Lamort nâest rien Je suis seulement passĂ©e Dans la piĂšce Ă cĂŽtĂ©.. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous Ă©tions Lâun pour lâautre, Nous le sommes toujours.. Donne-moi le nom Que tu mâasL'amour ne disparaĂźt pas de Charles PĂ©guy La mort n'est rien je suis seulement dans la piĂšce d'Ă cĂŽtĂ© Je suis moi, vous ĂȘtes vous Ce que j'Ă©tais pour vous, je le resterai toujours Donnez moi le prĂ©nom que vous m'avez toujours donnĂ© Parlez moi comme vous l'avez toujours fait N'employez pas un ton diffĂ©rent Ne prenez pas un ton solennel ou triste Continuez Ă rire de ce qui nous faisait rire ensemble Priez, souriez, pensez Ă moi Que mon prĂ©nom soit prononcĂ© Ă la maison Comme il l'a toujours Ă©tĂ© Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre ! La vie signifie ce qu'elle a toujours signifiĂ© Elle est toujours ce qu'elle a Ă©tĂ© Le fil n'est pas coupĂ© Pourquoi serais-je hors de votre pensĂ©e Simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je vous attends Je ne suis pas loin, Juste de l'autre cĂŽtĂ©... Lamort n'est rien L a mort n'est rien, je suis seulement passĂ©, dans la piĂšce Ă cĂŽtĂ©. J e suis moi. Vous ĂȘtes vous. Ce que j'Ă©tais pour vous, je le suis toujours. D onnez-moi le nom que vous La mort nâest rienLa mort nâest rien,je suis seulement passĂ©, dans la piĂšce Ă suis moi. Vous ĂȘtes que jâĂ©tais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous mâavez toujours donnĂ©, parlez-moi comme vous lâavez toujours fait. Nâemployez pas un ton diffĂ©rent, ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez Ă rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez Ă moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcĂ© Ă la maison comme il lâa toujours Ă©tĂ©, sans emphase dâaucune sorte, sans une trace dâombre. La vie signifie tout ce quâelle a toujours Ă©tĂ©. Le fil nâest pas coupĂ©. Pourquoi serais-je hors de vos pensĂ©es, simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je ne suis pas loin, juste de lâautre cĂŽtĂ© du chemin. Canon Henry Scott-Holland 1847-1918, traduction dâun extrait de The King of Terrors », sermon sur la mort 1910
Paroles de la chanson Ne pleure pas si tu m'aimes par Robert Charlebois La mort n'est rien Tu vois, tout est bien Tu retrouveras mon cĆur Essuie tes larmes Et ne pleure pas si tu m'aimes Je suis seulement passĂ© de l'autre cĂŽtĂ© Pense Ă moi Souris, prie pour moi Et continue Ă rire De ce qui nous faisait rire ensemble Ne pleure pas si tu m'aimes Et donne-moi le nom que tu m'as toujours donnĂ© Je suis moi et tu es toi Ce qu'on a Ă©tĂ© l'un pour l'autre Nous le sommes toujours Toujours Toujours Toujours La mort n'est rien Tu vois, tout est bien Tu retrouveras mon cĆur Essuie tes larmes Et ne pleure pas si tu m'aimes Je suis seulement passĂ© de l'autre cĂŽtĂ© Pense Ă moi Souris, prie pour moi Et continue Ă rire De ce qui nous faisait rire ensemble Ne pleure pas si tu m'aimes Et donne-moi le nom que tu m'as toujours donnĂ© Je suis moi et tu es toi Ce qu'on a Ă©tĂ© l'un pour l'autre Nous le sommes toujours Toujours Toujours Toujours Toujours Toujours Toujours Toujours ...Lamort n'est rien, Je suis seulement passĂ©, dans la piĂšce Ă cĂŽtĂ©. Je suis moi. Vous ĂȘtes vous. Ce que j'Ă©tais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donnĂ©, Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait. N'employez pas un ton diffĂ©rent, Ne prenez pas un air solennel ou triste.
BibliObs. Que vous inspire le PĂ©guy journaliste, pamphlĂ©taire Edwy Plenel. Les Cahiers de la quinzaine» forment lâĆuvre de PĂ©guy, son Ćuvre-vie», dont il Ă©tait le seul maĂźtre, comme Maurice Nadeau sera le seul maĂźtre de ce qui sâest appelĂ© justement la Quinzaine littĂ©raire». En tant que gĂ©rant des Cahiers», PĂ©guy a publiĂ© toute sorte dâarticles, dâenquĂȘtes. On oublie trop ce quâil appelait le journalisme de renseignement», gouvernĂ© par la fameuse formule Dire la vĂ©ritĂ©, toute la vĂ©ritĂ©, rien que la vĂ©ritĂ©, dire bĂȘtement la vĂ©ritĂ© bĂȘte, ennuyeusement la vĂ©ritĂ© ennuyeuse, tristement la vĂ©ritĂ© triste». Des articles sur la question coloniale, sur le gĂ©nocide des ArmĂ©niens, les questions internationales, sur la condition des instituteurs, que sais-je. Et cela en plus de la littĂ©rature. Et puis, il y a ce quâĂ©crit PĂ©guy lui-mĂȘme, et quâon retrouve dans les trois tomes de la PlĂ©iade. Alors lĂ , ce que jâadmire, câest lâinvention formelle. Je suis de ceux qui prĂ©fĂšrent sa prose Ă sa poĂ©sie â non pas que sa poĂ©sie soit mĂ©diocre, mais elle est plus classique. Sa prose, qui est ruminante, qui ressasse, qui revient par vagues et envolĂ©es, est authentiquement inventive et unique. Elle nâa rien de journalistique», de formatĂ©, elle ne rĂ©pond Ă aucune exigence de pĂ©dagogie», de transmission», et se soucie assez peu du public. Mais câest un objet formel assez fascinant, et qui va de pair avec sa maniĂšre de ne jamais renvoyer de droits dâauteur, de ne jamais faire de citations derriĂšre sa rumination, il y a tout ce quâil a lu⊠Ensuite il y a la colĂšre contre son Ă©poque, qui est trĂšs semblable Ă la nĂŽtre. Une Ă©poque de transition, de rĂ©volution industrielle, de spĂ©culation financiĂšre, un Ă©branlement Ă©conomique, gĂ©opolitique, social. Et il est en colĂšre contre lâuniverselle marchandise. VoilĂ sa cible lâabaissement dans la marchandise, dans lâargent. Et câest le socle de sa colĂšre lâuniverselle marchandise, qui prend tout, qui prostitue tout, qui uniformise tout. La question de son basculement dans le patriotisme et le nationalisme est plus complexe. Il Ă©volue. Je ne suis pas du PĂ©guy de la fin, du PĂ©guy qui envoie JaurĂšs dans une charrette avec des roulements de tambour, mĂȘme si, dans cette Ă©volution, PĂ©guy ne cĂšde pas sur lâantisĂ©mitisme. Il a Ă©crit des pages sur les Allemands qui sont une vision essentialiste des civilisations, des cultures dâun cĂŽtĂ© la civilisation, et câest la France, et dâun autre cĂŽtĂ© la barbarie, et câest lâAllemagne. Mais sa colĂšre, le socle de cette colĂšre, nâa pas de postĂ©ritĂ© politique univoque elle donne aussi bien les nationalistes que les libertaires, et ceux qui rĂ©sistent contre la servitude. Si PĂ©guy arrivait Ă Mediapart avec un article, Ă©crit dans son style, le prendriez-vous? Bien sĂ»r ! Vous nâavez quâĂ lire ce que nous publions, qui est dâune trĂšs grande diversitĂ© dâĂ©criture nous sommes dans une culture du free speech. Non seulement je les prendrais, mais on peut dire que les colĂšres pĂ©guystes dâaujourdâhui se trouvent plus dans Mediapart que dans les vitupĂ©rations de M. Finkielkraut. Propos recueillis par Jacques Drillon Entretien rĂ©alisĂ© - comme cet autre avec Yann Moix - dans le cadre de notre enquĂȘte sur l'Ă©tonnante postĂ©ritĂ© de Charles PĂ©guy, Ă lire dans "le Nouvel Observateur" du 13 fĂ©vrier 2014.
Lâhistorien Jean-Pierre Rioux publie en ce dĂ©but dâannĂ©e La mort du Lieutenant PĂ©guy, un livre qui retrace lâexpĂ©rience de guerre du grand Ă©crivain jusquâĂ sa mort le 5 septembre 1914. Occasion de revenir sur la conception de la guerre du directeur des Cahiers de la Quinzaine. soldats français en 1914 Charles PĂ©guy est mort debout. En soldat honorable, en soldat vertical. ArrivĂ©e au croisement de la route dâYverny-la Bascule et de Chauconin, la 19e compagnie de PĂ©guy reçoit lâordre dâattaquer les Allemands embusquĂ©s Ă quelques centaines de mĂštres de lĂ . FiĂšrement dressĂ©, PĂ©guy commande le feu Tirez, tirez, nom de Dieu ! » Quelques instants plus tard, il est frappĂ© dâune balle en plein front et sâĂ©croule dans une plainte Ah ! mon Dieu⊠Mes enfants ! » Parmi les nombreux hommages consĂ©cutifs Ă la mort de PĂ©guy, celui de son ami Daniel HalĂ©vy se distingue par sa luciditĂ© Je ne pleurerai pas son hĂ©roĂŻque fin. Il lâa cherchĂ©e, il lâa trouvĂ©e, il Ă©tait digne dâelle [âŠ] Ne le plaignons pas. Cette mort, qui donne Ă son Ćuvre le tĂ©moignage, la signature du sang, il lâa voulue. » En effet, PĂ©guy a toujours eu une haute conscience de lâhonneur et une admiration pour la figure du soldat. Cette mort est celle qui lui ressemble le plus. Sa vie aura Ă©tĂ© celle dâun soldat de plume, sa mort, celle dâun soldat tout court. Soldat, PĂ©guy lâĂ©tait indiscutablement. Soldat français, PĂ©guy lâĂ©tait dâautant plus. Dans sa Note conjointe sur M. Descartes, il sâapplique Ă distinguer deux conceptions radicalement opposĂ©es de la guerre. Dâun cĂŽtĂ©, la conception française hĂ©ritĂ©e de la chevalerie et dont la finalitĂ© est lâhonneur, de lâautre, la conception allemande hĂ©ritĂ©e de lâEmpire romain et dont la finalitĂ© est la victoire. Le soldat français se bat pour des valeurs, le soldat allemand se bat pour gagner. Aux yeux de PĂ©guy, la logique de guerre allemande trouve son origine dans lâĂ©pisode du cheval de Troie. Ce nâest donc pas un Romain, mais le Grec Ulysse qui a le premier privilĂ©giĂ© lâissue de la bataille Ă la bataille en tant que telle. Plus question pour le fis dâIthaque de respecter un code, mais bien plutĂŽt dâutiliser la ruse et dâĂȘtre fidĂšle Ă sa rĂ©putation dâhomme au mille tours ». Pour PĂ©guy, le systĂšme de guerre français est basĂ© sur le duel tandis que le systĂšme de guerre allemand est basĂ© sur la domination. Il prĂ©vient la guerre entre la France et lâAllemagne ne peut pas ĂȘtre envisagĂ©e comme un duel Ă grande Ă©chelle puisque seule une des parties engagĂ©es respecte les rĂšgles chevaleresques du duel. Français et Allemands font la guerre, ils se font la guerre, mais ils ne font pas la mĂȘme guerre. Je dirai Il y a deux races de la guerre qui nâont peut-ĂȘtre rien de commun ensemble et qui se sont constamment mĂȘlĂ©es et dĂ©mĂȘlĂ©es dans lâhistoire [âŠ] Il y a une race de la guerre qui est une lutte pour lâhonneur et il y a une tout autre race de la guerre qui est une lutte pour la domination. La premiĂšre procĂšde du duel. Elle est le duel. La deuxiĂšme ne lâest pas et nâen procĂšde pas », explique PĂ©guy. soldats allemands en 1914 PĂ©guy estime que, lorsquâon fait la guerre, la fin ne justifie jamais les moyens. Pour le soldat français, câest plutĂŽt les moyens qui justifient la fin. Vaincre ne compte pas pour le chevalier, ce qui compte câest de combattre, de bien combattre. En revanche, pour le soldat allemand, la maniĂšre importe peu, seule la victoire compte, quâelle se fasse dans lâhonneur ou le dĂ©shonneur concepts Ă©trangers Ă cette race de la guerre ». Il y a une race de la guerre oĂč une victoire dĂ©shonorante, par exemple une victoire par trahison, est infiniment pire, et lâidĂ©e mĂȘme en est insupportable, quâune dĂ©faite honorable, câest-Ă -dire une dĂ©faite subie, et je dirai obtenue en un combat loyal », affirme PĂ©guy. Chevalier et samouraĂŻ Ces deux systĂšmes de guerre sâinscrivent dans une tradition Ă la fois temporelle et spirituelle. Pour nous modernes, chez nous lâun est celtique et lâautre est romain. Lâun est fĂ©odal et lâautre est dâempire. Lâun est chrĂ©tien et lâautre est romain. Les Français ont excellĂ© dans lâun et les Allemands ont quelquefois rĂ©ussi dans lâautre et les Japonais paraissent avoir excellĂ© dans lâun et rĂ©ussi dans lâautre », note-t-il. Le chevalier, comme le samouraĂŻ, est une incarnation temporelle du spirituel. Leur sacrifice Ă©ventuel est une preuve du primat en eux du spirituel sur le temporel. Le soldat allemand en revanche, parce quâil recherche la domination, est prĂȘt Ă sacrifier du spirituel pour du temporel, des valeurs, pour la victoire. Cette rĂ©fĂ©rence au soldat japonais nous ramĂšne Ă un autre texte de PĂ©guy, Par ce demi-clair matin, publiĂ© aprĂšs la crise de Tanger en 1905. PĂ©guy revient sur le sentiment dâassurance qui caractĂ©rise la nation française avant la dĂ©faite de 1870, un sentiment qui peut se rĂ©sumer ainsi [âŠ] la France est naturellement et historiquement invincible ; le Français est imbattable ; le Français est le premier soldat du monde tout le monde le sait. » Dans Leur Patrie, Gustave HervĂ©, dont lâantimilitarisme insupporte PĂ©guy, se moque de cette assurance [âŠ] il suffit de connaĂźtre lâhistoire militaire du peuple français pour constater quâil nâen est peut-ĂȘtre pas un seul en Europe qui compte Ă son actif tant de dĂ©faites mĂ©morables, anciennes ou rĂ©centes », Ă©crit-il. Ce Ă quoi PĂ©guy rĂ©pond [âŠ] et il est sans doute encore plus vrai que le Français dans les temps modernes est le premier soldat du monde ; car on peut trĂšs bien ĂȘtre le premier peuple militaire du monde, et ĂȘtre battu, comme on peut trĂšs bien ĂȘtre le premier soldat du monde et ĂȘtre battu. » un samouraĂŻ Le seul soldat comparable au soldat français est le soldat japonais. LâĂ©quivalent japonais du chevalier courtois est le samouraĂŻ. Le mĂȘme sens de lâhonneur anime ces deux figures du combattant. Le chevalier est un samouraĂŻ dâoccident, comme le samouraĂŻ est un chevalier dâorient. Ces deux soldats ont le duel comme modĂšle, ce qui nâest pas le cas du soldat allemand. Le soldat allemand est puissant dans le mesure oĂč il est une des parties de lâarmĂ©e. En tant quâindividu, il nâa pas la mĂȘme valeur que le soldat français ou japonais. LâAllemagne a une grande armĂ©e, mais nâa pas de grands soldats. La France et le Japon ont une grande armĂ©e et de grands soldats. [âŠ] quand nous nous demandons si la France a encore la premiĂšre armĂ©e du monde, Ă quel terme de comparaison pensons-nous ? nous pensons immĂ©diatement Ă une autre puissance, Ă une autre armĂ©e, Ă lâarmĂ©e allemande [âŠ] de savoir si la France est ou nâest pas encore le premier peuple militaire du monde, si le Français, particuliĂšrement, est ou nâest pas encore le premier soldat du monde, Ă quel terme de comparaison pensons-nous ? pensons-nous encore au peuple allemand, au soldat allemand ? non ; nous pensons immĂ©diatement au peuple japonais, au soldat japonais [âŠ] » Le sacrifice du lieutenant PĂ©guy le consacre dĂ©finitivement chevalier, le consacre dĂ©finitivement samouraĂŻ. Par sa conduite exemplaire sur le champ de bataille, il a prouvĂ© quâil nâĂ©tait pas un patriote livresque, mais un patriote authentique. Le 17 septembre 1914, dans LâĂcho de Paris, Maurice BarrĂšs lui consacre un article visionnaire Nous sommes fiers de notre ami. Il est tombĂ© les armes Ă la main, face Ă lâennemi, le lieutenant de ligne Charles PĂ©guy. Le voilĂ entrĂ© parmi les hĂ©ros de la pensĂ©e française. Son sacrifice multiplie la valeur de son Ćuvre. Il cĂ©lĂ©brait la grandeur morale, lâabnĂ©gation, lâexaltation de lâĂąme. Il lui a Ă©tĂ© donnĂ© de prouver en une minute la vĂ©ritĂ© de son Ćuvre. Le voilĂ sacrĂ©. Ce mort est un guide, ce mort continuera plus que jamais dâagir, ce mort plus quâaucun est aujourdâhui vivant. »
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Lamort nâest rien. Je suis seulement passĂ© dans la piĂšce dâĂ cĂŽtĂ©. Je suis moi, tu es toi : Ce que nous Ă©tions lâun pour lâautre, Nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu mâas toujours
La mort n'est rien. Je suis simplement passĂ© dans la piĂšce d'Ă cĂŽtĂ©. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous Ă©tions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m'as toujours donnĂ©. Parle-moi comme tu l'as toujours fait. N'emploie pas un ton diffĂ©rent. Ne prends pas un air solennel ou triste. Continue a rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Prie, souris, Pense Ă moi, prie pour mon nom soit prononcĂ© Ă la maison comme il l'a toujours emphase d'aucune sorte et sans trace d' vie signifie ce qu'elle a toujours reste ce qu'elle a toujours e fil n'est pas serais-je hors de ta pensĂ©e, Parce-que je suis simplement hors de ta vue ?Je t'attend. Je ne suis pas de l'autre cĂŽtĂ© du Peguy Posted on Thursday, 28 January 2010 at 553 PMLefil n'est pas coupĂ©. La mort n'est rien. Je suis simplement passĂ© Dans la piĂšce Ă cĂŽtĂ©. Je suis moi, vous ĂȘtes vous. Ce que nous Ă©tions les uns pour les autres, Nous le sommes toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donnĂ©. Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait, N'employez pas de ton diffĂ©rent Ne prenez pas un ton solennel et La critique de Charles PĂ©guy Ă l'Ă©gard du monde moderne est sans conteste l'une des plus radicales. Mais le fondateur des Cahiers de la Quinzaine est Ă©galement l'un des Ă©crivains les plus rĂ©cupĂ©rĂ©s, Ă gauche comme Ă droite. Dans PĂ©guy, un enfant contre le monde moderne PremiĂšre Partie, coll. "Vraiment alternatifs", 2018, Matthieu Giroux nous aide Ă comprendre lâĆuvre Ă partir de l'OrlĂ©anais. Marianne Il semblerait qu'on assiste aujourd'hui Ă un retour de Charles PĂ©guy. A droite, Ă gauche, et parfois Ă tort et Ă travers, le fondateur des Cahiers de la Quinzaine est revendiquĂ© comme un maitre, un guide ou une rĂ©fĂ©rence essentielle. Certains dĂ©sormais s'en rĂ©clament pour "rĂ©nover la droite de conviction", "dĂ©fendre les vertus de l'enracinement et l'Ă©cologie intĂ©grale avec le pape François" ou" retrouver les voies d'un socialisme authentiquement populaire". On rencontre mĂȘme des pĂ©guystes sociaux-dĂ©mocrates et macronistes ! Comment jugez-vous ce regain, parfois dĂ©sordonnĂ©, de PĂ©guysme ?Matthieu Giroux Il y a un regain d'intĂ©rĂȘt pour Charles PĂ©guy depuis 2014et la cĂ©lĂ©bration du centenaire de sa mort. L'enthousiasme n'est pas retombĂ© depuis comme l'attestent les livres sur PĂ©guy qui continuent de sortir chaque annĂ©e. Il est vrai que PĂ©guy suscite l'admiration de personnalitĂ©s aux convictions opposĂ©es qui sont toujours tentĂ©es de tirer PĂ©guy vers elles. Une chose m'a frappĂ© cependant en assistant Ă des colloques ou en discutant avec certaines des personnes que vous citez les pĂ©guystes, d'oĂč qu'ils viennent, sont sincĂšres dans leur pĂ©guysme. On peut contester les interprĂ©tations qu'ils font de PĂ©guy - le PĂ©guy de Finkielkraut est peut-ĂȘtre trop "barrĂ©sien", celui de Plenel trop "de gauche", celui de Moix trop "hĂ©tĂ©rodoxe" - mais ce sont tous des lecteurs attentifs et on ne peut sĂ©rieusement soutenir qu'ils se servent de lui. Leur pĂ©guysme n'est pas cynique. Je ne dirais pas la mĂȘme chose des rĂ©cupĂ©rations politiques auxquelles vous faites allusion. Je ne supporte pas qu'on rĂ©duise PĂ©guy Ă quelques slogans, qu'on appauvrisse la richesse et la complexitĂ© de sa pensĂ©e. Beaucoup le citent sans mĂȘme l'avoir lu. PĂ©guy ne s'utilise pas, il se lit, se relit et se mĂ©dite. Le style de PĂ©guy rappelle parfois le style sublime et primitif de l'Ancien Testament, une Ă©criture toute imprĂ©gnĂ©e de sens et antĂ©rieure Ă la littĂ©rature. Le titre de votre livre est Charles PĂ©guy, un enfant contre le monde moderne. Quel est cet enfant ? Peut-on le rapprocher de l'enfant que Nietzsche Ă©voque dans Ainsi parlait Zarathoustra "L'enfant est ignorance et oubli, un nouveau commencement et un jeu, une roue qui roule sur elle-mĂȘme, un premier mouvement, un ''oui'' sacrĂ©." Est-il aussi l'enfant des Ăvangiles, exemple de saintetĂ© et d'innocence ?L'enfant que dĂ©crit Nietzsche ressemble en partie Ă celui de PĂ©guy. L'enfant de PĂ©guy est ignorant dans la mesure oĂč il est "sans expĂ©rience", mais son ignorance est paradoxalement la plus grande des connaissances. L'enfant de PĂ©guy ne sait rien du monde et c'est tant mieux, il sait ce qui est antĂ©rieur au monde. Il est au plus prĂšs de la source de la vie, de l'innocence originelle, de l'Ă©ternel jaillissement qui est au commencement de tout. L'enfant est celui qui est le plus proche de Dieu car toute naissance est une crĂ©ation recommencĂ©e. Le titre de mon livre est peut-ĂȘtre abusif Charles PĂ©guy n'est plus un enfant. Il est tourmentĂ© par le sentiment de la perte qu'implique toute vie car "on descend tout le temps". "C'est l'enfant qui est plein et c'est l'homme qui est vide", Ă©crit-il aussi. Cette idĂ©e est centrale. La vie est une fatale dĂ©gradation. En vieillissant, on diminue en innocence et en grĂące. PĂ©guy voit dans la puretĂ© morale des enfants un modĂšle pour la mystique. Il voit dans leur intransigeance une expression parfaite de l'honneur, honneur que les adultes ne font que style de PĂ©guy est parmi les plus singuliers de la littĂ©rature europĂ©enne. Certains lecteurs disent que c'est un fatras rĂ©pĂ©titif, d'autres louent son caractĂšre hypnotique et prĂ©cis Ă la fois. PĂ©guy, comme CĂ©line, a trouvĂ© sa "petite musique", qui est d'ailleurs davantage une grande musique symphonique. Vous Ă©crivez dans votre avant-propos "Si PĂ©guy avait seulement voulu dire ''la vĂ©ritĂ©'' son style en aurait Ă©tĂ© changĂ©". Que nous dit cette Ă©criture particuliĂšre de Charles PĂ©guy lui-mĂȘme et de sa maniĂšre de penser ?Pour ĂȘtre prĂ©cis, j'Ă©cris, en citant la Lettre au provincial, que PĂ©guy ne veut pas seulement nous dire "la vĂ©ritĂ©" mais "toute la vĂ©ritĂ©" et c'est en cela que son style aurait pu ĂȘtre changĂ©. Je pense que cette prĂ©cision, qui rappelle le serment des tĂ©moins lors des procĂšs, est caractĂ©ristique du style et de la pensĂ©e de PĂ©guy. PĂ©guy, dans son exigence d'honnĂȘtetĂ©, dans son exigence mystique, veut tout nous dire. Il ne veut rien cacher quitte Ă perdre des lecteurs, quitte Ă perdre des amis. Il n'Ă©crit pas pour une clientĂšle ou pour faire carriĂšre, il Ă©crit parce qu'il est animĂ© par une soif de vĂ©ritĂ© intĂ©grale. L'Ă©criture de PĂ©guy a Ă©tĂ© beaucoup discutĂ©e. On a moquĂ© ses rĂ©pĂ©titions, ses anaphores, son oralitĂ©. J'ai appris rĂ©cemment que l'Ă©crivain Georges Hyvernaud lui reprochait "ces façons de mal parler exprĂšs, ces vulgaritĂ©s dâexpression qui sont lâinnocente dĂ©bauche des agrĂ©gĂ©s de grammaire". Quelle faussetĂ© dans le jugement ! Il faut bien plutĂŽt rejoindre Albert BĂ©guin qui disait que l'Ă©criture de PĂ©guy Ă©tait comparable Ă une priĂšre. En effet, le style de PĂ©guy rappelle parfois le style sublime et primitif de l'Ancien Testament, une Ă©criture toute imprĂ©gnĂ©e de sens et antĂ©rieure Ă la littĂ©rature. Pour PĂ©guy, l'habitude est la grande ennemie mĂ©taphysique et morale. Vous consacrez un chapitre de votre ouvrage Ă "la critique de l'habitude". Dans la pensĂ©e de Charles PĂ©guy cette critique est, selon vous, centrale. Quelle est-elle, cette "habitude" que dĂ©nonce l'auteur de Notre jeunesse et pourquoi s'en libĂ©rer est pour lui essentielle ?Pour PĂ©guy, l'habitude est la grande ennemie mĂ©taphysique et morale. Dans un passage cĂ©lĂšbre, il Ă©crit "Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise Ăąme [...] C'est d'avoir une Ăąme habituĂ©e." On peut dire, d'une certain façon, que l'habitude est pire que le mal ou, du moins, qu'elle est l'expression la plus radicale du mal. Ă ses yeux, l'habitude n'est pas un outil dont dispose l'homme pour attĂ©nuer le sentiment de l'effort ni une capacitĂ© qui permet d'effectuer des tĂąches de maniĂšre non rĂ©flexive, c'est un danger terrible pour la libertĂ© et pour le salut des hommes car elle les empĂȘche d'ĂȘtre touchĂ©s par la grĂące. Aux yeux de PĂ©guy, les adultes ont des Ăąmes habituĂ©es tandis que les enfants sont les ĂȘtres les moins habituĂ©s du monde. Ătre habituĂ©, c'est aussi accepter le monde tel qu'il est. Face aux injustices et aux malheurs, le sens commun affirme parfois "On s'habitue." Or PĂ©guy, parce qu'il veut s'Ă©lever Ă la dignitĂ© morale d'un enfant, refuse de s' PĂ©guy est assurĂ©ment un antimoderne. Pierre Boutang Ă©crivait mĂȘme que, dans son rapport au politique notamment, le rĂ©publicain PĂ©guy Ă©tait plus rĂ©actionnaire que le monarchiste Charles Maurras. Qu'est-ce qui diffĂ©rencie ou rapproche PĂ©guy d'autres "antimodernes" tels Charles Baudelaire, LĂ©on Bloy, Georges Bernanos ou RenĂ© GuĂ©non ?Tout d'abord, je n'inscrirais pas GuĂ©non dans la tradition antimoderne. GuĂ©non est un traditionaliste qui se positionne en deçà de la modernitĂ©. Selon moi, on perd la spĂ©cificitĂ© de ce qu'est un " antimoderne", si on inclut une figure comme GuĂ©non. Un antimoderne - j'avoue avoir adoptĂ© la dĂ©finition certes imparfaite de Compagnon - n'est pas seulement quelqu'un qui critique la modernitĂ©. Un antimoderne est avant tout un Ă©crivain qui est emportĂ© par le mouvement de la modernitĂ©, c'est un moderne contrariĂ©. PĂ©guy est un critique virulent du monde moderne mais il est moderne pour de nombreuses raisons 1 il adhĂšre Ă des idĂ©ologies politiques qui sont celles de la modernitĂ© la rĂ©publique, le socialisme, 2 son Ă©criture est parfaitement moderne mĂȘme s'il se considĂšre comme un classique dans la mesure oĂč son ego est omniprĂ©sent et 3 sa matiĂšre intellectuelle est l'Ă©vĂšnement Affaire Dreyfus et non les idĂ©es platoniciennes. Mais il est vrai que l'ethos de PĂ©guy est trĂšs "fĂ©odal", pour reprendre une autre expression de Boutang. Sa fascination pour la chevalerie mais aussi pour les cathĂ©drales, pour Jeanne d'Arc et pour l'ancienne France peut rappeler l'homme du Moyen Ăge. PĂ©guy est un penseur de la patrie charnelle, il est attachĂ© Ă la France des petits pays. Souverainistes jacobins et nationaux-rĂ©publicains se rĂ©clament rĂ©guliĂšrement de Charles PĂ©guy. Ils citent souvent ces pages de L'Argent suite oĂč PĂ©guy se proclame "vieux jacobin" et, sous les auspices de Richelieu et de Robespierre, dĂ©clare "La rĂ©publique une et indivisible, notre royaume de France". Mais le mĂȘme homme prĂ©fĂšre "un fatras vivant Ă un ordre mort", a pu parfois opposer l'esprit de la chevalerie française Ă celui des lĂ©gistes de Philippe Le Bel, est l'adversaire des monopoles et des centralismes â politiques et parlementaires autant qu'intellectuels et financiers - fait l'Ă©loge de ces anciens mondes organiques "riches de puissances diverses". PĂ©guy Ă©voque mĂȘme "le fĂ©dĂ©ralisme spontanĂ©e" de ces anciens mondes et de ces anciens rĂ©gimes. Qu'en penser ? Le PĂ©guy "vieux jacobin" contredit-il le PĂ©guy aux accents souvent libertaires et fĂ©dĂ©ralistes ? PĂ©guy est-il vraiment un prĂ©curseur de Jean-Pierre ChevĂšnement, un national-rĂ©publicain moderne ?J'ai du mal Ă voir en PĂ©guy un dĂ©fenseur du centralisme froid et formel, centralisme qui ressemble beaucoup Ă cet "ordre mort" qu'il combat. PĂ©guy est un penseur de la patrie charnelle, il est attachĂ© Ă la France des petits pays. On sait l'amour qu'il porte pour sa Beauce natale. PĂ©guy Ă©crit "la RĂ©publique une et indivisible, c'est notre royaume de France" dans le contexte de la montĂ©e du pĂ©ril allemand. Je n'y vois pas forcĂ©ment une profession de foi jacobine, bien plutĂŽt cette façon caractĂ©ristique qu'a PĂ©guy de penser la continuitĂ© historique. Dans ce mĂȘme passage, il Ă©crit ensuite "D'autant que rien n'est aussi monarchique, et aussi royal, et aussi ancienne France que cette formule." C'est une idĂ©e trĂšs forte chez lui la RĂ©publique a Ă©tĂ© faite par les hommes de l'ancienne France et l'ancienne France a produit la RĂ©publique. La mystique rĂ©publicaine n'a Ă©tĂ© rendue possible que par la mystique rĂ©volutionnaire, elle-mĂȘme fille de la mystique de l'ancienne France. Ă ses yeux, la RĂ©publique n'est pas une production de la modernitĂ©, elle est l'hĂ©ritiĂšre d'un long processus historique qui trouve ses racines dans la grandeur du Moyen Ăge. LeMystĂšre de la charitĂ© de Jeanne d'Arc Ă©crit par Charles PĂ©guy est une sorte de drame mĂ©diĂ©val, Ă proprement parler un mystĂšre.. Ce terme est employĂ© par l'auteur dans trois Ćuvres qui forment un ensemble d'une remarquable cohĂ©rence : le MystĂšre de la charitĂ© de Jeanne d'Arc (1910), le Porche du MystĂšre de la deuxiĂšme vertu (1911), et le MystĂšre des Saints Innocents
Publication 20 avril 2016 La mort nâest rien Je suis simplement passĂ© dans la piĂšce Ă cĂŽtĂ©. Je suis moi. Tu es toi. Ce que nous Ă©tions lâun pour lâautre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu mâa toujours donnĂ©. Parle-moi comme tu lâas toujours fait. Nâemploie pas de ton diffĂ©rent. Ne prends pas un air solennel ou triste. Continue Ă rire de ce qui nous faisait vivre ensemble. Prie. Souris. Pense Ă moi. Prie pour moi. Que mon nom soit toujours prononcĂ© Ă la maison comme il lâa toujours Ă©tĂ©. Sans emphase dâaucune sorte et sans trace dâombre. La vie signifie ce quâelle a toujours signifiĂ©. Elle reste ce quâelle a toujours Ă©tĂ©. Le fil nâest pas coupĂ©. Pourquoi serais-je hors de ta pensĂ©e, Simplement parce que je suis hors de ta vue ? Je tâattends. Je ne suis pas loin. Juste de lâautre cĂŽtĂ© du chemin. Tu vois, tout est bien. Charles PĂ©guy dâaprĂšs une priĂšre de Saint Augustin
LaMort N Est Rien Poeme De Charles Peguy Chezmamielucette Ce que nous Ă©tions les uns pour les autres, nous le sommes toujours. Je suis moi et vous ĂȘtes vous ce que nous Ă©tions les uns pour les autres nous le sommes toujours. Quant Ă la version «chocolat», sa crĂ©ation n'est pas si rĂ©cente puisqu'elle remonte aux annĂ©es 1950. Ătre ou ne pas ĂȘtre, soi et
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encette veille de toussaint je vous offre ce poÚme de charles peguy inspiré par un texte de saint augustin intitulé la mort n'est rien. je l'ai illustré musicalement par une trÚs belle composition
La mort n'est rien. Je suis simplement passĂ© dans la piĂšce Ă cĂŽtĂ©. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous Ă©tions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m'as toujours donnĂ©. Parle-moi comme tu l'as toujours fait. N'emploie pas de ton diffĂ©rent, ne prends pas un air solennel ou triste. Continue Ă rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Prie, souris, pense Ă moi, prie pour moi. Que mon nom soit toujours prononcĂ© Ă la maison comme il l'a toujours Ă©tĂ©. Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre. La vie signifie ce qu'elle a toujours signifiĂ©. Elle est ce qu'elle a toujours Ă©tĂ©. Le fil n'est pas coupĂ©. Pourquoi serais-je hors de ta pensĂ©e simplement parce que je suis hors de ta vue ? Je t'attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre cĂŽtĂ© du chemin. Tu vois, tout est bien. souvent attribuĂ© Ă Charles PĂ©guy mais plus probablement de Henry Scott Holland 1847-1918 Canon of St. Paulâs Cathedral Listedes citations de Charles PĂ©guy sur mort classĂ©es par thĂ©matique. La meilleure citation de Charles PĂ©guy prĂ©fĂ©rĂ©e des internautes. Retrouvez toutes les phrases cĂ©lĂšbres de Charles PĂ©guy parmi une sĂ©lection de + de 100 000 citations cĂ©lĂšbres provenant d'ouvrages, d'interviews ou de discours. Lisez le TOP 10 des citations de Charles PĂ©guy pour mieux comprendre sa vie, ses "Outre l'idĂ©e de mort et de rupture avec la vie terrestre, l'au-delĂ Ă©voque pour moi un univers rempli de mystĂšres. J'avoue que je suis assez fascinĂ©e par tous les phĂ©nomĂšnes Ă©tranges les tables qui tournent, les esprits qui apparaissent soudain dans une piĂšce. D'ailleurs, si l'on me proposait de faire tourner les tables, je crois que j'accepterais... En ce qui concerne mon aprĂšs-mort, j'Ă©prouve un sentiment contradictoire. D'un cĂŽtĂ©, j'ai l'impression que la mort est quelque chose qui ne peut pas m'arriver. De l'autre, je sens trĂšs bien que la rupture peut survenir Ă tout instant. Or, comme je considĂšre qu'il n'y a rien aprĂšs la mort, je me dis qu'il y a des occasions Ă ne pas rater. N'Ă©tant pas freinĂ©e par la peur d'un Ă©ventuel jugement dernier, je me mets sans doute moins de barriĂšres. Si j e crains un jugement, c'est le mien. Je connais mes fautes et mes faiblesses le plus dur, c'est d'assumer au jour le jour sa part d'ombre. Je voudrais me dire, le jour de ma mort, que j'ai vĂ©cu le plus possible comme je l'entendais, c'est-Ă -dire en accomplissant les choses avec le maximum de coeur, en faisant souffrir le moins possible les gens qui m'entourent, NĂ©anmoins, l'idĂ©e d'un nĂ©ant total aprĂšs la mort n'est pas facile Ă vivre tous les jours. Ainsi, quand je pense Ă ma mĂšre, dĂ©cĂ©dĂ©e il y a quatre ans, je me dis est-ce vraiment pour rien qu'elle a effectuĂ© tout un cheminement intĂ©rieur avant de mourir ? Affirmer qu'il n'y a rien aprĂšs la mort conduit Ă assumer le poids des regrets, je ne l'ai pas rĂ©alisĂ© tout de suite au dĂ©part, le nĂ©ant reste une notion trĂšs intellectuelle. Le jour oĂč ma mĂšre s'est Ă©teinte, J'Ă©tais assise en face d'elle, dans sa chambre d'hĂŽpital. J'ai Ă©prouvĂ© une sensation Ă©trange "Tu es lĂ , me disais-je, vivante alors qu'elle est peut-ĂȘtre dĂ©jĂ morte et tu ne vois rien, tu ne sais pas ce qui se passe. Un an aprĂšs sa mort, j'ai vĂ©cu des moments trĂšs difficiles je me reprochais Ă©normĂ©ment de ne pas avoir su accompagner ma mĂšre dans ses derniers moments. C'est Ă ce moment-lĂ que j'ai rĂ©alisĂ© que la rupture Ă©tait irrĂ©versible. MalgrĂ© tout, je ne rĂ©siste pas toujours Ă la tentation de vouloir lui parler, de lui faire part de ce qui me tient Ă coeur. Le dĂ©sir de communiquer avec les morts est de nature nostalgique, comme si l'on voulait rattraper ce qui n'a pas Ă©tĂ© fait lorsque l'ĂȘtre cher Ă©tait encore en vie." Menu can't login to paypal new phone number. henning conle westfalia; alkoholfahne nach einem glas wein