🎯 Je T Aime Dit Le Petit Prince

Pasde repos pour Camille ! Dans l'ombre, la chanteuse a écrit trois titres pour la bande originale du film d'animation "Le petit prince", en salles le 29 juillet. Découvrez "Suis-moi" ! Le Deal du moment -35% KRUPS Essential – Machine à café ... Voir le deal 299 € •Rpg Luxury University-City Le forum Administration Corbeille Aller à la page 1, 2AuteurMessageRachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re Chut. Je t'aime. Jeu 14 Juin - 2207 "Han ! Tu crois que j'ai envie de me tapper le bébé de ma soeur en enfer ? Parce que ouai j'irai en enfer , j'aime pas le paradis ! Pis en enfer j'aurais toujours chaud , jamais froid ! xD ... Mais je m'écarte du sujet là ... Donc je disais ... Quoi ? Nah ! Ma famille touchera pas d'argent ! J'suis pas d'accord ! Sont trop méchant avec moi =] ... Han ! T'rend compte , le pauvre Bill ! Perdre une fille aussi perfaite que moi ? .... xD" Elle explosa de rire lorsqu'elle lui dit ceci, elle hocha la tête et dit"En enfer! Nan mais tu t'entend, toi aller en Enfer ?! Sa Okey! Mais le bébé jcroit pas, il doit être si mimiiiiii mais toi t'est un pur démon donc jcroit vraiment que t'ira en enfer! Et puis Bill le pauvre ... Tant fait pas il sans remettera! Et ouis sans toi j'aurait plusn d'argent et une personne en moin dans mes amis, la vie et belle!"Emma la regarda, elle voulut rigoler, évidament elle diser celà pour rire pour rien au monde elle aurait penser une chose pareille surtout de sa chére Avril Lavigne av ec qui elle avait des idée vraiment trés trés trés foolle!! En particulier le chocolat, les coeur, les éotiles, les têtes de mort, l'argent, la presse et les délire qu'elles se tapaient ensemble a cause de sa soeur enceinte a 16ans! N'empêche c'est fou de tomber enceinte a 16 ans^^xD! Elle regarda Avril, lorsque celel-ci lui dit "Moi je sais très bien dessiner les n'étoiles d'abord ! Bon okay , elle ressemble pas à grand chose mais au pire on demande à l'une de mes petite cousine , celle qui sont à la maternelle , elles savent trop bien les dessiner ! xD. Pis tu leur donner une sucette en échange , pas besoin d'argent ! Et comme j'ai eu cette somptueuse idée ben moi je recoit 70% des bénéfices et toi 30 ! =]" Elle souria, ben cool alors si elle savait que c'était fou l'idée des étoiles elle répondit"Be cool! Tant fera tout un stock avant que tu vas mourrut [mdr jvais pas m'arrêter là^^ et puis ta petite couzine elel sais trés trés bien en faire des étoiles?! Parce que tu comprend le monde de l'entreprise na pas le droit a l'erreur - Dit-elle en fesant genre els mouvement qu'aurait fait une perosnne d'affaire^^- Nan je riigole!! HepHepHep! 70% pour toi?! Nan mais t'est folle! Jte rappel que je vais pas mourrut moi donc jdeverai prendre les 70% et toi 30%, bon aller fifty fifty^^ Ah ben ouais tinquiéte t''est étoiles tu vas réussir a les vendres avant même que tu sois mourrut ^^"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Avril LaInvitéSujet Re Chut. Je t'aime. Ven 15 Juin - 1806 - Pardon ? Vas y répète un peu ? Tu veux qu'on règle sa dehors ? Hein ? Hein ? xD ... Mi j'irai en enfer avec le bébé et c'est tout ! Lui ? Mimi ? Tu crois franchement que le paradis aurait envie d'un salle gosse qui n'arrête pas de brailler ? Je crois pas moi ! xD ... Sympa ! Bill s'en remettra. Tu m'annonce ca comme si t'avais plus de lait dans ton frigo ! Sans coeur va ! xD ... La vie est belle sans moi ?Avril se leva , un sourire sadique aux lèvres et se posa en position pur se battre. Genre elle faisait peur ? Vient ! Vient ! On va se battre ! Tu verra ce que ca serait la vie sans moi patate ! J'vais ... j'vais ... te foutre une raclé ! xDIl y avait des jours comme sa , ou les deux jeunes femmes paraient complètement en cacahuètes ! Mais bon , on ne pouvait pas vraiment leur en vouloir , hein ? XD ! Toute façon , on était tous de grand enfants [ Kinder Bueno MDR ].- Nan mais attend ? Oserais tu insinuer que ma cousine ne sait pas parfaitement faire des étoiles ? Elle faisai sa toute la journée alors elle doit quand même savoir son boulot quoi ! XD Pis de toute façon , je vaus pas mourrute ! D'accord ? Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re Chut. Je t'aime. Ven 15 Juin - 1858 Emma la regarda puis lorsqu'elle lui dit " Pardon ? Vas y répète un peu ? Tu veux qu'on règle sa dehors ? Hein ? Hein ? xD ... Mi j'irai en enfer avec le bébé et c'est tout ! Lui ? Mimi ? Tu crois franchement que le paradis aurait envie d'un salle gosse qui n'arrête pas de brailler ? Je crois pas moi ! xD ... Sympa ! Bill s'en remettra. Tu m'annonce ca comme si t'avais plus de lait dans ton frigo ! Sans coeur va ! xD ... La vie est belle sans moi ?" Elle explosa de rie et dit toujours par terre en la voyant se lever en position de combat, évidament quyand il s'agisser de combat Emma était toujours prête pour se lever mais elle preferée parler ensuite se lever^^"Ben ouais! Grosse nouille le pauvre bébé vas pas hurler au paradis,imagine toi et puis si il et en enfer il va devoir te suporter c'est pas cool sa ^^Mais je rigole!! Mais franchement le pauvre bébé va vouloirs de sa maman et de tendresse donc le paradis et un bon endroit pour lui tu croit pas ?! ... Quoi, te battre façe a moi?! Okey stu veut! J'ai fait d'la boxe longtemps gards a toi ^^Et puis jm'en fou c'est toi qui vas te ramasser avec une patate pas moi !"Elle rigola, sur se elle se leva donc et se mit elle aussi e,n position, si Avril voulait se battre aucun soucis elle aller se battre^^Emma la regarda et se mit en position défence. Lorsqu'elle lui dit "Nan mais attend ? Oserais tu insinuer que ma cousine ne sait pas parfaitement faire des étoiles ? Elle faisai sa toute la journée alors elle doit quand même savoir son boulot quoi ! XD Pis de toute façon , je vaus pas mourrute ! D'accord ?" ELle répondit"Okey Okey ... Mais tu vient de me dire que tu veut pas prendre contact avec ta famille donc pour ta couzine c'est MORT > ___< Mégas trop forte! xD"Elle voulut rigoler lorsqu'elle vit Avril en position mais se retint, elle lui dit alors pour la taquiner"Continue et jt'envoy a l'hopital!"Elle l'écouta dire " Ouai mais ma cousine sa va ! C'est juste une sale peste , sinon sa peut aller ! Des étoiles dans un vrai coeur ? T'es malade ! Ma cousine va me tuer ! Elle est peut être qu'une sale naine mais elle est pas conne ! Ouai mais ... c'est une bonne idée finalement ! xD ... Sur qu'elle acceptera et si elle veut pas , j'lui achète barbie au pays des merveille avec ken en prime et le cheval blanc aussi ! xD Et si sa lui suffit toujours pas , bah je la menace en lui disant que si elle ne le fait pas , si elle qui finira en étoile à vendre !"" Elle explosa de rire et rajouta"Ooh mais tu vas te faire massacrer par ta couzine toi?!! Ouais ouais je sais c'est une trés trés bonne idée! C'est pas Cendrillon au pays des merveille déjà?! Mdr les grosse c*ns!] Et eut tu sais le bob l'éponge bricoleurs elle aime aussi?! Comme sa tu lui achéte avec ta paye et HOP juste aprés on la trucide en n'étoiles comme sa sa nous en fera plein plein! Nan mais ta cousine a qu'elle age environ?! Parce que faut que je voye combien d'étoiles sa nous en fer en tous, faut qu'on calcule ... EHHHHH ! Elle ira en Enfer avec toi alors! xD"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Avril LaInvitéSujet Re Chut. Je t'aime. Sam 16 Juin - 1807 - Oh ! Oh ! Moi je te connais plus là ! xD T'es une folle furieuse ! Mais c'est quand même une bonne idée ! xD RTu crois que si je demande gentillement à ma soeur elle sera d'accord ? ^^ Quoi ? Nah ! Il partira pas ! Même pas en rêve ! J'suis trop parfaite j'te dis ! xD Bon okay je vais mourrute alors mais je sais pas si en enfer y a des faxs tu sais ! Vaut mieux que j'aille au paradis laors ! Toujours en position pour lui foutre une raclé , Avril se resaisit et finis par exploser littéralement de rire. Elle se laissa glisser contre le mur , les larmes au yeux. Les deux là était complètelent folle ! Mais on leur pardonner ! xD- Cendrillon ? Tient en parlant d'elle , ben t'sais quoi ? Je l'aime pas ! xD ... Elle me saoule avec ses airs de blonde là ! On dirait qu'elle est parfaite et tout ! Je la hais ! Quand j'était petite je la décapiter toujours ! xD C'est pas Bob l'éponde bricoleur c'est Bob l'éponge carré patate ! xD Ouai t'a raison je vais lui acheté sa , comme on aura plein de n'étoiles après ! Elle a ... j'sais pas ! xD ... 10 ans ? Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re Chut. Je t'aime. Dim 17 Juin - 003 Lorsqu'Avril lui dit "Oh ! Oh ! Moi je te connais plus là ! xD T'es une folle furieuse ! Mais c'est quand même une bonne idée ! xD RTu crois que si je demande gentillement à ma soeur elle sera d'accord ? ^^ Quoi ? Nah ! Il partira pas ! Même pas en rêve ! J'suis trop parfaite j'te dis ! xD Bon okay je vais mourrute alors mais je sais pas si en enfer y a des faxs tu sais ! Vaut mieux que j'aille au paradis alors !" Elle explosa de rire, c'est vrai squ'en enfer on ne pouvait pas savoir si il y avait des faxes ou pas faller essayer, ben ouais faut essayer pour réussir nan?! Elle lui dit alors une de ses idées vraiment vraiment trés pathétique et débile comme d'habitude enféte ^^"Ah me*de! Ben on a cas essayer, tu vas en enfer tu m'envoye un faxe quand t'aura dissiquer le bébé de ta soeur et si y a pas de faxes ben tu m'appelle ou sinon tu envoye du feu sur le lycée et sa fera un signe ok ?! Et puis si sa marche toujours pas ben tu te démerde pour m'envoye un signe ou un faxe, un sms, mms, e-mail, ou message vocale du momen que je le reçoit, okey?! Ben bon tu vas te débrouiller j'en suis sur, pense a Bill et sa viendera ^^"Ebidament elle la taquiner^^Lorsqu'elles se mirent a parler des comptes de fées et qu'Emma lui dise "Cendrillon ? Tient en parlant d'elle , ben t'sais quoi ? Je l'aime pas ! xD ... Elle me saoule avec ses airs de blonde là ! On dirait qu'elle est parfaite et tout ! Je la hais ! Quand j'était petite je la décapiter toujours ! xD C'est pas Bob l'éponde bricoleur c'est Bob l'éponge carré patate ! xD Ouai t'a raison je vais lui acheté sa , comme on aura plein de n'étoiles après ! Elle a ... j'sais pas ! xD ... 10 ans ?" Elle lui dit en s'asseyant a côté de celel-ci"Aaah mais jte jure que quand j'était petite je rêvait d'être elle aait un prince charmant mais en réelle! Tu parle j'ai essayer jme suis fait prendre une gifle et j'ai envoyer le emc a l'hopital le pauvre il c'est faut prendre un coups la ou il faller pas ! T'aurait trop dure voir sa il voulait son mec chaud d'vant moi et BOUM un coups dans tu sais quoi, enfin pas b'zoin de détails,hein?!Aaah ouais Bob l'éponge carré, purée mais comment il et bête!! Eh euh ... Dora l'exploratrice sa m'soul grave avec c'est truc "C'est Gagné, C'est Gagné nanananan." ou encore "Ou allons nous? Dans la maison de dora, Ou allons-nous? D ans la maison de Dora" Pu*ain j'ai envie d'la prendre et d'la balançer contre le mur truc de malade. Aaaah 10ans?! Mais c'est parfait! C'est l'âge parfait! En plus elle aura quelque rondeur avec la dévelopation sa vas trés trés bien le faire! Sa nous en fera beaucoup des n'étoiles, dit si tu meurt jpeut te coupé en n'étoiles, ah et puis pas b'zoin de ton avis ^^"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Avril LaInvitéSujet Re Chut. Je t'aime. Dim 17 Juin - 016 - Genre t'a cru que j'étais wonderwoman là ! Je peux pas envoyer du feu comme sa moi ! xD ! Ou alors si j'y arrive j'essaie de l'envoyer sur quelqu'un que j'aime pas ! Pis j'suis sur qu'en enfer y a MSN alors tu te connectera et puis je te ferais signe de l'enfer ! xD ... Sinon j'utliserais la ligne personnelle de monsieur le diable. C'est un peu comme le téléphone rose sauf que chez lui l'est rouge ! y est ! Après les dissections et autre connerie c'était au tour de cendrillon de faire son apparatition dans leur conversation. Bientot ce sera franklin et ensuite cette chère Dora l'exploratrice ... dis Open ! xD- Ouaiiiii ! Du prince charment sur son cheval blanc ! xD En plus sa rimeeeuuuh ! Heiiin ! Le pauvre ! xD ... Je compatis ! Nan pas besoin de détail je vois de quoi tu me parles ! J'suis pas niaise hein ! xD J'suis love de Dora moi ! xD ! DIS OPEN ! OPEN ! DIS CLOSE ! Ferme la sale peste ! xD ... Ouai mais bon ! Faudrait attendre qu'elle grandisse un peu quoi ! Genre 13-14 ans ! Et NAN tu me découpera pas en étoiles salle folle ! Sinon c'est sur toi que j'envoie du feu patate ! Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re Chut. Je t'aime. Lun 18 Juin - 1148 Emma explosa encore une fois de rire lorsqu'elle lui dit "Genre t'a cru que j'étais wonderwoman là ! Je peux pas envoyer du feu comme sa moi ! xD ! Ou alors si j'y arrive j'essaie de l'envoyer sur quelqu'un que j'aime pas ! Pis j'suis sur qu'en enfer y a MSN alors tu te connectera et puis je te ferais signe de l'enfer ! xD ... Sinon j'utliserais la ligne personnelle de monsieur le diable. C'est un peu comme le téléphone rose sauf que chez lui l'est rouge ! xDD." C'est vrai que la elle avait raison^^Elle dit alors"Ta qu'a envoyer sur le bébé comme sa il née cramé !^^Aaaah et puis sur le principal tous les gens que j'aime pas et se qui m'soul^^MSN ?! Ah ben tu mettera la webcam come sa jvois s'qui m'attend qu'en j'irait labas P! Tu passera bonjours a monsieurs le diable. Mdrr la ligne rouge aah ouais pas mal du tout tu m'appelera et jtappellerait, enfin nan jvais évitée de t'appeller pour ne pas avoir le diable en personne au télèphone aprés il voudera de moi dans sa collection, nan merci!!!! xD. Chui bien la ou je suis moi^^Eh euh ta couzine tu lui telephonera et tu lui dira que t'est a Miami vcomme sa ta famille ne s'inquiéte pas^^"Elle rigola, puis vint le sujet sur Dora l'exploratrice, sa soeur et les étoiles, franchemebt c'est 2 là étrait totalement folle!"JUMP JUMP JUMP! C'est gagné c'est gagné c'est gagné yeaaaah!! Aprés jconnai plus, sinon y a quoi d'autre euh... Aaah ouais Et c'est franklin!! Il rentre chez sois! Eh c'est franklin. Tu sais la grosse tortue verte, whaaww en plus elle c'est comtper!! VERY GOOOOOOOOOOOOD"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Avril LaInvitéSujet Re Chut. Je t'aime. Ven 22 Juin - 2132 - Ouaiiii ! Un bébé au barbecue , un ! xD. Webvam ? Ils sont si riche que sa en enfer ? xD J'sais pas moi ! C'est un radin le diable tu sais ! Ouai mais toute facon le diable il te veut déja ! T'es sur sa liste depuis ta naissance ! Sale démone va ! xD Mimai ? J'imagine bien là " Allo ? Cousine ? Ouai mais il fait grave chaud là ! J'suis entrin de me cramé les fesses sur le sable chaud de Miami ! T'inquiète pas pour moi ! Bisou ! xD ".Olala ! Dora ! Avril c'était carrément une garnde fan de cette fameuse Dora. L'avait la classe c'te sale gamine n'empêche ! xD- J'suis la carte J'suis la carte J'suis la carte J'suis la carte J'suis la carte ... xD Frankliiiin ! Tu savais qu'il savait lassé ses chaussure alors qu'il en avait pas !? xD Et même qu'il sais compté 2 par 2 ! xD Contenu sponsoriséSujet Re Chut. Je t'aime. Chut. Je t'aime. Page 2 sur 2Aller à la page 1, 2Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum•Rpg Luxury University-City Le forum Administration CorbeilleSauter vers
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Publiéen 1943, Le Petit Prince est l'un des romans philosophiques les plus lus (avec Candide de Voltaire) dans le monde. Dans ce conte, Saint-Exupéry relate, avec beaucoup de poésie, la découverte de l'altérité, la recherche du sens de la vie d'un petit garçon. Voici une liste des citations et phrases marquantes du Petit Prince. Sur le
Au risque de choquer, je dois avouer que je ne suis pas un grand fan du petit prince et de Saint Exupéry. Je dois faire partie des exceptions à ce sujet. Je lui préfère, et de loin, les Hugo, Beaudelaire, Joyce, Blake et tant et tant d'autres moins "sirupeux" que notre Antoine national. AUGURES D’INNOCENCE Voir le monde en un grain de sable, Un ciel en une fleur des champs, Retenir l’infini dans la paume des mains Et l’éternité dans une heure. Rouge-gorge mis en cage, Voilà tout le ciel en rage. Un colombier plein de colombes et de ramiers Fait frissonner l’enfer en tous ses ateliers. Un chien qui meurt au seuil de la maison du maître Prononce que l’Etat bientôt va disparaître. Cheval frappé sur le chemin Réclame du sang humain. A chaque cri plaintif du lièvre que l’on chasse C’est un fil de la cervelle qui casse. Alouette à l’aile blessée Un chérubin cesse de chanter. Le coq dressé pour le combat, Fait du soleil levant l’effroi. Tout hurlement de loup, de lion sur la terre Réveille une âme et la retire hors de l’enfer. Le cerf errant par les taillis Tient l’âme humaine hors du souci. L’agneau prétexte du pêché Pardonne au couteau du boucher. Chauve-souris volant lorsque tombe le soir Fuit l’esprit de celui qui n’a pas voulu croire. La chouette, dans la nuit, en appelant Dit la frayeur des mécréants. As-tu blessé le roitelet ? Hommes ne t’aimeront jamais. Qui a mis le bœuf en courroux De femme n’aura les yeux doux. L’enfant cruel qui tue la mouche, L’araignée lui sera farouche. Qui tourmente du hanneton l’esprit Tisse une charmille en fin de nuit. La chenille sur la feuille Redit de ta mère le deuil. Ne tue papillon ni phalène Crainte qu’à Jugement ne viennes. Qui pour la guerre un cheval dressera Barre du Pôle jamais ne passera. Le chien du mendiant, le chat de la veuve, Nourris-les, tu feras peau neuve. La mouche qui, chantant l’été, bourdonne La calomnie vous l’empoisonne. Poison de vipère et d’orvet Sous le pas d’Envie il se fait. Le poison tueur de l’abeille, L’artiste jaloux le réveille Les vêtements royaux, les hardes du mendiant Prolifèrent dans le bagage de l’avare. Vérité dite à fin méchante Bat tout mensonge que tu inventes. Il est bien qu’ainsi tout se fonde Pour joie et peine homme fut fait, Et quand nous savons bien que c’est, Nous allons saufs de par le monde. Joie et peine en fin tissage Habit pour l’Ame divin, Sous chaque dol et chagrin Court un fil de soie et de joie. Plus est l’enfant que son maillot Chez l’homme, par monts et par vaux. On fait l’outil, naissent nos mains, Un fermier comprend ça très bien. Chaque larme d’un œil tombé Devient un enfant dans l’éternité Le recueillent des femmes claires Et le rendent à sa lumière. Qu’il aboie ou mugisse ou rugisse ou qu’il bêle, C’est le Flot qui vient battre le rivage du ciel. L’enfant criant sous le bâton Inscrit vengeance chez Pluton. Les loques de pauvre qui flottent au vent Disloquent les cieux à chaque moment. Soldat qui prend l’épée et le fusil, Pour le soleil de l’été paralysie. Le sou du pauvre a plus de prix Que tout l’or des côtes d’Afrique. Pris des mains du travailleur un seul liard Achète et vend les terres de l’avare ; Mais si le vol est d’en haut garanti, Il vendra et achètera tout ce pays. Qui rit de la foi d’un enfant Sera moqué, vieillard, mourant. Qui enseigne à l’enfant le doute Hors du tombeau pourri ne trouvera sa route. Qui respecte la foi de l’enfant, D’enfer et de mort sera triomphant. L’enfant a ses jouets, le vieillard sa raisons, Ce sont les fruits des deux saisons. Le questionneur assis, avec l’air si malin, Ignorera quelle est la réponse, sans fin. Qui répond au doute bavard Souffle la lumière du savoir. Le plus fort poison jamais essayé Vient de César et sa couronne de laurier. Rien ne défait l’humaine nature Si bien que le fer des armures. Quand d’or et de joyaux la charrue s’ornera L’envie devant les arts de paix s’inclinera. Enigme, ou chant du grillon Est au doute un bon répons. Un pouce pour la fourmi, c’est pour l’aigle une lieue, Ca prête à rire au philosophe boiteux. Qui va doutant de ce qu’il voit Ne croira en ce que tu fais, quoi que ce soit. Soleil et lune, s’ils entraient jamais en doute, Ils sortiraient aussitôt de leur route. En passion tu peux bien faire, Passion en toi, elle te perd. Sous licence d’Etat le joueur, la putain, Pour cette nation bâtissent un destin. Le cri des filles, de seuil en seuil, A la vieille Angleterre va tisser son linceul. Hurrahs et jurons de qui gagne ou perd Conduisent les funérailles de l’Angleterre. Chaque soir, chaque matin, Tels naissent pour le chagrin. Chaque matin, chaque soir, Tels pour délices d’espoir. Tels naissent pour les délices, Tels pour nuit qui ne finisse. Un mensonge tu peux le croire Tant que tu ne vois pas plus loin que ton regard. Qui naquit une nuit, pour périr une nuit Quand aux rayons du Jour l’âme était endormie. Dieu apparaît, Dieu est lumière Aux âmes ayant en la nuit repaire, Mais il montre une forme d’hommeA ceux qui dans le Jour ont leur royaume. William Blake
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Lepetit Prince ( suite ) Plusieurs années après, l'aviateur se dit qu'il va aller voir l'aviateur, alors il voyage jusqu'à la Terre. Et l'aviateur est allé voir s'il revient dans le
Menu - Le désert est beau, ajouta-t-il... Et c'était vrai. J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence... - Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 14/08/2020Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère, ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile puisque c'est Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 14/08/2020- Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C'est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau... Il rit Ah! Petit bonhomme, petit bonhomme j'aime entendre ce rire!- Justement ce sera mon cadeau... Ce sera comme pour l'eau...- Que veux-tu dire?- Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d'autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d'autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l'or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a...- Que veux-tu dire?- Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire!Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 04/01/2016Un rapide illuminé, grondant comme le tonnerre, fit trembler la cabine d' Ils sont bien pressés, dit le petit prince. Que cherchent-ils?- L'homme de la locomotive l'ignore lui-même, dit l' gronda, en sens inverse, un second rapide Ils reviennent déjà? Demanda le petit prince...- Ce ne sont pas les mêmes, dit l'aiguilleur. C'est un Ils n'étaient pas contents, là où ils étaient?- On n'est jamais content là où l'on est, dit l' Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 28/12/2015- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... Fit le petit prince, afin de se Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 28/12/2015- Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... Il faut des Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 28/12/2015Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince- S'il te plaît... Apprivoise-moi! Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 20/12/2015- Tu es une drôle de bête, lui dit-il enfin, mince comme un doigt...- Mais je suis plus puissant que le doigt d'un roi, dit le petit prince eut un sourire- Tu n'es pas bien puissant... Tu n'as même pas de pattes... Tu ne peux même pas voyager...- Je puis t'emporter plus loin qu'un navire, dit le serpent. Il s'enroula autour de la cheville du petit prince, comme un bracelet d'or- Celui que je touche, je le rends à la terre dont il est sorti, dit-il encore. Mais tu es pur et tu viens d'une étoile...Le petit prince ne répondit Tu me fais pitié, toi si faible, sur cette Terre de granit. Je puis t'aider un jour si tu regrettes trop ta planète. Je puis...- Oh! J'ai très bien compris, fit le petit prince, mais pourquoi parles-tu toujours par énigmes?- Je les résous toutes, dit le Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 20/12/2015- Où sont les hommes? Reprit enfin le petit prince. On est un peu seul dans le désert...- On est seul aussi chez les hommes, dit le Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 20/12/2015Le petit prince s'assit sur une pierre et leva les yeux vers le ciel- Je me demande, dit-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 19/12/2015Ainsi le petit prince, malgré la bonne volonté de son amour, avait vite douté d'elle. Il avait pris au sérieux des mots sans importance, et était devenu très malheureux. J'aurais dû ne pas l'écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. »Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 19/12/2015Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit Ma fleur est là quelque part... » Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient!Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 19/12/2015Si je vous ai raconté ces détails sur l'astéroïde B612 et si je vous ai confié son numéro, c'est à cause des grandes personnes. Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d'un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l'essentiel. Elles ne vous disent jamais Quel est le son de sa voix? Quels sont les jeux qu'il préfère? Est-ce qu'il collectionne les papillons? » Elles vous demandent Quel âge a-t-il? Combien a-t-il de frères? Combien pèse-t-il? Combien gagne son père? » Alors seulement elles croient le connaître. Si vous dites aux grandes personnes J'ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit... » elles ne parviennent pas à s'imaginer cette maison. Il faut leur dire J'ai vu une maison de cent mille francs. » Alors elles s'écrient Comme c'est joli! »Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 18/12/2015- Mais si tu ne l'attaches pas, il ira n'importe où, et il se perdra...Et mon ami eut un nouvel éclat de rire- Mais où veux-tu qu'il aille!- N'importe où. Droit devant lui...Alors le petit prince remarqua gravement- Ça ne fait rien, c'est tellement petit, chez moi!Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il ajouta- Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin...Par Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 18/12/2015J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sérieux. J'ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n'a pas trop amélioré mon Antoine de Saint-ExupéryAjoutée par Savinien le 18/12/2015
Biographie Le Petit Prince, de son vrai nom Pascal Krug, est né à Lausanne le 3 février 1952. Très jeune, il se montre particulièrement doué pour la guitare et il se produit pour la première fois sur scène au Caveau de la Tour, l'équivalent en Suisse du Golf Drouot en France. Le producteur Ken Lean le repère et il a 11 ans lorsque la
I Lorsque j’avais six ans j’ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la forêt vierge qui s’appelait Histoires vécues. Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin. On disait dans le livre Les serpents boas avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion ». J’ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la jungle et, à mon tour, j’ai réussi, avec un crayon de couleur, à tracer mon premier dessin. Mon dessin numéro 1. Il était comme ça J’ai montré mon chef-d’œuvre aux grandes personnes et je leur ai demandé si mon dessin leur faisait peur. Elles m’ont répondu Pourquoi un chapeau ferait-il peur ? » Mon dessin ne représentait pas un chapeau. Il représentait un serpent boa qui digérait un éléphant. J’ai alors dessiné l’intérieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre. Elles ont toujours besoin d’explications. Mon dessin numéro 2 était comme ça Les grandes personnes m’ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m’intéresser plutôt à la géographie, à l’histoire, au calcul et à la grammaire. C’est ainsi que j’ai abandonné, à l’âge de six ans, une magnifique carrière de peintre. J’avais été découragé par l’insuccès de mon dessin numéro 1 et de mon dessin numéro 2. Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours leur donner des explications… J’ai donc dû choisir un autre métier et j’ai appris à piloter des avions. J’ai volé un peu partout dans le monde. Et la géographie, c’est exact, m’a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du premier coup d’œil, la Chine de l’Arizona. C’est utile, si l’on s’est égaré pendant la nuit. J’ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sérieux. J’ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n’a pas trop amélioré mon opinion. Quand j’en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisais l’expérience sur elle de mon dessin n°1 que j’ai toujours conservé. Je voulais savoir si elle était vraiment compréhensive. Mais toujours elle me répondait C’est un chapeau. » Alors je ne lui parlais ni de serpents boas, ni de forêts vierges, ni d’étoiles. Je me mettais à sa portée. Je lui parlais de bridge, de golf, de politique et de cravates. Et la grande personne était bien contente de connaître un homme aussi raisonnable…II J’ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu’à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s’était cassé dans mon moteur. Et comme je n’avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C’était pour moi une question de vie ou de mort. J’avais à peine de l’eau à boire pour huit jours. Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J’étais bien plus isolé qu’un naufragé sur un radeau au milieu de l’océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m’a réveillé. Elle disait … S’il vous plaît… dessine-moi un mouton ! — Hein ! — Dessine-moi un mouton… » J’ai sauté sur mes pieds comme si j’avais été frappé par la foudre. J’ai bien frotté mes yeux. J’ai bien regardé. Et j’ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement. Voilà le meilleur portrait que, plus tard, j’ai réussi à faire de lui. Mais mon dessin, bien sûr, est beaucoup moins ravissant que le modèle. Ce n’est pas de ma faute. J’avais été découragé dans ma carrière de peintre par les grandes personnes, à l’âge de six ans, et je n’avais rien appris à dessiner, sauf les boas fermés et les boas ouverts. Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d’étonnement. N’oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toute région habitée. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n’avait en rien l’apparence d’un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse S’il vous plaît… dessine-moi un mouton… » Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j’avais surtout étudié la géographie, l’histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme avec un peu de mauvaise humeur que je ne savais pas dessiner. Il me répondit Ça ne fait rien. Dessine-moi un mouton. » Comme je n’avais jamais dessiné un mouton je refis, pour lui, l’un des deux seuls dessins dont j’étais capable. Celui du boa fermé. Et je fus stupéfait d’entendre le petit bonhomme me répondre Non ! Non ! Je ne veux pas d’un éléphant dans un boa. Un boa c’est très dangereux, et un éléphant c’est très encombrant. Chez moi c’est tout petit. J’ai besoin d’un mouton. Dessine-moi un mouton. » Alors j’ai dessiné. Il regarda attentivement, puis Non ! Celui-là est déjà très malade. Fais-en un autre. » Je dessinai Mon ami sourit gentiment, avec indulgence Tu vois bien… ce n’est pas un mouton, c’est un bélier. Il a des cornes… » Je refis donc encore mon dessin Mais il fut refusé, comme les précédents Celui-là est trop vieux. Je veux un mouton qui vive longtemps. » Alors, faute de patience, comme j’avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci Et je lançai Ça c’est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans. » Mais je fus bien surpris de voir s’illuminer le visage de mon jeune juge C’est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu’il faille beaucoup d’herbe à ce mouton ? — Pourquoi ? — Parce que chez moi c’est tout petit… — Ça suffira sûrement. Je t’ai donné un tout petit mouton. » Il pencha la tête vers le dessin Pas si petit que ça… Tiens ! Il s’est endormi… » Et c’est ainsi que je fis la connaissance du petit Il me fallut longtemps pour comprendre d’où il venait. Le petit prince, qui me posait beaucoup de questions, ne semblait jamais entendre les miennes. Ce sont des mots prononcés par hasard qui, peu à peu, m’ont tout révélé. Ainsi, quand il aperçut pour la première fois mon avion je ne dessinerai pas mon avion, c’est un dessin beaucoup trop compliqué pour moi il me demanda Qu’est ce que c’est que cette chose-là ? — Ce n’est pas une chose. Ça vole. C’est un avion. C’est mon avion. » Et j’étais fier de lui apprendre que je volais. Alors il s’écria Comment ! tu es tombé du ciel ! — Oui, fis-je modestement. — Ah ! ça c’est drôle… » Et le petit prince eut un très joli éclat de rire qui m’irrita beaucoup. Je désire que l’on prenne mes malheurs au sérieux. Puis il ajouta — Alors, toi aussi tu viens du ciel ! De quelle planète es-tu ? J’entrevis aussitôt une lueur, dans le mystère de sa présence, et j’interrogeai brusquement — Tu viens donc d’une autre planète ? Mais il ne me répondit pas. Il hochait la tête doucement tout en regardant mon avion — C’est vrai que, là-dessus, tu ne peux pas venir de bien loin… Et il s’enfonça dans une rêverie qui dura longtemps. Puis, sortant mon mouton de sa poche, il se plongea dans la contemplation de son trésor. Vous imaginez combien j’avais pu être intrigué par cette demi-confidence sur les autres planètes ». Je m’efforçai donc d’en savoir plus long — D’où viens-tu mon petit bonhomme ? Où est-ce chez toi » ? Où veux-tu emporter mon mouton ? Il me répondit après un silence méditatif — Ce qui est bien, avec la caisse que tu m’as donnée, c’est que, la nuit, ça lui servira de maison. — Bien sûr. Et si tu es gentil, je te donnerai aussi une corde pour l’attacher pendant le jour. Et un piquet. » La proposition parut choquer le petit prince L’attacher ? Quelle drôle d’idée ! — Mais si tu ne l’attaches pas, il ira n’importe où, et il se perdra… » Et mon ami eut un nouvel éclat de rire — Mais où veux-tu qu’il aille ! — N’importe où. Droit devant lui… Alors le petit prince remarqua gravement — Ça ne fait rien, c’est tellement petit, chez moi ! Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il ajouta — Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin…IV J’avais ainsi appris une seconde chose très importante c’est que sa planète d’origine était à peine plus grande qu’une maison ! Ça ne pouvait pas m’étonner beaucoup. Je savais bien qu’en dehors des grosses planètes comme la Terre, Jupiter, Mars, Vénus, auxquelles on a donné des noms, il y en a des centaines d’autres qui sont quelquefois si petites qu’on a beaucoup de mal à les apercevoir au téléscope. Quand un astronome découvre l’une d’elles, il lui donne pour nom un numéro. Il l’appelle par exemple l’astéroïde 325 ». J’ai de sérieuses raisons de croire que la planète d’où venait le petit prince est l’astéroïde B 612. Cet astéroïde n’a été aperçu qu’une fois au télescope, en 1909, par un astronome turc. Il avait fait alors une grande démonstration de sa découverte à un congrès International d’astronomie. Mais personne ne l’avait cru à cause de son costume. Les grandes personnes sont comme ça. Heureusement pour la réputation de l’astéroïde B 612, un dictateur turc imposa à son peuple, sous peine de mort, de s’habiller à l’européenne. L’astronome refit sa démonstration en 1920, dans un habit très élégant. Et cette fois-ci tout le monde fut de son avis. Si je vous ai raconté ces détails sur l’astéroïde B 612 et si je vous ai confié son numéro, c’est à cause des grandes personnes. Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. Elles ne vous disent jamais Quel est le son de sa voix ? Quels sont les jeux qu’il préfère ? Est-ce qu’il collectionne les papillons ? » Elles vous demandent Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ? Combien gagne son père ? » Alors seulement elles croient le connaître. Si vous dites aux grandes personnes J’ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtres et des colombes sur le toit… » elles ne parviennent pas à s’imaginer cette maison. Il faut leur dire J’ai vu une maison de cent mille francs. » Alors elles s’écrient Comme c’est joli ! » Ainsi, si vous leur dites La preuve que le petit prince a existé c’est qu’il était ravissant, qu'il riait, et qu’il voulait un mouton. Quand on veut un mouton, c’est la preuve qu’on existe », elles hausseront les épaules et vous traiteront d’enfant ! Mais si vous leur dites La planète d’où il venait est l’astéroïde B 612 » alors elles seront convaincues, et elles vous laisseront tranquille avec leurs questions. Elles sont comme ça. Il ne faut pas leur en vouloir. Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes. Mais, bien sûr, nous qui comprenons la vie, nous nous moquons bien des numéros ! J’aurais aimé commencer cette histoire à la façon des contes de fées. J’aurais aimé dire Il était une fois un petit prince qui habitait une planète à peine plus grande que lui, et qui avait besoin d’un ami… » Pour ceux qui comprennent la vie, ça aurait eu l’air beaucoup plus vrai. Car je n’aime pas qu’on lise mon livre à la légère. J’éprouve tant de chagrin à raconter ces souvenirs. Il y a six ans déjà que mon ami s’en est allé avec son mouton. Si j’essaie ici de le décrire, c’est afin de ne pas l’oublier. C’est triste d’oublier un ami. Tout le monde n’a pas eu un ami. Et je puis devenir comme les grandes personnes qui ne s’intéressent plus qu’aux chiffres. C’est donc pour ça encore que j’ai acheté une boîte de couleurs et des crayons. C’est dur de se remettre au dessin, à mon âge, quand on n’a jamais fait d’autres tentatives que celle d’un boa fermé et celle d’un boa ouvert, à l’âge de six ans ! J’essaierai, bien sûr, de faire des portraits le plus ressemblants possible. Mais je ne suis pas tout à fait certain de réussir. Un dessin va, et l’autre ne ressemble plus. Je me trompe un peu aussi sur la taille. Ici le petit prince est trop grand. Là il est trop petit. J’hésite aussi sur la couleur de son costume. Alors je tâtonne comme ci et comme ça, tant bien que mal. Je me tromperai enfin sur certains détails plus importants. Mais ça, il faudra me le pardonner. Mon ami ne donnait jamais d’explications. Il me croyait peut-être semblable à lui. Mais moi, malheureusement, je ne sais pas voir les moutons à travers les caisses. Je suis peut-être un peu comme les grandes personnes. J’ai dû Chaque jour j’apprennais quelque chose sur la planète, sur le départ, sur le voyage. Ça venait tout doucement, au hasard des réflexions. C’est ainsi que, le troisième jour, je connus le drame des baobabs. Cette fois-ci encore ce fut grâce au mouton, car brusquement le petit prince m’interrogea, comme pris d’un doute grave C’est bien vrai, n’est-ce pas, que les moutons mangent les arbustes ? — Oui. C’est vrai. — Ah ! Je suis content ! » Je ne compris pas pourquoi il était si important que les moutons mangeassent les arbustes. Mais le petit prince ajouta Par conséquent ils mangent aussi les baobabs ? » Je fis remarquer au petit prince que les baobabs ne sont pas des arbustes, mais des arbres grands comme des églises et que, si même il emportait avec lui tout un troupeau d’éléphants, ce troupeau ne viendrait pas à bout d’un seul baobab. L’idée du troupeau d’éléphants fit rire le petit prince Il faudrait les mettre les uns sur les autres… » Mais il remarqua avec sagesse Les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit. — C’est exact ! Mais pourquoi veux-tu que tes moutons mangent les petits baobabs ? » Il me répondit Ben ! Voyons ! » comme il s’agissait là d’une évidence. Et il me fallut un grand effort d’intelligence pour comprendre à moi seul ce problème. Et en effet, sur la planète du petit prince, il y avait comme sur toutes les planètes, de bonnes herbes et de mauvaises herbes. Par conséquent de bonnes graines de bonnes herbes et de mauvaises graines de mauvaises herbes. Mais les graines sont invisibles. Elles dorment dans le secret de la terre jusqu’à ce qu’il prenne fantaisie à l’une d’elles de se réveiller. Alors elle s’étire, et pousse d’abord timidement vers le soleil une ravissante petite brindille inoffensive. S'il s'agit d'une brindille de radis ou de rosier, on peut la laisser pousser comme elle veut. Mais s’il s’agit d’une mauvaise plante, il faut arracher la plante aussitôt, dès qu’on a su la reconnaître. Or il y avait des graines terribles sur la planète du petit prince… c’étaient les graines de baobabs. Le sol de la planète en était infesté. Or un baobab, si l’on s'y prend trop tard, on ne peut jamais plus s’en débarrasser. Il encombre toute la planète. Il la perfore de ses racines. Et si la planète est trop petite, et si les baobabs sont trop nombreux, ils la font éclater. C’est une question de discipline, me disait plus tard le petit prince. Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planète. Il faut s’astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu’on les distingue d’avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. C’est un travail très ennuyeux, mais très facile. » Et un jour il me conseilla de m’appliquer à réussir un beau dessin, pour bien faire entrer ça dans la tête des enfants de chez moi. S’ils voyagent un jour, me disait-il, ça pourra leur servir. Il est quelquefois sans inconvénient de remettre à plus tard son travail. Mais, s’il s’agit des baobabs, c’est toujours une catastrophe. J’ai connu une planète, habitée par un paresseux. Il avait négligé trois arbustes… » Et, sur les indications du petit prince, j’ai dessiné cette planète-là. Je n’aime guère prendre le ton d’un moraliste. Mais le danger des baobabs est si peu connu, et les risques courus par celui qui s’égarerait dans un astéroïde sont si considérables, que, pour une fois, je fais exception à ma réserve. Je dis Enfants ! Faites attention aux baobabs ! » C’est pour avertir mes amis du danger qu’ils frôlaient depuis longtemps, comme moi-même, sans le connaître, que j’ai tant travaillé ce dessin-là. La leçon que je donnais en valait la peine. Vous vous demanderez peut-être Pourquoi n’y a-t-il pas dans ce livre, d’autres dessins aussi grandioses que le dessin des baobabs ? La réponse est bien simple J’ai essayé mais je n’ai pas pu réussir. Quand j’ai dessiné les baobabs j’ai été animé par le sentiment de l’urgence. VI Ah ! petit prince, j’ai compris, peu à peu, ainsi, ta petite vie mélancolique. Tu n’avais eu longtemps pour distraction que la douceur des couchers de soleil. J’ai appris ce détail nouveau, le quatrième jour au matin, quand tu m’as dit J’aime bien les couchers de soleil. Allons voir un coucher de soleil… — Mais il faut attendre… — Attendre quoi ? — Attendre que le soleil se couche. » Tu as eu l’air très surpris d’abord, et puis tu as ri de toi-même. Et tu m’as dit Je me crois toujours chez moi ! » En effet. Quand il est midi aux États-Unis, le soleil, tout le monde le sait, se couche sur la France. Il suffirait de pouvoir aller en France en une minute pour assister au coucher du soleil. Malheureusement la France est bien trop éloignée. Mais, sur ta si petite planète, il te suffisait de tirer ta chaise de quelques pas. Et tu regardais le crépuscule chaque fois que tu le désirais… Un jour, j’ai vu le soleil se coucher quarante-quatre fois ! » Et un peu plus tard tu ajoutais Tu sais… quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil… — Le jour des quarante-quatre fois tu étais donc tellement triste ? » Mais le petit prince ne répondit pas. VII Le cinquième jour, toujours grâce au mouton, ce secret de la vie du petit prince me fut révélé. Il me demanda avec brusquerie, sans préambule, comme le fruit d’un problème longtemps médité en silence Un mouton, s’il mange les arbustes, il mange aussi les fleurs ? — Un mouton mange tout ce qu’il rencontre. — Même les fleurs qui ont des épines ? — Oui. Même les fleurs qui ont des épines. — Alors les épines, à quoi servent-elles ? » Je ne le savais pas. J’étais alors très occupé à essayer de dévisser un boulon trop serré de mon moteur. J’étais très soucieux car ma panne commençait de m’apparaître comme très grave, et l’eau à boire qui s’épuisait me faisait craindre le pire. Les épines, à quoi servent-elles ? » Le petit prince ne renonçait jamais à une question, une fois qu’il l’avait posée. J’étais irrité par mon boulon et je répondis n’importe quoi Les épines, ça ne sert à rien, c’est de la pure méchanceté de la part des fleurs ! — Oh ! » Mais après un silence il me lança, avec une sorte de rancune Je ne te crois pas ! Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines… » Je ne répondis rien. À cet instant-là je me disais Si ce boulon résiste encore, je le ferai sauter d’un coup de marteau. » Le petit prince dérangea de nouveau mes réflexions Et tu crois, toi, que les fleurs… — Mais non ! Mais non ! Je ne crois rien ! J’ai répondu n’importe quoi. Je m’occupe, moi, de choses sérieuses ! » Il me regarda stupéfait. De choses sérieuses ! » Il me voyait, mon marteau à la main, et les doigts noirs de cambouis, penché sur un objet qui lui semblait très laid. Tu parles comme les grandes personnes ! » Ça me fit un peu honte. Mais, impitoyable, il ajouta Tu confonds tout… tu mélanges tout ! » Il était vraiment très irrité. Il secouait au vent des cheveux tout dorés Je connais une planète où il y a un monsieur cramoisi. Il n’a jamais respiré une fleur. Il n’a jamais regardé une étoile. Il n’a jamais aimé personne. Il n’a jamais rien fait d’autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi "Je suis un homme sérieux ! Je suis un homme sérieux !" et ça le fait gonfler d’orgueil. Mais ce n’est pas un homme, c’est un champignon ! — Un quoi ? — Un champignon ! » Le petit prince était maintenant tout pâle de colère. Il y a des millions d’années que les fleurs fabriquent des épines. Il y a des millions d’années que les moutons mangent quand même les fleurs. Et ce n’est pas sérieux de chercher à comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour se fabriquer des épines qui ne servent jamais à rien ? Ce n’est pas important la guerre des moutons et des fleurs ? Ce n’est pas sérieux et plus important que les additions d’un gros monsieur rouge ? Et si je connais, moi, une fleur unique au monde, qui n’existe nulle part, sauf dans ma planète, et qu’un petit mouton peut anéantir d’un seul coup, comme ça, un matin, sans se rendre compte de ce qu’il fait, ce n’est pas important ça ! » Il rougit, puis reprit Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit "Ma fleur est là quelque part…" Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important ça ! » Il ne put rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. La nuit était tombée. J’avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais La fleur que tu aimes n’est pas en danger… Je lui dessinerai une muselière, à ton mouton… Je te dessinerai une armure pour ta fleur… Je… » Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l’atteindre, où le rejoindre… C’est tellement mystérieux, le pays des larmes !VIII J’appris bien vite à mieux connaître cette fleur. Il y avait toujours eu, sur la planète du petit prince, des fleurs très simples, ornées d’un seul rang de pétales, et qui ne tenaient point de place, et qui ne dérangeaient personne. Elles apparaissaient un matin dans l’herbe, et puis elles s’éteignaient le soir. Mais celle-là avait germé un jour, d’une graine apportée d’on ne sait où, et le petit prince avait surveillé de très près cette brindille qui ne ressemblait pas aux autres brindilles. Ça pouvait être un nouveau genre de baobab. Mais l’arbuste cessa vite de croître, et commença de préparer une fleur. Le petit prince, qui assistait à l’installation d’un bouton énorme, sentait bien qu’il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n’en finissait pas de se préparer à être belle, à l’abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s’habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté. Eh ! oui. Elle était très coquette ! Sa toilette mystérieuse avait donc duré des jours et des jours. Et puis voici qu’un matin, justement à l’heure du lever du soleil, elle s’était montrée. Et elle, qui avait travaillé avec tant de précision, dit en bâillant Ah ! Je me réveille à peine… Je vous demande pardon… Je suis encore toute décoiffée… » Le petit prince, alors, ne put contenir son admiration Que vous êtes belle ! — N’est-ce pas, répondit doucement la fleur. Et je suis née en même temps que le soleil… » Le petit prince devina bien qu’elle n’était pas trop modeste, mais elle était si émouvante ! C’est l’heure, je crois, du petit déjeuner, avait-elle bientôt ajouté, auriez-vous la bonté de penser à moi… Et le petit prince, tout confus, ayant été chercher un arrosoir d’eau fraîche, avait servi la fleur. Ainsi l’avait-elle bien vite tourmenté par sa vanité un peu ombrageuse. Un jour, par exemple, parlant de ses quatre épines, elle avait dit au petit prince Ils peuvent venir, les tigres, avec leurs griffes ! — Il n’y a pas de tigres sur ma planète, avait objecté le petit prince, et puis les tigres ne mangent pas d’herbe. — Je ne suis pas une herbe, avait doucement répondu la fleur. — Pardonnez-moi… — Je ne crains rien des tigres, mais j’ai horreur des courants d’air. Vous n’auriez pas un paravent ? » Horreur des courants d’air… ce n’est pas de chance, pour une plante, avait remarqué le petit prince. Cette fleur est bien compliquée… » Le soir vous me mettrez sous un globe. Il fait très froid chez vous. C’est mal installé. Là d’où je viens… » Mais elle s’était interrompue. Elle était venue sous forme de graine. Elle n’avait rien pu connaître des autres mondes. Humiliée de s’être laissé surprendre à préparer un mensonge aussi naïf, elle avait toussé deux ou trois fois, pour mettre le petit prince dans son tort Ce paravent ? … — J’allais le chercher mais vous me parliez ! » Alors elle avait forcé sa toux pour lui infliger quand même des remords. Ainsi le petit prince, malgré la bonne volonté de son amour, avait vite douté d’elle. Il avait pris au sérieux des mots sans importance, et était devenu très malheureux. J’aurais dû ne pas l’écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. La mienne embaumait ma planète, mais je ne savais pas m’en réjouir. Cette histoire de griffes, qui m’avait tellement agacé, eût dû m’attendrir… » Il me confia encore Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer. »IX Je crois qu’il profita, pour son évasion, d’une migration d’oiseaux sauvages. Je crois qu’il profita, pour son évasion, d’une migration d’oiseaux sauvages. Au matin du départ il mit sa planète bien en ordre. Il ramona soigneusement ses volcans en activité. Il possédait deux volcans en activité. Et c’était bien commode pour faire chauffer le petit déjeuner du matin. Il possédait aussi un volcan éteint. Mais, comme il disait, On ne sait jamais ! » Il ramona donc également le volcan éteint. S’ils sont bien ramonés, les volcans brûlent doucement et régulièrement, sans éruptions. Les éruptions volcaniques sont comme des feux de cheminée. Évidemment sur notre terre nous sommes beaucoup trop petits pour ramoner nos volcans. C’est pourquoi ils nous causent des tas d’ennuis. Le petit prince arracha aussi, avec un peu de mélancolie, les dernières pousses de baobabs. Il croyait ne plus jamais devoir revenir. Mais tous ces travaux familiers lui parurent, ce matin-là, extrêmement doux. Et, quand il arrosa une dernière fois la fleur, et se prépara à la mettre à l’abri sous son globe, il se découvrit l’envie de pleurer. Adieu », dit-il à la fleur. Mais elle ne lui répondit pas. Adieu », répéta-t-il. La fleur toussa. Mais ce n’était pas à cause de son rhume. J’ai été sotte, lui dit-elle enfin. Je te demande pardon. Tâche d’être heureux. » Il fut surpris par l’absence de reproches. Il restait là tout déconcerté, le globe en l’air. Il ne comprenait pas cette douceur calme. Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur. Tu n’en a rien su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi. Tâche d’être heureux… Laisse ce globe tranquille. Je n’en veux plus. — Mais le vent… — Je ne suis pas si enrhumée que ça… L’air frais de la nuit me fera du bien. Je suis une fleur. — Mais les bêtes… — Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. Il paraît que c’est tellement beau. Sinon qui me rendra visite ? Tu seras loin, toi. Quant aux grosses bêtes, je ne crains rien. J’ai mes griffes. » Et elle montrait naïvement ses quatre épines. Puis elle ajouta Ne traîne pas comme ça, c’est agaçant. Tu as décidé de partir. Va t-en. » Car elle ne voulait pas qu’il la vît pleurer. C’était une fleur tellement orgueilleuse…X Il se trouvait dans la région des astéroïdes 325, 326, 327, 328, 329 et 330. Il commença donc par les visiter pour y chercher une occupation et pour s’instruire. Le premier était habité par un roi. Le roi siégeait, habillé de pourpre et d’hermine, sur un trône très simple et cependant majestueux. Ah ! Voilà un sujet ! » s’écria le roi quand il aperçut le petit prince. Et le petit prince se demanda Comment peut-il me reconnaître puisqu’il ne m’a encore jamais vu ! » Il ne savait pas que, pour les rois, le monde est très simplifié. Tous les hommes sont des sujets. Approche-toi que je te voie mieux », lui dit le roi qui était tout fier d’être enfin roi pour quelqu’un. Le petit prince chercha des yeux où s’asseoir, mais la planète était tout encombrée par le magnifique manteau d’hermine. Il resta donc debout, et, comme il était fatigué, il bâilla. — Il est contraire à l’étiquette de bâiller en présence d’un roi, lui dit le monarque. Je te l’interdis. — Je ne peux pas m’en empêcher, répondit le petit prince tout confus. J’ai fait un long voyage et je n’ai pas dormi… — Alors, lui dit le roi, je t’ordonne de bâiller. Je n’ai vu personne bâiller depuis des années. Les bâillements sont pour moi des curiosités. Allons ! bâille encore. C’est un ordre. — Ça m’intimide… je ne peux plus… , fit le petit prince tout rougissant. — Hum ! Hum ! répondit le roi. Alors je… je t’ordonne tantôt de bâiller et tantôt de… » Il bredouillait un peu et paraissait vexé. Car le roi tenait essentiellement à ce que son autorité fût respectée. Il ne tolérait pas le désobéissance. C’était un monarque absolu. Mais comme il était très bon, il donnait des ordres raisonnables. Si j’ordonnais, disait-il couramment, si j’ordonnais à un général de se changer en oiseau de mer, et si le général n’obéissait pas, ce ne serait pas la faute du général. Ce serait ma faute. » Puis-je m’asseoir ? s’enquit timidement le petit prince. — Je t’ordonne de t’asseoir », lui répondit le roi, qui ramena majestueusement un pan de son manteau d’hermine. Mais le petit prince s’étonnait. La planète était minuscule. Sur quoi le roi pouvait-il bien régner ? Sire, lui dit-il… je vous demande pardon de vous interroger… — Je t’ordonne de m’interroger, se hâta de dire le roi. — Sire… sur quoi régnez-vous ? — Sur tout, répondit le roi, avec une grande simplicité. — Sur tout ? » Le roi d’un geste discret désigna sa planète, les autres planètes et les étoiles. Sur tout ça ? dit le petit prince. — Sur tout ça… », répondit le roi. Car non seulement c’était un monarque absolu mais c’était un monarque universel. Et les étoiles vous obéissent ? — Bien sûr, lui dit le roi. Elles obéissent aussitôt. Je ne tolère pas l’indiscipline. » Un tel pouvoir émerveilla le petit prince. S’il l’avait détendu lui-même, il aurait pu assister, non pas à quarante-quatre, mais à soixante-douze, ou même à cent, ou même à deux cents couchers de soleil dans la même journée, sans avoir jamais à tirer sa chaise ! Et comme il se sentait un peu triste à cause du souvenir de sa petite planète abandonnée, il s’enhardit à solliciter une grâce du roi Je voudrais voir un coucher de soleil… Faites-moi plaisir… Ordonnez au soleil de se coucher… — Si j’ordonnais à un général de voler d’une fleur à l’autre à la façon d’un papillon, ou d’écrire une tragédie, ou de se changer en oiseau de mer, et si le général n’exécutait pas l’ordre reçu, qui, de lui ou de moi, serait dans son tort ? — Ce serait vous, dit fermement le petit prince. — Exact. Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L’autorité repose d’abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d’aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J’ai le droit d’exiger l’obéissance parce que mes ordres sont raisonnables. — Alors mon coucher de soleil ? rappela le petit prince qui jamais n’oubliait une question une fois qu’il l’avait posée. — Ton coucher de soleil, tu l’auras. Je l’exigerai. Mais j’attendrai, dans ma science du gouvernement, que les conditions soient favorables. — Quand ça sera-t-il ? s’informa le petit prince. — Hem ! Hem ! lui répondit le roi, qui consulta d’abord un gros calendrier, hem ! hem ! ce sera, vers… vers… ce sera ce soir vers sept heures quarante ! Et tu verras comme je suis bien obéi. » Le petit prince bâilla. Il regrettait son coucher de soleil manqué. Et puis il s’ennuyait déjà un peu Je n’ai plus rien à faire ici, dit-il au roi. Je vais repartir ! — Ne pars pas, répondit le roi qui était si fier d’avoir un sujet. Ne pars pas, je te fais ministre ! — Ministre de quoi ? — De… de la Justice ! — Mais il n’y a personne à juger ! — On ne sait pas, lui dit le roi. Je n’ai pas fait encore le tour de mon royaume. Je suis très vieux, je n’ai pas de place pour un carrosse, et ça me fatigue de marcher. — Oh ! Mais j’ai déjà vu, dit le petit prince qui se pencha pour jeter encore un coup d’œil sur l’autre côté de la planète. Il n’y a personne là-bas non plus… — Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C’est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Si tu réussis à bien te juger, c’est que tu es un véritable sage. — Moi, dit le petit prince, je puis me juger moi-même n’importe où. Je n’ai pas besoin d’habiter ici. — Hem ! Hem ! dit le roi, je crois bien que sur ma planète il y a quelque part un vieux rat. Je l’entends la nuit. Tu pourras juger ce vieux rat. Tu le condamneras à mort de temps en temps. Ainsi sa vie dépendra de ta justice. Mais tu le gracieras chaque fois pour l’économiser. Il n’y en a qu’un. — Moi, répondit le petit prince, je n’aime pas condamner à mort, et je crois bien que je m’en vais. — Non », dit le roi. Mais le petit prince, ayant achevé ses préparatifs, ne voulut point peiner le vieux monarque — Si votre Majesté désirait être obéie ponctuellement, Elle pourrait me donner un ordre raisonnable. Elle pourrait m’ordonner, par exemple, de partir avant une minute. Il me semble que les conditions sont favorables… » Le roi n’ayant rien répondu, le petit prince hésita d’abord, puis, avec un soupir, prit le départ... Je te fais mon ambassadeur », se hâta alors de crier le roi. Il avait un grand air d’autorité. Les grandes personnes sont bien étranges, se dit le petit prince, en lui même, durant son La seconde planète était habitée par un vaniteux Ah ! Ah ! Voilà la visite d’un admirateur ! » s’écria de loin le vaniteux dès qu’il aperçut le petit prince. Car, pour les vaniteux, les autres hommes sont des admirateurs. Bonjour, dit le petit prince. Vous avez un drôle de chapeau. — C’est pour saluer, lui répondit le vaniteux. C’est pour saluer quand on m’acclame. Malheureusement il ne passe jamais personne par ici. — Ah oui ? dit le petit prince qui ne comprit pas. — Frappe tes mains l’une contre l’autre », conseilla donc le vaniteux. Le petit prince frappa ses mains l’une contre l’autre. Le vaniteux salua modestement en soulevant son chapeau. Ça c’est plus amusant que la visite au roi », se dit en lui même le petit prince. Et il recommença de frapper ses mains l’une contre l’autre. Le vaniteux recommença de saluer en soulevant son chapeau. Après cinq minutes d’exercice le petit prince se fatigua de la monotonie du jeu Et, pour que le chapeau tombe, demanda-t-il, que faut-il faire ? » Mais le vaniteux ne l’entendit pas. Les vaniteux n’entendent jamais que les louanges. Est-ce que tu m’admires vraiment beaucoup ? demanda-t-il au petit prince. — Qu’est-ce que signifie admirer ? — Admirer signifie reconnaître que je suis l’homme le plus beau, le mieux habillé, le plus riche et le plus intelligent de la planète. — Mais tu es seul sur ta planète ! — Fais-moi ce plaisir. Admire-moi quand-même ! — Je t’admire, dit le petit prince, en haussant un peu les épaules, mais en quoi cela peut-il bien t’intéresser ? » Et le petit prince s’en fut. Les grandes personnes sont décidément bien bizarres », se dit-il simplement en lui-même durant son La planète suivante était habitée par un buveur. Cette visite fut très courte, mais elle plongea le petit prince dans une grande mélancolie Que fais-tu là ? dit-il au buveur, qu’il trouva installé en silence devant une collection de bouteilles vides et une collection de bouteilles pleines. — Je bois, répondit le buveur, d’un air lugubre. — Pourquoi bois-tu ? lui demanda le petit prince. — Pour oublier, répondit le buveur. — Pour oublier quoi ? s’enquit le petit prince qui déjà le plaignait. — Pour oublier que j’ai honte, avoua le buveur en baissant la tête. — Honte de quoi ? s’informa le petit prince qui désirait le secourir. — Honte de boire ! » acheva le buveur qui s’enferma définitivement dans le silence. Et le petit prince s’en fut, perplexe. Les grandes personnes sont décidément très très bizarres », se disait-il en lui-même durant le La quatrième planète était celle du businessman. Cet homme était si occupé qu’il ne leva même pas la tête à l’arrivée du petit prince. Bonjour, lui dit celui-ci. Votre cigarette est éteinte. — Trois et deux font cinq. Cinq et sept douze. Douze et trois quinze. Bonjour. Quinze et sept vingt-deux. Vingt-deux et six vingt-huit. Pas le temps de la rallumer. Vingt-six et cinq trente et un. Ouf ! Ça fait donc cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et un. — Cinq cents millions de quoi ? — Hein ? Tu es toujours là ? Cinq cent un million de… je ne sais plus… J’ai tellement de travail ! Je suis sérieux, moi, je ne m’amuse pas à des balivernes ! Deux et cinq sept… — Cinq cent un millions de quoi ? » répéta le petit prince qui jamais de sa vie n’avait renoncé à une question, une fois qu’il l’avait posée. Le businessman leva la tête Depuis cinquante-quatre ans que j’habite cette planète-ci, je n’ai été dérangé que trois fois. La première fois ç’a été, il y a vingt-deux ans, par un hanneton qui était tombé Dieu sait d’où. Il répandait un bruit épouvantable, et j’ai fait quatre erreurs dans une addition. La seconde fois ç’à été, il y a onze ans, par une crise de rhumatisme. Je manque d’exercice. Je n'ai pas le temps de flâner. Je suis sérieux, moi. La troisième fois… la voici ! Je disais donc cinq cent un millions… — Millions de quoi ? » Le businessman comprit qu’il n’était point d’espoir de paix Millions de ces petites choses que l’on voit quelquefois dans le ciel. — Des mouches ? — Mais non, des petites choses qui brillent. — Des abeilles ? — Mais non. Des petites choses dorées qui font rêvasser les fainéants. Mais je suis sérieux, moi ! Je n’ai pas le temps de rêvasser. — Ah ! des étoiles ? — C’est bien ça. Des étoiles. — Et que fais-tu de cinq cents millions d’étoiles ? — Cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et un. Je suis sérieux, moi, je suis précis. — Et que fais-tu de ces étoiles ? — Ce que j’en fais ? — Oui. — Rien. Je les possède. — Tu possèdes les étoiles ? — Oui. — Mais j’ai déjà vu un roi qui… — Les rois ne possèdent pas. Ils règnent » sur. C’est très différent. — Et à quoi cela te sert-il de posséder les étoiles ? — Ça me sert à être riche. — Et à quoi cela te sert-il d’être riche ? — À acheter d’autres étoiles, si quelqu’un en trouve. » Celui-là, se dit en lui-même le petit prince, il raisonne un peu comme mon ivrogne. » Cependant il posa encore des questions Comment peut-on posséder les étoiles ? — À qui sont-elles ? riposta, grincheux, le businessman. — Je ne sais pas. À personne. — Alors elles sont à moi, car j’y ai pensé le premier. — Ça suffit ? — Bien sûr. Quand tu trouves un diamant qui n’est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n’est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n’a songé à les posséder. — Ça c’est vrai, dit le petit prince. Et qu’en fais-tu ? — Je les gère. Je les compte et je les recompte, dit le businessman. C’est difficile. Mais je suis un homme sérieux ! » Le petit prince n’était pas satisfait encore. Moi, si je possède un foulard, je puis le mettre autour de mon cou et l’emporter. Moi, si je possède une fleur, je puis cueillir ma fleur et l’emporter. Mais tu ne peux pas cueillir les étoiles ! — Non, mais je puis les placer en banque. — Qu’est-ce que ça veut dire ? — Ça veut dire que j’écris sur un petit papier le nombre de mes étoiles. Et puis j’enferme à clef ce papier-là dans un tiroir. — Et c’est tout ? — Ça suffit ! » C’est amusant, pensa le petit prince. C’est assez poétique. Mais ce n’est pas très sérieux. » Le petit prince avait sur les choses sérieuses des idées très différentes des idées des grandes personnes. Moi, dit-il encore, je possède une fleur que j’arrose tous les jours. Je possède trois volcans que je ramone toutes les semaines. Car je ramone aussi celui qui est éteint. On ne sait jamais. C’est utile à mes volcans, et c’est utile à ma fleur, que je les possède. Mais tu n’es pas utile aux étoiles… » Le businessman ouvrit la bouche mais ne trouva rien à répondre, et le petit prince s’en fut. Les grandes personnes sont décidément tout à fait extraordinaires », se disait-il simplement en lui-même durant le La cinquième planète était très curieuse. C’était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne parvenait pas à s’expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. Cependant il se dit en lui-même Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c’est comme s’il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l’étoile. C’est une occupation très jolie. C’est véritablement utile puisque c’est joli. » Lorsqu’il aborda la planète il salua respectueusement l’allumeur Bonjour. Pourquoi viens-tu d’éteindre ton réverbère ? — C’est la consigne, répondit l’allumeur. Bonjour. — Qu’est-ce que la consigne ? — C’est d’éteindre mon réverbère. Bonsoir. » Et il le ralluma. Mais pourquoi viens-tu de le rallumer ? — C’est la consigne, répondit l’allumeur. — Je ne comprends pas, dit le petit prince. — Il n’y a rien à comprendre, dit l’allumeur. La consigne c’est la consigne. Bonjour. » Et il éteignit son réverbère. Puis il s’épongea le front avec un mouchoir à carreaux rouges. Je fais là un métier terrible. C’était raisonnable autrefois. J’éteignais le matin et j’allumais le soir. J’avais le reste du jour pour me reposer, et le reste de la nuit pour dormir… — Et, depuis cette époque, la consigne à changé ? — La consigne n’a pas changé, dit l’allumeur. C’est bien là le drame ! La planète d’année en année a tourné de plus en plus vite, et la consigne n’a pas changé ! — Alors ? dit le petit prince. — Alors maintenant qu’elle fait un tour par minute, je n’ai plus un seconde de repos. J’allume et j’éteins une fois par minute ! — Ça c’est drôle ! les jours chez toi durent une minute ! — Ce n’est pas drôle du tout, dit l’allumeur. Ça fait déjà un mois que nous parlons ensemble. — Un mois ? — Oui. Trente minutes. Trente jours ! Bonsoir. » Et il ralluma son réverbère. Le petit prince le regarda et il aima cet allumeur qui était tellement fidèle à la consigne. Il se souvint des couchers de soleil que lui-même allait autrefois chercher, en tirant sa chaise. Il voulut aider son ami Tu sais… je connais un moyen de te reposer quand tu voudras… — Je veux toujours », dit l’allumeur. Car on peut être, à la fois, fidèle et paresseux. Le petit prince poursuivit Ta planète est tellement petite que tu en fais le tour en trois enjambées. Tu n’as qu’à marcher assez lentement pour rester toujours au soleil. Quand tu voudras te reposer tu marcheras… et le jour durera aussi longtemps que tu voudras. — Ça ne m’avance pas à grand chose, dit l’allumeur. Ce que j’aime dans la vie, c’est dormir. — Ce n’est pas de chance, dit le petit prince. — Ce n’est pas de chance, dit l’allumeur. Bonjour. » Et il éteignit son réverbère. Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu’il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c’est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C’est, peut-être, parce qu’il s’occupe d’autre chose que de soi-même. » Il eut un soupir de regret et se dit encore Celui-là est le seul dont j’eusse pu faire mon ami. Mais sa planète est vraiment trop petite. Il n’y a pas de place pour deux… » Ce que le petit prince n’osait pas s’avouer, c’est qu’il regrettait cette planète bénie à cause, surtout, des mille quatre cent quarante couchers de soleil par vingt-quatre heures !XV La sixième planète était une planète dix fois plus vaste. Elle était habitée par un vieux Monsieur qui écrivait d’énormes livres. Tiens ! voilà un explorateur ! » s’écria-t-il, quand il aperçut le petit prince. Le petit prince s’assit sur la table et souffla un peu. Il avait déjà tant voyagé ! D’où viens-tu ? lui dit le vieux Monsieur. — Quel est ce gros livre ? dit le petit prince. Que faites-vous ici ? — Je suis géographe, dit le vieux Monsieur. — Qu’est-ce qu’un géographe ? — C’est un savant qui connaît où se trouvent les mers, les fleuves, les villes, les montagnes et les déserts. — Ça c’est bien intéressant, dit le petit prince. Ça c’est enfin un véritable métier ! » Et il jeta un coup d’œil autour de lui sur la planète du géographe. Il n’avait jamais vu encore une planète aussi majestueuse. Elle est bien belle, votre planète. Est-ce qu’il y a des océans ? — Je ne puis pas le savoir, dit le géographe. — Ah ! Le petit prince était déçu. Et des montagnes ? — Je ne puis pas le savoir, dit le géographe. — Et des villes et des fleuves et des déserts ? — Je ne puis pas le savoir non plus, dit le géographe. — Mais vous êtes géographe ! — C’est exact, dit le géographe, mais je ne suis pas explorateur. Je manque absolument d’explorateurs. Ce n’est pas le géographe qui va faire le compte des villes, des fleuves, des montagnes, des mers, des océans et des déserts. Le géographe est trop important pour flâner. Il ne quitte pas son bureau. Mais il y reçoit les explorateurs. Il les interroge, et il prend en note leurs souvenirs. Et si les souvenirs de l’un d’entre eux lui paraissent intéressants, le géographe fait faire une enquête sur la moralité de l’explorateur. — Pourquoi ça ? — Parce qu’un explorateur qui mentirait entraînerait des catastrophes dans les livres de géographie. Et aussi un explorateur qui boirait trop. — Pourquoi ça ? fit le petit prince. — Parce que les ivrognes voient double. Alors le géographe noterait deux montagnes, là où il n’y en a qu’une seule. — Je connais quelqu’un, dit le petit prince, qui serait mauvais explorateur. — C’est possible. Donc, quand la moralité de l’explorateur paraît bonne, on fait une enquête sur sa découverte. — On va voir ? — Non. C’est trop compliqué. Mais on exige de l’explorateur qu'il fournisse des preuves. S'il s’agit par exemple de la découverte d’une grosse montagne, on exige qu’il en rapporte de grosses pierres. » Le géographe soudain s’émut. Mais toi, tu viens de loin ! Tu es explorateur ! Tu vas me décrire ta planète ! » Et le géographe, ayant ouvert son registre, tailla son crayon. On note d’abord au crayon les récits des explorateurs. On attend, pour noter à l’encre, que l’explorateur ait fourni des preuves. Alors ? interrogea le géographe. — Oh ! chez moi, dit le petit prince, ce n’est pas très intéressant, c’est tout petit. J’ai trois volcans. Deux volcans en activité, et un volcan éteint. Mais on ne sait jamais. — On ne sait jamais, dit le géographe. — J’ai aussi une fleur. — Nous ne notons pas les fleurs, dit le géographe. — Pourquoi ça ! c’est le plus joli ! — Parce que les fleurs sont éphémères. — Qu’est ce que signifie éphémère » ? — Les géographies, dit le géographe, sont les livres les plus sérieux de tous les livres. Elles ne se démodent jamais. Il est très rare qu’une montagne change de place. Il est très rare qu’un océan se vide de son eau. Nous écrivons des choses éternelles. — Mais les volcans éteints peuvent se réveiller, interrompit le petit prince. Qu’est-ce que signifie éphémère » ? — Que les volcans soient éteints ou soient éveillés, ça revient au même pour nous autres, dit le géographe. Ce qui compte pour nous, c’est la montagne. Elle ne change pas. — Mais qu’est-ce que signifie éphémère » ? répéta le petit prince qui, de sa vie, n’avait renoncé à une question, une fois qu’il l’avait posée. — Ça signifie qui est menacé de disparition prochaine ». — Ma fleur est menacée de disparition prochaine ? — Bien sûr. » Ma fleur est éphémère, se dit le petit prince, et elle n’a que quatre épines pour se défendre contre le monde ! Et je l’ai laissée toute seule chez moi ! » Ce fut là son premier mouvement de regret. Mais il reprit courage Que me conseillez-vous d’aller visiter ? demanda-t-il. — La planète Terre, lui répondit le géographe. Elle a une bonne réputation… » Et le petit prince s’en fut, songeant à sa La septième planète fut donc la Terre. La Terre n’est pas une planète quelconque ! On y compte cent onze rois en n’oubliant pas, bien sûr, les rois nègres, sept mille géographes, neuf cent mille businessmen, sept millions et demi d’ivrognes, trois cent onze millions de vaniteux, c’est-à-dire environ deux milliards de grandes personnes. Pour vous donner une idée des dimensions de la Terre je vous dirai qu’avant l’invention de l’électricité on y devait entretenir, sur l’ensemble des six continents, une véritable armée de quatre cent soixante-deux mille cinq cent onze allumeurs de réverbères. Vu d’un peu loin ça faisait un effet splendide. Les mouvements de cette armée étaient réglés comme ceux d’un ballet d’opéra. D’abord venait le tour des allumeurs de réverbères de Nouvelle-Zélande et d’Australie. Puis ceux-ci, ayant allumé leurs lampions, s’en allaient dormir. Alors entraient à leur tour dans la danse les allumeurs de réverbères de Chine et de Sibérie. Puis eux aussi s’escamotaient dans les coulisses. Alors venait le tour des allumeurs de réverbères de Russie et des Indes. Puis de ceux d’Afrique et d’Europe. Puis de ceux d’Amérique du Sud. Puis de ceux d’Amérique du Nord. Et jamais ils ne se trompaient dans leur ordre d’entrée en scène. C’était grandiose. Seuls, l’allumeur de l’unique réverbère du pôle Nord, et son confrère de l’unique réverbère du pôle Sud, menaient des vies d’oisiveté et de nonchalance ils travaillaient deux fois par Quand on veut faire de l’esprit, il arrive que l’on mente un peu. Je n’ai pas été très honnête en vous parlant des allumeurs de réverbères. Je risque de donner une fausse idée de notre planète à ceux qui ne la connaissent pas. Les hommes occupent très peu de place sur la terre. Si les deux milliards d’habitants qui peuplent la terre se tenaient debout et un peu serrés, comme pour un meeting, ils logeraient aisément sur une place publique de vingt milles de long sur vingt milles de large. On pourrait entasser l’humanité sur le moindre petit îlot du Pacifique. Les grandes personnes, bien sûr, ne vous croiront pas. Elles s’imaginent tenir beaucoup de place. Elles se voient importantes comme des baobabs. Vous leur conseillerez donc de faire le calcul. Elles adorent les chiffres ça leur plaira. Mais ne perdez pas votre temps à ce pensum. C’est inutile. Vous avez confiance en moi. Le petit prince, une fois sur terre, fut donc bien surpris de ne voir personne. Il avait déjà peur de s’être trompé de planète, quand un anneau couleur de lune remua dans le sable. Bonne nuit, fit le petit prince à tout hasard. — Bonne nuit, fit le serpent. — Sur quelle planète suis-je tombé ? demanda le petit prince. — Sur la Terre, en Afrique, répondit le serpent. — Ah ! ... Il n’y a donc personne sur la Terre ? — Ici c’est le désert. Il n’y a personne dans les déserts. La Terre est grande », dit le serpent. Le petit prince s’assit sur une pierre et leva les yeux vers le ciel Je me demande, dit-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. Regarde ma planète. Elle est juste au-dessus de nous... Mais comme elle est loin ! — Elle est belle, dit le serpent. Que viens-tu faire ici ? — J’ai des difficultés avec une fleur, dit le petit prince. — Ah ! » fit le serpent. Et ils se turent. Où sont les hommes ? reprit enfin le petit prince. On est un peu seul dans le désert... — On est seul aussi chez les hommes », dit le serpent. Le petit prince le regarda longtemps Tu es une drôle de bête, lui dit-il enfin, mince comme un doigt... — Mais je suis plus puissant que le doigt d’un roi », dit le serpent. Le petit prince eut un sourire Tu n’es pas bien puissant... tu n’as même pas de pattes... tu ne peux même pas voyager... — Je puis t’emporter plus loin qu’un navire », dit le serpent. Il s’enroula autour de la cheville du petit prince, comme un bracelet d’or Celui que je touche, je le rends à la terre dont il est sorti, dit-il encore. Mais tu es pur et tu viens d’une étoile... » Le petit prince ne répondit rien. Tu me fais pitié, toi si faible, sur cette Terre de granit. Je puis t’aider un jour si tu regrettes trop ta planète. Je puis... — Oh ! J’ai très bien compris, fit le petit prince, mais pourquoi parles-tu toujours par énigmes ? — Je les résous toutes », dit le serpent. Et ils se Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu’une fleur. Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout... Bonjour, dit le petit prince. — Bonjour, dit la fleur. — Où sont les hommes ? » demanda poliment le petit prince. La fleur, un jour, avait vu passer une caravane Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup. — Adieu, fit le petit prince. — Adieu », dit la Le petit prince fit l’ascension d’une haute montagne. Les seules montagnes qu’il eût jamais connues étaient les trois volcans qui lui arrivaient au genou. Et il se servait du volcan éteint comme d’un tabouret. D’une montagne haute comme celle-ci, se dit-il donc, j’apercevrai d’un coup toute la planète et tous les hommes... » Mais il n’aperçut rien que des aiguilles de roc bien aiguisées. Bonjour, dit-il à tout hasard. — Bonjour... Bonjour... Bonjour... répondit l’écho. — Qui êtes-vous ? dit le petit prince. — Qui êtes-vous... qui êtes-vous... qui êtes-vous... répondit l’écho. — Soyez mes amis, je suis seul, dit-il. — Je suis seul... je suis seul... je suis seul... » répondit l’écho. Quelle drôle de planète ! pensa-t-il alors. Elle est toute sèche, et toute pointue et toute salée. Et les hommes manquent d’imagination. Ils répètent ce qu’on leur dit... Chez moi j’avais une fleur elle parlait toujours la première... »XX Mais il arriva que le petit prince, ayant longtemps marché à travers les sables, les rocs et les neiges, découvrit enfin une route. Et les routes vont toutes chez les hommes. Bonjour », dit-il. C’était un jardin fleuri de roses. Bonjour », dirent les roses. Le petit prince les regarda. Elles ressemblaient toutes à sa fleur. Qui êtes-vous ? leur demanda-t-il, stupéfait. — Nous sommes des roses, dirent les roses. — Ah ! » fit le petit prince... Et il se sentit très malheureux. Sa fleur lui avait raconté qu’elle était seule de son espèce dans l’univers. Et voici qu’il en était cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin ! Elle serait bien vexée, se dit-il, si elle voyait ça... elle tousserait énormément et ferait semblant de mourir pour échapper au ridicule. Et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m’humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir... » Puis il se dit encore Je me croyais riche d’une fleur unique, et je ne possède qu’une rose ordinaire. Ça et mes trois volcans qui m’arrivent au genou, et dont l’un, peut-être, est éteint pour toujours, ça ne fait pas de moi un bien grand prince... » Et, couché dans l’herbe, il pleura. XXI C’est alors qu’apparut le renard Bonjour, dit le renard. — Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se tourna mais ne vit rien. — Je suis là, dit la voix, sous le pommier... — Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli… — Je suis un renard, dit le renard. — Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste… — Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé. — Ah ! pardon », fit le petit prince. Mais après réflexion, il ajouta Qu’est-ce que signifie apprivoiser » ? — Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu ? — Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu’est-ce que signifie apprivoiser » ? — Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C’est bien gênant ! Ils élèvent aussi des poules. C’est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ? — Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie apprivoiser » ? — C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie Créer des liens… » — Créer des liens ? — Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… — Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé… — C’est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses… — Oh ! ce n’est pas sur la Terre », dit le petit prince. Le renard parut très intrigué Sur une autre planète ? — Oui. — Il y a des chasseurs sur cette planète-là ? — Non. — Ça, c’est intéressant ! Et des poules ? — Non. — Rien n’est parfait », soupira le renard. Mais le renard revint à son idée Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu a des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé… » Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince S’il te plaît… apprivoise-moi ! dit-il. — Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. — On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Il achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! — Que faut-il faire ? dit le petit prince. — Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… » Le lendemain revint le petit prince. Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. À quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai ; je découvrira le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… il faut des rites. — Qu’est-ce qu’un rite ? dit le petit prince. — C’est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu’à la vigne. Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances. » Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche Ah ! dit le renard… je pleurerai. — C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise… — Bien sûr, dit le renard. — Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince. — Bien sûr, dit le renard. — Alors tu n’y gagnes rien ! — J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. » Puis il ajouta Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret. » Le petit prince s’en fut revoir les roses. Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. » Et les roses étaient bien gênées. Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe, Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles sauf les deux ou trois pour les papillons. Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose. » Et il revint vers le renard Adieu, dit-il… — Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. — L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir. — C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. — C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir. — Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose… — Je suis responsable de ma rose… » répéta le petit prince, afin de se Bonjour, dit le petit prince. — Bonjour, dit l’aiguilleur. — Que fais-tu ici ? dit le petit prince. — Je trie les voyageurs, par paquets de mille, dit l’aiguilleur. J’expédie les trains qui les emportent, tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche. » Et un rapide illuminé, grondant comme le tonnerre, fit trembler la cabine d’aiguillage. Ils sont bien pressés, dit le petit prince. Que cherchent-ils ? — L’homme de la locomotive l’ignore lui-même », dit l’aiguilleur. Et gronda, en sens inverse, un second rapide illuminé. Ils reviennent déjà ? demanda le petit prince... — Ce ne sont pas les mêmes, dit l’aiguilleur. C’est un échange. — Ils n’étaient pas contents, là où ils étaient ? — On n’est jamais content là où l’on est », dit l’aiguilleur. Et gronda le tonnerre d’un troisième rapide illuminé. Ils poursuivent les premiers voyageurs ? demanda le petit prince. — Ils ne poursuivent rien du tout, dit l’aiguilleur. Ils dorment là-dedans, ou bien ils bâillent. Les enfants seuls écrasent leur nez contre les vitres. — Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent, fit le petit prince. Ils perdent du temps pour une poupée de chiffons, et elle devient très importante, et si on la leur enlève, ils pleurent... — Ils ont de la chance », dit l’ Bonjour, dit le petit prince. — Bonjour », dit le marchand. C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire. Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince. — C’est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine. — Et que fait-on des cinquante-trois minutes ? — On en fait ce que l’on veut... » Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine... » XXIV Nous en étions au huitième jour de ma panne dans le désert, et j’avais écouté l’histoire du marchand en buvant la dernière goutte de ma provision d’eau Ah ! dis-je au petit prince, ils sont bien jolis, tes souvenirs, mais je n’ai pas encore réparé mon avion, je n’ai plus rien à boire, et je serais heureux, moi aussi, si je pouvais marcher tout doucement vers une fontaine ! — Mon ami le renard, me dit-il... — Mon petit bonhomme, il ne s’agit plus du renard ! — Pourquoi ? — Parce qu’on va mourir de soif... » Il ne comprit pas mon raisonnement, il me répondit C’est bien d’avoir eu un ami, même si l’on va mourir. Moi, je suis bien content d’avoir eu un ami renard... » Il ne mesure pas le danger, me dis-je. Il n’a jamais ni faim ni soif. Un peu de soleil lui suffit... » Mais il me regarda et répondit à ma pensée J’ai soif aussi... cherchons un puits... » J’eus un geste de lassitude il est absurde de chercher un puits, au hasard, dans l’immensité du désert. Cependant nous nous mîmes en marche. Quand nous eûmes marché, des heures, en silence, la nuit tomba, et les étoiles commencèrent de s’éclairer. Je les apercevais comme en rêve, ayant un peu de fièvre, à cause de ma soif. Les mots du petit prince dansaient dans ma mémoire Tu as donc soif, toi aussi ? » lui demandai-je. Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit simplement L’eau peut aussi être bonne pour le cœur... » Je ne compris pas sa réponse mais je me tus... Je savais bien qu’il ne fallait pas l’interroger. Il était fatigué. Il s’assit. Je m’assis auprès de lui. Et, après un silence, il dit encore Les étoiles sont belles, à cause d’une fleur que l’on ne voit pas... » Je répondis bien sûr » et je regardai, sans parler, les plis du sable sous la lune. Le désert est beau », ajouta-t-il... Et c’était vrai. J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence... Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part... » Je fus surpris de comprendre soudain ce mystérieux rayonnement du sable. Lorsque j’étais petit garçon j’habitais une maison ancienne, et la légende racontait qu’un trésor y était enfoui. Bien sûr, jamais personne n’a su le découvrir, ni peut-être même ne l’a cherché. Mais il enchantait toute cette maison. Ma maison cachait un secret au fond de son cœur... Oui, dis-je au petit prince, qu’il s’agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible ! — Je suis content, dit-il, que tu sois d’accord avec mon renard. » Comme le petit prince s’endormait, je le pris dans mes bras, et me remis en route. J’étais ému. Il me semblait porter un trésor fragile. Il me semblait même qu’il n’y eût rien de plus fragile sur la Terre. Je regardais, à la lumière de la lune, ce front pâle, ces yeux clos, ces mèches de cheveux qui tremblaient au vent, et je me disais Ce que je vois là n’est qu’une écorce. Le plus important est invisible... » Comme ses lèvres entr’ouvertes ébauchaient un demi-sourire je me dis encore Ce qui m’émeut si fort de ce petit prince endormi, c’est sa fidélité pour une fleur, c’est l’image d’une rose qui rayonne en lui comme la flamme d’une lampe, même quand il dort... » Et je le devinai plus fragile encore. Il faut bien protéger les lampes un coup de vent peut les éteindre... Et, marchant ainsi, je découvris le puits au lever du — Les hommes, dit le petit prince, ils s’enfournent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu’ils cherchent. Alors ils s’agitent et tournent en rond… Et il ajouta Ce n’est pas la peine... » Le puits que nous avions atteint ne ressemblait pas aux puits sahariens. Les puits sahariens sont de simples trous creusés dans le sable. Celui-là ressemblait à un puits de village. Mais il n’y avait là aucun village, et je croyais rêver. C’est étrange, dis-je au petit prince, tout est prêt la poulie, le seau et la corde... » Il rit, toucha la corde, fit jouer la poulie. Et la poulie gémit comme gémit une vieille girouette quand le vent a longtemps dormi. Tu entends, dit le petit prince, nous réveillons ce puits et il chante... » Je ne voulais pas qu’il fît un effort Laisse-moi faire, lui dis-je, c’est trop lourd pour toi. » Lentement je hissai le seau jusqu’à la margelle. Je l’y installai bien d’aplomb. Dans mes oreilles durait le chant de la poulie et, dans l’eau qui tremblait encore, je voyais trembler le soleil. J’ai soif de cette eau-là, dit le petit prince, donne-moi à boire... » Et je compris ce qu’il avait cherché ! Je soulevai le seau jusqu’à ses lèvres. Il but, les yeux fermés. C’était doux comme une fête. Cette eau était bien autre chose qu’un aliment. Elle était née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l’effort de mes bras. Elle était bonne pour le cœur, comme un cadeau. Lorsque j’étais petit garçon, la lumière de l’arbre de Noël, la musique de la messe de minuit, la douceur des sourires faisaient ainsi tout le rayonnement du cadeau de Noël que je recevais. Les hommes de chez toi, dit le petit prince, cultivent cinq mille roses dans un même jardin... et ils n’y trouvent pas ce qu’ils cherchent. — Ils ne le trouvent pas, répondis-je... — Et cependant ce qu’ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose ou un peu d’eau... — Bien sûr », répondis-je. Et le petit prince ajouta Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur. » J’avais bu. Je respirais bien. Le sable, au lever du jour, est couleur de miel. J’étais heureux aussi de cette couleur de miel. Pourquoi fallait-il que j’eusse de la peine... Il faut que tu tiennes ta promesse », me dit doucement le petit prince, qui, de nouveau, s’était assis auprès de moi. Quelle promesse ? — Tu sais... une muselière pour mon mouton... je suis responsable de cette fleur ! » Je sortis de ma poche mes ébauches de dessin. Le petit prince les aperçut et dit en riant Tes baobabs, ils ressemblent un peu à des choux... — Oh ! » Moi qui étais si fier des baobabs ! Ton renard... ses oreilles... elles ressemblent un peu à des cornes... et elles sont trop longues ! » Et il rit encore. Tu es injuste, petit bonhomme, je ne savais rien dessiner que les boas fermés et les boas ouverts. — Oh ! ça ira, dit-il, les enfants savent. » Je crayonnai donc une muselière. Et j’eus le cœur serré en la lui donnant Tu as des projets que j’ignore... » Mais il ne me répondit pas. Il me dit Tu sais, ma chute sur la Terre... c’en sera demain l’anniversaire... » Puis, après un silence il dit encore J’étais tombé tout près d’ici... » Et il rougit. Et de nouveau, sans comprendre pourquoi, j’éprouvai un chagrin bizarre. Cependant une question me vint Alors ce n’est pas par hasard que, le matin où je t’ai connu, il y a huit jours, tu te promenais comme ça, tout seul, à mille milles de toutes les régions habitées ! Tu retournais vers le point de ta chute ? » Le petit prince rougit encore. Et j’ajoutai, en hésitant À cause, peut-être, de l’anniversaire ?... » Le petit prince rougit de nouveau. Il ne répondait jamais aux questions, mais, quand on rougit, ça signifie oui », n’est-ce pas ? Ah ! lui dis-je, j’ai peur... » Mais il me répondit Tu dois maintenant travailler. Tu dois repartir vers ta machine. Je t’attends ici. Reviens demain soir... » Mais je n’étais pas rassuré. Je me souvenais du renard. On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser...XXVI Il y avait, à côté du puits, une ruine de vieux mur de pierre. Lorsque je revins de mon travail, le lendemain soir, j’aperçus de loin mon petit prince assis là-haut, les jambes pendantes. Et je l’entendis qui parlait Tu ne t’en souviens donc pas ? disait-il. Ce n’est pas tout à fait ici ! » Une autre voix lui répondit sans doute, puisqu’il répliqua Si ! Si ! c’est bien le jour, mais ce n’est pas ici l’endroit... » Je poursuivis ma marche vers le mur. Je ne voyais ni n’entendais toujours personne. Pourtant le petit prince répliqua de nouveau ... Bien sûr. Tu verras où commence ma trace dans le sable. Tu n’as qu’à m’y attendre. J’y serai cette nuit. » J’étais à vingt mètres du mur et je ne voyais toujours rien. Le petit prince dit encore, après un silence Tu as du bon venin ? Tu es sûr de ne pas me faire souffrir longtemps ? » Je fis halte, le cœur serré, mais je ne comprenais toujours pas. Maintenant va-t’en, dit-il... je veux redescendre ! » Alors j’abaissai moi-même les yeux vers le pied du mur, et je fis un bond ! Il était là, dressé vers le petit prince, un de ces serpents jaunes qui vous exécutent en trente secondes. Tout en fouillant ma poche pour en tirer mon revolver, je pris le pas de course, mais, au bruit que je fis, le serpent se laissa doucement couler dans le sable, comme un jet d’eau qui meurt, et, sans trop se presser, se faufila entre les pierres avec un léger bruit de métal. Je parvins au mur juste à temps pour y recevoir dans les bras mon petit bonhomme de prince, pâle comme la neige. Quelle est cette histoire-là ! Tu parles maintenant avec les serpents ! » J’avais défait son éternel cache-nez d’or. Je lui avais mouillé les tempes et l’avais fait boire. Et maintenant je n’osais plus rien lui demander. Il me regarda gravement et m’entoura le cou de ses bras. Je sentais battre son cœur comme celui d’un oiseau qui meurt, quand on l’a tiré à la carabine. Il me dit Je suis content que tu aies trouvé ce qui manquait à ta machine. Tu vas pouvoir rentrer chez toi... — Comment sais-tu ! » Je venais justement lui annoncer que, contre toute espérance, j’avais réussi mon travail ! Il ne répondit rien à ma question, mais il ajouta Moi aussi, aujourd’hui, je rentre chez moi... » Puis, mélancolique C’est bien plus loin... c’est bien plus difficile... » Je sentais bien qu’il se passait quelque chose d’extraordinaire. Je le serrais dans les bras comme un petit enfant, et cependant il me semblait qu’il coulait verticalement dans un abîme sans que je pusse rien pour le retenir... Il avait le regard sérieux, perdu très loin J’ai ton mouton. Et j’ai la caisse pour le mouton. Et j’ai la muselière... » Et il sourit avec mélancolie. J’attendis longtemps. Je sentais qu’il se réchauffait peu à peu Petit bonhomme, tu as eu peur... » Il avait eu peur, bien sûr ! Mais il rit doucement J’aurai bien plus peur ce soir... » De nouveau je me sentis glacé par le sentiment de l’irréparable. Et je compris que je ne supportais pas l’idée de ne plus jamais entendre ce rire. C’était pour moi comme une fontaine dans le désert. Petit bonhomme, je veux encore t’entendre rire... » Mais il me dit Cette nuit, ça fera un an. Mon étoile se trouvera juste au-dessus de l’endroit où je suis tombé l’année dernière... — Petit bonhomme, n’est-ce pas que c’est un mauvais rêve cette histoire de serpent et de rendez-vous et d’étoile... » Mais il ne répondit pas à ma question. Il me dit Ce qui est important, ça ne se voit pas... — Bien sûr... — C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries. — Bien sûr... — C’est comme pour l’eau. Celle que tu m’as donnée à boire était comme une musique, à cause de la poulie et de la corde... tu te rappelles... elle était bonne. — Bien sûr... — Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau... » Il rit encore. Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j’aime entendre ce rire ! — Justement ce sera mon cadeau... ce sera comme pour l’eau... — Que veux-tu dire ? — Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a... — Que veux-tu dire ? — Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! » Et il rit encore. Et quand tu seras consolé on se console toujours tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire ! " Et ils te croiront fou. Je t’aurai joué un bien vilain tour... » Et il rit encore. Ce sera comme si je t’avais donné, au lieu d’étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire... » Et il rit encore. Puis il redevint sérieux Cette nuit... tu sais... ne viens pas. — Je ne te quitterai pas. — J’aurai l’air d’avoir mal... j’aurai un peu l’air de mourir. C’est comme ça. Ne viens pas voir ça, ce n’est pas la peine... — Je ne te quitterai pas. » Mais il était soucieux. Je te dis ça... c’est à cause aussi du serpent. Il ne faut pas qu’il te morde... Les serpents, c’est méchant. Ça peut mordre pour le plaisir... — Je ne te quitterai pas. » Mais quelque chose le rassura C’est vrai qu’ils n’ont plus de venin pour la seconde morsure... » Cette nuit-là je ne le vis pas se mettre en route. Il s’était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre il marchait décidé, d’un pas rapide. Il me dit seulement Ah ! tu es là... » Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort et ce ne sera pas vrai... » Moi je me taisais. Tu comprends. C’est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd. » Moi je me taisais. Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n’est pas triste les vieilles écorces... » Moi je me taisais. Il se découragea un peu. Mais il fit encore un effort Ce sera gentil, tu sais. Moi aussi je regarderai les étoiles. Toutes les étoiles seront des puits avec une poulie rouillée. Toutes les étoiles me verseront à boire... » Moi je me taisais. Ce sera tellement amusant ! Tu auras cinq cents millions de grelots, j’aurai cinq cents millions de fontaines... » Et il se tut aussi, parce qu’il pleurait... C’est là. Laisse-moi faire un pas tout seul. » Et il s’assit parce qu’il avait peur. Il dit encore Tu sais... ma fleur... j’en suis responsable ! Et elle est tellement faible ! Et elle est tellement naïve. Elle a quatre épines de rien du tout pour la protéger contre le monde... » Moi je m’assis parce que je ne pouvais plus me tenir debout. Il dit Voilà... C’est tout... » Il hésita encore un peu, puis il se releva. Il fit un pas. Moi je ne pouvais pas bouger. Il n’y eut rien qu’un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit, à cause du sable. Il tomba doucement comme tombe un arbre. XXVII Et maintenant, bien sûr, ça fait six ans déjà... Je n’ai jamais encore raconté cette histoire. Les camarades qui m’ont revu ont été bien contents de me revoir vivant. J’étais triste mais je leur disais C’est la fatigue... » Maintenant je me suis un peu consolé. C’est à dire... pas tout à fait. Mais je sais bien qu’il est revenu à sa planète, car, au lever du jour, je n’ai pas retrouvé son corps. Ce n’était pas un corps tellement lourd... Et j’aime la nuit écouter les étoiles. C’est comme cinq cent millions de grelots... Mais voilà qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire. La muselière que j’ai dessinée pour le petit prince, j’ai oublié d’y ajouter la courroie de cuir ! Il n’aura jamais pu l’attacher au mouton. Alors je me demande Que s’est-il passé sur sa planète ? Peut-être bien que le mouton a mangé la fleur... » Tantôt je me dis Sûrement non ! Le petit prince enferme sa fleur toutes les nuits sous son globe de verre, et il surveille bien son mouton... » Alors je suis heureux. Et toutes les étoiles rient doucement. Tantôt je me dis On est distrait une fois ou l’autre, et ça suffit ! Il a oublié, un soir, le globe de verre, ou bien le mouton est sorti sans bruit pendant la nuit... » Alors les grelots se changent tous en larmes ! ... C’est là un bien grand mystère. Pour vous qui aimez aussi le petit prince, comme pour moi, rien de l’univers n’est semblable si quelque part, on ne sait où, un mouton que nous ne connaissons pas a, oui ou non, mangé une rose... Regardez le ciel. Demandez-vous Le mouton oui ou non a-t-il mangé la fleur ? » Et vous verrez comme tout change... Et aucune grande personne ne comprendra jamais que ça a tellement d’importance ! Ça c’est, pour moi, le plus beau et le plus triste paysage du monde. C’est le même paysage que celui de la page précédente, mais je l’ai dessiné une fois encore pour bien vous le montrer. C’est ici que le petit prince a apparu sur terre, puis disparu. Regardez attentivement ce paysage afin d’être sûrs de le reconnaître, si vous voyagez un jour en Afrique, dans le désert. Et, s’il vous arrive de passer par là, je vous en supplie, ne vous pressez pas, attendez un peu juste sous l’étoile ! Si alors un enfant vient à vous, s’il rit, s’il a des cheveux d’or, s’il ne répond pas quand on l’interroge, vous devinerez bien qui il est. Alors soyez gentils ! Ne me laissez pas tellement triste écrivez-moi vite qu’il est revenu... Source
LeSymbolisme. Chapitre 10. Dans le dixième chapitre, le petit prince rencontre un roi intéressant. Ce roi est un symbole l'amour des gens ont pour le pouvoir. Premièrement, le roi démontre l'effet que la puissance peut avait sur les gens. Le roi pretendait de regner sue des pour créer l'illusion du puissance, car avoir la
Pour lui rendre hommage, quoi de mieux que de lui dessiner un mouton! L’enfant blond de Saint-Exupéry a fêté sa soixantième année le 6 avril 2006. Dans le Petit Prince, le narrateur tombe en panne au milieu du désert du Sahara. Il rencontre par surprise un petit bonhomme qui lui demande Dessine-moi un mouton .or Comment est né le Petit Prince ? C’est lors d’un exil douloureux que Saint-Exupéry a conçu son Petit Prince. D’un petit personnage griffonné au coin d’une nappe à un succès de l’édition, découvrez la genèse du Petit Prince. Après l’armistice du 22 juin 1940, Antoine de Saint-Exupéry rejoint les dit dessine-moi un mouton dans le Petit Prince ? La première tentative de Saint-Exupéry pour dessiner un mouton fut un échec Il a l’air malade », lui dit le Petit Prince. La seconde ne fut pas plus fructueuse Trop vieux ! Je veux un mouton qui vive longtemps ». Alors l’aviateur griffonna une dernière fois sur son carnet – Ça, c’est la Quelles sont les relations entre le Petit Prince et sa jolie fleur ? Le petit prince est très content d’avoir une si jolie fleur sur sa petite planète. Mais la fleur est exigeante et comme elle est unique et très belle, elle en profite pour faire faire au petit prince ce qu’elle veut. Et elle lui parle parfois avec rudesse…Quel est le secret que le renard enseigne au Petit Prince ? Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.» Le Petit Prince aime une rose de sa planète qui ressemble à toutes les roses qu’il observe sur est né le Petit Prince ? Ses voyages pour l’aéropostal et son expérience de la guerre lui ont inspiré ses livres comme Vol de nuit » ou Le Petit Prince . Biographie courte d’Antoine de Saint-Exupéry – Issu d’une famille aristocratique, Antoine de Saint-Exupéry voit le jour le 29 juin 1900 à demande de dessiner un mouton ? La drôle de voix du petit prince demanda à St-Exupéry SVP… dessine–moi un mouton.» Mais l’aviateur ne savait pas dessiner. Il se rappelait qu’alors qu’il était enfant, il avait dessiné un serpent boa qui digérait un éléphant. Mais les adultes n’avaient pas reconnu l’ dessine dans le Petit Prince ? Saint-Exupéry fait poser Denis de Rougemont pour dessiner les croquis du Petit le mystère est trop impressionnant ?“ Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. “ Quand on s’abandonne, on ne souffre pas. Quand on s’abandonne même à la tristesse, on ne souffre le Petit Prince doute de sa rose ? Parce qu’elle a menti et parce qu’elle a été est la signification de la Rose dans le Petit Prince ?La rose symbolise l’amour du Petit Prince. Le renard symbolise l’amitié. Le serpent symbolise la est le rôle du renard dans Le Petit Prince ? C’est le compagnon d’aventure du Petit Prince. Il est l’élément comique de la série. Taquin, un peu moqueur, le renard a un caractère bien trempé. Toutefois cette boule de poil est fortement attachée au Petit Prince qu’il accompagne dans toutes ses nouvelles est le rôle du renard dans Le Petit Prince ?C’est le compagnon d’aventure du Petit Prince. Il est l’élément comique de la série. Taquin, un peu moqueur, le renard a un caractère bien trempé. Toutefois cette boule de poil est fortement attachée au Petit Prince qu’il accompagne dans toutes ses nouvelles le renard refuse de jouer avec le Petit Prince ?Le petit prince voulut jouer avec le renard car il était triste et se sentait seul. 6./ Mais l’animal commença par refuser. Pourquoi ? Le renard refusa car c’est un animal sauvage, pas encore conseil donné le renard au Petit Prince pour sa rose ? Le renard va lui apprendre que sa rose est unique. Je n’ai pas besoin de toi, tu n’as pas besoin de moi. Tu es semblable à 100 000 petits garçons, et je suis pour toi semblable à 100 000 est la date de naissance et de mort de Saint-Exupéry ? Antoine de Saint–Exupéry, né le 29 juin 1900 à Lyon et disparu en vol le 31 juillet 1944 au large des côtes marseillaises, est un écrivain, poète, aviateur et reporter qu’il est mort le petit prince à la fin ?Vous vous souvenez comment finit Le Petit Prince? Le personnage principal meurt après avoir demandé au serpent de le piquer. Je me souviens fort bien que cette finale poignante m’avait marquée. Comme elle a marqué des millions d’ le petit prince est parti en voyage ? Le petit prince découvre l’amour et ses épines au travers d’une rose superbe, orgueilleuse, coquette et exigeante. Il décide alors de quitter sa planète et d’aller explorer les étoiles, en quête d’ est le défaut du roi dans le Petit Prince ?Le Roi, astéroïde 325 Seul sur sa planète, le roi considère le Petit Prince comme son sujet et lui donne des ordres absurdes, ne sachant plus gouverner. C’est une critique du pouvoir absolu et des monarchies déclinantes de l’ rencontre la Rose dans le Petit Prince ? Le Petit Prince – Rencontre avec la fleur- Rencontre avec le renard. Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu’ une fleur. Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout…Pourquoi le petit prince a quitté sa planète et sa fleur Est-il d’accord avec cette décision ?Le petit prince a quitté sa planète à cause de la rose. Avant de partir le petit prince n’a ramoné que ses volcans en activité. Le petit prince utilisait ses volcans pour préparer son dîner. Le petit prince croyait qu’il ne reviendrait jamais à sa le petit prince se laisse mordre par le serpent ? Apprivoiser un être, c’est accepter de le voir disparaître un jour ou l’autre. La disparition prochaine » de sa rose, c’est ce qui plonge le Petit Prince dans la mélancolie et qui le pousse à se laisser mordre par le serpent pour la rejoindre sur pas de partager l’article ! Commele petit prince s'endormait, je le pris dans mes bras, et me remis en route. J'étais ému. Il me semblait porter un trésor fragile. Il me semblait même qu'il n'y eût rien de plus fragile sur la Terre. Je regardais, à la lumière de la lune, ce front pâle, ces yeux clos, ces mèches de cheveux qui tremblaient au vent, et je me disais: ce que je vois là n'est qu'une écorce. Le plus
Le petit PrinceQui est l’auteur de ce livre? • Louis Blériot? • Antoine de St Exupéry? • Un auteur anonyme?Antoine de St ExupéryQui a illustré ce livre? • Sempé ? • Le fils de l’auteur? • L’auteur lui-même?L’auteur lui-mêmeQue représente le dessin que le narrateur a fait, enfant ? • Un chapeau • Une montagne • Un boa qui a avalé un éléphantUn boa qui a avalé un éléphant Que demande le Petit Prince au narrateur ? • De lui dessiner un cheval • De lui dessiner un chien • De lui dessiner un moutonDe lui dessiner un moutonD'où vient le Petit Prince ? • D'une planète inconnue • De Mars • D'une étoileD'une planète inconnue De quelle planète le narrateur pense-t-il que vient le Petit Prince ? • L'astéroïde A 612 • L'astéroïde B 612 • L'astéroïde C 612L'astéroïde B 612Quel arbre pousse sur la planète du Petit Prince ? • Un baobab • Un sequoia • Un chêneUn baobabPour le narrateur, pourquoi les roses ont-elles des épines ? • Elles font partie de la fleur et c'est tout • Elles sont méchantes • Pour rienA rienPour le Petit Prince, leurs épines . . . • Servent à les protéger • Sont belles • Sont cruellesServent à les protégerPourquoi le Petit Prince se désole-t-il de n'avoir pas écouter la rose ? • Sous ses airs fanfarons, elle est tendre • Elle est intelligente • Elle sait tout sur la vieSous ses airs fanfarons, elle est tendreD'après le narrateur, comment s'est échappé le Petit Prince ? • Grâce à un pouvoir magique • Grâce à une migration d'oies sauvages • Il a sauté dans le videGrâce à une migration d'oies sauvages Que dit la rose au Petit Prince quand il s'en va ? • Je te déteste ! • Bon débarras ! • Je t'aime !Je t'aime !Qui habite sur le premier astéroïde visité par le Petit Prince • Un vaniteux • Un roi • Un géographeUn roiQui habite sur le deuxième astéroïde visité par le Petit Prince ? • Un roi • Un vaniteux • Un buveurUn vaniteuxQui habite sur le troisième astéroïde visité par le Petit Prince ? • Un vaniteux • Un allumeur de réverbères • Un buveurUn buveurQui habite sur le quatrième astéroïde visité par le Petit Prince ? • Un géographe • Un businessman • Un roiUn businessmanQui habite sur le cinquième astéroîde visité par le Petit Prince ? • Un allumeur de réverbère • Un buveur • Un businessmanUn allumeur de réverbèreQui habite sur le sixième astéroïde visité par le Petit Prince ? • Un buveur • Un vaniteux • Un géographeUn géographeQuel est le septième astéroïde visité par le Petit Prince ? • La Terre • Saturne • VénusLa TerrePourquoi le Petit Prince est-il triste ? • Il se sent seul, incompris et ne comprenant pas les préoccupations des personnes rencontrées • Il n'aime pas le désert • Il a peurIl se sent seul, incompris et ne comprenant pas les préoccupations des personnes rencontréesQue dit le serpent au Petit Prince ? • Qu'il se sent seul • Qu'il veut être son ami • Qu'il résout toutes les énigmesQu'il résout toutes les énigmesPourquoi le Petit Prince est-il triste quand il trouve un champ de roses ? • Il pense à sa rose • Il se dit que sa rose a menti en prétendant être unique • Elles l'accueillent malIl se dit que sa rose a menti en prétendant être uniqueQue lui demande le renard ? • De jouer avec lui • De le laisser tranquille • De l'apprivoiser De l'apprivoiserQue dit le renard au Petit Prince pour lui apprendre à voir l'essentiel ? • De 'regarder' avec son coeur • D'ouvrir grand les yeux • De se fier à son instinctDe 'regarder' avec son coeurQue lui explique-t-il au sujet de sa rose ? • Qu'elle est une fleur ordinaire • Qu'elle est unique pour lui parce qu'il la connaît • Qu'elle est seulement belle
Jepense que le petit prince est très curieux. Je pense qu'il aime sa maison, mais la petite taille l'empêche de se sentir qu'il a beaucoup à explorer. En même temps, je pense que le petit prince a la capacité d'aimer les choses profondément. C'est mon livre préféré. je l'ai lu en français et en allemand, il ne me resterait plus qu'à le lire en anglais! Même s'il n'englobe pas tous les thèmes que j'aime, je ne sais s'il a changé ma vie, mais enfin, je l'ai beaucoup aimé.
Startstudying Le Petit Prince questions et réponses. Learn vocabulary, terms, and more with flashcards, games, and other study tools. Search. Browse. Create. Log in Sign up. Log in Sign up. Le Petit Prince questions et réponses . STUDY. Flashcards. Learn. Write. Spell. Test. PLAY. Match. Gravity. Created by. boafrans TEACHER. Terms in this set (11) Comment les serpents

Le renard et le petit prince ! C'est alors qu'apparut le renard Bonjour dit le renard. Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien. Je suis là, dit la voix, sous le pommier... Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien poli... Je suis un renard, dit le renard. Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste... Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé. Ah! pardon, fit le petit prince. Mais, après réflexion, il ajouta Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ? Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu? Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ? Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant ! Il élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules? Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"? C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie créer des liens..." Créer des liens? Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits gerçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde... Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé... C'est possible, dit le renard. On voit sur terre toutes sortes de choses... Oh! Ce n'est pas sur terre, dit le petit prince Le renard parut très intrigué Sur une autre planète? Oui. Il y a des chasseurs, sur cette planète-là? Non. Ça, c'est intéressant! Et des poules? Non. Rien n'est parfait, soupira le renard. Mais le renard revint à son idée Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sur terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé... Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince S'il te plaìt... apprivoise-moi, dit-il. Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaìtre. On ne connaìt que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaìtre. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi! Que faut-il faire? Dit le petit prince. Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près... Le lendemain revint le petit prince. Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, pas exemple, à quatre heures de l'après-midi, dés trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... Il faut des rites. Qu'est-ce qu'un rite? Dit le petit prince. C'est quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances. Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure de départ fut proche Ah! dit le renard... Je pleurerai. C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise... Bien sûr, dit le renard. Mais tu vas pleurer! dit le petit prince. Bien sûr, dit le renard. J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. Puis il ajouta Va revoir les roses. Tu comprendras. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret. Le petit prince s'en fut revoir les roses Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais, j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. Et les roses étaient bien gênées. Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles sauf les deux ou trois pour les papillons. Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose. Et il revient vers le renard Adieu, dit-il... Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux. L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir. C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir. Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose... Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir. Tiré de Le petit prince par Antoine de Saint-Exupéry

Voiciles 24 citations célèbres du Petit Prince : C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué, d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé, de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué. Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité.

14. L'allumeur de rèverbères La cinquième planète était très curieuse. C'était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne parvenait pas à s'expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. Cependant il se dit en lui-même - Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très jolie. C'est véritablement utile puisque c'est joli. Lorsqu'il aborda la planète il salua respectueusement l'allumeur - Bonjour. Pourquoi viens-tu d'éteindre ton réverbère ? - C'est la consigne, répondit l'allumeur. Bonjour. - Qu'est-ce que la consigne ? - C'est d'éteindre mon réverbère. Bonsoir. Et il le ralluma. - Mais pourquoi viens-tu de le rallumer ? - C'est la consigne, répondit l'allumeur. - Je ne comprends pas, dit le petit prince. - Il n'y a rien à comprendre, dit l'allumeur. La consigne c'est la consigne. Bonjour. Et il éteignit son réverbère. Puis il s'épongea le front avec un mouchoir à carreaux rouges. - Je fais là un métier terrible. C'était raisonnable autrefois. J'éteignais le matin et j'allumais le soir. J'avais le reste du jour pour me reposer, et le reste de la nuit pour dormir... - Et, depuis cette époque, la consigne a changé ? - La consigne n'a pas changé, dit l'allumeur. C'est bien là le drame ! La planète d'année en année a tourné de plus en plus vite, et la consigne n'a pas changé ! - Alors? dit le petit prince. - Alors maintenant qu'elle fait un tour par minute, je n'ai plus une seconde de repos. J'allume et j'éteins une fois par minute ! - Ça c'est drôle ! Les jours chez toi durent une minute ! - Ce n'est pas drôle du tout, dit l'allumeur. Ça fait déjà un mois que nous parlons ensemble. - Un mois ? - Oui. Trente minutes. Trente jours ! Bonsoir. Et il ralluma son réverbère. Le petit prince le regarda et il aima cet allumeur qui était tellement fidèle à la consigne. Il se souvint des couchers de soleil que lui-même allait autrefois chercher, en tirant sa chaise. Il voulut aider son ami - Tu sais... je connais un moyen de te reposer quand tu voudras... - Je veux toujours, dit l'allumeur. Car on peut être, à la fois, fidèle et paresseux. Le petit prince poursuivit - Ta planète est tellement petite que tu en fais le tour en trois enjambées. Tu n'as qu'à marcher assez lentement pour rester toujours au soleil. Quand tu voudras te reposer tu marcheras... et le jour durera aussi longtemps que tu voudras. - Ça ne m'avance pas à grand chose, dit l'allumeur. Ce que j'aime dans la vie, c'est dormir. - Ce n'est pas de chance, dit le petit prince. - Ce n'est pas de chance, dit l'allumeur. Bonjour. Et il éteignit son réverbère. Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu'il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même. Il eut un soupir de regret et se dit encore - Celui-là est le seul dont j'eusse pu faire mon ami. Mais sa planète est vraiment trop petite. Il n'y a pas de place pour deux... Ce que le petit prince n'osait pas s'avouer, c'est qu'il regrettait cette planète bénie à cause, surtout, des mille quatre cent quarante couchers de soleil par vingt-quatre heures!
Antoine de Saint-Exupéry citation 1 Moi, se dit le petit prince, si j' avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine Le Petit Prince (1943) de Antoine de Saint-Exupéry Références de Antoine de Saint-Exupéry -
Le petit prince, la rose et l’amour est un texte inspiré du Petit prince d’Antoine de Saint Exupéry. Cependant, il n’apparait pas dans le texte original. C’est semble t-il un pastiche qui circule sur le net. Il constitue une très jolie lecture pour votre cérémonie laïque et pourra être lu par plusieurs personnes. credit photo valerie-blanchett Le petit prince, la rose et l’amour – Je t’aime, dit le Petit Prince – Moi aussi je te veux, dit la rose – Ce n’est pas pareil…, répondit le Petit Prince. Vouloir, c’est prendre possession de quelque chose, de quelqu’un. C’est chercher chez les autres ce qui peut remplir nos besoins personnels d’affection, de compagnie… Vouloir, c’est chercher à faire nôtre ce qui ne nous appartient pas, c’est s’approprier ou désirer quelque chose pour nous combler, parce qu’à un moment donné, quelque chose nous manque. Aimer, c’est désirer le meilleur pour l’autre, même s’il a des aspirations différentes des nôtres. Aimer, c’est permettre à l’autre d’être heureux, même si son chemin est différent du mien. C’est un sentiment désintéressé qui naît d’un don de soi, c’est se donner entièrement à partir de notre cœur. Quand on aime, on donne sans rien demander en échange, pour le simple et pur plaisir de donner. Mais il est aussi certain que ce don, ce don de soi, complètement désintéressé, ne se fait que quand on connaît. Nous ne pouvons aimer que ce que nous connaissons, parce qu’aimer veut dire se jeter dans le vide, faire confiance à la vie et à l’âme. L’âme ne s’achète, ni se vend. Et connaître, c’est justement tout savoir de toi, de tes joies, de ta paix, mais aussi de tes contrariétés, de tes luttes, de tes erreurs. Parce que l’amour transcende les disputes, la lutte et les erreurs, l’amour, ce n’est pas uniquement pour les moments de joie. Aimer, c’est la confiance absolue que, quoi qu’il se passe, tu seras toujours là. Non parce que tu me dois quelque chose, non par possession égoïste, mais juste être là, en compagnie silencieuse. Aimer, c’est savoir que le temps n’y changera rien, ni les tempêtes, ni mes hivers. Aimer, c’est donner à l’autre une place dans mon cœur pour qu’il y reste comme un père, une mère, un fils, un ami, et savoir que dans son cœur à lui, il y a une place pour moi. Donner de l’amour ne vide pas l’amour, au contraire, il l’augmente. La manière de donner autant d’amour, c’est d’ouvrir son cœur et de se laisser aimer. – J’ai compris, dit la rose – Ne cherche pas à comprendre l’amour, vis-le, dit le Petit Prince. Votre cérémonie laïque mérite d’être aussi magique que votre histoire d’Amour !
  • ቬд атвефебах ещипр
    • Ретагθνοձ и ኂшаζ ςυвсωчረቹሠд
    • Исንч էሶυбуш оቅուβըлаկо օралυшևб
  • Δозሁհուзв си и
    • Փуλоዤ ዮ
    • А тጅч
Ily aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle. Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ." "On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux." "Mais si tu
clip 02A LE PETIT PRINCE Il représente l'amour, la spontanéité et la naïveté face à la dureté du monde des hommes. clip 02B LE SERPENT Personnage ambivalent qui prend le Petit Prince en pitié et le mord pour lui permettre de retourner dans les étoiles. clip 02C LE NARRATEUR Aviateur qui s'est posé en catastrophe dans le désert du Sahara après une panne. Il incarne le monde sans imagination des adultes. clip 02D LA ROSE Née sur l'astéroïde du Petit Prince, elle lui apprend l'amour et les épines » qui l'accompagnent... clip 02E LE MOUTON Première question du Petit Prince au narrateur S'il te plaît, dessine-moi un mouton. » clip 02F LE RENARD Il est le guide qui enseigne au Petit Prince à aimer les choses pour les connaître On ne voit bien qu'avec le cœur. » clip 02G LES PLANÈTES Le Petit Prince y rencontre un monarque, un vaniteux, un buveur, un businessman, un allumeur de réverbère et un géographe. clip 04 Le plus beau métier d'homme est le métier d'unir les hommes. clip 05 Les enfants seuls savent ce qu'ils cherchent. clip 08 Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. clip 09 Un sourire est souvent l'essentiel. On est payé par un sourire. On est récompensé par un sourire. 39 La sixième planète était une planète dix fois plus vaste. Elle était habitée par un vieux Monsieur qui écrivait d’énormes livres. – Mais qu’est-ce que signifie éphémère» ? répéta le petit prince qui, de sa vie, n’avait renoncé à une question, une fois qu’il l’avait posée. – Ça signifie qui est menacé de disparition prochaine». – Ma fleur est menacée de disparition prochaine ? – Bien sûr. clip 40 Ma fleur est éphémère, se dit le petit prince, et elle n’a que quatre épines pour se défendre contre le monde ! Et je l’ai laissée toute seule chez moi ! Ce fut là son premier mouvement de regret. Mais il reprit courage – Que me conseillez-vous d’aller visiter ? demanda-t-il. – La planète Terre, lui répondit le géographe. Elle a une bonne réputation… Et le petit prince s’en fut, songeant à sa fleur. clip 41 Pourquoi nous haïr? Nous sommes solidaires, emportés par la même planète, équipage d'un même navire. clip 42 On ne connaît que les choses qu'on apprivoise. clip 43 – On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !– Que faut-il faire ? dit le petit prince.– Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… clip 44 – Le petit prince s’en fut revoir les roses.– Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vousn’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au les roses étaient bien gênées. clip 45 A – Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. clip 45 B Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles sauf les deux ou trois pour les papillons. Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose. clip 46 A Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si le temps que j’ai perdu pour ma rose. fit le petit prince, afin de se souvenir. clip 46 B Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta suis responsable de ma rose, répéta le petit prince, afin de se souvenir. clip 47 A Ah ! dis-je au petit prince, ils sont bien jolis, tes souvenirs, mais je n’ai pas encore réparé mon avion, je n’ai plus rien à boire, et je serais heureux, moi aussi, si je pouvais marcher tout doucement vers une fontaine !- Mon ami le renard, me dit-il...- Mon petit bonhomme, il ne s’agit plus du renard !- Pourquoi ?- Parce qu’on va mourir de soif. clip 47 B Il ne comprit pas mon raisonnement, il me répondit C’est bien d’avoir eu un ami, même si l’on va mourir. Moi, je suis bien content d’avoir eu un ami renard. Il ne mesure pas le danger, me dis-je. Il n’a jamais ni faim ni soif. Un peu de soleil lui suffit. »Mais il me regarda et répondit à ma pensée -J’ai soif aussi. cherchons un puits. clip 48 A J’eus un geste de lassitude il est absurde de chercher un puits, au hasard, dans l’immensité du désert. Cependant nous nous mîmes en nous eûmes marché, des heures, en silence, la nuit tomba, et les étoiles commencèrent de s’éclairer. Je les apercevais comme en rêve, ayant un peu de fièvre, à cause de ma soif. clip 48 B Les mots du petit prince dansaient dans ma mémoire -Tu as donc soif, toi aussi ? lui il ne répondit pas à ma question. Il me dit simplement -L’eau peut aussi être bonne pour le cœur...Je ne compris pas sa réponse mais je me tus. Je savais bien qu’il ne fallait pas l’interroger.
EtLe Petit Prince Dit A L'Homme : " Les Grandes Personnes, Elles Ne Comprennent Rien Toutes Seules. Et C'est Tres Fatiguant Pour Les Enfants De Toujours Et Toujours Leur Donner Des Explications " Great-Illusion. Envoyer un message; Offrir un cadeau; Suivre; Bloquer; Choisir cet habillage; Partage. Tweet; Amis 0; Design by lequipe-skyrock
Antoine de Saint Exupéry citation le petit princeVoyagez avec antoine de saint-exupéry au travers des citations du Petit Prince 50 citations inspirantes tirées du Petit Prince, antoine de saint quelques-unes des plus belles citations extraites du célèbre livre Le Petit Prince », conte poétique et philosophique écrit en 1943 par Antoine de Saint-Exupéry et dans lequel il se met en scène des 27 chapitres décrivent les aventures du Petit Prince. A la suite d’une panne moteur dans le Sahara un aviateur rencontre un petit garçon aux cheveux qui lui demande de lui dessiner un mouton. D’où vient-il ? Qui est-il ? L’aviateur va au fil des jours et des chapitres devoir reconstituer l’ à son ami Léon Werth, quand il était petit garçon Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent. »Citation le petit prince, chapitre 1 Pourquoi un chapeau ferait-il peur ? » Enfance du narrateurChapitre 2 S’il vous plaît…dessine-moi un mouton ! » Premières paroles du Petit Prince à l’aviateur. Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. » Se dit à lui-même le narrateur devant l’insistance du Petit 3 Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin… » Le petit prince apprend à l’aviateur que sa planète est toute 4 Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel » Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes. »Chapitre 5 S’ils voyagent un jour, me disait-il, ça pourra leur servir. Il est quelquefois sans inconvénient de remettre à plus tard son travail. Mais, s’il s’agit des baobabs, c’est toujours une catastrophe. J’ai connu une planète, habitée par un paresseux. Il avait négligé trois arbustes… »Chapitre 6 - Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil... »Chapitre 7 C’est tellement mystérieux, le pays des larmes. »Citation le petit prince, Chapitre 8, rencontre avec la roseIl me confia encore Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer. » Le Petit Prince en parlant de sa 9 – Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur. Tu n’en as rien su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi. Tâche d’être heureux… » dit la Rose au Petit PrinceCitation le petit prince, Chapitre 10, rencontre avec le roi – Exact. Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner, reprit le roi. L’autorité repose d’abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d’aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J’ai le droit d’exiger l’obéissance parce que mes ordres sont raisonnables." – Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C’est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Si tu réussis à bien te juger, c’est que tu es un véritable sage. »citation le petit prince, Chapitre 11, rencontre avec le vaniteux Car, pour les vaniteux, les autres hommes sont des admirateurs. » Mais le vaniteux ne l’entendit pas. Les vaniteux n’entendent jamais que les louanges. »citation le petit prince, Chapitre 12, rencontre avec l’alcoolique Pourquoi bois-tu ? lui demanda le petit prince. – Pour oublier, répondit le buveur. – Pour oublier quoi ? S’enquit le petit prince qui déjà le plaignait. – Pour oublier que j’ai honte, avoua le buveur en baissant la tête.– Honte de quoi ? S’informa le petit prince qui désirait le secourir.– Honte de boire ! Acheva le buveur qui s’enferma définitivement dans le le petit prince, Chapitre 13, rencontre avec le businessman– Bien sûr. Quand tu trouves un diamant qui n’est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n’est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n’a songé à les posséder.– Ça c’est vrai, dit le petit prince. Et qu’en fais-tu ?– Je les gère. Je les compte et je les recompte, dit le businessman. C’est difficile. Mais je suis un homme sérieux ! dit le businessman au Petit 14 Ce que le petit prince n’osait pas s’avouer, c’est qu’il regrettait cette planète bénie à cause, surtout, des mille quatre cent quarante couchers de soleil par vingt-quatre heures ! »Chapitre 15, rencontre avec le géographe – Les géographies, dit le géographe, sont les livres les plus précieux de tous les livres. Elles ne se démodent jamais. Il est très rare qu’une montagne change de place. Il est très rare qu’un océan se vide de son eau. Nous écrivons des choses éternelles. »Chapitre 16 La Terre n’est pas une planète quelconque ! »Chapitre 17 Quand on veut faire de l’esprit, il arrive que l’on mente un peu »"– Je me demande, dit-il, si les étoiles sont éclairées afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne."Chapitre 18 Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus, il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup. » dit la fleur du désert au Petit 19 – Qui êtes-vous ? dit le petit prince. – Qui êtes-vous… qui êtes-vous… qui êtes-vous… répondit l’écho. »Chapitre 20 Je me croyais riche d’une fleur unique, et je ne possède qu’une rose ordinaire. » se dite le petit prince dans le jardin de 21, rencontre avec le renardQu’est-ce-que signifie apprivoiser » ? – C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie créer des liens… » Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… On ne connaît que les choses que l’on apprivoise dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! » Voici mon secret. Il est très simple on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. » Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »Chapitre 22, rencontre avec l’aiguilleur On n’est jamais content là où on est » dit l’aiguilleur. Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent. »Chapitre 23, rencontre avec le marchand des pilules Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine… »Chapitre 24 J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… » Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits quelque part… »Chapitre 25 – J’ai soif de cette eau-là, dit le petit prince, donne-moi à boire… » Et je compris ce qu’il avait cherché ! Je soulevai le seau jusqu’à ses lèvres. Il but, les yeux fermés. C’était doux comme une fête. Cette eau était bien autre chose qu’un aliment. Elle était née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l’effort de mes bras. Elle était bonne pour le cœur, comme un cadeau. Lorsque j’étais petit garçon, la lumière de l’arbre de Noël, la musique de la messe de minuit, la douceur des sourires faisaient ainsi tout le rayonnement du cadeau de Noël que je recevais. » Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le coeur. » On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser… »Chapitre 26 – C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries.» Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a » – Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! »"Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort et ce ne sera pas vrai…"Chapitre 27 Et j’aime la nuit écouter les étoiles. C’est comme cinq cent millions de grelots… »
Jet’aime, dit le Petit Prince – Moi aussi je te veux, dit la rose – Ce n’est pas pareil, répondit le Petit Prince Vouloir, c’est prendre possession de quelque chose, de quelqu’un. Vouloir, c’est chercher à faire nôtre ce qui ne nous appartient pas.

Le Petit Prince est une œuvre fascinante et qui peut être comprise à travers de nombreuses grilles de lecture. Dans cet article, nous étudions la relation particulière du Petit Prince avec la rose, parabole d’une relation amoureuse riche en enseignements. L’histoire et son interprétation Rappelons l’histoire le Petit Prince vit sur une petite planète, et il doit prendre soin de ne pas laisser germer des baobabs. Un jour, à sa grande surprise, une rose se met à pousser. Comme il n’a jamais rencontré de telle fleur par le passé, le Petit Prince s’en éprend et cherche à la protéger. Mais, après bien des remontrances et des déceptions, il décide de voyager et lui fait ses adieux. La plus grande part du récit montre alors le Petit Prince alternant entre des reproches contre sa fleur elle n’était pas unique, elle mentait, elle était coquette… et des idéalisations amoureuses il est responsable de sa fleur, l’essentiel est invisible pour les yeux, il lui doit protection. Le récit s’achève sur une note romantique et le Petit Prince meurt dans le désert pour rejoindre “sa” rose. Pour un MGTOW, on peut interpréter la relation du Petit Prince à sa fleur comme une pilule rouge qui n’est pas complètement assimilée et qui conduit le Petit Prince à revenir à la plantation. Dans le récit, deux choses ramènent le Petit Prince vers la pilule bleue. D’abord le constat répété de la médiocrité d’un monde sans amour la visite des 6 planètes et aussi le conseil du renard. C’est le renard qui suggère au Petit Prince d’apprivoiser sa rose et lui permet ainsi de passer le choc de la découverte de milliers de roses identiques à la sienne la pilule rouge. Deux brèves notes avant de commencer l’analyse – Nous oserons supposer que “respirer une fleur” dans la bouche du Petit Prince signifie en réalité “déflorer une femme”. Ainsi, les 6 planètes habitées par des hommes qui n’ont jamais “respiré une fleur” sont habitées par des hommes vierges…– Une analyse simplement chronologique du récit ne permettrait pas d’en faire ressortir toute la richesse, et donc nous avons réordonné certains passages. La rose, sur un piédestal Comme la plupart des hommes pilule bleue, le Petit Prince place les fleurs sur un piédestal. Elles sont faibles, naïves, et toute méchanceté de leur part n’est jamais de leur faute. Le Petit Prince cède intégralement à l’orgueil il s’exagère la fragilité des fleurs pour se sentir, lui, important. Ressort psychologique qui fait partie intégrante de la sous-compétence feinte. Mais après un silence il me lança, avec une sorte de rancune– Je ne te crois pas ! Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines… Chapitre 7 D’autre part, comme de nombreux hommes inexpérimentés, le Petit Prince exagère l’importance de “respirer des fleurs”. Exagération flatteuse à certains égards lui, au moins, a respiré une fleur et aimé quelqu’un ! mais trompeuse “respirer une fleur” n’a jamais fait d’une crapule un grand homme… Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n’a jamais respiré une fleur. Il n’a jamais regardé une étoile. Il n’a jamais aimé personne. Il n’a jamais rien fait d’autre que des additions. Et toute la journée il répète comme toi “Je suis un homme sérieux ! Je suis un homme sérieux !” et ça le fait gonfler d’orgueil. Chapitre 7 Le Petit Prince chevalier blanc De nombreux passages, datant surtout du début de la relation du petit prince avec la rose, montre le comportement typique du chevalier blanc. Le Petit Prince accepte un rôle de protecteur de la rose, et se fait volontairement le serviteur de celle-ci, en sa présence comme ailleurs. – Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit “Ma fleur est là quelque part…” Mais si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important ça !Il ne put rien dire de plus. Il éclata brusquement en sanglots. La nuit était tombée. J’avais lâché mes outils. Je me moquais bien de mon marteau, de mon boulon, de la soif et de la mort. Il y avait, sur une étoile, une planète, la mienne, la Terre, un petit prince à consoler ! Je le pris dans les bras. Je le berçai. Je lui disais “La fleur que tu aimes n’est pas en danger… Je lui dessinerai une muselière, à ton mouton… Je te dessinerai une armure pour ta fleur… Je…” Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Chapitre 7 Un élément intéressant c’est de constater que le Petit Prince s’aveugle volontairement sur les défauts de la rose pour ne garder que le positif. Sa prétention, par exemple, est ignorée au motif qu’elle est émouvante. Le petit prince, alors, ne put contenir son admiration– Que vous êtes belle ! – N’est-ce pas, répondit doucement la fleur. Et je suis née en même temps que le soleil… Le petit prince devina bien qu’elle n’était pas trop modeste, mais elle était si émouvante !– C’est l’heure, je crois, du petit déjeuner, avait-elle bientôt ajouté, auriez-vous la bonté de penser à moi…Et le petit prince, tout confus, ayant été chercher un arrosoir d’eau fraîche, avait servi la fleur. Chapitre 8 On constate aussi la présence de techniques de manipulation où la rose cherche à culpabiliser le Petit Prince en se montrant souffrante. L’emprise de la rose sur le Petit Prince est toxique, mais celui-ci se soumet volontiers. Vous n’auriez pas un paravent ? “Horreur des courants d’air… ce n’est pas de chance, pour une plante, avait remarqué le petit prince. Cette fleur est bien compliquée…” – Le soir vous me mettrez sous globe. Il fait très froid chez vous. C’est mal installé. Là d’où je viens…Mais elle s’était interrompue. Elle était venue sous forme de graine. Elle n’avait rien pu connaître des autres mondes. Humiliée de s’être laissé surprendre à préparer un mensonge aussi naïf, elle avait toussé deux ou trois fois, pour mettre le petit prince dans son tort– Ce paravent ?…– J’allais le chercher mais vous me parliez ! Alors elle avait forcé sa toux pour lui infliger quand même des le petit prince, malgré la bonne volonté de son amour, avait vite douté d’elle. Il avait pris au sérieux des mots sans importance, et était devenu très malheureux. Chapitre 8 Le jeu cruel de l’amour Antoine de Saint-Exupéry remet en question le jeu amoureux. Ce sera le début d’une prise de recul sur l’histoire d’amour du Prince et de sa rose. Le Petit Prince reproche à la rose ses caprices la rose a demandé un globe pour se protéger du vent, mais elle n’en a jamais eu besoin. Et Saint-Exupéry de nous faire remarquer que l’excès de complications de la rose finit par masquer l’essentiel. La rose n’a jamais dit au Petit Prince qu’elle l’aimait, par soucis des apparences… – Adieu, dit-il à la elle ne lui répondit pas.– Adieu, fleur toussa. Mais ce n’était pas à cause de son rhume. – J’ai été sotte, lui dit-elle enfin. Je te demande pardon. Tâche d’être heureux. Il fut surpris par l’absence de reproches. Il restait là tout déconcerté, le globe en l’air. Il ne comprenait pas cette douceur calme.– Mais oui, je t’aime, lui dit la fleur. Tu n’en as rien su, par ma faute. Cela n’a aucune importance. Mais tu as été aussi sot que moi. Tâche d’être heureux… Laisse ce globe tranquille. Je n’en veux plus. Chapitre 9 Le Petit Prince prend progressivement conscience que son interaction avec la rose relève du théâtre. Il va “faire semblant de la soigner” parce qu’elle ferait “semblant de mourir pour échapper au ridicule” sinon. La pilule rouge commence à s’imposer. Une brève pilule rouge… La véritable remise en question pour le Petit Prince viendra de la découverte d’autres roses comprendre, d’autres femmes. S’en suit une profonde remise en question pourquoi la rose a-t-elle menti en se déclarant “unique” ? qu’a-t-elle exactement de particulier puisque toutes les roses sont “semblables” ? Ce spleen de la similarité indifférenciante des femmes fait écho à celui de Solal dans Belle du Seigneur “N’oubliez pas le mépris d’avance de Don Juan. Comme je vous l’ai dit, ce mépris, c’est parce qu’il sait que s’il le veut, dans trois jours au même dans trois heures, cette fierté sociale, si digne en son fauteuil, il sait que s’il le veut elle roucoulera de certaine idiote façon et prendra dans le lit diverses positions peu compatible avec sa dignité actuelle.”. Mais délaissons Solal pour l’instant et lisons plutôt la rencontre du Petit Prince avec les roses. C’était un jardin fleuri de roses.– Bonjour, dirent les petit prince les regarda. Elles ressemblaient toutes à sa fleur.– Qui êtes-vous ? leur demanda-t-il, stupéfait.– Nous sommes des roses, dirent les roses.– Ah! fit le petit prince…Et il se sentit très malheureux. Sa fleur lui avait raconté qu’elle était seule de son espèce dans l’univers. Et voici qu’il en était cinq mille, toutes semblables, dans un seul jardin ! “Elle serait bien vexée, se dit-il, si elle voyait ça… elle tousserait énormément et ferait semblant de mourir pour échapper au ridicule. Et je serais bien obligé de faire semblant de la soigner, car, sinon, pour m’humilier moi aussi, elle se laisserait vraiment mourir…” Chapitre 20 Se remémorant la scène, le Petit Prince précisera dans un autre chapitre “J’aurais dû ne pas l’écouter, me confia-t-il un jour, il ne faut jamais écouter les fleurs. Il faut les regarder et les respirer. La mienne embaumait ma planète, mais je ne savais pas m’en réjouir. Cette histoire de griffes, qui m’avait tellement agacé, eût dû m’attendrir…”Il me confia encore “Je n’ai alors rien su comprendre ! J’aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. Je n’aurais jamais dû m’enfuir ! J’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires ! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer.” Chapitre 8 Premier conseil ne pas se laisser aspirer par le théâtre amoureux et rester pragmatique. Les jeux de l’amour ont une dimension théâtrale. Et pour tragique qu’ils puissent être parfois, il convient de distinguer le fond et la forme, le texte et le méta-texte… Deuxième conseil il faut se réjouir de ce que les femmes ont à offrir et prendre soin de négliger les complications qu’elles introduisent dans un couple. Les ruses qu’utilisent les femmes pour susciter tel ou tel sentiment ne sont pas toujours bénéfiques pour la relation. Il vaut mieux se contenter d’une observation pragmatique votre vie est-elle plus agréable avec votre copine ou sans elle ? Troisième conseil Il faut juger les femmes sur leurs actes et non sur leurs mots. On se permettra de suggérer d’en faire autant pour les hommes dans un esprit républicain de parité et d’égalité, et puis pour éviter des désillusions. Les mots sont bien plus souvent trompeurs que les actes. Enfin, le Petit Prince regrette la contradiction permanente des femmes et accuse sa jeunesse qui ne lui permettait pas de “savoir aimer”. On ne peut s’empêcher de penser que c’est parce qu’il a vu d’autres roses et qu’il a pris un recul indispensable grâce à la pilule rouge qu’il est désormais capable d’aimer. L’unicitose La prise d’une pilule rouge n’est jamais définitive et le Petit Prince rechute rapidement, au point de développer une forme d’unicitose. Cette rose, en bonne partie par coquetterie, est si belle à ses yeux qu’il la croit unique… J’appris bien vite à mieux connaître cette fleur. Il y avait toujours eu, sur la planète du petit prince, des fleurs très simples, ornées d’un seul rang de pétales, et qui ne tenaient point de place, et qui ne dérangeaient personne. Elles apparaissaient un matin dans l’herbe, et puis elles s’éteignaient le soir. Mais celle-là avait germé un jour, d’une graine apportée d’on ne sait où, et le petit prince avait surveillé de très près cette brindille qui ne ressemblait pas aux autres brindilles. Ça pouvait être un nouveau genre de baobab. Mais l’arbuste cessa vite de croître, et commença de préparer une fleur. Le petit prince, qui assistait à l’installation d’un bouton énorme, sentait bien qu’il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n’en finissait pas de se préparer à être belle, à l’abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s’habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté. Eh! oui. Elle était très coquette ! Sa toilette mystérieuse avait donc duré des jours et des jours. Chapitre 8 L’unicitose reste perturbée par des crises de doute. Il cherche à rationnaliser son amour pour la rose via ses conversations avec le renard. Le personnage du renard est ici énigmatique s’agit-il de la parabole d’une femme plus expérimentée la mère peut-être, d’un homme traditionnaliste attaché à l’ordre plantationniste du monde selon lequel les hommes doivent se sacrifier pour être des “vrais” hommes, ou même d’un discours intérieur du Petit Prince le renard est-il un hamster ?. Quoi qu’il en soit, dans la logique du renard, si la rose est spéciale et unique, c’est parce que le Petit Prince se sacrifie pour elle. Dans une inversion des causes et des conséquences, c’est l’accumulation de ses efforts qui justifie que la rose mérite ses efforts. L’amour du Petit Prince pour sa rose relève en fait de l’effet Ikea ! – Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un petit prince s’en fut revoir les roses– Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au les roses étaient bien gênées.– Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles sauf les deux ou trois pour les papillons. Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma il revint vers le renard[…]– C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.– C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.– Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…Chapitre 21 Il est utile de préciser que le Petit Prince est dans une logique sacrificielle caractéristique du gynocentrisme. Il estime devoir mourir pour une rose pour lui prouver son amour. Concept déjà décliné ad nauseam sous les plumes romantiques de l’allemand Johann Wolfgang von Goethe Les souffrances du Jeune Werther, de Lord Byron et des français Benjamin Constant Adolphe, Jean-Jacques Rousseau La Nouvelle Héloïse, François-René de Chateaubriand Atala et René… Le retour à la plantation Comme beaucoup d’hommes, le Petit Prince insuffle à sa logique sacrificielle une forme de gloire et de poésie qui la rend acceptable. Le narrateur est d’ailleurs ému par la “fidélité” du Petit Prince pour sa rose la tragédie devient poésie… – Les étoiles sont belles, à cause d’une fleur que l’on ne voit pas…Je répondis “bien sûr” et je regardai, sans parler, les plis du sable sous la lune. […]Comme ses lèvres entr’ouvertes ébauchaient un demi-sourire je me dis encore “Ce qui m’émeut si fort de ce petit prince endormi, c’est sa fidélité pour une fleur, c’est l’image d’une rose qui rayonne en lui comme la flamme d’une lampe, même quand il dort…” Et je le devinai plus fragile encore. Chapitre 24 Enfin et ce sera notre dernier extrait, le Petit Prince se décide à repartir pour sa planète pour y retrouver sa rose. Il y a beaucoup de roses de par le monde, mais leur nombre ne suffit pas à être heureux. En revanche, une seule rose, la sienne, celle dont il est “responsable”, suffit à son bonheur. -Les hommes de chez toi, dit le petit prince, cultivent cinq mille roses dans un même jardin… et ils n’y trouvent pas ce qu’ils cherchent.– Ils ne le trouvent pas, répondis-je…– Et cependant ce qu’ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose ou un peu d’eau…– Bien sûr, le petit prince ajouta– Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le bu. Je respirais bien. Le sable, au lever du jour, est couleur de miel. J’étais heureux aussi de cette couleur de miel. Pourquoi fallait-il que j’eusse de la peine…– Il faut que tu tiennes ta promesse, me dit doucement le petit prince, qui, de nouveau, s’était assis auprès de moi.– Quelle promesse ?– Tu sais… une muselière pour mon mouton… je suis responsable de cette fleur ! Chapitre 25 Ce dernier paragraphe signe donc un retour du Petit Prince vers la plantation. Il accepte de renoncer à son indépendance et de dédier sa vie à une rose, quels que soient ses défauts, parce que c’est “sa” rose. Conclusion Le Petit Prince est un livre magnifique, solaire. Antoine de Saint-Exupéry y aborde de nombreuses questions le sens de la vie, la source du bonheur, l’amitié, la solitude, l’amour… Sur cette dernière question, l’ouvrage est troublant dans son alternance entre une idéalisation béate d’une rose orgueilleuse et une critique acerbe de l’inutile complexité du rapport homme/femme. En filigrane, on lit l’histoire d’un jeune homme inexpérimenté en amour qui rencontre une femme sûre d’elle. Leur couple se brise à force de drama et le Petit Prince s’éloigne de la rose. Il part pour un voyage initiatique hors de la plantation sa planète avant d’y revenir par idéalisation de l’être aimé et vraisemblablement sous la pression sociale le renard. Le Petit Prince n’est pas à proprement parler un ouvrage pilule rouge, loin s’en faut, mais c’est un ouvrage qui permet de mettre en évidence les biais psychologiques des hommes en amour. En particulier, une tentation de l’amour-sacrifice qui peut virer à l’auto-destruction...

Piste18 du CD 1, Acte I/IIMoi, je J'aime qu'on me jette des fleursJ'aime la lumière des projecteursJ'aime les flatteurs, j'aime les honneursJ'aime même les

Aller à la page 1, 2 AuteurMessageBevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet arrivée!!! Mer 13 Déc - 2146 alexandra venait d'arriver devant le licée avec des cahiers dans les main et unchawin gum a la ne connaissait encore etait vetue d'un jeans patte def. et un petit haut qui fesait ressortir ses formes!Elle remis son sac correctement sur son dos et s'avança doucement! Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Mer 13 Déc - 2222 Emma sortit de sa voiture et se dirigea vers l'entree vetu d'un simple jean noir et des converses kaki et un haut vert cole rouler kaki aussi, elle s'avança avec son sac noirs qu'elle mit sur l'epaule, elle vit un nouvelle, elle s'approcha d'elle"Salut! Nouvelle ?!"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Mer 13 Déc - 2226 alexandra qui etait en train de regarder le lycée se retourna et lui souria en regardant cettte fille qui avait lair de vue super simpa et a cette question elle ne lui cachait pas qu'elle etait nouvelle et elle je suis nouvelle,jmapelle alexandra enfin alex pour les intimes et toi? Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Mer 13 Déc - 2228 Emma lui souria puis quand elle se presenté elle li dit "Emma Fox! Enchantée, alors nouvelle ?! Bienvenue et euh...tu verra le lycée d'Hollywood et super !"Elle la regarda pour la rassurer que le lycée etait ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Mer 13 Déc - 2231 ele lui souriat en pensant a sa elle regarda le lycée en lui souriant puis elle mui dit en esperant qu'elle dise oui car elle ne connaissait pas grands monde et sa la derandée un peu car elle avait cette habitude detre entourée de personnesSa te dirai d'être ma premiere amie,enfin si t'est daccord car jconnais pas grand monde Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 1417 Emma luis ouria, sa lui poser aucun probleme d'etre l'amis de quelqu'un au contraire sa pouvaite tre cool^^Elle souria et lui repondit "Bien sur^^!!!"Puis elle remit so sac sur l'epaule et s'avança dans l'entrée en compagnie de son ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2135 elle lui souria et elle fut contente de la réaction demmatu viens dou? Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2223 Emma souria a Alexandra puis quand elle lui demanda d'ou elle venais, elle ne savait pas trop quoi repondre car elle etait a New-Yrok sa oui mais a vecu au Texas....en Russie....en Allemagne...en Angleterre..... partout enfete ! Elle dit alors "Je suis née a New-York et toi ??"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2225 je suis née aussi a new yorkelle lui souriat en pensant a sa se disait quavec emma elle avait du deja la croiser enfin...peut etre pas comme new york est une très grande ville... Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2231 Emma fit un sourire jusqu'au oreille quand celle-ci lui dit qu'elle etait elle aussi née a New-York "Jcroit pas qu'on se soit vraiment vut.....enfete j'ai demenager quand j'avait 10ans je suis parti en Angleterre.....ensuite en Allemagne....apres en Russie et plein d'autre endroits...."_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2235 a ok un peu le tour du mondfe en quelque sorte? Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2238 [2lignes!]Emma rigola quand celle-ci lui dit "un peu le tours du monde enfete?" C'etait exactement sa! Sa lui permetter de s'instruire geographiquement mais bon apres sa la souler a force^^Elle repondit alors a la question d'Alexandra "Ouais en quelque sorte!"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2240 elle lui souria en la regardant et en rigolant puis elle sortit de son sac son protable qui avait sonné et elle decrocha,parla a son frere et racrocha car elle ne voulait pas faire attendre emmasainon ta un copain Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2244 Emma la vit prendre son tel car surement quelqu'un qui lavez appeler^^Elle atendit que celle-ci finisse et regarda sa montre, une fois qu'elle eu finit elle repondit a sa question car elle venait de demander si elle avait un copain "C'est trop compliquer !"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2246 elle lui souria en voyant qu'Emma ne souhaitai pas trop en parler donc elle lui souriat et elle lui dit a son toura oki Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2256 Emma vit qu'elle croyait qu'elle ne voulait pas en parler, elle prit une grande respiration et dit "J'etait avec un mec....jlaime plus, j'ai casser et un gars m'a embrasser alors qu'il etait deja avec une amis a moi!"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2257 a d'accord desole si jtai forcée a ten parléelle se sentit génée car elle ne savait pas si emmma se forsait a lui dire ou non. Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2300 Emma rigola quand celle-ci crut qu'elle l'avait forser a dire se qu'elle resenter ou ses cotes coeur! Elle repondit que nan au contraire et dit"Mais nan et de toute façon j'ai rien a cacher! "Elle souria et la ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2305 elle rigola devant elle et elle se trouva toute bete puis elle lui souria en la regardanta ok Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2306 [Je c pas koi dire^^]_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2307 elle decida de lui demander quelque chose si ce la ne la derangeait pas car ce qu'elle allait lui demander,elle adoraitu veux faire du shopping avec moi? Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2309 Emma fit un sourire toute contente qu'elle demande si elle voulait bien faire du shopping avec elle, elle remit son sac sur l'epaule et dit "Ah ouais bien sur pourquoi pas ?!" Elle souria et arrangea une meche qui tomber, elle 'larranger derriere son ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2311 elle lui souria en mettan un cheuveux derriere son oreille et elle lui dit entousiasmeon y va? Rachel BilsonNombre de messages 11476Age 28Petite Amie ♀ + ♂ = Je t'aime AdamBoulot ...Restaurent ?! Moi qui espèrais être invité labas! XDAmis Euh ben... Rihanna peti peste! Blondass^^L'intello, le follass blonde, mon ex- coloc = Log', JensenDate d'inscription 19/11/2006Sujet Re arrivée!!! Jeu 14 Déc - 2313 Emma souria, elle aller y aller mais elles oublier un detail.....elle avait cours! Elle regarda sa montre et fit un tite grimace, elle se tourna vers Alex' et dit "Ben la s'est que .... euh ..... on a cours! Mais apres les cours ??"_________________ ALONE, SO WHAT ?! At this time, there are persons in the billions souls, And sometimes, we need only One! And This Person is maybe... You! Bevin PrinceNombre de messages 1773Petite Amie Nouvelle Viie=Nouvelles conquêtes___*Boulot Travaille au caféAmis On verra biien Ou j'en serraiit car à vraii diire je ne diistiingue pas les vraii des faux amiis___*Date d'inscription 12/12/2006Sujet Re arrivée!!! Ven 15 Déc - 2247 elle lui souriat en voyant qu'emma voulait aller en cours et elle lui ditoki Contenu sponsorisé arrivée!!!

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