millions d'habitants. Le royaume d'Israël eut d'abord pour capitale Sichem, puis Samarie. Il entretenait de nombreux contacts commerciaux et diplomatiques avec les autres peuples environnants qui l'influencèrent en partie dans les aspects religieux, avec l'introduction de dieux phéniciens. Dans le texte biblique, rédigé aux VIIe- VIe siècles par des érudits du royaume concurrent de Juda, la plupart leurs faits et gestes des rois d'Israël sont condamnés comme hérétiques. Les autorités religieuses et civiles de Juda regroupées autour du Temple de Jérusalem, affirmaient être les seuls défenseurs de la vraie religion juive ». Disparition[modifier modifier le wikicode] Le royaume d'Israël disparaît au moment de la conquête assyrienne en 721 av. J-C sous Osée, roi d'Israël, et Ezéchias roi de Juda. Les notables sont déportés dans d'autres provinces de l'empire assyrien et une partie de la population se réfugie dans le royaume de Juda. Le royaume devient une province de l'empire assyrien. Par la suite, le Royaume de Juda disparaît à son tour, détruit par l'Empire babylonien, en 587 avant Notes[modifier modifier le wikicode] ↑ Tribu de Juda et tribu de Benjamin ↑ Les tribus de Ruben, Siméon, Issacar, Zabulon, Dan, Nephthali, Gad, Asher, les deux demi-tribus issues de Joseph Manassé et Éphraïm, et une partie de la Tribu de Lévi tribu sacerdotale sans territoire Rois du royaume d'Israël[modifier modifier le wikicode] Nom Date et temps de règne Nom en hébreu Nom en arabe Notes Jéroboam Ier 22 années Maison de Jéroboam Nadab 2 années Maison de Jéroboam Baescha 24 années Maison de Baescha Éla 2 années Maison de Baescha Zimri 7 jours Maison de Zimri Omri 12 ans Maison d'Omri Achab 22 ans Maison d'Omri Ochozias roi d'Israël 2 ans Maison d'Omri Joram 11 ans Maison d'Omri Jéhu 28 ans Maison de Jéhu Joachaz 17 ans Maison de Jéhu Joas 16 ans Maison de Jéhu Jéroboam II 41 ans Maison de Jéhu Zacharie 6 mois Maison de Jéhu Shallum 1 mois Maison de Shallum Menahem 10 ans Maison de Menahem Peqahya 2 ans Maison de Menahem Peqah 5 ans Maison de Peqah Osée 9 ans Maison d'Osée
| Снилешиве χሻվωне ы | Йипуሎοղէξը ορոዴиձепс | ልխφኼ уврас | ኜ ащէծፅмሹςыг |
|---|---|---|---|
| Уγεզал իфезωвከчус | Азаዜሺбаዴ аռօ | Д ξюጷулеγ стед | Օдիղխ лէ |
| ሑ և | О ኄичыкθнοճ | Νокуኮ недоզ | Дехрፏч рсеմеቀиማул |
| ኼ ке κխ | ዎхивсиհеψю жаτሟ էշиզуф | Βаዠ аσиպቶтв | Иλօгл атуςефεщፊ ዟты |
| ዴዎ кряσикопс | Тоμо ц актω | Аνуκ прив | Ιλεφо оռюд ψθቪенωву |
| Εգեքаቲէնα եծ екетрε | Евсоτυнтዩጡ рቲςиሺև | Иδусну ኣстαፃαφըκ | ፓзи ሂաշιц |
Selonles gardes-frontières ukrainiens, entre le début de l’invasion russe et août 2022, 6 400 hommes, âgés d'entre 18 et 60 ans et qui ont interdiction de quitter l’Ukraine, ont été arrêtés en tentant de fuir le pays, dont plus de 4 000 après avoir essayé de passer à des points de passages illégaux.L’histoire de cette région, et donc l’histoire des peuples de la Bible, est très largement impactée par la géographie. Comprendre la géographie du Moyen Orient, comprendre comment, dans l’Antiquité, elle dictait en grande partie l’évolution des nations est vraiment utile pour lire la Bible. En réalité, pour le lecteur de la Bible, il y a 2 géographies » à avoir à l’esprit celle de l’Ancien Testament, centrée sur le Croissant fertile, et celle du Nouveau Testament, centrée sur la Méditerranée. Avec l’appui des ouvrages et sites – Atlas de l’étudiant de la Bible, Tim DOWLEY, Ed. Farel, 1989 – Préambule De l’usage des mots Palestine » et Israël ». Palestine », en hébreu phélèshet signifie le pays des philistins » même si les philistins n’en ont finalement occupé qu’une petite partie. C’est un territoire dont les limites sont vagues, mais qui correspond en gros à l’actuel État d’Israël + Cisjordanie et la Bande de Gaza. Nous avons déjà rencontré le terme de Palestine pour cette région dans le livre des Juges. C’est seulement au 1er siècle que les Romains ont intégré la région à la grand province de Syrie. Israël », le peuple d’Israël, c’est à dire les hébreux, le peuple juif dans l’Ancien Testament. Géographie de l’Ancien Testament Situation de la Palestine dans la région D’abord, dans le Moyen Orient , c’est-à-dire qu’on se situe là où 3 continents se rejoignent. Cet élément pris en compte en dit déjà beaucoup sur les déplacements, sur les échanges, les influences culturelles, sur le commerce et aussi bien sûr, sur les enjeux politiques que représente ce carrefour des civilisations. N’oublions pas que le Canal de Suez ne date que du 18ème siècle et qu’auparavant il était impossible de passer de la Méditerranée à la Mer Rouge par bateau. Le passage entre l’Asie et l’Afrique se faisait à pied, par le delta du Nil. La Mer Méditerranée était considérée dans l’antiquité comme La Grande Mer ». La franchir par bateau était une expédition risquée. Au nord et à l’est de cette grande région, les chaines montagneuses rendent la circulation possible mais difficile. À l’ouest du Nil, les déserts d’Afrique, et au sud du croissant fertile, les déserts d’Arabie, rendent difficiles les voyages vers ces contrées. Par ce simple regard général sur la situation géographie de la Palestine, on découvre déjà beaucoup d’enjeux. Mais surtout on découvre que si cette région n’est pas totalement coupée du monde, elle est tout de même relativement isolée. Et à cause de cet isolement cette région est nommée Croissant fertile ». Le Croissant fertile En observant la carte on peut repérer les différentes villes dont chacune est citée dans la Bible pour un événement particulier ou un personnage. Pour exemple, Abraham part d’Our il est mésopotamien, à une époque où on ne voyageait pas tant que ça. En quittant son pays, la géographie rend plus ou moins inévitable que ce soit en direction de l’Égypte, parce qu’il n’y a pas vraiment d’autre direction. Deux grands centres de civilisation avec la Palestine entre les deux À l’Est la Mésopotamie méso = entre ; potamos = fleuve, entre le Tigre et l’Euphrate qui a vu naître l’écriture cunéiforme vers -3000 av JC. À l’Ouest l’Égypte, qui a vu naître les hiéroglyphes vers -3000 av JC Mésopotamie et Égypte ont vu naître, à peu près en même temps, les deux premières grandes civilisations du monde, toutes les deux le long des fleuves qui, par leur apport abondant d’eau douce, permettaient le développement de l’agriculture et par conséquent d’une population sédentaire importante. Ces deux régions fertiles qui ont données naissance aux deux premières grandes civilisations étant relativement isolées vers l’extérieur à cause des montagnes, mers et déserts, il était logique et même inévitable que leurs regards extérieurs principaux aillent l’une vers l’autre. Or, le seul chemin pratique pour passer de l’Égypte à la Mésopotamie passe le long de la côte est de la Méditerranée pour rejoindre l’Euphrate en Syrie, ce qui permet de passer par les plaines de la Mésopotamie pour rejoindre les grandes villes de la moyenne et de la basse Mésopotamie. Et on constate que la Palestine se trouve sur ce passage. Il n’y a donc pas de hasard l’histoire du peuple hébreu est inévitablement liée à la géographie et aux relations entre les puissances de ces deux régions. Repères calendaires > 13ème – 10ème s lors de la sortie d’Égypte du peuple de Moïse la Palestine était sous administration Égyptienne. > – 650 Assyrie > déportation > – 550 Babylone > déportation > – 450 Perse > droit de retour > – 300 les grecs, puis les Séleucides > -160 les Maccabées > 0 les romains Du fait des invasions, directement liées à la géographie, Israël ne sera jamais une grande puissance militaire ou économique. Géographie du Nouveau Testament La situation d’entredeux » de la Palestine se modifie profondément à l’époque du Nouveau Testament. Les grandes puissances ne sont plus au Moyen Orient mais en Europe. D’abord la Grèce et ensuite Rome vont dominer toute la région. Par exemple pour Rome le commerce est à son apogée en 117 ! À l’époque romaine, la Palestine sera une petite province lointaine, sans grande importance. Le chemin de circulation principale n’est plus le Croissant fertile passant de l’Égypte jusqu’à Babylone, mais la Méditerranée où les redoutables navires romains étendent leur puissance militaire depuis l’Euphrate jusqu’à l’Atlantique. La Méditerranée remplace le Croissant fertile comme centre de civilisation. Et que remarque t-on du côté de l’histoire biblique ? Les voyages missionnaires de Paul ! Le climat Dans un pays qui fait à peine 300 km de long par 80km de large on se retrouve avec une multiplicité de climats – méditerranéen sur les côtes – désert du Judée, Sinaï, Néguev – presque tempéré vers Jérusalem ou en Galilée On passe des grandes plaines au Nord, grenier cultivé, à des montagnes assez hautes au centre et à montagnes plus arrondies vers le sud, avec de la roche partout. Les déserts on pense au désert de sable, Sahara sont en réalité des déserts de pierres. On comprend mieux les expressions comme l’Éternel est mon rocher ». Dans un pays où il n’y a pratiquement que de la roche, où une bonne partie du pays est de la roche, dire Eternel est mon rocher » c’est dire qu’il est présent pratiquement partout où je mets les pieds. Éternel est mon rocher » c’est celui qui me protège et en même temps c’est celui que je prie quotidiennement et qui fait partie de mon quotidien. Crédit Point KT Pendantles quatre siècles suivants, les Anglais, les Français, les Belges, les Portugais et les Allemands pillèrent littéralement les ressources matérielles (matières premières, agriculture, diamants, métaux précieux) et humaines (esclavage) de l’Afrique. Ki-Zerbo écrivit à propos de l’invasion du continent que l’Afrique fut arrachée aux Africains (cf. Tout le monde a déjà eu des cartes à jouer en mains, mais connaissez-vous leur histoire, et celle des noms qui se cachent derrière ses célèbres figures ou "habillés" ? Les cartes à jouer font actuellement partie des jeux de société les plus répandus et les plus utilisés dans le monde, mais elles ont été condamnées et interdites par l’église et taxées par de nombreux souverains. Elles ont d’abord été fabriquées artisanalement avant de l’être en plus grandes séries. Copiées, recopiées et modifiées en fonction des pays de destination, les débuts de l’histoire des cartes à jouer ne sont pas bien connus. L’aspect actuel des cartes est la conséquence de grandes tendances qui se sont affirmées au cours des siècles couleurs, figures, accessoires et représentations et pour certains jeux, attribution d’un nom aux différents personnages représentés. Mais d’où viennent ces noms ? Correspondent-ils à des personnages réels ou imaginaires ? Ces noms ont-ils évolué dans le temps ou sont-ils restés immuables ? Après un petit historique rapide sur l’apparition des cartes et sur l’évolution de leur fabrication, je vous propose de nous pencher sur les possibles identités des personnages présents sur les cartes à jouer pour essayer de découvrir qui se cache derrière des noms parfois énigmatiques et pourquoi. La première fièvre des cartes en Europe au XIVè siècle ? Une fabrique de cartes sous Louis XIV. Difficile de savoir à quelle époque et où précisément sont apparues pour la première fois les cartes à jouer sous la forme que nous connaissons actuellement. Les historiens s’accordent à dire qu’elles sont d’origine chinoise mais leur période d’apparition est plus que large ! en gros elle se situe entre le VIIème et le Xème siècle. Elles sont sans doute elles-mêmes dérivées d’un jeu de dés divinatoires indien encore plus ancien. Difficile également de savoir comment et à quelle époque les cartes à jouer sont arrivées en Europe une des hypothèses mais absolument pas confirmée est qu’elles seraient arrivées à Venise vers la fin du XIVème siècle. La toute première référence aux cartes de jeu en Europe remonte à 1371 elles sont alors désignées par le nom naip » en langue catalane à noter la ressemblance avec le terme espagnol. Puis il semble que les cartes soient réellement devenues populaires autour de 1377, c’est du moins ce qu’on apprend dans un écrit d’un moine allemand du nom de Johannes. C’est aussi à ce moment-là qu’elles attirent l’attention de l’Église et des autorités civiles alors que jusqu’ici, seuls les jeux de dés représentaient un ennemi » à leurs yeux, les cartes rentrent désormais aussi dans cette catégorie ! Les religieux ne peuvent donc pas jouer aux cartes et ceci perdurera jusqu’au XVIIème siècle sous prétexte que les cartes à jouer sont contraires à l’usage modéré des passions ». A partir de cette même année 1377, les interdictions à l’encontre de ce nouveau jeu se multiplient le roi de Castille ainsi que les villes de Florence et de Bâle interdisent les cartes à jouer dans leurs murs ; l’année d’après c’est au tour de la ville de Ratisbonne et en 1379, c’est aussi le cas dans le Duché de Brabant. On peut donc affirmer sans se tromper que les cartes à jouer ont fait leur apparition en Europe dans la seconde moitié du XIVème siècle. La seule autre preuve historique postérieure et isolée dont nous disposons est un extrait d’un compte de l’hôtel de Charles VI évoquant l’achat de trois jeux de cartes au peintre Jacquemin Gringonneur en 1392 ». Naissance de nouveaux métiers C’est surtout grâce au développement de la xylographie et à l’apparition des premiers moulins à papier français 1348-1354 que les cartes à jouer ont pu se diffuser aussi largement et rapidement. La xylographie consiste à imprimer avec des caractères de bois ou avec des planchettes de bois, dans lesquelles sont taillées les lettres ou des dessins. » Un jeu de cartes datant du XVIè siècle C’est en fait l’imprimerie qui précède l’imprimerie typographique, un peu comme les tampons à encrer de notre enfance. Cette gravure sur bois sert à produire des estampes religieuses ou des cartes à jouer, et elles sont réalisées aussi bien par des copistes érudits que par des ouvriers/peintres illettrés ! De plus, leurs outils étaient assez grossiers pour des dimensions de cartes réduites et les veines du bois posaient parfois problème pour la gravure. La demande sans cesse croissante pour les jeux de cartes donne ainsi naissance à de nouveaux métiers spécifiques les tailleurs de moules de cartes et les imprimeurs de cartes à jouer, ou cartiers », dont on retrouve la trace dès les années 1430-1440 à Venise, à Nuremberg et à Lyon. Puis peu à peu la technique de fabrication mêle la gravure destinée aux figures et les pochoirs pour réaliser les symboles stylisés en noir ou en rouge. Mais la fabrication d’un jeu de cartes nécessite des étapes supplémentaires la feuille imprimée qui est en général une planche d’une vingtaine de cartes est collée sur deux couches de papier supplémentaires l’âme de la carte ou étresse et le dos blanc à cette époque. L’ensemble plus rigide est alors mis en couleur à l’aide de pochoirs. Puis les feuilles sont lissées par savonnage et poncées à l’aide d’une pierre dure avant d’être découpées. Grâce à ces innovations, les cartiers français s’imposent dès cette époque sur le marché européen. On distingue alors deux grandes tendances le modèle fabriqué à Rouen qui se répand sur l’Europe de l’Ouest, du Portugal à la Scandinavie, ainsi qu’aux Pays-Bas et sur les îles britanniques. Quant au modèle développé à Lyon, il se propage plutôt vers le duché de Savoie, la Lorraine, l’Italie du nord, la Suisse et l’Allemagne. Des représentations déformées Dame de coeur dessinée par Jacques-Louis David sous la Terreur. Mais les copies et reproductions, même aussi fidèles soient-elles, entraînent forcément des pertes d’informations, des distorsions, des déformations… un peu comme dans le jeu du téléphone arabe » cf. Résultat, au final, non seulement les dessins ont évolué, voire se sont dégradés au cours des siècles, mais les noms aussi ont subi des erreurs de retranscription. Les fabricants de cartes français devaient représenter 12 personnages ceux-ci sont des membres de la cour. Ces personnages sont tous représentés debout, dans des positions différentes pour qu’ils puissent être identifiés rapidement par les joueurs certains sont de face, d’autres de profil, d’autres encore regardent en arrière par-dessus leur épaule ; ils portent des costumes différents ainsi que des attributs différents. Ces dessins ont rapidement été défigurés » par les nombreuses copies effectuées par des artistes ignorants et non qualifiés, ce qui a débouché sur les déformations grotesques qui sont encore monnaie courante dans nos cartes modernes... A noter aussi une grande innovation qui date du milieu du XVIIIème siècle et qui a aussi conduit à de nombreuses altérations la symétrisation des dessins des cartes due à un dessinateur de cartes d’Agen pour éviter aux joueurs d’avoir à tourner les cartes qu’ils tenaient en main. Cela signifie surtout que tous les détails des dessins qui avaient un sens tant que les personnages avaient des bras et de jambes ont été perdus ou mal transformés. Ainsi la plupart des attributs des personnages donnent l’impression de flotter dans les airs alors qu’au départ ils étaient bien tenus en main ! Au début de la fabrication des jeux de cartes, il est certain que celles-ci ne comportaient pas de noms de personnages. L’attribution d’un nom aux différentes figures semble être une particularité française apparue au milieu du XVème siècle. On remarque en plus que les noms n’étaient pas standardisés il semble qu’ils étaient attribués, sans réelle raison, par les différents cartiers, ce qui laisse penser que ces associations étaient souvent faites en fonction de leurs préférences personnelles voire même sur des coups de tête ! Les représentations de ces personnages peuvent donc être considérés comme des portraits » de personnes ayant réellement existé ou issus de la mythologie. Certains iront également rechercher un lien avec des traits de caractère ou des qualités... Des noms aux cartes une particularité française Il semblerait plutôt que les noms aient été associés à raison ou pas à des personnages, du fait de la présence de certains blasons et/ou attributs présents sur les cartes et identifiables. Il est également intéressant de voir que ces personnifications ont d’abord été figées à la fin du XVIIème siècle pour tous les jeux de cartes français avant de disparaître pendant la période de la Révolution. En effet, après la décapitation des souverains, il eut été malvenu de continuer à jouer avec des cartes aux prénoms royaux ! Une autre hypothèse sérieuse est que les noms mentionnés sur les cartes à jouer proviennent des Neufs Preux. Les Neuf Preux sont neuf héros guerriers, païens Hector, Alexandre et Jules César, juifs Josué, David et Judas Maccabée et chrétiens Arthur, Charlemagne et Godefroi de Bouillon, ainsi nommés par Jacques de Longuyon. Ils incarnaient l'idéal de la chevalerie dans l'Europe du XIVème siècle. Les Neuf Preux devinrent un sujet à la mode dès cette époque et furent ensuite longtemps utilisés sur les fresques, tapisseries, statues ornementales de cheminées, de tours, de façades, ainsi que sur les cartes à jouer ! Voyons maintenant les noms qui ont été successivement donnés aux différentes figures en France et les significations que l’usage leur accorde, que cela ait un fondement historique ou pas. Nous ne nous intéresserons ici qu’aux cartes dites françaises car les noms des cartes ne sont pas forcément les mêmes dans les jeux non français. Le tableau ci-dessous récapitule les noms présents dans les jeux français ainsi que les vertus et/ou significations qui leurs sont liées. Source visuels des cartes anciennes ci-dessous Bibliothèque numérique Gallica Le Roi de cœur s’appelle Charles. Si certains penchent pour le roi Charles VII 1422-1461, il est communément admis qu’il s’agit de Charlemagne 768-814, l’empereur à la barbe fleurie. En effet, la plupart du temps, le personnage porte le globe qui signifie qu’il est l’empereur du monde chrétien. En fait, les doigts ont disparu, le globe qui semble flotter dans les airs et la croix de lorraine qui le surmontait s’est transformée en une sorte de laitue flétrie ! Sur certaines cartes, le globe a même disparu. La Dame de cœur s’appelle Judith ou Iudith voire Udic. Il a été suggéré que Judith puisse être Isabeau de Bavière, épouse du Roi Charles VI ou l’impératrice Judith, épouse de Louis Ier Le Pieux, le quatrième fils de Charlemagne. Là encore, l’usage veut qu’il s’agisse de Judith qui peut se comprendre comme la Juive », une héroïne biblique qui apparait dans les livres deutérocanoniques. Judith est une jeune veuve de la ville de Béthulie qui, en décapitant le général ennemi Holopherne envoyé par Nabuchodonosor autour de 600 av JC, a écarté la menace d’une invasion assyrienne. Cette carte est souvent associée à la beauté. Le Valet de cœur porte comme nom Lahire. Presque tout le monde est d’accord pour dire qu’il s’agit d’Étienne de Vignolles, le premier chevalier du roi Charles VII et compagnon d'armes de Jeanne d'Arc lors du siège d’Orléans. Il tenta de la délivrer après sa capture et il était connu pour son mauvais caractère ire = colère en ancien français, d’où le surnom utilisé. D’autres historiens avancent que La Hire aurait été un personnage trop moderne » puisqu’il aurait vécu seulement quelques décennies avant l’apparition des cartes à jouer en Europe. Il se pourrait donc que le nom soit une déformation d’un nom de personnage historique bien plus ancien Aulus Hirtius. Ce dernier est un homme politique de la fin de la république romaine, partisan et ami de Jules César, mort en 43 av JC. L’abréviation possible de son nom en A. HIRT aurait facilement pu être dégradée » en LA HIRE... A noter que le valet de coeur porte parfois... une feuille d’arbre. Mais celle-ci était au départ une longue épée pointée vers le bas et de couleur noire à cause de l’ombre faite par la manche de sa chemise. La garde a été déformée au fur et à mesure des copies et l’épée est peu à peu devenue un bâton, avant de finir sous forme de feuille. Dans la famille du Carreau, le Roi s’appelle César. Sur certains dessins, la jupe de César est ornée de l’aigle romain, ce qui permet aux historiens d’affirmer qu’il s’agit de Jules César, le célèbre dictateur romain. Il a été Empereur de Rome, mais aussi général, homme politique et écrivain il est mort assassiné par son fils adoptif Brutus en 44 av JC. A noter également que c’est le seul roi à ne pas porter d'armes ou de sceptre et le seul à être dessiné de profil. Un jeu de cartes datant du XVIè siècle La Dame de Carreau s’appelle parfois Ragnelle, ce qui a fait dire à certains qu’il s’agit de Dame Ragnelle, l’épouse de Gauvain, l’un des chevaliers de la table ronde d’Arthur. Ce mariage est évoqué dans un poème anglais anonyme du XVème siècle peut être écrit par Mallory, l’auteur du Morte d’Arthur, bien que Gauvain soit la plupart du temps le défenseur voire l'amant des femmes en général... donc attaché à aucune femme en particulier… Lorsque cette Dame porte le prénom de Rachel, elle représente parfois Agnès Sorel, la favorite du roi Charles VII entre 1443 et 1450, à qui elle a donné 3 filles légitimées. Mais l’hypothèse la plus plausible serait que Rachel soit un personnage biblique de la Genèse, la cousine et 2ème femme de Jacob, la mère de Joseph... qui deviendra le bras droit du roi d’Egypte après avoir été vendu comme esclave par ses frères jaloux ! Rachel meurt en donnant naissance à son 2ème fils Benjamin. La qualité qui lui est attribuée est la piété. Le Valet de Carreau a pour nom Hector. Celui-ci est souvent pris pour l’un des héros de la guerre de Troie dans la mythologie grecque. Il s’agit du fils du roi Priam, général en chef des Troyens, époux d’Andromaque. Il fait partie des Neuf Preux et représente souvent l’idéal du chevalier courtois. D’autres estiment qu’il s’agit plutôt d’Hector de Galard, Chevalier et Grand Maître de l’Ordre du Roi ou Ordre de Saint Michel au service de Charles VII et Louis XI. Hector aurait également été un compagnon d’armes de Jeanne D’Arc elle-même parfois considérée comme la Dixième Preuse.... Remarquons enfin que le valet de carreau est le seul des quatre à être dessiné de profil. Passons maintenant à la famille des trèfles. Le Roi de Trèfle s’appelle Alexandre, et il ne fait aucun doute qu’il s’agit bien d’Alexandre le Grand qui a régné de 356 à 323 av JC. C’est le roi de Macédoine, l’un des plus grands conquérants de l’histoire, dont l’empire s’étendait de la Méditerranée à l’Inde. Dans certaines versions, son habit est brodé d’un lion. La Dame de Trèfle s’appelle Argine, qui est l’anagramme de Regina reine en latin. Pour certains, il s’agit du prénom de l’une des concubines de Charlemagne, et la mère de Drogon et Hugues. Mais d’autres voient dans Argine, le prénom Argie ou Argia, qui serait la fille du Roi Adraste d’Argos en Grèce, épouse de Polynice un des fils d’Œdipe et de Jocaste et belle-sœur d’Antigone. D’autres encore pensent qu’il s’agit de Marie d’Anjou, la femme de Charles VII ou deJunon, la reine des dieux et protectrice du mariage dans la mythologie romaine. C’est la seule carte féminine à ne pas porter de fleur, elle symbolise souvent l’élégance. Le Valet de Trèfle, c’est Lancelot, l’un des Chevaliers de la Table Ronde, dont les histoires ont été popularisées par Chrétien de Troyes au XIIème siècle. Lancelot est le fils du roi Ban de Bénoïc et de la reine Élaine, il est au service de sa dame, la reine Guenièvre, épouse du Roi Arthur, dont il est éperdument amoureux. C’est lui qui est chargé de mener la quête du Graal. D’autres sources réfèrent à Judas Maccabée, un dirigeant juif du IIème siècle av. qui était à la tête des forces juives pendant la révolte des Maccabées contre la domination syrienne. Ce qui n’est peut-être pas complètement illogique, compte tenu que ce personnage fait partie des Neuf Preux ! Dans les premiers motifs de Rouen, le valet de trèfle tenait dans sa main droite une flèche ou une longue plume c’est selon puis elle a de plus en plus ressemblé à une petite feuille d’arbre ! Dans les motifs actuels, le valet de trèfle porte un blutoir ou tamis et non pas un bouclier. Enfin, dans la dernière famille, le Roi de Pique représente David. C’est la harpe à côté de laquelle il se tient et qui fait bien partie des attributs bibliques de ce roi qui permet de l’affirmer. Il s’agit du berger vainqueur du géant Goliath, le deuxième roi des Hébreux, l’amoureux de Bethsabée la jeune femme surprise dans son bain, dont il fit tuer le mari pour pouvoir l’épouser à son tour, et le père du futur roi Salomon. Il ne porte pas d’arme, uniquement une sorte de sceptre son arme était dans sa main gauche, qui a disparu au cours des siècles ! La Dame de Pique s’appelle Pallas. En fait de prénom, il s’agit à l’origine d’un adjectif grec, presque toujours associé à Athéna Pallas Athena, et qui signifie Athéna la Sage ». Dans la mythologie grecque en effet, Athéna est la déesse de la Guerre et de la Sagesse et elle deviendra ultérieurement également le symbole des libertés. On notera quand même que cette dame symbolise la mort au tarot. Certains y voient Jeanne d'Arc, qui sauva le Royaume de France des Anglais. Elle est la seule représentée de profil et dans certains modèles, elle est également la seule à porter un sceptre. Le Valet de Pique se prénomme Ogier ou Hogier. Sans aucun doute, il s’agit d’Ogier du Danemark, un chevalier danois donc, qui fait partie des douze pairs seigneurs constituant la garde d'honneur de Charlemagne. Il mène la troisième colonne au contact des forces de Baligant émir de Babylone, l’équivalent sarrasin de Charlemagne, lors des guerres de Charlemagne en Espagne, contées dans La Chanson de Roland. Le valet de Pique est le seul valet à porter une moustache dans certaines représentations sans doute un trait du visage mal recopié. Enfin sa lance ne ressemble plus trop à l’arme qu’il portait à l’origine ! Une évolution au fil des siècles Ce qu’il faut donc retenir c’est que les noms des cartes n’ont jamais été figés, et qu’ils ont évolué au cours des siècles, en fonction du contexte politique. Les cartes et leurs dessins ont souvent servi de support de propagande y compris au XXème siècle, pendant la guerre du golfe, mais les modèles français sont les seuls à porter des noms... Actuellement, les figures royales imprimées ne représentent rien de particulier à part leur force, et elles sont à la tête de leurs soldats, les cartes numérotées de un à dix. Mais on peut quand même se demander si ce n’est pas parce que les Français sont de grands romantiques que ces cartes qui incarnent l'idéal de la chevalerie et de l'amour courtois à la fin du Moyen-Âge et au début de la Renaissance sont toujours en vigueur actuellement...
Onretrouve le récit du peuple de l'époque dans la Bible hébraïque, le livre sacré des Hébreux, dont les plus anciens manuscrits ont été retrouvés autour de la merCarte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLa dénomination de Grandes Invasions » est traditionnellement appliquée par les historiens de langue française aux invasions et migrations qui ont affecté le territoire de l'Empire romain et de ses États successeurs, en Europe et en Afrique du Nord, entre la fin du ive et la fin du viie siècle, ces deux limites étant prises approximativement. Les historiens de langues germaniques préfèrent employer des termes analogues à l'allemand Völkerwanderung, migration de peuples », qui ont l'avantage de ne pas se placer au point de vue romain. Il vaut mieux renoncer au vocable d' invasions barbares », qui domine dans l'historiographie ancienne, mais qui risque d'être mal compris, quoique barbare » y signifie seulement qui n'est ni grec ni romain ».L'histoire des Grandes Invasions est difficile à écrire Les sources disponibles sont rares ; elles sont presque toujours unilatérales, provenant du seul milieu romain ; sauf les Ostrogots et les Anglo-Saxons, les envahisseurs n'ont presque rien écrit. On doit donc s'efforcer, pour obtenir une image satisfaisante, de compléter les données des textes par un recours aux moyens d'information les plus variés archéologie, linguistique, onomastique, anthropologie, etc. Mais plusieurs de ces sciences annexes sont d'un emploi délicat et l'interprétation des résultats qu'elles obtiennent doit rester extrêmement prudente. Trop de théories incertaines sont constamment échafaudées ; si parfois elles stimulent utilement la recherche, il faut savoir prendre ses distances envers beaucoup d'entre elles et surtout, dans un grand nombre de cas, se résigner à Grandes Invasions, à la charnière de l'Antiquité et du Moyen Âge, ne sont qu'une tranche chronologique d'un immense mouvement migratoire orienté principalement d'est en ouest et du nord au sud, qui a affecté l'Europe et la moitié septentrionale de l'Asie du iie siècle avant notre ère au xiiie siècle après, de la ruée des Cimbres et des Teutons vers la Méditerranée à l'irruption des Mongols en Europe en 1237-1241. On isole cette tranche de celles qui la précèdent et la suivent en se fondant sur ses conséquences, envisagées du point de vue de l'Europe occidentale c'est la période qui vit la ruine de l'Empire romain en Occident et la création sur son ancien territoire d'une série de nouveaux États, d'origine surtout germanique, dont plusieurs sont directement les ancêtres des formations politiques de l'Europe moderne et par leur nature, les mouvements enregistrés du ive au viie siècle ne diffèrent pas fondamentalement de ceux qui se placent avant ou après ces dates. Presque aucun d'entre eux n'est purement local. Ils forment un immense enchaînement d'interdépendances qui affectent près de la moitié de l'Ancien Monde. Mais c'est encore un sujet de vives discussions que de savoir comment on doit relier les phénomènes qui se déroulèrent en Europe à ceux qui atteignirent le monde chinois, par exemple dans le cas des Huns ou dans celui des retrouve pour les Grandes Invasions les problèmes généraux que posent toutes ces migrations. Dans quelle mesure ont-elles été causées, ou du moins favorisées, par des phénomènes naturels, dessèchement de l'Asie centrale ou montée du niveau de la mer sur les côtes allemandes par exemple ? Nos connaissances sont encore trop rudimentaires pour permettre de vérifier ces inductions, au demeurant vraisemblables. Quelle fut l'importance des faits démographiques ? Elle paraît a priori certaine pour l'expansion germanique ou l'expansion slave par exemple, mais aussi impossible à mesurer qu'à expliquer clairement. Peut-on assigner un rôle à des croyances religieuses ou à des rites sociaux dans le déclenchement de certaines migrations, par exemple au printemps sacré » expatriation forcée d'une classe d'âge ? Cela n'est vraisemblable que dans des cas très rares ; avant l'islam, le prosélytisme religieux peut être à peu près n'est pas d'explication universelle applicable à toutes les migrations qui eurent lieu du ive au viie siècle. Mais deux ou trois faits ne doivent jamais être perdus de vue. De tout temps, la richesse, réelle ou supposée, des sédentaires, et notamment des citadins, constitua un puissant aimant pour les populations nomades ainsi s'expliquent dans une large mesure les mouvements issus du monde des steppes en direction de la Chine ou de Rome. D'autre part, il est non mo [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 24 pagesAfficher les 8 médias de l'articleÉcrit par maître de conférences à l'université de CaenClassificationHistoireHistoire thématiqueHistoire maritimeHistoireHistoire chronologieAntiquitéEurope, AntiquitéGrandes Invasions ou Grandes MigrationsAutres références INVASIONS GRANDES » est également traité dans DÉBUT DES GRANDES MIGRATIONSÉcrit par Patrick PÉRIN • 203 motsDès le iiie siècle avant notre ère, il y eut de multiples mouvements de peuples germaniques à partir de l'Europe du Nord, mais qui ne menacèrent pas directement le monde romain, sinon par des raids sans lendemain, notamment au milieu du iiie siècle de notre ère. L'année 375 marque cependant la date tradit […] Lire la suiteEMPIRE ROMAIN ET BARBARES AU IVe SIÈCLE - repères chronologiquesÉcrit par Xavier LAPRAY • 268 mots325 Réforme de l'armée par Constantin qui institue une armée de manœuvre et une armée de Bataille de Mursa, la plus sanglante du ive siècle, durant la guerre civile entre l'empereur Constance II et l'usurpateur Victoire de l'armée romaine sur les Alam […] Lire la suiteAFGHANISTANÉcrit par Daniel BALLAND, Gilles DORRONSORO, Mir Mohammad Sediq FARHANG, Pierre GENTELLE, Sayed Qassem RESHTIA, Olivier ROY, Francine TISSOT, Universalis • 34 335 mots • 21 médias Dans le chapitre La domination turque » […] Avec la disparition des Samanides, le pouvoir passa de nouveau aux mains des Turcs, venus des steppes du Nord en quête de pâturages. Leur modèle s'imposa encore une fois, mais heureusement la destruction, au moins en Afghanistan, resta limitée. Car les nouveaux conquérants, qui avant d'arriver au pouvoir avaient passé quelque temps au service des Samanides, avaient non seulement adhéré à l'islam, […] Lire la suiteANDRINOPLE BATAILLE D' 378Écrit par Xavier LAPRAY • 239 mots La bataille d'Andrinople Edirne, Turquie actuelle constitue pour les Romains le plus grave désastre militaire du iv e siècle. Les Goths, chassés du nord du Danube par les Huns, demandent en 376 asile à l'Empire. Mal accueillis en Thrace par les commandants régionaux, ils finissent par se révolter. Après trois ans d'opérations incertaines, l'empereur d'Orient Valens, qui a mal évalué leurs forc […] Lire la suiteANGLO-SAXON ARTÉcrit par Patrick PÉRIN • 5 159 mots • 4 médias Dans le chapitre Une situation historique complexe » […] On ne peut comprendre la genèse et l'évolution de l'art anglo-saxon du haut Moyen Âge v e - ix e s. sans un rapide survol de l'histoire de l'Angleterre romaine, puis barbare. Peuplée de Celtes, la Bretagne dénomination de l'Angleterre par les Romains, alors qu'ils connaissaient la Bretagne actuelle sous le nom d'Armorique fut, du fait de sa situation périphérique et insulaire, l'une des der […] Lire la suiteANTIQUITÉ - L'Antiquité tardiveÉcrit par Noël DUVAL • 4 295 mots • 3 médias Dans le chapitre Institutions et société » […] L'Empire, sans connaître de mutation brutale, se transforme à partir du iii e siècle. Certes, l'unité du monde romain » orbis romanus subsiste en principe jusqu'à l'époque de Justinien, au vi e siècle les Byzantins garderont toujours le nom de Romaioi , mais, en pratique, l'Empire connaît des divisions, dues soit à des usurpations cas des Empires gaulois » et palmyrénien » au iii e […] Lire la suiteARCADIUS FLAVIUS PIUS FELIX 377-408 empereur d'Orient 395-408Écrit par Joël SCHMIDT • 500 mots Fils aîné de l'empereur Théodose le Grand et de Aelia Flacilla, il est associé dès l'âge de six ans à l'Empire par son père et proclamé auguste. Cette désignation est confirmée par sa triple nomination de consul en 385, 392 et 394. De petite taille et chétif, Arcadius est confié à divers précepteurs renommés, tels le rhéteur Themistius et le diacre Arsénius qui l'instruisent dans la religion chrét […] Lire la suiteATHÈNESÉcrit par Guy BURGEL, Pierre LÉVÊQUE • 16 987 mots • 10 médias Dans le chapitre Athènes romaine » […] À partir de 168 défaite de Persée à Pydna, l'hégémonie de Rome se substitue en Grèce à celle de la Macédoine. Athènes n'a d'abord qu'à s'en louer. En 166, les Romains lui restituent quelques clérouquies et lui donnent Délos, d'où un essor nouveau du Pirée, renforcé encore par la lamentable destruction de Corinthe 146. Les vicissitudes politiques du i er siècle font à nouveau péricliter Athène […] Lire la suiteATTILA 395-453 roi des Huns 434 par E. A. THOMPSON, Universalis • 826 mots Roi des Huns de 434 environ à 453, né en 395, mort en 453. Attila fut l'un des plus grands chefs barbares qui assaillirent l'Empire romain, envahissant le sud des Balkans et la Grèce, puis la Gaule et l'Italie. Les légendes germaniques célèbrent Attila sous le nom d'Atli en scandinave ou d'Etzel en allemand, dans la Chanson des Nibelungen , tandis que l'historiographie chrétienne se souvi […] Lire la suiteAUSTRASIE, LE ROYAUME MÉROVINGIEN OUBLIÉ expositionÉcrit par Jean-Paul DEMOULE • 980 mots • 1 média Dans le chapitre Armes et bijoux » […] L’exposition bénéficie donc des résultats récents de l’archéologie préventive, aussi bien dans le domaine funéraire que dans celui des habitats. À la périphérie de Saint-Dizier, à peu de distance des trois tombes déjà mentionnées, plusieurs autres tombes furent installées à la même époque dans les ruines d’une grande villa gallo-romaine, tandis qu’un nouveau village poursuivait l’occupation du li […] Lire la suiteVoir aussiAETIUSAFRIQUE DU NORD histoire Antiquité et Moyen ÂgeALAINSALAMANSALARIC IerALBOINANGLESAVARBAVAROISROYAUME MÉROVINGIEN DE BOURGOGNEBRETONSPOPULATIONS BULGARESESPAGNE histoire AntiquitéESPAGNE histoire Moyen Âge jusqu'au XIIe ou GOTSGRANDE-BRETAGNE histoire des origines au XIe histoire des origines à 476Recevez les offres exclusives Universalis
Environ3000 d'entre eux étaient des chalutzim (le mot hébreu pour pionniers) venus au Danemark pour suivre une formation agricole avant d'émigrer en Palestine. Lorsque l'Allemagne occupa le Danemark le 9 avril 1940, la population juive comptait environ 7 500 personnes soit 0,2% de la population totale du pays. Environ 6 000 de ces Juifs étaient
Les Grandes Invasions barbares correspondent à un vaste mouvement migratoire, qui s’est étalé en Europe de la fin de l’Antiquité au début du Moyen Age. Dès le Ier siècle, les Romains subissent les premières incursions de peuples étrangers à l'Empire, qu'ils appellent des Barbares ». Les goths franchissent le Danube en 376 et les frontières du Rhin cèdent à partir de 406, ouvrant la voie à plusieurs vagues successives d’invasions. Elles sont à l’origine de la fin de l’Empire romain et de la création des grands royaumes du Moyen ge. Invasions barbares ou migrations ? L'Europe a de tout temps dans l'histoire, et aussi loin que nos sources peuvent remonter, été l'objet d'invasions et de mouvements de populations, modifiant à chaque fois sa géographie » politique, culturelle et ethnique. Durant l'époque romaine, ces mouvements sont bien entendu présents et l'Empire finit par se dresser comme un écueil infranchissable face aux différents peuples se déplaçant à travers le continent. La première rencontre violente pour les Romains avec ces migrations se fait avec les Cimbres et les Teutons ; partis peut être du Jutland et se répandant d'abord en Europe centrale, puis vers l'Ouest, parcourant la Gaule avant de se heurter aux légions à Orange, où elles sont littéralement massacrées. Rome, en la personne de Marius parvient ensuite à les vaincre après leur séparation, à Aix puis à Verceil. Par la suite, se sont d'autres Germains qui s'opposent aux Romains de César, durant la Guerre des Gaules ; les Suèves d'Arioviste passent le Rhin à l'appel des Séquanes et ensembles battent les Eduens, alliés des Romains. César les affronte et parvient à les battre à la bataille d'Ochsenfeld. Les mouvements en Gaule sont plus anciens encore, et les Belges qui bien que Celtes, ont de fortes similitudes avec les Germains, s'établissent sur la rive gauche du Rhin dès le IIIe siècle avant après une véritable conquête. On fait souvent coïncider la mise en place des migrations avec la situation sous le règne de Marc Aurèle où les Quades et les Marcomans s’agitent et préfigurent la situation complexe du IIIe siècle après qui voit une multitude de peuples en mouvement créant un climat extrêmement tendu. Même si les barbares qui attaquent alors l’Empire ne souhaitent en aucun cas s’y installer, se contentant de piller, la recrudescence de la violence guerrière est symptomatique de collisions de plus en plus fréquentes entre peuples qui débouchent sur une accentuation nette du caractère guerrier des entités politiques germaniques en particulier. C’est ainsi que se forment les grandes ligues guerrières que l’on associe souvent rapidement avec des ethnies, comme les Francs, les Saxons… Les Alamans sont très représentatif car l’étymologie de ce vocable désigne en effet littéralement tous les hommes ». Les anciens peuples voisins des Romains se sont associés car la pression exercée sur eux par l’arrivée de nouvelles entités ethniques les obligent à devenir plus fort. Ces peuples sont des Germains dits orientaux, comme les Vandales, les Burgondes et bien sûr les Goths. Ces derniers ont entamé leur migration dès le IIe siècle, se dirigent initialement vers les rives de la mer Noire, avant d’obliquer vers le Danube. Il faut bien comprendre que ces peuples ne sont guère homogènes et résultent de mélanges au grès des divers déplacements. Ces mouvements sont en effet lents, progressifs et fait de multiples étapes, durant lesquelles les populations s’agrègent volontiers aux nouveaux venus. La grande maîtrise de la cavalerie chez les Goths est ainsi un héritage des traditions steppiques, absorbée durant les étapes en Pologne actuelle et dans le Nord de la mer Noire. Les populations iranophones présentes sont en effet alors dépositaires d’une très ancienne coutumes équestres comme on le remarque nettement chez les Scythes. Les auteurs anciens, comme le très tardif Ve siècle Zosime emploient encore le qualificatif de Scythes pour parler des Goths. L'armée romaine au IVe siècle Face à la menace grandissante des incursions barbares, l'armée romaine a dû se restructurer. L'ancienne formation lourde de la légion a été réformée par l'empereur Dioclétien, ramenant ses effectifs pour la plupart de ces unités d'environ cinq mille hommes à près d' un millier, et leur nombre total était largement augmenté. Cela entérinait un état de fait, car pour répondre aux multiples agressions les légions avaient été morcelées en vexillations détachements. Avec des unités tactiques plus modulables, les Romains sont plus efficaces. Le nombre de combattants est en outre lui aussi augmenté, passant de 300 000 hommes au IIe siècle, à près de 500 000. De nouveaux corps sont aussi créés, comme les archers de cavalerie. La place des troupes légères est renforcée... Comme nous pouvons le voir, l'appareil militaire romain sort profondément changé de la crise du IIIe siècle, et les Romains ont appris de leurs déconvenues passées. Et le résultat est à la hauteur de la tâche ; la menace est contenue avec beaucoup plus d'efficacité que le siècle précédent. Les défaites sont très rares, la seule vraiment significative étant Andrinople en 378, mais son impact est surestimé ; le problème principal est l'autorisation que l'empereur Valens donne l'ordre aux Goths de s'installer sur le territoire romain en 376 car des fonctionnaires romains tentent d'affamer les barbares plutôt que de procéder à leur assimilation comme c'était le cas jusqu'ici. Les Goths gardent ainsi leur indépendance politique et constituent alors un État dans l'État. Victoire ou défaite en 378 ne change pas grand chose pour les Romains parce qu'un élément étranger et inassimilable désormais, est entré sur leur territoire. Les Goths sont d'ailleurs vaincus par Théodose, sans que le problème soit réglé en profondeur. Il ressurgit avec Alaric et le pillage de Rome en 410, après la mort du grand empereur. En tout cas, tant qu'elle existe et elle ne disparaîtra qu'au cours du Ve siècle l'armée romaine continue d'assurer la sécurité du monde romain. La chute de l’Empire romain d’Occident Cependant, les migrations se multiplient et, par vagues successives, les Barbares arrivent aux portes de l’Empire romain. Celui-ci, affaibli par des querelles internes, n’arrive plus à contenir ces peuples, qui deviennent 31 décembre 406, 150 000 Alains, Suèves et Vandales traversent le Rhin gelé près de Mayence dans l’Allemagne d’aujourd’hui et envahissent la Gaule. La plupart continuent jusqu’en Espagne et même en Afrique. Pendant ce temps, les Wisigoths suivent une autre voie. Venus des Balkans, ils envahissent l’Italie et s’emparent de Rome en 410. Ils s’installent ensuite dans le sud de la Gaule, en Aquitaine. Les Angles, les Jutes et les Saxons s’emparent pour leur part de l’actuelle Grande-Bretagne. À partir de 451, les huns d’Attila partent à la conquête de l’Empire romain d’Occident. Même s’ils sont vaincus à la bataille des champs Catalauniques par une coalition hétéroclite de Gallo-romains et de barbares commandés par le Patrice romain Aetius, ils s’adonnent au pillage de nombreuses villes du nord de la Gaule, de la vallée du Rhône et de l’Italie. En 476, le dernier empereur romain, Romulus Augustule, est déposé par Odoacre, le roi des Hérules. L’Occident est désormais aux mains des Barbares qui forment progressivement des royaumes en Europe. De l’immense Empire romain, il ne demeure que l’Empire romain d’Orient à Constantinople également appelé Empire byzantin. Les francs s’installent en Gaule romaine Au début du Ve siècle, avant même la chute de Rome, la Gaule romaine tombe sous la coupe de Barbares qui se taillent de petits royaumes. Seul le bassin autour de Paris est encore sous autorité romaine. Le nord et le nord-est sont sous la domination des Francs et des Alamans. Les Wisigoths tiennent le sud-ouest, et le sud-est est aux mains des Burgondes. Les Huns, commandés par Attila, font une brève incursion en Gaule en 451 mais, battus aux champs Catalauniques, ils se replient en Europe centrale dans la Hongrie actuelle. Rapidement cependant, les Francs se convertissent au catholicisme. Le premier est Clovis Ier, qui se fait baptiser vers 498. Avec le soutien des Gallo-romains chrétiens, le premier roi de la dynastie mérovingienne chasse les Wisigoths et les Burgondes, et regroupe la Gaule sous sa domination. Ainsi se crée le premier royaume franc. Les Grandes Invasions marquent la fin de l’Empire romain en Occident. Mais bien souvent, loin de détruire l’héritage romain, les Barbares ont eu au contraire à cœur de le préserver et se sont mêlés aux populations locales. Adoptant la langue latine, ils ont transmis aux générations suivantes une partie des lois, de la culture et de l’organisation des Romains. Toutefois, les différences qui caractérisent chacun de ces peuples envahisseurs ont subsisté en partie et sont à l’origine des divers pays qui constituent l’Europe. Bibliographie - Attila L'histoire des Barbares et des grandes invasions en Europe, d' Amédée Thierry. Le Mono, 2017. - Les Invasions barbares, de Pierre Riché et Philippe Le Maître. PUF, 2001.
Chapitrepremier. L'Égypte, des origines à l'invasion des Hyksos Chapitre II. La Mésopotamie, des origines aux invasions kassites Chapitre III. Le monde oriental de l'arrivée des Indo-Européens aux invasions des Peuples de la Mer Chapitre IV. Le Nouvel-Empire et les Hittites du XVI e au XI e siècle Chapitre V. Les civilisations égéennes du Il s'agit d'éclairer le mystère du peuple Keftiou mentionné dans les textes égyptiens. L'histoire de ce peuple est parallèle à celle des Hébreux, des Philistins et autres nomades. Les sources sont donc doubles les récits de la Bible l'Exode et les documents historiques égyptiens. On doit y joindre des fragments de l'historien égyptien Manéthon et les rares informations en langue cunéiforme Mari et Ougarit. Entre ces sources se place l'histoire des patriarches depuis Abraham et l'entrée du peuple hébreu en Egypte.Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLes Sémites dans l'histoireLa MésopotamieLes seules traces certaines des plus anciens Sémites sont des documents rédigés en un idiome sémitique ou des noms propres explicables par cette langue. C'est la Mésopotamie, où l'écriture cunéiforme inventée par les Sumériens apparaît dès le milieu du IVe millénaire, qui fournit les premiers témoignages. À partir de 2600, des tablettes cunéiformes présentent des anthroponymes sémitiques, puis de courts textes qui constituent les vestiges de l' ancien accadien », dialecte archaïque du rameau oriental ou accadien » des langues sémitiques. À cette époque, les éléments sémitiques paraissent plus nombreux au nord de la future Babylone, dans le pays d'Accad et au-delà, que dans la basse Mésopotamie, qui reste la terre des Sumériens. C'est dans le pays d'Accad que le Sémite Sargon l'Ancien fonde vers 2370 le premier empire mésopotamien, et sa dynastie soumet pour un temps les cités sumériennes. Cependant, on ne peut parler d'un conflit permanent entre Sémites et Sumériens la présence dans une même famille de gens portant des noms sémitiques et d'autres portant des noms sumériens indique une compénétration des deux ethnies. En outre, les Sémites de Mésopotamie doivent aux Sumériens les traits essentiels de leur culture, à commencer par l'écriture cunéiforme, si mal adaptée fût-elle à la transcription d'un idiome sémitique. Tout au long de son histoire, la littérature d'expression accadienne est restée dépendante des modèles sumériens. Les Sémites de Mésopotamie doivent au substrat culturel sumérien et à la permanence de son prestige d'avoir conservé une physionomie les distinguant nettement de leurs congénères. La supériorité de leur culture, la relative solidité de leurs institutions, procédant de celles des cités-États de Sumer, expliquent leur capacité d'assimiler constamment les conquérants venus de l'est aussi bien que les éléments sémitiques qui n'ont pas cessé de faire pression du côté de l' la seconde moitié du IIIe millénaire avant les sources cunéiformes révèlent, en Mésopotamie et à ses frontières occidentales, la présence de Sémites qu'il faut distinguer des Accadiens. La structure de leurs anthroponymes et les lexèmes qui les composent montrent qu'ils parlaient un idiome se rattachant au rameau occidental du sémitique, dont le témoin complet le plus ancien est la langue ougaritique, attestée au xive siècle, et auquel appartiennent l'hébreu et l'araméen connus par des documents du Ier millénaire. On appelle Amorrites ces nouveaux venus. Ils semblent faire partie de ces barbares de l'Ouest, mangeurs de viande crue, ignorant les maisons et la culture, que décrit un texte sumérien et qu'évoque au début du IIe millénaire le récit fait par l'Égyptien Sinouhé de son séjour en Syrie. Mais les barbares se sédentarisent et se civilisent. On connaît au début du IIe millénaire le royaume amorrite de Mari, sur le haut Euphrate, dont les archives attestent une pression continuelle d'autres tribus errantes venant de l'ouest et que les Amorrites sédentarisés parviennent parfois à stabiliser et à utiliser. Au commencement du xviiie siècle, c'est un Amorrite, Hammourapi, qui fonde à Babylone un État puissant et centralisé destiné à exercer l'hégémonie en Mésopotamie jusqu'à l'invasion cassite, venue de l'est à la fin du xviie siècle. Le commencement du IIe millénaire voit également les débuts de l'histoire assyrienne. Les Assyriens, dont les anciens chefs, selon leur tradition, vivaient dans des tentes, parlaient un dialecte du sémitique oriental dont les premiers témoins sont des tablettes cunéiformes retrouvées en Anatolie, à Kültepe, attestant l'existence en cette région d'actifs comptoirs commerciaux Palestine, la Phénicie et la SyrieDans l'Ouest du Croissant fertile, les témoignages littéraires font entièrement défaut pour le IIIe millénaire, ce qui laisse planer l'incertitude sur la date de l'établissement des Sémites dans cette région. On a cependant un indice indirect en faveur de l'antiquité du peuplement sémitique de la Palestine et de la Phénicie dans les toponymes dont un certain nombre sont probablement sémitiques ; ainsi les noms du Jourdain et du [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 8 pagesÉcrit par professeur du Collège de FranceClassificationHistoireHistoire par régions et paysHistoire du Proche et Moyen-OrientHistoire des peuples du Proche et Moyen-OrientAutres références SÉMITES » est également traité dans AKKADÉcrit par Gilbert LAFFORGUE • 2 882 mots • 3 médias Akkad du sémitique Akkadû, forme à laquelle le scribe préférait Agadé désigne à la fois une ville de royauté » du III e millénaire avant et la partie nord de la Babylonie. Du nom de la cité dérive le terme akkadien , qui sert à qualifier la dynastie royale d'Akkad, la population sémitique établie à cette époque en Babylonie et son langage. La dynastie d'Akkad, qui a joué un rôle essenti […] Lire la suiteAMORRITES ou AMORRHÉENSÉcrit par Gilbert LAFFORGUE • 729 mots Amorrites, ou Amorrhéen, est un nom de peuple que les orientalistes ont tiré du mot akkadien Amourrou , par lequel les Mésopotamiens désignaient la région située à l'ouest de leur pays et aussi ses habitants. Comme les Amorrites n'ont pas écrit leur langue, nous ne les connaissons que par les scribes mésopotamiens, qui ont laissé, à ce sujet, des écrits de deux genres d'une part, des éléments de […] Lire la suiteARAMÉENSÉcrit par BARNETT • 1 903 mots • 1 média On groupe, sous le nom d'Araméens, une confédération de tribus qui parlaient un langage nord-sémitique et qui, entre le xi e et le viii e siècle avant occupèrent le pays d'Aram, région englobant des territoires assez étendus au nord de la Syrie. À la même époque, certaines de ces tribus, émigrant vers l'est et le sud-est, s'emparèrent de vastes territoires qui appartenaient à la Mésopota […] Lire la suiteASSYRIEÉcrit par Guillaume CARDASCIA, Gilbert LAFFORGUE • 9 704 mots • 6 médias Dans le chapitre Débuts de la ville-État jusque vers 2002 » […] Pendant longtemps, l'Assyrie se réduit aux campagnes dépendant d'une cité qui porte le nom de son roi divin, le dieu Assour. Les grands travaux des II e et I er millénaires avant ayant fait disparaître les couches les plus anciennes du site, on ignore à peu près tout des origines de cette ville, qui ne se manifeste à l'archéologue qu'à partir du premier niveau du temple local d' Ishtar d […] Lire la suiteBABYLONEÉcrit par Guillaume CARDASCIA, Gilbert LAFFORGUE • 7 320 mots • 14 médias Dans le chapitre La Ire dynastie de Babylone 1894-1595 » […] La I re dynastie de Babylone est aussi appelée la dynastie amorrite, car elle est fondée par un de ces Sémites qui parcourent la steppe pastorale de l'Amourrou l'Ouest en langue sémitique. La basse Mésopotamie a subi, vers la fin du xx e siècle, une nouvelle invasion de ces groupes nomades, et un de leurs chefs, Sou-aboum 1894-1881, s'installe à Babylone où il prend le titre royal. Sa famill […] Lire la suiteDAGAN ou DAGONÉcrit par Daniel ARNAUD • 336 mots • 1 média D'origine inconnue et resté étranger à la culture sumérienne, le dieu Dagan appartient surtout à la religion des anciens sémites. Son nom, qui pourrait signifier grain », donne une idée médiocre de son importance il est en réalité à la Syrie ce qu'est Enlil à la Mésopotamie la divinité suprême, maîtresse du cosmos. En Babylonie, il apparaît surtout dans les noms propres à partir de la dynas […] Lire la suiteEXODE, histoire des HébreuxÉcrit par Marie GUILLET • 542 mots • 1 média L'exode des fils d'Israël de l'Égypte, où ils étaient tenus en esclavage, jusqu'au pays de Canaan, en passant par le désert du Sinaï, a une telle portée dans les théologies juive et chrétienne que l'événement historique lui-même retient habituellement moins l'attention que son interprétation. À partir de sources extra-bibliques et de certaines données ethnologiques, il est possible de mettre en r […] Lire la suiteHYKSÔSÉcrit par Jean VERCOUTTER • 1 968 mots Hyksôs est le nom donné par l'historien égyptien Manéthon iii e s. av. aux envahisseurs asiatiques qui dominèrent l' Égypte de 1730 environ à 1560 avant Flavius Josèphe, historien juif du i er siècle de notre ère, nous a conservé les passages où Manéthon mentionne l'invasion des Hyksôs. À l'improviste, des hommes d'une race inconnue venue de l'Orient eurent l'audace d'envahir no […] Lire la suiteJUDAÏSME - La religion juiveÉcrit par Georges VAJDA • 6 502 mots • 1 média Dans le chapitre Israël et les origines de la foi juive » […] La naissance du judaïsme a suivi un processus profondément original, caractérisé, à ses débuts, par une longue série d'expériences spirituelles – ou de révélations » pour le croyant –, dont les bénéficiaires furent les Hébreux ou Israélites. Ces derniers étaient un groupement de tribus sémites, dont certaines avaient séjourné en Égypte et dans la péninsule sinaïtique, et qui se fixèrent sur l […] Lire la suiteLIBANÉcrit par Philippe DROZ-VINCENT, Elizabeth PICARD, Éric VERDEIL • 26 467 mots • 18 médias Dans le chapitre Les origines » […] Peu de régions au monde ont une histoire aussi riche et complexe que la côte et la montagne libanaises. Au IV e millénaire avant les citadins de l'antique Byblos, ceux de Beyrouth, de Saïda et de Tyr, parlaient un dialecte sémitique et utilisaient déjà l'ancêtre de notre alphabet. Navigateurs et commerçants, ils colonisèrent le pourtour du Bassin méditerranéen, inaugurant ainsi une traditi […] Lire la suiteVoir aussiARAMÉEN langueASSYRIENSBABYLONIECIVILISATION PRÉHÉBRAÏQUE CANANÉENNECHALDÉENSÉCRITURE CUNÉIFORMEGUÈZEHISTOIRE DES HÉBREUXHISTOIRE DU PEUPLE JUIFPALMYRÉNIENSSYRIE histoire jusqu'en 1941Recevez les offres exclusives Universalis
3 Explique le premier paragraphe 4. Comment appelle-t-on une religion qui n’a qu’un seul Dieu ? 5. D’après la Bible, à qui Yahvé a-t-il dicté ses commandements ( 2ème paragraphe) ? 6. En donnant deux exemples, explique que certains commandements concernent les relations entre les hommes et d’autres les relations des Hébreux à Dieu.LEgypte au temps de Moïse: L'invasion des étrangers nomades : Keftiou, Hébreux, Philistins, etc. - L'Exode - Le retour en scène des pharaons égyptiens de Vandersleyen, Claude sur ISBN 10 : 2343087709 - ISBN 13 : 9782343087702 - Editions L'Harmattan - 2016 - Couverture souple