🎉 C Est La Mer AllĂ©e Avec Le Soleil

Sousle soleil, la mer ronflait, encore Sous le soleil, la mer ronflait, encore La vaste mer S'endort juste aprĂšs l'aurore, Hume, hume dans notre amphore Et buvons ce qui demeure Du baiser lĂ©ger de l'heure ! L'ombre au cri de mouette Ă©tait envolĂ©e, Et je ne sais Plus oĂč elle Ă©tait allĂ©e, L'ombre enivrĂ©e de gelĂ©e ! Et buvons
Versets les plus Pertinents Psaumes 1133 Du lever du soleil jusqu'Ă  son couchant, Que le nom de l'Éternel soit cĂ©lĂ©brĂ©! GenĂšse 116 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour prĂ©sider au jour, et le plus petit luminaire pour prĂ©sider Ă  la nuit; il fit aussi les Ă©toiles. DeutĂ©ronome 173 allant aprĂšs d'autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, aprĂšs le soleil, la lune, ou toute l'armĂ©e des cieux. Ce n'est point lĂ  ce que j'ai commandĂ©. JosuĂ© 1012 Alors JosuĂ© parla Ă  l'Éternel, le jour oĂč l'Éternel livra les AmorĂ©ens aux enfants d'IsraĂ«l, et il dit en prĂ©sence d'IsraĂ«l Soleil, arrĂȘte-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallĂ©e d'Ajalon! Psaumes 194 Leur retentissement parcourt toute la terre, Leurs accents vont aux extrĂ©mitĂ©s du monde, OĂč il a dressĂ© une tente pour le soleil. Psaumes 1216 Pendant le jour le soleil ne te frappera point, Ni la lune pendant la nuit. EcclĂ©siaste 15 Le soleil se lĂšve, le soleil se couche; il soupire aprĂšs le lieu d'oĂč il se lĂšve de nouveau. ÉsaĂŻe 388 Je ferai reculer de dix degrĂ©s en arriĂšre avec le soleil l'ombre des degrĂ©s qui est descendue sur les degrĂ©s d'Achaz. Et le soleil recula de dix degrĂ©s sur les degrĂ©s oĂč il Ă©tait descendu. JoĂ«l 231 Le soleil se changera en tĂ©nĂšbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivĂ©e du jour de l'Éternel, De ce jour grand et terrible. Actes 2613 Vers le milieu du jour, ĂŽ roi, je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une lumiĂšre venant du ciel, et dont l'Ă©clat surpassait celui du soleil. Juges 933 Le matin, au lever du soleil, tu fondras avec impĂ©tuositĂ© sur la ville. Et lorsque Gaal et le peuple qui est avec lui sortiront contre toi, tu lui feras ce que tes forces permettront. ÉsaĂŻe 6019 Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumiĂšre pendant le jour, Ni la lune qui t'Ă©clairera de sa lueur; Mais l'Éternel sera ta lumiĂšre Ă  toujours, Ton Dieu sera ta gloire. GenĂšse 1923-24 Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar. Alors l'Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Éternel. Amos 89 En ce jour-lĂ , dit le Seigneur, l'Éternel, Je ferai coucher le soleil Ă  midi, Et j'obscurcirai la terre en plein jour; Malachie 42 Mais pour vous qui craignez mon nom, se lĂšvera Le soleil de la justice, Et la guĂ©rison sera sous ses ailes; Vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d'une Ă©table, Job 3028 Je marche noirci, mais non par le soleil; Je me lĂšve en pleine assemblĂ©e, et je crie. DeutĂ©ronome 3314 Les meilleurs fruits du soleil, Les meilleurs fruits de chaque mois, Exode 1621 Tous les matins, chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait. Marc 46 mais, quand le soleil parut, elle fut brĂ»lĂ©e et sĂ©cha, faute de racines. Jacques 111 Le soleil s'est levĂ© avec sa chaleur ardente, il a dessĂ©chĂ© l'herbe, sa fleur est tombĂ©e, et la beautĂ© de son aspect a disparu ainsi le riche se flĂ©trira dans ses entreprises. GenĂšse 2811 Il arriva dans un lieu oĂč il passa la nuit; car le soleil Ă©tait couchĂ©. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-lĂ . DeutĂ©ronome 2413 tu le lui rendras au coucher du soleil, afin qu'il couche dans son vĂȘtement et qu'il te bĂ©nisse; et cela te sera imputĂ© Ă  justice devant l'Éternel, ton Dieu. Marc 132 Le soir, aprĂšs le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et les dĂ©moniaques. Nombres 2111 Ils partirent d'Oboth et ils campĂšrent Ă  IjjĂ© Abarim, dans le dĂ©sert qui est vis-Ă -vis de Moab, vers le soleil levant. DeutĂ©ronome 441 Alors MoĂŻse choisit trois villes de l'autre cĂŽtĂ© du Jourdain, Ă  l'orient, DeutĂ©ronome 447 Ils s'emparĂšrent de son pays et de celui d'Og, roi de Basan. Ces deux rois des AmorĂ©ens Ă©taient de l'autre cĂŽtĂ© du Jourdain, Ă  l'orient. JosuĂ© 121 Voici les rois que les enfants d'IsraĂ«l battirent, et dont ils possĂ©dĂšrent le pays de l'autre cĂŽtĂ© du Jourdain, vers le soleil levant, depuis le torrent de l'Arnon jusqu'Ă  la montagne de l'Hermon, avec toute la plaine Ă  l'orient. JosuĂ© 14 Vous aurez pour territoire depuis le dĂ©sert et le Liban jusqu'au grand fleuve, le fleuve de l'Euphrate, tout le pays des HĂ©thiens, et jusqu'Ă  la grande mer vers le soleil couchant. Psaumes 501 Psaume d'Asaph. Dieu, Dieu, l'Éternel, parle, et convoque la terre, Depuis le soleil levant jusqu'au soleil couchant. ÉsaĂŻe 456 C'est afin que l'on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n'y a point de Dieu Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre. DeutĂ©ronome 419 Veille sur ton Ăąme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les Ă©toiles, toute l'armĂ©e des cieux, tu ne sois entraĂźnĂ© Ă  te prosterner en leur prĂ©sence et Ă  leur rendre un culte ce sont des choses que l'Éternel, ton Dieu, a donnĂ©es en partage Ă  tous les peuples, sous le ciel tout entier. GenĂšse 116-18 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour prĂ©sider au jour, et le plus petit luminaire pour prĂ©sider Ă  la nuit; il fit aussi les Ă©toiles. Dieu les plaça dans l'Ă©tendue du ciel, pour Ă©clairer la terre, pour prĂ©sider au jour et Ă  la nuit, et pour sĂ©parer la lumiĂšre d'avec les tĂ©nĂšbres. Dieu vit que cela Ă©tait bon. Psaumes 1367-8 Celui qui a fait les grands luminaires, Car sa misĂ©ricorde dure Ă  toujours! Le soleil pour prĂ©sider au jour, Car sa misĂ©ricorde dure Ă  toujours! GenĂšse 114 Dieu dit Qu'il y ait des luminaires dans l'Ă©tendue du ciel, pour sĂ©parer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les Ă©poques, les jours et les annĂ©es; GenĂšse 297 Il dit Voici, il est encore grand jour, et il n'est pas temps de rassembler les troupeaux; abreuvez les brebis, puis allez, et faites-les paĂźtre. Exode 2226 Si tu prends en gage le vĂȘtement de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil; 1 Samuel 119 Ils dirent aux messagers qui Ă©taient venus Vous parlerez ainsi aux habitants de JabĂšs en Galaad Demain vous aurez du secours, quand le soleil sera dans sa chaleur. Les messagers portĂšrent cette nouvelle Ă  ceux de JabĂšs, qui furent remplis de joie; Exode 2713 Du cĂŽtĂ© de l'orient, sur les cinquante coudĂ©es de largeur du parvis, DeutĂ©ronome 1130 Ces montagnes ne sont-elles pas de l'autre cĂŽtĂ© du Jourdain, derriĂšre le chemin de l'occident, au pays des CananĂ©ens qui habitent dans la plaine vis-Ă -vis de Guilgal, prĂšs des chĂȘnes de MorĂ©? JosuĂ© 1912 De Sarid elle tournait Ă  l'orient, vers le soleil levant, jusqu'Ă  la frontiĂšre de Kisloth Thabor, continuait Ă  Dabrath, et montait Ă  Japhia. DeutĂ©ronome 3313-14 Sur Joseph il dit Son pays recevra de l'Éternel, en signe de bĂ©nĂ©diction, Le meilleur don du ciel, la rosĂ©e, Les meilleures eaux qui sont en bas, Les meilleurs fruits du soleil, Les meilleurs fruits de chaque mois, Job 816 Dans toute sa vigueur, en plein soleil, Il Ă©tend ses rameaux sur son jardin, Matthieu 545 afin que vous soyez fils de votre PĂšre qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les mĂ©chants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Jonas 48 Au lever du soleil, Dieu fit souffler un vent chaud d'orient, et le soleil frappa la tĂȘte de Jonas, au point qu'il tomba en dĂ©faillance. Il demanda la mort, et dit La mort m'est prĂ©fĂ©rable Ă  la vie. ÉsaĂŻe 4910 Ils n'auront pas faim et ils n'auront pas soif; Le mirage et le soleil ne les feront point souffrir; Car celui qui a pitiĂ© d'eux sera leur guide, Et il les conduira vers des sources d'eaux. Matthieu 136 mais, quand le soleil parut, elle fut brĂ»lĂ©e et sĂ©cha, faute de racines. Apocalypse 716 ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. DeutĂ©ronome 172-5 Il se trouvera peut-ĂȘtre au milieu de toi dans l'une des villes que l'Éternel, ton Dieu, te donne, un homme ou une femme faisant ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, ton Dieu, et transgressant son alliance; allant aprĂšs d'autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, aprĂšs le soleil, la lune, ou toute l'armĂ©e des cieux. Ce n'est point lĂ  ce que j'ai commandĂ©. DĂšs que tu en auras connaissance, dĂšs que tu l'auras appris, tu feras avec soin des recherches. La chose est-elle vraie, le fait est-il Ă©tabli, cette abomination a-t-elle Ă©tĂ© commise en IsraĂ«l,lire tu feras venir Ă  tes portes l'homme ou la femme qui sera coupable de cette mauvaise action, et tu lapideras ou puniras de mort cet homme ou cette femme. Job 3126-28 Si j'ai regardĂ© le soleil quand il brillait, La lune quand elle s'avançait majestueuse, Et si mon coeur s'est laissĂ© sĂ©duire en secret, Si ma main s'est portĂ©e sur ma bouche; C'est encore un crime que doivent punir les juges, Et j'aurais reniĂ© le Dieu d'en haut! ÉzĂ©chiel 816 Et il me conduisit dans le parvis intĂ©rieur de la maison de l'Éternel. Et voici, Ă  l'entrĂ©e du temple de l'Éternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Éternel et le visage vers l'orient; et ils se prosternaient Ă  l'orient devant le soleil. 2 Rois 235-11 Il chassa les prĂȘtres des idoles, Ă©tablis par les rois de Juda pour brĂ»ler des parfums sur les hauts lieux dans les villes de Juda et aux environs de JĂ©rusalem, et ceux qui offraient des parfums Ă  Baal, au soleil, Ă  la lune, au zodiaque et Ă  toute l'armĂ©e des cieux. Il sortit de la maison de l'Éternel l'idole d'AstartĂ©, qu'il transporta hors de JĂ©rusalem vers le torrent de CĂ©dron; il la brĂ»la au torrent de CĂ©dron et la rĂ©duisit en poussiĂšre, et il en jeta la poussiĂšre sur les sĂ©pulcres des enfants du peuple. Il abattit les maisons des prostituĂ©s qui Ă©taient dans la maison de l'Éternel, et oĂč les femmes tissaient des tentes pour fit venir tous les prĂȘtres des villes de Juda; il souilla les hauts lieux oĂč les prĂȘtres brĂ»laient des parfums, depuis GuĂ©ba jusqu'Ă  Beer SchĂ©ba; et il renversa les hauts lieux des portes, celui qui Ă©tait Ă  l'entrĂ©e de la porte de JosuĂ©, chef de la ville, et celui qui Ă©tait Ă  gauche de la porte de la ville. Toutefois les prĂȘtres des hauts lieux ne montaient pas Ă  l'autel de l'Éternel Ă  JĂ©rusalem, mais ils mangeaient des pains sans levain au milieu de leurs frĂšres. Le roi souilla Topheth dans la vallĂ©e des fils de Hinnom, afin que personne ne fĂźt plus passer son fils ou sa fille par le feu en l'honneur de Moloc. Il fit disparaĂźtre de l'entrĂ©e de la maison de l'Éternel les chevaux que les rois de Juda avaient consacrĂ©s au soleil, prĂšs de la chambre de l'eunuque Nethan MĂ©lec, qui demeurait dans le faubourg; et il brĂ»la au feu les chars du soleil. JĂ©rĂ©mie 81-2 En ce temps-lĂ , dit l'Éternel, on tirera de leurs sĂ©pulcres les os des rois de Juda, les os de ses chefs, les os des sacrificateurs, les os des prophĂštes, et les os des habitants de JĂ©rusalem. On les Ă©tendra devant le soleil, devant la lune, et devant toute l'armĂ©e des cieux, qu'ils ont aimĂ©s, qu'ils ont servis, qu'ils ont suivis, qu'ils ont recherchĂ©s, et devant lesquels ils se sont prosternĂ©s; on ne les recueillera point, on ne les enterrera point, et ils seront comme du fumier sur la terre. JĂ©rĂ©mie 4313 Il brisera les statues de Beth SchĂ©mesch au pays d'Égypte, et il brĂ»lera par le feu les maisons des dieux de l'Égypte. Matthieu 2429-30 AussitĂŽt aprĂšs ces jours de dĂ©tresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumiĂšre, les Ă©toiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront Ă©branlĂ©es. Alors le signe du Fils de l'homme paraĂźtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuĂ©es du ciel avec puissance et une grande gloire. Marc 1324 Mais dans ces jours, aprĂšs cette dĂ©tresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumiĂšre, Luc 2125-26 Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les Ă©toiles. Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l'Ăąme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront Ă©branlĂ©es. Exode 1021-23 L'Éternel dit Ă  MoĂŻse Étends ta main vers le ciel, et qu'il y ait des tĂ©nĂšbres sur le pays d'Égypte, et que l'on puisse les toucher. MoĂŻse Ă©tendit sa main vers le ciel; et il y eut d'Ă©paisses tĂ©nĂšbres dans tout le pays d'Égypte, pendant trois jours. On ne se voyait pas les uns les autres, et personne ne se leva de sa place pendant trois jours. Mais il y avait de la lumiĂšre dans les lieux oĂč habitaient tous les enfants d'IsraĂ«l. ÉsaĂŻe 139-10 Voici, le jour de l'Éternel arrive, Jour cruel, jour de colĂšre et d'ardente fureur, Qui rĂ©duira la terre en solitude, Et en exterminera les pĂ©cheurs. Car les Ă©toiles des cieux et leurs astres Ne feront plus briller leur lumiĂšre, Le soleil s'obscurcira dĂšs son lever, Et la lune ne fera plus luire sa clartĂ©. JĂ©rĂ©mie 428 A cause de cela, le pays est en deuil, Et les cieux en haut sont obscurcis; Car je l'ai dit, je l'ai rĂ©solu, Et je ne m'en repens pas, je ne me rĂ©tracterai pas. ÉzĂ©chiel 327-8 Quand je t'Ă©teindrai, je voilerai les cieux Et j'obscurcirai leurs Ă©toiles, Je couvrirai le soleil de nuages, Et la lune ne donnera plus sa lumiĂšre. J'obscurcirai Ă  cause de toi tous les luminaires des cieux, Et je rĂ©pandrai les tĂ©nĂšbres sur ton pays, Dit le Seigneur, l'Éternel. JoĂ«l 314-15 C'est une multitude, une multitude, Dans la vallĂ©e du jugement; Car le jour de l'Éternel est proche, Dans la vallĂ©e du jugement. Le soleil et la lune s'obscurcissent, Et les Ă©toiles retirent leur Ă©clat. Amos 520 Le jour de l'Éternel n'est-il pas tĂ©nĂšbres et non lumiĂšre? N'est-il pas obscur et sans Ă©clat? Matthieu 2745 Depuis la sixiĂšme heure jusqu'Ă  la neuviĂšme, il y eut des tĂ©nĂšbres sur toute la terre. Marc 1533 La sixiĂšme heure Ă©tant venue, il y eut des tĂ©nĂšbres sur toute la terre, jusqu'Ă  la neuviĂšme heure. Luc 2344 Il Ă©tait dĂ©jĂ  environ la sixiĂšme heure, et il y eut des tĂ©nĂšbres sur toute la terre, jusqu'Ă  la neuviĂšme heure. Actes 220 Le soleil se changera en tĂ©nĂšbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivĂ©e du jour du Seigneur, De ce jour grand et glorieux. Apocalypse 612-17 Je regardai, quand il ouvrit le sixiĂšme sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entiĂšre devint comme du sang, et les Ă©toiles du ciel tombĂšrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secouĂ© par un vent violent jette ses figues vertes. Le ciel se retira comme un livre qu'on roule; et toutes les montagnes et les Ăźles furent remuĂ©es de leurs rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachĂšrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trĂŽne, et devant la colĂšre de l'agneau; car le grand jour de sa colĂšre est venu, et qui peut subsister? Job 97 Il commande au soleil, et le soleil ne paraĂźt pas; Il met un sceau sur les Ă©toiles. Psaumes 7416 A toi est le jour, Ă  toi est la nuit; Tu as créé la lumiĂšre et le soleil. JosuĂ© 1012-13 Alors JosuĂ© parla Ă  l'Éternel, le jour oĂč l'Éternel livra les AmorĂ©ens aux enfants d'IsraĂ«l, et il dit en prĂ©sence d'IsraĂ«l Soleil, arrĂȘte-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallĂ©e d'Ajalon! Et le soleil s'arrĂȘta, et la lune suspendit sa course, Jusqu'Ă  ce que la nation eĂ»t tirĂ© vengeance de ses ennemis. Cela n'est-il pas Ă©crit dans le livre du Juste? Le soleil s'arrĂȘta au milieu du ciel, Et ne se hĂąta point de se coucher, presque tout un jour. 2 Rois 208-11 ÉzĂ©chias avait dit Ă  ÉsaĂŻe A quel signe connaĂźtrai-je que l'Éternel me guĂ©rira, et que je monterai le troisiĂšme jour Ă  la maison de l'Éternel? Et ÉsaĂŻe dit Voici, de la part de l'Éternel, le signe auquel tu connaĂźtras que l'Éternel accomplira la parole qu'il a prononcĂ©e L'ombre avancera-t-elle de dix degrĂ©s, ou reculera-t-elle de dix degrĂ©s? ÉzĂ©chias rĂ©pondit C'est peu de chose que l'ombre avance de dix degrĂ©s; mais plutĂŽt qu'elle recule de dix ÉsaĂŻe, le prophĂšte, invoqua l'Éternel, qui fit reculer l'ombre de dix degrĂ©s sur les degrĂ©s d'Achaz, oĂč elle Ă©tait descendue. Psaumes 191-6 Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l'Ă©tendue manifeste l'oeuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, La nuit en donne connaissance Ă  une autre nuit. Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas des paroles Dont le son ne soit point entendulire retentissement parcourt toute la terre, Leurs accents vont aux extrĂ©mitĂ©s du monde, OĂč il a dressĂ© une tente pour le soleil. Et le soleil, semblable Ă  un Ă©poux qui sort de sa chambre, S'Ă©lance dans la carriĂšre avec la joie d'un hĂ©ros; Il se lĂšve Ă  une extrĂ©mitĂ© des cieux, Et achĂšve sa course Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© Rien ne se dĂ©robe Ă  sa chaleur. Psaumes 1483-5 Louez-le, soleil et lune! Louez-le, vous toutes, Ă©toiles lumineuses! Louez-le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui ĂȘtes au-dessus des cieux! Qu'ils louent le nom de l'Éternel! Car il a commandĂ©, et ils ont Ă©tĂ© créés. JĂ©rĂ©mie 3135-36 Ainsi parle l'Éternel, qui a fait le soleil pour Ă©clairer le jour, Qui a destinĂ© la lune et les Ă©toiles Ă  Ă©clairer la nuit, Qui soulĂšve la mer et fait mugir ses flots, Lui dont le nom est l'Éternel des armĂ©es Si ces lois viennent Ă  cesser devant moi, dit l'Éternel, La race d'IsraĂ«l aussi cessera pour toujours d'ĂȘtre une nation devant moi. Habacuc 311 Le soleil et la lune s'arrĂȘtent dans leur demeure, A la lumiĂšre de tes flĂšches qui partent, A la clartĂ© de ta lance qui brille. Luc 178-79 GrĂące aux entrailles de la misĂ©ricorde de notre Dieu, En vertu de laquelle le soleil levant nous a visitĂ©s d'en haut, Pour Ă©clairer ceux qui sont assis dans les tĂ©nĂšbres et dans l'ombre de la mort, Pour diriger nos pas dans le chemin de la paix. Psaumes 8411 Car l'Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L'Éternel donne la grĂące et la gloire, Il ne refuse aucun bien Ă  ceux qui marchent dans l'intĂ©gritĂ©. ÉsaĂŻe 92 Le peuple qui marchait dans les tĂ©nĂšbres Voit une grande lumiĂšre; Sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de la mort Une lumiĂšre resplendit. Habacuc 34 C'est comme l'Ă©clat de la lumiĂšre; Des rayons partent de sa main; LĂ  rĂ©side sa force. Matthieu 172 Il fut transfigurĂ© devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vĂȘtements devinrent blancs comme la lumiĂšre. 2 Corinthiens 46 Car Dieu, qui a dit La lumiĂšre brillera du sein des tĂ©nĂšbres! a fait briller la lumiĂšre dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. Apocalypse 116 Il avait dans sa main droite sept Ă©toiles. De sa bouche sortait une Ă©pĂ©e aiguĂ«, Ă  deux tranchants; et son visage Ă©tait comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force. Apocalypse 2123 La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'Ă©clairer; car la gloire de Dieu l'Ă©claire, et l'agneau est son flambeau. ÉsaĂŻe 2423 La lune sera couverte de honte, Et le soleil de confusion; Car l'Éternel des armĂ©es rĂ©gnera Sur la montagne de Sion et Ă  JĂ©rusalem, Resplendissant de gloire en prĂ©sence de ses anciens. ÉsaĂŻe 6019-20 Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumiĂšre pendant le jour, Ni la lune qui t'Ă©clairera de sa lueur; Mais l'Éternel sera ta lumiĂšre Ă  toujours, Ton Dieu sera ta gloire. Ton soleil ne se couchera plus, Et ta lune ne s'obscurcira plus; Car l'Éternel sera ta lumiĂšre Ă  toujours, Et les jours de ton deuil seront passĂ©s. Apocalypse 225 Il n'y aura plus de nuit; et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumiĂšre, parce que le Seigneur Dieu les Ă©clairera. Et ils rĂ©gneront aux siĂšcles des siĂšcles. Psaumes 376 Il fera paraĂźtre ta justice comme la lumiĂšre, Et ton droit comme le soleil Ă  son midi. Matthieu 1343 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur PĂšre. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. 2 Samuel 233-4 Le Dieu d'IsraĂ«l a parlĂ©, Le rocher d'IsraĂ«l m'a dit Celui qui rĂšgne parmi les hommes avec justice, Celui qui rĂšgne dans la crainte de Dieu, Est pareil Ă  la lumiĂšre du matin, quand le soleil brille Et que la matinĂ©e est sans nuages; Ses rayons aprĂšs la pluie font sortir de terre la verdure. Proverbes 418 Le sentier des justes est comme la lumiĂšre resplendissante, Dont l'Ă©clat va croissant jusqu'au milieu du jour. ÉsaĂŻe 588-10 Alors ta lumiĂšre poindra comme l'aurore, Et ta guĂ©rison germera promptement; Ta justice marchera devant toi, Et la gloire de l'Éternel t'accompagnera. Alors tu appelleras, et l'Éternel rĂ©pondra; Tu crieras, et il dira Me voici! Si tu Ă©loignes du milieu de toi le joug, Les gestes menaçants et les discours injurieux, Si tu donnes ta propre subsistance Ă  celui qui a faim, Si tu rassasies l'Ăąme indigente, Ta lumiĂšre se lĂšvera sur l'obscuritĂ©, Et tes tĂ©nĂšbres seront comme le midi. ÉsaĂŻe 621 Pour l'amour de Sion je ne me tairai point, Pour l'amour de JĂ©rusalem je ne prendrai point de repos, Jusqu'Ă  ce que son salut paraisse, comme l'aurore, Et sa dĂ©livrance, comme un flambeau qui s'allume. Daniel 123 Ceux qui auront Ă©tĂ© intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseignĂ© la justice, Ă  la multitude brilleront comme les Ă©toiles, Ă  toujours et Ă  perpĂ©tuitĂ©. OsĂ©e 63 Connaissons, cherchons Ă  connaĂźtre l'Éternel; Sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, Comme la pluie du printemps qui arrose la terre. Psaumes 725-17 On te craindra, tant que subsistera le soleil, Tant que paraĂźtra la lune, de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Il sera comme une pluie qui tombe sur un terrain fauchĂ©, Comme des ondĂ©es qui arrosent la campagne. En ses jours le juste fleurira, Et la paix sera grande jusqu'Ă  ce qu'il n'y ait plus de dominera d'une mer Ă  l'autre, Et du fleuve aux extrĂ©mitĂ©s de la terre. Devant lui, les habitants du dĂ©sert flĂ©chiront le genou, Et ses ennemis lĂ©cheront la poussiĂšre. Les rois de Tarsis et des Ăźles paieront des tributs, Les rois de SĂ©ba et de Saba offriront des prĂ©sents. Tous les rois se prosterneront devant lui, Toutes les nations le serviront. Car il dĂ©livrera le pauvre qui crie, Et le malheureux qui n'a point d'aide. Il aura pitiĂ© du misĂ©rable et de l'indigent, Et il sauvera la vie des pauvres; Il les affranchira de l'oppression et de la violence, Et leur sang aura du prix Ă  ses yeux. Ils vivront, et lui donneront de l'or de SĂ©ba; Ils prieront pour lui sans cesse, ils le bĂ©niront chaque jour. Les blĂ©s abonderont dans le pays, au sommet des montagnes, Et leurs Ă©pis s'agiteront comme les arbres du Liban; Les hommes fleuriront dans les villes comme l'herbe de la terre. Son nom subsistera toujours, Aussi longtemps que le soleil son nom se perpĂ©tuera; Par lui on se bĂ©nira mutuellement, Et toutes les nations le diront heureux. Psaumes 8936 Sa postĂ©ritĂ© subsistera toujours; Son trĂŽne sera devant moi comme le soleil, JĂ©rĂ©mie 159 Celle qui avait enfantĂ© sept fils est dĂ©solĂ©e, Elle rend l'Ăąme; Son soleil se couche quand il est encore jour; Elle est confuse, couverte de honte. Ceux qui restent, je les livre Ă  l'Ă©pĂ©e devant leurs ennemis, Dit l'Éternel. MichĂ©e 36 A cause de cela, vous aurez la nuit..., et plus de visions! Vous aurez les tĂ©nĂšbres..., et plus d'oracles! Le soleil se couchera sur ces prophĂštes, Le jour s'obscurcira sur eux. Topics on Le Soleil Sous Le Soleil EcclĂ©siaste 19 Ce qui a Ă©tĂ©, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Astronomie Aube Briller ContrĂŽler le Soleil, La Lune et les Etoiles Couchers de Soleil Est L'Adoration Du Soleil L'assombrissement du Soleil, de la Lune et des Etoiles La Chaleur Du Soleil La Comparaison De Dieu Au Soleil La Lune La RĂ©vĂ©lation Du Salut De Dieu Le Soleil Le Soleil La Lune Et Les Étoiles Avant Dieu Les Choses DissimulĂ©es De Dieu Les Perturbations Cosmiques Les Signes Astronomiques Les Éclipses Les Éclipses Solaires LumiĂšre, Naturel LumiĂšre, Spirituelle Lune Midi MĂ©tĂ©o, La SouverainetĂ© de Dieu sur ObscuritĂ© durant la JournĂ©e ObscuritĂ©, Naturelle Temps chaud Étoiles
manuelleyerly présente "révolution n° 10, c'est la mer allée avec le soleil"

Aller au contenu principal Rimbaud, L’EternitĂ©, Derniers vers, mai 1872. A peine de retour, les valises et les sacs dans la maison froide, direction la mer. Histoire de revoir avant la nuit ce qui a rĂ©veillĂ© nos narines lors des derniĂšres centaines de mĂštres sur la route les algues sur les sables, les vases et dans l’eau, les plantes de la cĂŽte, celles qui poussent juste au bord, sur les dunes, entre les rochers les armeries, les obiones, les cristes, les salicornes, trĂšs prĂ©sentes ici.. Tout est Ă  sa place les plantes sur la dune, la mer derriĂšre, la presqu’üle posĂ©e sur l’horizon. MalgrĂ© les coups de vent qui ont couchĂ© plusieurs arbres ou arrachĂ© des branches, le manoir est toujours sous les grands cyprĂšs, et les oies Bernache Cravant sont au rendez-vous de leurs ballets. Les rochers, en granite, sont bien sĂ»r lĂ . Ils sont lĂ  depuis.. Depuis ? Le hercinien ». Cela ne vous dit rien ? À moi non plus. Depuis trĂšs trĂšs longtemps, c’est-Ă -dire entre 235 et 350 millions d’annĂ©es.. 1000 ans je vois Ă  peu prĂšs, c’est 10 siĂšcles. 10 000 ans ça commence Ă  faire beaucoup. 100 000 ans, c’est de la folie. Alors 1 million d’annĂ©es..Impossible , en tous cas pour moi, d’imaginer ce que ça fait.. Mais les rochers humains » ici la tourelle Bagen Hir », construits il y a 1 minuscule petit siĂšcle, sont lĂ . Les sillons Ă©phĂ©mĂšres dans les vases sableuses sont toujours lĂ . la TrinitĂ© s/Mer La mer, l’ocĂ©an, sont aussi des absolus leur beautĂ© graphique nous Ă©blouit, nous apaise, nous Ă©quilibre. Et nous espĂ©rons que l’inexorable dĂ©clin des rayons de l’Astre fasse naĂźtre des jaune, des orange et des ombres. pointe Churchill, pointe St Colomban. Entre ces 2 pointes, dans l’espace en creux Ă  droite, aussi surprenant que cela m’a surpris, Carnac-plage. Et au dernier plan PenthiĂšvre Navigation des articles

Quandle mercure monte et que les terrasses s’ouvrent, c’est le temps de retrouver le rosĂ©. Et comme les Ă©tĂ©s quĂ©bĂ©cois semblent de plus en plus chauds, la popularitĂ© de ce vin
Enfin ! On en a fini, semble-t-il, avec ces tempĂ©ratures dingues qui m'ont rendue lĂ©thargique. Le seul plaisir de la chaleur, c'est la possibilitĂ© de se promener quasi-nue, vĂȘtue d'une simple robe lĂ©gĂšre. En ces temps de pudibonderie exacerbĂ©e, c'est apprĂ©ciable. Curieusement, on se fait plutĂŽt moins siffler. Peut-ĂȘtre que l'exhibition, Ă  un certain degrĂ©, a une vertu sidĂ©rante. D'ailleurs, j'ai toujours pensĂ© que les filles conquĂ©rantes se faisaient moins embĂȘter que celles qui cherchaient Ă  passer pour des souris grises. On ne se frotte pas Ă  moi impunĂ©ment, l'attitude, c'est important. Mais les beaux jours, le climat parisien, de plus en plus continental, j'en ai vraiment marre. Je dĂ©teste par dessus tout transpirer, avoir l'impression de puer, sentir mon maquillage ruisseler. BientĂŽt, on va retrouver les collants, les bottines, les chemisiers, les manteaux. C'est un autre registre mais j'aime bien, c'est plus sophistiquĂ©, plus discriminant. Alors, je fĂȘte aujourd'hui la fin de l'Ă©tĂ©. Pour la cĂ©lĂ©brer, j'ai retenu quelques images aquatiques avec tout ce qu'elles comportent de trouble. C'est de circonstance parce qu'on s'est presque tous retrouvĂ©s sur une plage au cours de ces derniĂšres semaines mais il s'agit ici de rappeler qu'on n'a jamais un rapport neutre, distancĂ©, avec l'eau, la mer, mais plutĂŽt un lien sexuel, sensuel. Pour illustrer ça, je me suis, en particulier, rĂ©fĂ©rĂ©e Ă  une estampe japonaise. Curieusement, il y a, dans la peinture japonaise du 19 Ăšme siĂšcle, plein de reprĂ©sentations de femmes faisant l'amour avec une pieuvre sur le modĂšle du cĂ©lĂšbre "rĂȘve de la femme du pĂȘcheur". Ça semble ĂȘtre un fantasme Ă©rotique dominant au Japon. Je ne crois pas, bien sĂ»r, que les pieuvres fassent beaucoup rĂȘver les femmes occidentales. Enfin, moi du moins; j'ai trouvĂ© toutefois une affiche russe des annĂ©es 20 et puis il y a le film hystĂ©rique d'Andrzej Zulawski, "Possession", avec Isabelle Adjani. Mais j'avoue ĂȘtre fascinĂ©e. C'est sans doute le fantasme Ă©rotique extrĂȘme plus monstrueux, plus impossible, il n'y a pas, il ne peut pas y avoir me semble-t-il. On touche donc lĂ  Ă  une espĂšce d'absolu d'horreur et... de jouissance. Comme quoi la beautĂ© apaisante de la mer a vite fait de se retourner en Ă©pouvante. Images d'Arthur Frank MATHEWS 1860-1945, Hokusai 1760-1849, Marcello Dudovich 1878-1962. Le titre du post est bien sĂ»r une allusion Ă  Arthur Rimbaud.
Leslongueurs d'onde de la lumiĂšre visible vont de 0,4 mm (violet) Ă  0,7 mm (rouge), la correspondance entre frĂ©quences et couleurs est donnĂ©e approximativement dans le tableau suivant : Figure Ila mer vue du rivage Un brave marin hollandais, ferme et froid observateur, qui passe sa vie sur la mer, dit franchement que la premiĂšre impression qu’on en reçoit, c’est la crainte. L’eau, pour tout ĂȘtre terrestre, est l’élĂ©ment non respirable, l’élĂ©ment de l’asphyxie. BarriĂšre fatale, Ă©ternelle, qui sĂ©pare irrĂ©mĂ©diablement les deux mondes. Ne nous Ă©tonnons pas si l’énorme masse d’eau qu’on appelle la mer, inconnue et tĂ©nĂ©breuse dans sa profonde Ă©paisseur, apparut toujours redoutable Ă  l’imagination humaine. Les Orientaux n’y voient que le gouffre amer, la nuit de l’abĂźme. Dans toutes les anciennes langues, de l’Inde Ă  l’Irlande, le nom de la mer a pour synonyme ou analogue le dĂ©sert et la nuit. Grande tristesse de voir tous les soirs le soleil, cette joie du monde et ce pĂšre de toute vie, sombrer, s’abĂźmer dans les flots. C’est le deuil quotidien du monde, et spĂ©cialement de l’Ouest. Nous avons beau voir chaque jour ce spectacle, il a sur nous mĂȘme puissance, mĂȘme effet de mĂ©lancolie. Si l’on plonge dans la mer Ă  une certaine profondeur, on perd bientĂŽt la lumiĂšre ; on entre dans un crĂ©puscule oĂč persiste une seule couleur, un rouge sinistre ; puis cela mĂȘme disparaĂźt et la nuit complĂšte se fait, c’est l’obscuritĂ© absolue, sauf peut-ĂȘtre des accidents de phosphorescence effrayante. La masse, immense d’étendue, Ă©norme de profondeur, qui couvre la plus grande partie du globe, semble un monde de tĂ©nĂšbres. VoilĂ  surtout ce qui saisit, intimida les premiers hommes. On supposait que la vie cesse partout oĂč manque la lumiĂšre, et qu’exceptĂ© les premiĂšres couches, toute l’épaisseur insondable, le fond si l’abĂźme a un fond, Ă©tait une noire solitude, rien que sable aride et cailloux, sauf des ossements et des dĂ©bris, tant de biens perdus que l’élĂ©ment avare prend toujours et ne rend jamais, les cachant jalousement au trĂ©sor profond des naufrages. L’eau de mer ne nous rassure aucunement par la transparence. Ce n’est point l’engageante nymphe des sources, des limpides fontaines. Celle-ci est opaque et lourde ; elle frappe fort. Qui s’y hasarde, se sent fortement soulevĂ©. Elle aide, il est vrai, le nageur, mais elle le maĂźtrise ; il se sent comme un faible enfant, bercĂ© d’une puissante main, qui peut aussi bien le briser. La barque une fois dĂ©liĂ©e, qui sait oĂč un vent subit, un courant irrĂ©sistible, pourront la porter ? Ainsi nos pĂȘcheurs du Nord, malgrĂ© eux, trouvĂšrent l’AmĂ©rique polaire et rapportĂšrent la terreur du funĂšbre GroĂ«nland. Toute nation a ses rĂ©cits, ses contes sur la mer. HomĂšre, les Mille et une Nuits, nous ont gardĂ© un bon nombre de ces traditions effrayantes, les Ă©cueils et les tempĂȘtes, les calmes non moins meurtriers oĂč l’on meurt de soif au milieu des eaux, les mangeurs d’hommes, les monstres, le lĂ©viathan, le kraken et le grand serpent de mer, etc. Le nom qu’on donne au dĂ©sert, le pays de la peur, », on aurait pu le donner au grand dĂ©sert maritime. Les plus hardis navigateurs, PhĂ©niciens et Carthaginois, les Arabes conquĂ©rants qui voulaient englober le monde, attirĂ©s par les rĂ©cits du pays de l’or et des HespĂ©rides, dĂ©passent la MĂ©diterranĂ©e, se lancent sur la grande mer, mais s’y arrĂȘtent bientĂŽt. La ligne sombre, Ă©ternellement couverte de nuages, qu’on rencontre avant l’équateur, leur impose. Ils s’arrĂȘtent. Ils disent C’est la mer des TĂ©nĂšbres. » Et ils retournent chez eux. Il y aurait de l’impiĂ©tĂ© Ă  violer ce sanctuaire. Malheur Ă  celui qui suivrait sa curiositĂ© sacrilĂšge ! On a vu, aux derniĂšres Ăźles, un colosse, une menaçante figure qui disait N’allez pas plus loin. » Ces terreurs, un peu enfantines, du vieux monde ne diffĂšrent en rien de ce qu’on peut voir toujours des Ă©motions du novice, de la simple personne qui, venue de l’intĂ©rieur, tout Ă  coup aperçoit la mer. On peut dire que tout ĂȘtre qui en a la surprise, ressent cette impression. Les animaux, visiblement, se troublent. MĂȘme au reflux, lorsque, lasse et dĂ©bonnaire, l’eau traĂźne mollement au rivage, le cheval n’est pas rassurĂ© ; il frĂ©mit et souvent refuse de passer le flot languissant. Le chien recule et aboie, injurie Ă  sa maniĂšre la lame dont il a peur. Jamais il ne fait la paix avec l’élĂ©ment douteux qui lui semble plutĂŽt hostile. Un voyageur nous raconte que les chiens du Kamtchatka, habituĂ©s Ă  ce spectacle, n’en sont pas moins effrayĂ©s, irritĂ©s. En grandes bandes, par milliers, dans les longues nuits, ils hurlent contre la vague hurlante, et font assaut de fureur avec l’ocĂ©an du Nord. L’introduction naturelle, le vestibule de l’OcĂ©an, qui prĂ©pare Ă  le bien sentir, c’est le cours mĂ©lancolique des fleuves du Nord-Ouest, les vastes sables du Midi, ou les landes de Bretagne. Toute personne qui va Ă  la mer par ces voies est trĂšs-frappĂ©e de la rĂ©gion intermĂ©diaire qui l’annonce. Le long de ces fleuves, c’est un vague infini de joncs, d’oseraies, de plantes diverses, qui, par les degrĂ©s des eaux mĂȘlĂ©es et peu Ă  peu saumĂątres, deviennent enfin marines. Dans les landes, c’est, avant la mer, une mer prĂ©alable d’herbes rudes et basses, fougĂšres et bruyĂšres. Étant encore Ă  une lieue, deux lieues, vous remarquez les arbres chĂ©tifs, souffreteux, rechignĂ©s, qui annoncent Ă  leur maniĂšre par des attitudes, j’allais dire par des gestes Ă©tranges, la proximitĂ© du grand tyran, et l’oppression de son souffle. S’ils n’étaient pris par les racines, ils fuiraient visiblement ; ils regardent vers la terre, tournent le dos Ă  l’ennemi, semblent tout prĂšs de partir, en dĂ©route, Ă©chevelĂ©s. Ils ploient, se courbent jusqu’au sol, et ne pouvant mieux, fixĂ©s lĂ  se tordent au vent des tempĂȘtes. Ailleurs encore, le tronc se fait petit et Ă©tend ses branches indĂ©finiment dans le sens horizontal. Sur les plages oĂč les coquilles, dissoutes, Ă©lĂšvent une fine poussiĂšre, l’arbre en est envahi, englouti. Ses pores se fermant, l’air lui manque ; il est Ă©touffĂ©, mais conserve sa forme et reste lĂ  arbre de pierre, spectre d’arbre, ombre lugubre qui ne peut disparaĂźtre, captive dans la mort mĂȘme. Bien avant de voir la mer, on entend et on devine la redoutable personne. D’abord, c’est un bruit lointain, sourd et uniforme. Et peu Ă  peu tous les bruits lui cĂšdent et en sont couverts. On en remarque bientĂŽt la solennelle alternative, le retour invariable de la mĂȘme note, forte et basse, qui de plus en plus roule, gronde. Moins rĂ©guliĂšre l’oscillation du pendule qui nous mesure l’heure ! Mais ici le balancier n’a pas la monotonie des choses mĂ©caniques. On y sent, on croit y sentir la vibrante intonation de la vie. En effet, au moment du flux, quand la vague monte sur la vague, immense, Ă©lectrique, il se mĂȘle au roulement orageux des eaux le bruit des coquilles et de mille ĂȘtres divers qu’elle apporte avec elle. Le reflux vient-il, un bruissement fait comprendre qu’avec les sables elle remporte ce monde de tribus fidĂšles, et le recueille en son sein. Que d’autres voix elle a encore ! Pour peu qu’elle soit Ă©mue, ses plaintes et ses profonds soupirs contrastent avec le silence du morne rivage. Il semble se recueillir pour Ă©couter la menace de celle qui le flattait hier d’un flot caressant. Que va-t-elle bientĂŽt lui dire ? Je ne veux pas le prĂ©voir. Je ne veux point parler ici des Ă©pouvantables concerts qu’elle va donner peut-ĂȘtre, de ses duos avec les rocs, des basses et des tonnerres sourds qu’elle fait au fond des cavernes, ni de ces cris surprenants oĂč l’on croit entendre Au secours !
 Non, prenons-la dans ses jours graves, oĂč elle est forte sans violence. Si l’enfant et l’ignorant ont toujours devant ce sphinx une stupeur admirative et moins de plaisir que de crainte, il ne faut pas s’en Ă©tonner. Pour nous-mĂȘmes, par bien des cĂŽtĂ©s, c’est encore une grand Ă©nigme. Quelle est son Ă©tendue rĂ©elle ? Plus grande que celle de la terre, voilĂ  ce qu’on sait le mieux. Sur la surface du globe, l’eau est la gĂ©nĂ©ralitĂ©, la terre est l’exception. Mais leur proportion relative l’eau fait les quatre cinquiĂšmes, c’est le plus probable ; d’autres ont dit les deux tiers ou les trois quarts. Chose difficile Ă  prĂ©ciser. La terre augmente et diminue ; elle est toujours en travail ; telle partie s’abaisse, et telle monte. Certaines contrĂ©es polaires, dĂ©couvertes et notĂ©es du navigateur, ne se retrouvent plus au voyage suivant. Ailleurs, des Ăźles innombrables, des bancs immenses de madrĂ©pores, de coraux, se forment, s’élĂšvent et troublent la gĂ©ographie. La profondeur de la mer est bien plus inconnue que son Ă©tendue. À peine les premiers sondages, peu nombreux et peu certains, ont-ils Ă©tĂ© faits encore. Les petites libertĂ©s hardies que nous prenons Ă  la surface de l’élĂ©ment indomptable, notre audace Ă  courir sur ce profond inconnu, sont peu, et ne peuvent rien faire au juste orgueil que garde la mer. Elle reste, en rĂ©alitĂ©, fermĂ©e, impĂ©nĂ©trable. Qu’un monde prodigieux de vie, de guerre et d’amour, de productions de toute sorte, s’y meuve, on le devine bien et dĂ©jĂ  on le sait un peu. Mais Ă  peine nous y entrons, nous avons hĂąte de sortir de cet Ă©lĂ©ment Ă©tranger. Si nous avons besoin de lui, lui, il n’a pas besoin de nous. Il se passe de l’homme Ă  merveille. La nature semble tenir peu Ă  avoir un tel tĂ©moin. Dieu est lĂ  tout seul chez lui. L’élĂ©ment que nous appelons fluide, mobile, capricieux, ne change pas rĂ©ellement ; il est la rĂ©gularitĂ© mĂȘme. Ce qui change constamment, c’est l’homme. Son corps dont les quatre cinquiĂšmes ne sont qu’eau, selon BerzĂ©lius sera demain Ă©vaporĂ©. Cette apparition Ă©phĂ©mĂšre, en prĂ©sence des grandes puissances immuables de la nature, n’a que trop raison de rĂȘver. Quel que soit son trĂšs juste espoir de vivre en son Ăąme immortelle, l’homme n’en est pas moins attristĂ© de ces morts frĂ©quentes, des crises qui rompent Ă  chaque instant la vie. La mer a l’air d’en triompher. Chaque fois que nous approchons d’elle, il semble qu’elle dise du fond de son immutabilitĂ© Demain tu passes, et moi jamais. Tes os seront dans la terre, dissous mĂȘme Ă  force de siĂšcles, que je continuerai encore, majestueuse, indiffĂ©rente, la grande vie Ă©quilibrĂ©e qui m’harmonise, heure par heure, Ă  la vie des mondes lointains. » Opposition humiliante qui se rĂ©vĂšle durement, et comme avec risĂ©e pour nous, surtout aux violentes plages, oĂč la mer arrache aux falaises des cailloux qu’elle leur relance, qu’elle ramĂšne deux fois par jour, les traĂźnant avec un bruit sinistre comme de chaĂźnes et de boulets. Toute jeune imagination y voit une image de guerre, un combat, et d’abord s’effraye. Puis, observant que cette fureur a des bornes oĂč elle s’arrĂȘte, l’enfant rassurĂ© hait plutĂŽt qu’il ne craint la chose sauvage qui semble lui en vouloir. Il lance Ă  son tour des cailloux Ă  la grande ennemie rugissante. J’observais ce duel au Havre, en juillet 1831. Une enfant que j’amenais lĂ  en prĂ©sence de la mer sentit son jeune courage et s’indigna de ces dĂ©fis. Elle rendait guerre pour guerre. Lutte inĂ©gale, Ă  faire sourire, entre la main dĂ©licate de la fragile crĂ©ature et l’épouvantable force qui en tenait si peu compte. Mais on ne riait pas longtemps, lorsque venait la pensĂ©e du peu que vivrait l’ĂȘtre aimĂ©, de son impuissance Ă©phĂ©mĂšre, en prĂ©sence de l’infatigable Ă©ternitĂ© qui nous reprend. — Tel fut l’un de mes premiers regards sur la mer. Telles mes rĂȘveries, assombries du trop juste augure que m’inspirait ce combat entre la mer que je revois et l’enfant que je ne vois plus.
Cest la mer allĂ©e Avec le soleil. Articles relatifs: La faillite de Sea Shepherd avec «Rewild» et celle de L214; ArchivĂ© dans : GaĂŻa - la vie de la Terre Label(s) : Arthur Rimbaud, mer, poĂšme, soleil Navigation de l’article. Article prĂ©cĂ©dent Article prĂ©cĂ©dent : Action de l’ALF Ă  Paris / Nouvelle libĂ©ration de beagles, en Catalogne. Article suivant Article suivant : Un
EXTRAITS A la maniĂšre de Goria Il paraĂźt que les Italiens sont de gros mangeurs ! Il paraĂźt que les Italiens sont mordus de pĂątes ! Il paraĂźt que les Italiens sont les pros du cafĂ© ! Il paraĂźt que les Livournais aiment leur passeggiata sur la Terrazza ! Il paraĂźt que les Italiens sont des fĂ©rus de mode ! Il paraĂźt que sous les fondations de la Torre Del Mangia auraient Ă©tĂ© enterrĂ©es des piĂšces de monnaie afin que jamais une tempĂȘte ne frappe Sienne. A la maniĂšre d'un twithaiku Soleil dans les yeux Gelato cioccoriso Voyage Ă  Livourne ... C'est midi Ă  Lucques La recherche de toilettes DĂ©sespĂ©rĂ©ment ParsemĂ© de bleu C'est un Ă©ventail de cartes Sauce italienne Fulguration - Chiara "La perfection est dans l'imperfection." A la maniĂšre de Guillaume Vissac Et lĂ , soudain, on prend peur, la panique nous envahit, nos muscles se tendent et notre visage se crispe, la peau devient moite et nos jambes dĂ©faillent et si les Italiens ne viennent jamais Ă  Brest ? Car renversĂ©, corps discolquĂ©s, mĂ©tĂ©orite Ă  Livourne, attentat au Liceo Cecioni, plus d''Italiens ! Mais non, non, ça n'arrivera pas, ça n'arrivera jamais ! Cliquez sur l'onglet carrĂ© du haut pour parcourir le carnet de voyage en plein Ă©cran
DEUXIÈMEEDITION CORRIGÉE ET CONSIDERABLEMENT AUGMENTÉE renfermant plus de 230 figures intercalĂ©es dans le texte et plusieurs planches gravĂ©es. PARIS ARTHUR BERTRAND, ÉDITEUR LIBRAIRIE MARITIME ET SCIENTIFIQUE 21 , rue Hautefeuille. PRÉFACE. Cette seconde Ă©dition s’adresse, encore plus que la premiĂšre, aux personnes qui J’aime la mer. La mer de Nolde, la mer de Richter, la mer de TrĂ©net, la mer de Debussy. La mer dessinĂ©e, peinte, chantĂ©e, dansĂ©e. Et la mer que j’attends tous les ans, c’est la mer MĂ©diterranĂ©e. Ressourcement, renaissance. Une respiration dans ma vie de montagne que je n’ai pas vraiment choisie. Une belle montagne, sauvage et accueillante. Mais moi, j’aime la mer. En Italie, en Sardaigne, en Corse, en Languedoc. Et quand je suis devant la mer, je fonds. Je l’accepte avec le vent, la pluie, mais je la prĂ©fĂšre avec le soleil du elle bouge, cette mer, tourmentĂ©e par le vent du nord, rafraĂźchie par les courants froids. Les vagues caracolent, se dĂ©roulent, moutonnent en approchant du rivage. Sombre ligne d'horizon piquĂ©e de mĂąts de bateaux lointains, ciel bleu roi miroitant en stries ondulantes dans une eau turquoise. Sur la plage de sable grĂšge se meurent les derniĂšres vaguelettes d'un vert glauque. J'y vais. J'avance lentement dans l'eau qui me vient Ă  peine jusqu'au genou. Plus loin, plus profond. La mer monte, les vagues se jettent sur moi, m'Ă©claboussent. Les sentiments cĂšdent aux sensations, choc, froid, recul, puis l'eau m'environne, l'eau salĂ©e, Ăąpre, quand je plonge enfin. Elle se faufile entre mes doigts, elle satine mes mains d'une douceur inattendue. Les pieds sont ancrĂ©s dans le sable, les chevilles sont glacĂ©es, l'eau se rĂ©chauffe lentement autour de moi. Les vagues se font impĂ©rieuses, me renversent, je les reprends dans mes bras, j'y vais Ă  califourchon, Ă  plat ventre, je saute, je plonge, chaud, froid, le vent souffle autour de moi, l'eau devient tiĂšde, familiĂšre, accueillante. Les crĂȘtes argentĂ©es m'assaillent, m'avalent, me font rejaillir au creux du vallon ondoyant, j'expire, mes mains battent l'eau, cherchent l'Ă©quilibre, j'Ă©merge et je succombe aux prochaines vagues. C'est un jeu entre les Ă©lĂ©ments et moi, rien qu'un jeu, je souffle, j'explose de joie, de rire, de reconnaissance, c'est moi qui mĂšne le jeu, qui danse avec la mer, qui flotte sur l'eau puissante, qui me laisse porter. Jusqu'Ă  la rive. Jusqu'Ă  la plage vent est tombĂ©, le ciel est bleu, la plage s'anime. Deux par deux, chaises-longues et parasols s'alignent au bord de l'eau, des corps nus et bronzĂ©s sont allongĂ©s dans le sable blond sur des serviettes turquoise, fraise Ă©crasĂ©e, orange Ă©clatant, sous un parasol vert pomme Granny Smith... de loin, je ne vois que les taches de couleur.... une grosse bouĂ©e d'enfant et un mini-bikini se rĂ©pondent en rose fluo. Sur le mur de rochers, un pĂȘcheur pose sa ligne. Le calme rĂšgne. Je suis sortie de la mer. Je m'Ă©tends sur le sable chaud. Je ferme les yeux. Le soleil a percĂ© les nuages et chauffe mon visage. Le clapotis des vagues m' le dernier jour des vacances. Caroline 16 ans. « Pendant les vacances , je suis allĂ©e Ă  la mer avec ma famille pour se dĂ©tendre et se reposer . Je peux dire que c'Ă©tait vraiment gĂ©nial ! On a profitĂ© de sable fin puis , j'ai jouĂ© avec ma sƓur au tennis , mais malheureusement elle Ă©tait la gagnante comme toujours .. Ensuite , on a nettoyĂ© la plage pour qu'elle
Rimbaud L'eternité - L'Eternità français- italiano - L'Eternité Elle est retrouvée. Quoi ? - L'Eternité. C'est la mer allée Avec le soleil. Ame sentinelle, Murmurons l'aveu De la nuit si nulle Et du jour en feu. Des humains suffrages, Des communs élans Là tu te dégages Et voles selon. Puisque de vous seules, Braises de satin, Le Devoir s'exhale Sans qu'on dise enfin. Là pas d'espérance, Nul orietur. Science avec patience, Le supplice est sûr. Elle est retrouvée. Quoi ? - L'Eternité. C'est la mer allée Avec le soleil.
Lamer allĂ©e sous le soleil de Ange Leccia - Éditeur Dilecta - Livraison gratuite Ă  0,01€ dĂšs 35€ d'achat - Librairie Decitre votre prochain livre est lĂ  Apparemment, javascript est Catherine Peintre Catherine Peintre est nĂ©e en 1968 et vit en Provence. Elle dit de l'Ă©criture que c'est sa boĂźte Ă  ouvrage ». AprĂšs deux recueils de nouvelles, et un roman sentimental publiĂ©s chez Edilivre, elle nous conte aujourd'hui avec La fille aux longues boucles de chĂątaigne l'histoire d'une petite fille, de ses deux parents, et du chat de la maison familiale. Ce petit roman, Ă©voquant le calme et la plĂ©nitude, peint les scĂšnes de vie de ce quatuor d'enfance. LaMer allĂ©e avec le soleil est le cinquiĂšme et dernier tome du cycle de TyranaĂ«l, Ă©crit par Elisabeth Vonarburg ; il est paru aux Ă©ditions Alire en 1997.. RĂ©sumĂ©. Plusieurs dĂ©cennies ont Dans la 2 Ăš partie, l'appareil de justice, les magistrats, ces reprĂ©sentants de la SociĂ©tĂ© vont trnsfomer chacune des actions de Meursault sa quĂȘte des plaisirs simples en auatant de preuve de la monstruositĂ© d'un homme "qui n'avait rien Ă  faire avec une sociĂ©tĂ© dont il mĂ©connaissait les rĂšgles essentielles . La chaleur accablante du soleil n'est pas pour rien dans la fatigue qui empĂȘchera les jurĂ©s d'Ă©couter les tĂ©moins Ă  dĂ©charge ; Si on prend en considĂ©ration la thĂ©orie de Freud dur le travail du deuil , on peut trouver des liens entre les relations familiales de Meursault= saut dans la mort et la mort . Incapable d'Ă©laborer le deuil de sa mĂšre, M. tente de la dĂ©nier et "classe" l'affaire dĂšs le 1 er chapitre ; cette tentative n'est-elle pas un Ă©chec? Ce n'est pas par hasard que c'est dans l'eau qu'il entre en contact avec Marie. Et par ailleurs, le souvenir de sa mĂšre lui revient constammentparallĂšle avec Salamano qui a perdu son chien ,mais qui peut, lui, Ă©laborer son deuil. Cet Ă©chec, M. le vit comme une culpabilitĂ© il essaie de se disculper . Il est donc juste qu'il doit partager le sort de l'objet perdu le meurtre de l'Arabe, suicide dĂ©tournĂ©, lui permettra de rejoindre sa mĂšre dans une "commune pĂ©rennitĂ©". Il lui faut "tuer pour ĂȘtre tuĂ©" et en mĂȘme temps, le pĂšre castrateur, qui a vu exĂ©cuter un homme sur l'Ă©chafaud, est toujours lĂ , comme un fantĂŽme, comme une menace qui plane sur son dĂ©sir il lui faut Ă©galement "tuer pour ne pas ĂȘtre tuĂ©". C'est la mort qui permettra Ă  M , en rejoignant sa mĂšre, d'Ă©liminer son rival son pĂšre. CompliquĂ©, hein ? Donc on aurait la mĂšre , dont le substitut est Marie, et dont le symbole est la mer.plaisirs le pĂšre , dont le substitut sont les juges et le symbole le soleil castration Au milieu, la mort. Je ne sais pas te faire ce schĂ©ma triangulaire iciEn bas Meursault . Encore des questions ?
Cest la mer allĂ©e Avec le soleil. Ame sentinelle, Murmurons l’aveu De la nuit si nulle Et du jour en feu. Des humains suffrages, Des communs Ă©lans LĂ  tu te dĂ©gages Et voles selon. Puisque de vous seules, Braises de satin, Le Devoir s’exhale Sans qu’on dise : enfin. LĂ  pas d’espĂ©rance, Nul orietur. Science avec patience, Le supplice est sĂ»r.
En plus d’offrir une variĂ©tĂ© d’attractions en centre ville, Porto est bordĂ©e par l’OcĂ©an Atlantique, et un littoral rocheux qui fait le plus grand bonheur des touristes. A quelques minutes en transport, ou un peu plus loin, voici mon top 5 des meilleurs plages de Porto et des Porto sommaire de l’articleLa plage de CarneiroLa plage de MiramarLa plage de MatosinhosLa plage d’AgudelaLa plage de EspinhoN°1 la plage de CarneiroLe phare de la plage de CarneiroLa plus proche, mais aussi la plus singuliĂšre, la plage du Carneiro se trouve Ă  l’estuaire du fleuve du Douro. Une grande digue part de la plage et s’enfonce dans l’ocĂ©an jusqu’au Phare du Molhe do Douro » que l’on peut rejoindre Ă  Ă  la Mer tout de mĂȘme, vous avez beaucoup de chance de revenir mouillĂ©s de cette expĂ©dition, puisque les vagues se jettent avec force sur la Ă  cĂŽtĂ©, vous pouvez poser votre serviette sur la plage et faire trempette dans l’eau, bien qu’en plein coeur de la ville, les plages sont propres, il n’y a pas de risques pour la baignade. Vous pouvez aller plus loin sur le littoral de la Foz, jusqu’à la plage du Molhe. Vous trouverez de nombreux bar et restaurants en bord de mer pour vous se rendre Ă  la plage de Carneiro?Depuis le centre ville, prendre le bus 500 en partant de la Place de la LibertĂ© en direction de Matosinhos. Ensuite il faut sortir Ă  l’arrĂȘt Senhora da Luz. Le trajet prend environ 20 La plage de MiramarLa plage de Miramar et sa chapelle sur le sableSituĂ©e Ă  Vila Nova de Gaia, la plage de Miramar est surtout connue pour la chapelle du Senhor da Pedra, datant de 1686, situĂ©e sur un rocher en bordure du grande Ă©tendue de sable vous attend pour Ă©tendre votre serviette ! Je vous conseille de prendre un paravent avec vous, quelque soit la plage, il y aura toujours beaucoup de vent dans la rĂ©gion, mieux vaut partir vous avez une petite faim, le littoral est rempli de guinguettes et restaurants Ă  prix abordables, vous avez l’embarras du choix. Pour les plus aventureux, de nombreuses randonnĂ©es et promenades partent de la se rendre Ă  la plage de Miramar?Depuis Porto il faut prendre le train, soit depuis la Gare de la CampanhĂŁ, soit depuis la Gare de SĂŁo Bento, en direction d’Ovar. Il faut ensuite sortir Ă  l’arrĂȘt Miramar, puis marcher cinq minutes jusqu’à la photo Gail AguiarN°3 La plage de MatosinhosLe spot des surfers, la plage de MatosinhosAu nord des plages de la Foz de Douro, la ville de Matosinhos offre deux grandes Ă©tendues de sable aux habitants de la ville, la plage de Matosinhos Sul et la plage de Leça da pour les surfeurs, la ville attire aussi les amateurs de poisson frais et de fruits de mer, puisqu’on y trouve les meilleurs restaurants spĂ©cialisĂ©s dans la rĂ©gion, tout au long de l’avenue principale de la ville, parallĂšle au bord de les Ă©colos, vous pouvez vous joindre aux groupes de bĂ©nĂ©voles qui nettoient la plage le dimanche, il suffit d’avoir des gants et un sac en plastique !Comment se rendre Ă  la plage de Matosinhos?Depuis le centre de Porto, vous pouvez prendre le mĂ©tro et aller jusqu’à l’arrĂȘt Matosinhos Sul en prenant la ligne bleue. Il est aussi possible de prendre le bus 500 depuis la Place de la LibertĂ© et de vous arrĂȘter au La plage d’Agudela, LavraLes dunes de la plage d’AgudelaLa plage d’Agudela, un peu plus loin de la ville, vaut tout de mĂȘme le dĂ©placement. C’est la plage favorite des habitants de d’autres aux alentours, elle est majoritairement constituĂ©e de dunes, traversĂ©e par de nombreuses passerelles en bois. CaractĂ©ristique de la Costa Verde, la plage est immense et frappĂ©e par les grosses vagues de l’OcĂ©an Atlantique. Une plage extrĂȘmement bien amĂ©nagĂ©e et l’endroit idĂ©al pour passer une journĂ©e reposante loin de la se rendre Ă  la plage d’Agudela?Il faut s’y rendre en voiture ou en taxi / Uber. La plage se situe Ă  25 minutes en voiture du centre de Porto. Les taxis, qui ont toujours un compteur, pratiquent des tarifs relativement bas Ă  La plage de EspinhoLa plage d’Espinho et son CasinoLa petite derniĂšre pour la route, combine plage agrĂ©able et casino pour finir la soirĂ©e ! Pour ceux qui prĂ©fĂšrent les plages plus urbanisĂ©es, Espinho est la plus grande station balnĂ©aire de la Costa Verde et ne manque pas de mouvement avec le va et vient des bateaux typiques de pĂȘche, les Barco do Mar ». Mais la plage d’Espinho offre aussi de beaux paysages, typiques de la Costa Verde, grandes Ă©tendues de sable, dunes et mer extrĂȘmement le bord de la plage vous trouverez de nombreux bars et restaurants qui restent ouverts jusque tard dans la nuit ! IdĂ©al pour une escapade de deux jours en sortant de la ville de se rendre Ă  Espinho?Vous pouvez vous y rendre en train depuis la station de la CampanhĂŁ ou la station de SĂŁo Bento. Prenez le train en direction de Aveiro et arrĂȘtez vous Ă  l’arrĂȘt Espinho. Ce trajet est compris dans la Porto Card. Que faire Ă  Porto en 1 jour, en 2 jours, en 3 jours, en 5 jours, en une semaine ?Quelque soit la durĂ©e de votre sĂ©jour, je vous invite Ă  tĂ©lĂ©charger mon guide spĂ©cial est gratuit et se prĂ©sente sous format devez simplement m'indiquer ci-dessous Ă  quelle adresse email vous voulez le recevoir. EDIT vous n'arrivez pas Ă  inscrire votre email ? RĂ©pondez au quizz tout en haut de cet article et vous pourrez inscrire votre email pour recevoir le guide spĂ©cial Porto !
Lebalcon est une terrasse oĂč il est possible de dĂ©jeuner Ă  six. La vue est dĂ©gagĂ©e sur la mer. Le front de mer d'Arenal d'en Castell est bien chargĂ© d''Apparementos' qui couvrent les bords de mer et heureusement il n'y a qu'une barre d'appartement assez en retrait. Le personnel est trĂšs souriant, disponible dans toutes les langues. Les Citation soleil mer DĂ©couvrez une citation soleil mer - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase soleil mer issus de livres, discours ou entretiens. Une SĂ©lection de 50 citations et proverbes sur le thĂšme soleil mer. 50 citations > Citation de Jean d'Ormesson n° 173926 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesDans tous les cas, la belle chaleur qui rĂ©gnait sur mon enfance m'a privĂ© de tout ressentiment. Je vivais dans la gĂȘne, mais aussi dans une sorte de jouissance. Je me sentais des forces infinies il fallait seulement leur trouver un point d'application. Ce n'Ă©tait pas la pauvretĂ© qui faisait obstacle Ă  ces forces en Afrique, la mer et le soleil ne coĂ»tent rien. L'obstacle Ă©tait plutĂŽt dans les prĂ©jugĂ©s et la bĂȘtise. J'avais lĂ  toutes les occasions de dĂ©velopper une castillanerie qui m'a fait bien du tort, que raille avec raison mon ami et mon maĂźtre Jean Grenier, et que j'ai essayĂ© en vain de corriger, jusqu'au moment oĂč j'ai compris qu'il y avait une fatalitĂ© des natures. Il valait mieux alors accepter son propre orgueil et tĂącher de le faire servir plutĂŽt que de se donner, comme dit Chamfort, des principes plus fort que son caractĂšre. Mais, aprĂšs m'ĂȘtre interrogĂ©, je puis tĂ©moigner que, parmi mes nombreuses faiblesses, n'a jamais figurĂ© le dĂ©faut le plus rĂ©pandu parmi nous, je veux dire l'envie, vĂ©ritable cancer des sociĂ©tĂ©s et des de L'envers et L'endroit de Albert CamusRĂ©fĂ©rences de Albert Camus - Biographie de Albert CamusPlus sur cette citation >> Citation de Albert Camus n° 171278 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 472 votesSi l’on gardait, depuis des temps, des temps, Si l’on gardait, souples et odorants, Tous les cheveux des femmes qui sont mortes, Tous les cheveux blonds, tous les cheveux blancs, CriniĂšres de nuit, toisons de safran, Et les cheveux couleur de feuilles mortes, Si on les gardait depuis bien longtemps, NouĂ©s bout Ă  bout pour tisser les voiles Qui vont Ă  la mer, Il y aurait tant et tant sur la mer, Tant de cheveux roux, tant de cheveux clairs, Et tant de cheveux de nuit sans Ă©toiles, Il y aurait tant de soyeuses voiles Luisant au soleil, bombant sous le vent Que les oiseaux gris qui vont sur la mer, Que ces grands oiseaux sentiraient souvent Se poser sur eux, Les baisers partis de tous ces cheveux, Baisers qu’on sema sur tous ces cheveux, Et puis en allĂ©s parmi le grand vent...Livre d'amour suivi de Premiers vers 1959 de Charles Messager, dit Charles VildracRĂ©fĂ©rences de Charles Messager, dit Charles Vildrac - Biographie de Charles Messager, dit Charles VildracPlus sur cette citation >> Citation de Charles Messager, dit Charles Vildrac n° 171059 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJ’aime le sud viscĂ©ralement. J’aime le soleil mais je m’y ennuie Ă  pĂ©rir. La chaleur, la sueur m’empĂȘchent de penser, donc je ne peux pas m’amuser au soleil. J’aime les gens du nord, formidablement courageux. Ils n’ont pas ce soleil, cette douceur, ce climat magnifique. Et ce qu’apporte la mer, cette notion d’infini, de de Juliette GrĂ©co , Ouest-France, par Michel Troadec, le 23/09/2020 de Juliette GrĂ©coRĂ©fĂ©rences de Juliette GrĂ©co - Biographie de Juliette GrĂ©coPlus sur cette citation >> Citation de Juliette GrĂ©co n° 170578 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesPourtant, dĂšs mon premier ouf, c'est inouĂŻ comme j'avais soif d'aimer les autres. Enfant de la lune et du soleil, j'avais une envie folle de coller mon oreille contre le fĂ»t des arbres. D'Ă©couter battre sous l'Ă©corce le suc de la terre. De me mĂȘler Ă  la gaudriole gĂ©nĂ©rale. A tout ce raffut de la crĂ©ation. D'orchestrer le cui cui des oiseaux, d'apprivoiser le savoir des personnes. Pas une minute, je n'imaginais que les gens puissent ĂȘtre aussi arrogants, aussi mĂ©chants. Gipsy Blues 2014 de Jean VautrinRĂ©fĂ©rences de Jean Vautrin - Biographie de Jean VautrinPlus sur cette citation >> Citation de Jean Vautrin n° 169924 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJ’ai tant regardĂ© la riviĂšre et le soleil et le doux ciel, que j’ai lĂąchĂ© mon roseau vert. Il est allĂ© dans l’eau si claire, il est allĂ© jusqu’à la mer ! J’ai voulu cueillir aussitĂŽt un autre roseau si beau, mais je me suis coupĂ©e aux herbes, mes cheveux ont traĂźnĂ© dans l’eau... Ah ! rendez-moi donc mon roseau et ma prairie et ma riviĂšre ! J’ai vu passer le fils du roi ; il m’a dit Ma belle, pourquoi, le long de la jolie riviĂšre, pourquoi pleures-tu lĂ  ? » Ha ! Ha ! C’était le fils du roi. Il m’a dit Viens avec moi, et si tu veux tu seras reine. Tu auras pour filer la laine un rouet d’or, et un fuseau aussi lĂ©ger qu’un os d’oiseau !» Las! je suis reine et prisonniĂšre dans un royaume merveilleux. Mon cƓur, mon cƓur a tant de peine, pleurez, pleurez, mes yeux. OĂč sont mes sƓurs et ma riviĂšre ? J’ai perdu mon roseau vert. Petites voix 1930 de Madeleine LeyRĂ©fĂ©rences de Madeleine Ley - Biographie de Madeleine LeyPlus sur cette citation >> Citation de Madeleine Ley n° 168848 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 470 votesPendant des millĂ©naires, la vie des ĂȘtre humains Ă©tait rattachĂ©e au soleil et Ă  la nature. Notre existence n'est dĂ©sormais plus liĂ©e au cycle des saisons et Ă  celui de la terre, nous avons inventĂ© une humanitĂ© hors-sol. En France, nous bĂ©tonnons l'Ă©quivalent d'un terrain de foot toutes les cinq minutes. Cela produit de la laideur, du non-sens et du consumĂ©risme stupide mais cela ne peut nourrir l'humanitĂ©, ni physiquement, ni spirituellement. L'amour de la France n'est pas seulement intellectuel et culturel, il est charnel. On ne peut pas demander Ă  des jeunes d'aimer leur pays s'ils ne l'ont jamais vu, s'ils ne le connaissent pas. Entretien, Valeurs Actuelles 2015 de Natacha PolonyRĂ©fĂ©rences de Natacha Polony - Biographie de Natacha PolonyPlus sur cette citation >> Citation de Natacha Polony n° 168149 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 473 votesChaque rayon de soleil au croisement de deux rues me donne envie de chercher un coin d’ombre pour l’aimer, chaque fontaine de pierre de l’éclabousser, chaque porte cochĂšre de nous y cacher. J'ai dĂ» rĂȘver trop fort 2019 de Michel BussiRĂ©fĂ©rences de Michel Bussi - Biographie de Michel BussiPlus sur cette citation >> Citation de Michel Bussi n° 166503 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesL'amour n'est pas tout fait. Il se fait. Il n'est pas robe ou costume prĂȘt Ă  porter, mais piĂšce d'Ă©toffe Ă  tailler, Ă  monter et Ă  coudre. Il n'est pas appartement, livrĂ© clefs en main, mais maison Ă  concevoir, bĂątir, entretenir, et souvent rĂ©parer. Il n'est pas sommet vaincu, mais dĂ©part de la vallĂ©e, escalades passionnantes, chutes dangereuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil Ă©clatant. Il n'est pas un solide ancrage au port du bonheur, mais levĂ©e d'ancre et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempĂȘte. Il n'est pas OUI triomphant, Ă©norme point final qu'on Ă©crit en musique, au milieu des sourires et des bravos, mais il est multitude de oui qui pointillent la vie, parmi une multitude de non qu'on efface en marchant. Ainsi ĂȘtre FIDELE, vois-tu ce n'est pas ne pas s'Ă©garer, ne pas se battre, ne pas tomber, c'est toujours se relever et toujours marcher. C'est vouloir poursuivre jusqu'au bout, le projet ensemble prĂ©parĂ© et librement dĂ©cidĂ©. C'est faire confiance Ă  l'autre au-delĂ  des ombres de la nuit. C'est se soutenir mutuellement au-delĂ  des chutes et des blessures. C'est avoir foi en l'Amour tout-puissant, au-delĂ  de l' est une route 1988 de Michel QuoistRĂ©fĂ©rences de Michel Quoist - Biographie de Michel QuoistPlus sur cette citation >> Citation de Michel Quoist n° 166118 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 475 votesMon Dieu, vous avez l'opinion de votre journal du matin. Moi, j'ai l'opinion du monde. Vous pensez avec L’Écho de Paris et je pense avec le monde. Quand il est dans la lumiĂšre, quand le soleil tape, j'ai envie d'aimer et d'embrasser, de me couler dans des corps comme dans des lumiĂšres, de prendre un bain de chair et de soleil. La Mort heureuse 1971 de Albert CamusRĂ©fĂ©rences de Albert Camus - Biographie de Albert CamusPlus sur cette citation >> Citation de Albert Camus n° 166009 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesSe cacher pour aimer jamais je n'aurais acceptĂ© cela. Comment admettre la clandestinitĂ© quand on considĂšre l'amour comme un sentiment si grand qu'il a besoin d'espace pour s'Ă©panouir, comme un soleil que rien ni personne ne peuvent empĂȘcher de briller ?L’Astronome 1997 de Alexandre NajjarRĂ©fĂ©rences de Alexandre Najjar - Biographie de Alexandre NajjarPlus sur cette citation >> Citation de Alexandre Najjar n° 165952 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesLa mer varie selon l’éclairage, l’heure, la position du soleil, les nĂ©bulositĂ©s, la force du vent, celle des vagues. C’est en bord de mer et Ă©tonnements heureux 2016 de Olivier de KersausonRĂ©fĂ©rences de Olivier de Kersauson - Biographie de Olivier de KersausonPlus sur cette citation >> Citation de Olivier de Kersauson n° 165923 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 470 votesAh ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire
 Oh ! Dieu ! 
 bien des choses en somme
 En variant le ton, – par exemple, tenez Agressif Moi, monsieur, si j’avais un tel nez, Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! » Amical Mais il doit tremper dans votre tasse Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! » Descriptif C’est un roc ! 
 c’est un pic ! 
 c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? 
 C’est une pĂ©ninsule ! » Curieux De quoi sert cette oblongue capsule ? D’écritoire, monsieur, ou de boĂźte Ă  ciseaux ? » Gracieux Aimez-vous Ă  ce point les oiseaux Que paternellement vous vous prĂ©occupĂątes De tendre ce perchoir Ă  leurs petites pattes ? » Truculent Ça, monsieur, lorsque vous pĂ©tunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminĂ©e ? » PrĂ©venant Gardez-vous, votre tĂȘte entraĂźnĂ©e Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! » Tendre Faites-lui faire un petit parasol De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! » PĂ©dant L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane Appelle HippocampĂ©lĂ©phantocamĂ©los Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! » Cavalier Quoi, l’ami, ce croc est Ă  la mode ? Pour pendre son chapeau, c’est vraiment trĂšs commode ! » Emphatique Aucun vent ne peut, nez magistral, T’enrhumer tout entier, exceptĂ© le mistral ! » Dramatique C’est la Mer Rouge quand il saigne ! » Admiratif Pour un parfumeur, quelle enseigne ! » Lyrique Est-ce une conque, ĂȘtes-vous un triton ? » NaĂŻf Ce monument, quand le visite-t-on ? » Respectueux Souffrez, monsieur, qu’on vous salue, C’est lĂ  ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! » Campagnard HĂ©, ardĂ© ! C’est-y un nez ? Nanain ! C’est queuqu’navet gĂ©ant ou ben queuqu’melon nain ! » Militaire Pointez contre cavalerie ! » Pratique Voulez-vous le mettre en loterie ? AssurĂ©ment, monsieur, ce sera le gros lot ! » Enfin parodiant Pyrame en un sanglot Le voilĂ  donc ce nez qui des traits de son maĂźtre A dĂ©truit l’harmonie ! Il en rougit, le traĂźtre ! » – VoilĂ  ce qu’à peu prĂšs, mon cher, vous m’auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit Mais d’esprit, ĂŽ le plus lamentable des ĂȘtres, Vous n’en eĂ»tes jamais un atome, et de lettres Vous n’avez que les trois qui forment le mot sot ! Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut Pour pouvoir lĂ , devant ces nobles galeries, me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n’en eussiez pas articulĂ© le quart De la moitiĂ© du commencement d’une, car Je me les sers moi-mĂȘme, avec assez de verve, Mais je ne permets pas qu’un autre me les de Bergerac 1897, I, 4, Cyrano de Edmond RostandRĂ©fĂ©rences de Edmond Rostand - Biographie de Edmond RostandPlus sur cette citation >> Citation de Edmond Rostand n° 165201 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 476 votesLe soir tombait. Un givre Ă©pais recouvrait tout les branches tordues des arbres, les fils et les poteaux des clĂŽtures, l'herbe drue, la terre des champs presque nus. C'Ă©tait comme un monde d'horribles formes blanches, angoissantes, fĂ©eriques, un univers cristallin d'oĂč la vie semblait bannie. Je regardais les montagnes le vaste mur bleu barrait l'horizon, gardien d'un autre monde, cachĂ© celui-lĂ . Le soleil, du cĂŽtĂ© de l'Abkhazie sans doute, tombait derriĂšre les crĂȘtes, mais sa lumiĂšre venait encore effleurer les sommets, posant sur la neige de somptueuses et dĂ©licates lueurs roses, jaunes, orange, fuchsia, qui couraient dĂ©licatement d'un pic Ă  l'autre. C'Ă©tait d'une beautĂ© cruelle, Ă  vous ravir le souffle, presque humaine mais en mĂȘme temps au-delĂ  de tout souci humain. Petit Ă  petit, lĂ -bas derriĂšre, la mer engloutissait le soleil, et les couleurs s'Ă©teignaient une Ă  une, laissant la neige bleue, puis d'un gris-blanc qui luisait tranquillement dans la nuit. Les arbres incrustĂ©s de givre apparaissaient dans les cĂŽnes de nos phares comme des crĂ©atures en plein mouvement. J'aurais pu me croire passĂ© de l'autre cĂŽtĂ©, dans ce pays que connaissent bien les enfants, d'oĂč l'on ne revient Bienveillantes 2006 de Jonathan LittellRĂ©fĂ©rences de Jonathan Littell - Biographie de Jonathan LittellPlus sur cette citation >> Citation de Jonathan Littell n° 165127 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesLe soleil qui descendait derriĂšre les arbres semblait les consumer, sans flamme et sans fumĂ©e. La Terre invisible 2019 de Hubert MingarelliRĂ©fĂ©rences de Hubert Mingarelli - Biographie de Hubert MingarelliPlus sur cette citation >> Citation de Hubert Mingarelli n° 164466 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesJe crois que je suis divisĂ© en trois parties. PremiĂšrement je suis fait de mon individualitĂ© ; deuxiĂšmement je suis le produit de mes parents, de mon Ă©ducation, de ma famille et de ma sociĂ©tĂ© ; troisiĂšmement je suis un reprĂ©sentant du principe de vie en gĂ©nĂ©ral, c'est-Ă -dire de cette force, justement, qui fait que les Ă©lectrons tournent autour du noyau de l'atome, que les fourmis fourmillent et que le soleil se lĂšve. Une partie de moi est aussi Ă©lectron et fourmi et soleil et cela, l'Ă©ducation la plus bourgeoise ne peut l'abĂźmer en rienMars 1977 de Fritz ZornRĂ©fĂ©rences de Fritz Zorn - Biographie de Fritz ZornPlus sur cette citation >> Citation de Fritz Zorn n° 162248 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesChaque chose dans la nature donne Ă  l'homme le fruit qu'elle porte, le bienfait qu'elle produit. Tous les objets servent l'homme, selon les lois qui leur sont propres ; le soleil donne sa lumiĂšre, le feu sa chaleur, l'animal son instinct, la fleur son parfum. C'est leur façon d'aimer l'homme. Ils suivent leur loi, et ne s'y refusent pas et ne s'y dĂ©robent jamais ; l'homme doit obĂ©ir Ă  la sienne. Il faut qu'il donne Ă  l'humanitĂ© et qu'il rende Ă  la nature ce qui est sa lumiĂšre Ă  lui, sa chaleur, son instinct et son parfum, l'amour. En voyage, tome II 1910 de Victor HugoRĂ©fĂ©rences de Victor Hugo - Biographie de Victor HugoPlus sur cette citation >> Citation de Victor Hugo n° 162188 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 473 votesLe bonheur, c'est simple, il suffit d'y croire ! Les vacances servent Ă  ça, le ciel sans nuage, la mer, le soleil. À y croire. À faire le plein d'illusions pour le reste de l'annĂ©e. Le Temps est assassin de Michel BussiRĂ©fĂ©rences de Michel Bussi - Biographie de Michel BussiPlus sur cette citation >> Citation de Michel Bussi n° 159458 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLe soleil est un astre froid. Son coeur, des Ă©pines de glace. Sa lumiĂšre, sans pardon. En fĂ©vrier, les arbres sont morts, la riviĂšre pĂ©trifiĂ©e, comme si la source ne vomissait plus d'eau et que la mer ne pouvait en avaler davantage. L'ordre du jour de Eric VuillardRĂ©fĂ©rences de Eric Vuillard - Biographie de Eric VuillardPlus sur cette citation >> Citation de Eric Vuillard n° 157144 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesElle ferme les yeux et convoque des souvenirs de plages grecques, de couchers de soleil, de dĂźners face Ă  la mer. Elle invoque ces souvenirs comme les mystiques en appellent aux miracles. Chanson douce de LeĂŻla SlimaniRĂ©fĂ©rences de LeĂŻla Slimani - Biographie de LeĂŻla SlimaniPlus sur cette citation >> Citation de LeĂŻla Slimani n° 157081 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votes< 23Votre commentaire sur ces citations - Sacrifice - Sacrilege - Sage - Sagesse - Sagesse_populaire - Saint_Valentin - Salete - Sante - SantĂ© - Sante - Satisfaction - Satyre - Savant - Savoir - Savoir_vivre - Scandale - Scepticisme - Science - Scrupule - Sculpture - Secret - Secte - Seigneur - Sein - Semblable - Sens - Sensibilite - Sentiment - Separation - SĂ©paration - Serenite - SĂ©rĂ©nitĂ© - SĂ©rieux - Service - Servitude - Seul - Seule - Sexe - Sexologie - Sexualite - Silence - Simplicite - SincĂšre - Sincerite - SincĂ©ritĂ© - Singe - Snob - Sobre - Sociabilite - Societe - Sociologie - Sodomie - Soi_mĂȘme - Soleil - Solitude - Solution - Sommeil - Sondage - Songe - Sot - Sottise - Soucis - Souffrance - Souffrir - Soulage - Soupçon - Sourire - Souvenir - Specialiste - Spectacle - Sport - Stabilite - Star - Statistiques - Stimulation - Stress - Style - Subjonctif - Succes - Suggestion - Suicide - Superflu - Superiorite - Supermarche - Superstition - Supplice - Survie - Suspicion - Systeme ThĂšmes populaires + Autres belles citations et proverbes sur soleil mer Toutes les citations sur soleil mer Citations soleil mer Citation soleil mer et Proverbe soleil mer Citation sur soleil Citations courtes soleil PoĂšmes soleil mer Proverbes soleil mer Etendez votre recherche avec le dictionnaire des dĂ©finitionsThĂšmes populairesCitations d'amour Citations sur l'amour Citations sur l'amitiĂ© Citations sur la vie Citations sur le bonheur Citations sur les femmes Citations sur le couple Citations sur la sagesse Citations sur la tristesse Citations sur la mort Citations sur la nature Citations sur l'absence Citations sur le manque Citations sur l'enfance Appartementde charme de 95 mÂČ Ă  2 pas de la plage de Saint-Jean-de-Monts cĂŽtĂ© Estacade, pour 8 adultes maximum et 2 enfants. 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Envie de vacances Ă  la plage ? Besoin d’entendre le bruit des vagues et de nager dans des eaux d’azur ? On a ce qu’il vous faut. Être au bord de la mer a un effet calmant immĂ©diat la brise iodĂ©e, le bruit des vagues et l’horizon sans limite font du bien Ă  l’ñme. Quoi de mieux pour dĂ©connecter et oublier le stress du quotidien ? C’est parti dĂ©couvrez des plages et criques en France et Ă  l’étranger, mais toutes Ă  moins de 3 heures de vol de l’Hexagone. Pas besoin de prendre un long-courrier pour se retrouver sur un littoral de rĂȘve ! Nous avons Ă©tabli une liste des 10 meilleures destinations pour des vacances Ă  la mer, et elles sont pratiquement sur le pas de votre porte. Plage de Bernardi, PyrĂ©nĂ©es-Orientales SituĂ©e sur la CĂŽte Vermeille Ă  3 km de la petite commune de Port-Vendres, la jolie plage de Bernardi est situĂ©e dans une anse paradisiaque Ă  l’ambiance toute mĂ©diterranĂ©enne. Ses eaux rivalisent de nuances turquoise, et il est possible de partir faire de belles balades sur le sentier du littoral. Vous y croiserez des figuiers de Barbarie et les fameux pins parasol si distinctifs de cette partie de la cĂŽte. Ambiance mĂ©diterranĂ©enne Ă  la plage de Bernardi © Seaphotoart/ Conseil d’hĂ©bergement SĂ©journez Ă  l’hĂŽtel des Elmes de Banyuls Ă  partir de 69 € par nuit et profitez d’un emplacement idĂ©al avec vue sur la mer. Le bonus ? Il y a mĂȘme une piscine ! Ploumanac’h, Bretagne Le bourg breton de Ploumanac’h, sur la cĂŽte de granit rose, a Ă©tĂ© Ă©lu village prĂ©fĂ©rĂ© des Français » en 2015. Et lorsque vous vous y rendrez, vous comprendrez immĂ©diatement ce qui a tant charmĂ© les visiteurs l’endroit est un vĂ©ritable havre de paix. Explorez ses criques et plages et faites un tour sur son port animĂ©. Ne manquez pas la plage de Saint-Guirec oĂč un oratoire, petite niche dĂ©diĂ© au saint local, est entourĂ© des flots Ă  marĂ©e haute. La Bretagne authentique Ă  Ploumanac’h © ricok/ HĂ©bergement Ă  partir de 52€ Conseil d’hĂ©bergement Profitez d’une vue sur la mer et le village Ă  l’hĂŽtel Saint Guirec et de la plage Ă  partir de 81 € par nuit. Et au restaurant, vous pourrez dĂ©guster de dĂ©licieux fruits de mer. Bon appĂ©tit ! Plage de Gigaro, Var La longue plage de Gigaro, prĂšs de la Croix-Valmer, est un endroit privilĂ©giĂ© pour admirer un coucher de soleil incroyable sur les eaux de la MĂ©diterranĂ©e. Pourquoi ne pas vous y rendre en fin de journĂ©e, et profiter d’un verre Ă  l’une des petites buvettes en bord de mer en admirant ce festival de couleurs ? Si vous ĂȘtes plutĂŽt d’humeur promeneuse, vous pourrez faire une trĂšs belle promenade jusqu’au cap Lardier. Baignade dans le Sud Ă  la plage de Gigaro © Shutterschock/ Conseil d’hĂ©bergement À l’hĂŽtel Souleias, vous pourrez siroter un verre au bord de la piscine ou faire un peu d’exercice sur le court de tennis. La plupart des chambres ont des balcons avec vue sur la mer. Ambiance romantique garantie. Vous cherchez l’hĂŽtel parfait pour visiter la ville, faire du shopping ou sortir en soirĂ©e ? Utilisez les cartes d’hĂŽtels KAYAK pour effectuer une recherche selon vos envies. Cliquez simplement sur Ouvrir la carte » en haut Ă  gauche de la page de rĂ©sultats, puis choisissez une catĂ©gorie. Essayez par exemple Vie nocturne » pour voir les endroits les plus animĂ©s et les hĂŽtels qui les entourent. Caneiros, Algarve, Portugal SituĂ© Ă  seulement une demi-heure de l’aĂ©roport de Faro, il est surprenant que Caneiros ne regorge pas de touristes. Mais les rochers et falaises qui entourent la plage expliquent peut-ĂȘtre le calme de cette destination c’est un secret protĂ©gĂ© des regards indiscrets par la nature. Vous serez donc totalement tranquille pour piquer une tĂȘte dans les eaux rafraĂźchissantes de la rĂ©gion. Une des plus belles plages du Portugal la plage de Caneiros © LianeM/ Conseil d’hĂ©bergement DĂ©tendez-vous au Pestana Alvor Praia Beach & Golf Hotel, un hĂŽtel 5 Ă©toiles tout confort qui propose des prix trĂšs raisonnables, Ă  partir de 85 € par nuit. Plage de Podrace, Brela, Croatie Au Sud de Split, sur la sublime cĂŽte dalmate et Ă  proximitĂ© de la petite ville touristique de Brela, se trouve la plage de Podrace. Il y aura sans doute dĂ©jĂ  quelques autres baigneurs en train d’y bronzer, mais ses eaux cristallines, son restaurant en bord de mer et ses excellentes installations expliquent l’engouement pour ce petit coin de paradis. Trouvez une place sur le sable et c’est parti pour la farniente ! Eau turquoise et paysage splendide Ă  la plage de Podrace © Anna Lurye/ Conseil d’hĂ©bergement RĂ©servez une chambre au Bluesun Hotel Soline pour ĂȘtre au plus prĂšs de la plage. Les clients ont Ă©galement apprĂ©ciĂ© le service et les installations de bien-ĂȘtre. Calo des Moro, Majorque, Espagne Pour atteindre la plage de Calo des Moro il vous faudra passer outre une pancarte “PropriĂ©tĂ© privĂ©e” et descendre des marches pour le moins prĂ©caires
 mais le jeu en vaut la chandelle. Seuls les voyageurs tĂ©mĂ©raires et les habitants bien informĂ©s connaissent le tuyau cette crique rocheuse est simplement parfaite pour nager et admirer l’üle depuis les flots. La beautĂ© des plages espagnoles en toute tranquillitĂ© Calo des Moro © pixelliebe/ Conseil d’hĂ©bergement l’excellente Casa de la Vida, Ă  partir de 47 € par nuit, est situĂ©e Ă  15 minutes Ă  pied de Calo des Moro, dans le petit village trĂšs calme de Cala Llombards. À vous la tranquillitĂ© ! Chia, Sardaigne, Italie La plage de Chia est longue de 750 mĂštres et peut atteindre jusqu’à 90 mĂštres de large Ă  certains endroits. MĂȘme lors de la haute saison en juillet et aoĂ»t, vous n’aurez donc pas de peine Ă  trouver un coin rien que pour vous sur cette vaste Ă©tendue de sable. Admirez les genĂ©vriers environnants et essayez de repĂ©rer les flamants roses qui viennent parfois faire un somme sur la plage. C’est ça, la vraie dolce vita ! Une des plages les plus populaires de Sardaigne la plage de Chia © pointbreak/ Conseil d’hĂ©bergement Le luxueux hĂŽtel Aquadulci est Ă  quelques pas seulement de la plage et dispose d’une trĂšs belle piscine en extĂ©rieur, ainsi que d’un jardin luxuriant. Plage de Petani, CĂ©phalonie, GrĂšce Moins connue que la fameuse plage de Myrtos, Petani est tout aussi belle que sa grande soeur mais n’est pas envahie de touristes en train de cuire au soleil. C’est une charmante Ă©tendue de sable dorĂ© parsemĂ©e de petits galets, et les falaises environnantes sont superbes. Les habitants aiment y venir se baigner le soir pour apprĂ©cier la couleur changeante de la mer lors du coucher du soleil
 Imitez-les, vous ne serez pas déçu ! Eaux cristallines Ă  la plage de Petani © Adisa/ Conseil d’hĂ©bergement L’établissement 4 Ă©toiles Petani Bay Hotel est un vĂ©ritable havre de paix avec une vue imprenable sur les eaux azur de la mer Ionnienne. Envie de plus d’idĂ©es pour des vacances balnĂ©aires en GrĂšce ? DĂ©couvrez 7 Ăźles paradisiaques que seuls les locaux connaissent. Platja de Migjorn, Formentera, Espagne Formentera est le penchant plus calme de la trĂšs animĂ©e Ăźle d’Ibiza, et ses plages sont parfaites pour les vacanciers en quĂȘte de tranquillitĂ©. La longue plage de Migjorn ne manque pas d’installations qui vous permettront de passer une journĂ©e farniente dans les meilleures conditions. Entre deux baignades, louez un transat et sirotez une boisson face Ă  la mer en observant les joueurs de beach-volley. Sable fin et eaux claires Ă  la plage de Migjorn © holbox/ Conseil d’hĂ©bergement SituĂ© juste au-dessus de la plage, l’Insotel Hotel Formentera Playa a tout le luxe qu’on attend d’un 4 Ă©toiles en bord de mer. DĂ©tente assurĂ©e ! Praia da Adraga, Sintra, Portugal La Praia da Adraga est un joyau cachĂ© conseillĂ©e aux baigneurs les plus dĂ©terminĂ©s. Elle ne se rejoint en effet qu’en voiture, mais pourquoi ne pas louer un vĂ©hicule ? Depuis l’aĂ©roport de Lisbonne, le trajet ne dure que 50 minutes. Le contraste entre le sable fin et les rochers noirs qui parsĂšment la plage est tout simplement magnifique. Ne manquez pas le restaurant Azenhas Do Mar, construit Ă  flanc de falaise, qui offre des vues Ă©blouissantes et propose une cuisine de qualitĂ©. Vagues fabuleuses sur la plage de Adraga © Beketoff/ Conseil d’hĂ©bergement Vue exceptionnelle garantie au Arribas Sintra Hotel, Ă  partir de 55 € par nuit. Les clients y ont Ă©galement apprĂ©ciĂ© le service attentif. Et vous, quelle est votre destination favorite pour profiter de la mer ? Dites-nous tout ! Remarque Les tarifs sont basĂ©s sur des recherches effectuĂ©es sur le 11/07/2017. Tous les prix s’entendent en euros. Les prix des vols s’entendent pour un aller-retour en classe Ă©conomique. Les prix d’hĂŽtels correspondent au tarif de base pour une nuit en chambre double. Les prix sont sujet Ă  Ă©volution et peuvent ne plus ĂȘtre disponibles.
6 avril 2009] C'est juste un 3615malife, hein. J'ai ouvert mes volets et le beau temps. Envie
La plage est l'endroit oĂč aller chaque fois que quelqu'un se sent dĂ©primĂ©, veut se dĂ©tendre ou simplement s'amuser. c'est toujours paisible et calme et quand j'y vais, j'aime passer un bon moment avec mes amis. Quand j'Ă©tais jeune, j'aimais aller Ă  la plage juste pour jouer avec le sable et construire de beaux chĂąteaux de sable. La plage est un endroit parfait pour les cet article, je vous propose une production Ă©crite sur les vacances Ă  la pour faire une production Ă©crite sur les vacances Ă  la plage Quand vous avez besoin d'un endroit oĂč aller pendant l'Ă©tĂ© aprĂšs tout le stress de l'Ă©cole pour passer un bon moment et vous dĂ©tendre. il n'y a pas de meilleur endroit que la plage serait un endroit parfait pour profiter et se dĂ©tendre en raison de ses environs plage est une bande de terre qui longe le bord d'un ocĂ©an, d'un lac ou d'une riviĂšre. Des matĂ©riaux tels que du sable, des cailloux, des roches et des fragments de coquillages recouvrent les de gens considĂšrent la plage comme l'endroit le plus occupĂ© de la nature. Il y a beaucoup de choses fascinantes que l'on peut voir en allant Ă  la plage Ă  cause de ce que la plage plage a un profil. Un profil de plage dĂ©crit le paysage de la plage, au-dessus et au-dessous de l'eau. Les plages peuvent ĂȘtre chaudes et riches en vĂ©gĂ©tation comme des palmiers ou des plages peuvent Ă©galement ĂȘtre des cĂŽtes dĂ©sertiques arides. D'autres plages sont froides et rocheuses, tandis que les plages de l'Arctique et de l'Antarctique sont gelĂ©es presque toute l' berme de plage peut inclure de la vĂ©gĂ©tation, comme des arbres, des arbustes ou des herbes. La caractĂ©ristique la plus familiĂšre d'une berme de plage est son type de sable ou de premiĂšre chose qui fait les vacances sur la plage idĂ©ales est le climat. Le climat Ă  la plage est plus chaud et en mĂȘme temps, il y a une brise fraĂźche qui traverse vos cheveux. Il fait peut-ĂȘtre chaud, mais au moment oĂč vous ĂȘtes dans l'eau, le temps vous fait vous sentir climat Ă  la plage vous fait vous sentir si calme et vous Ă©loigne de tous les soucis de votre vie bien plage n'est pas limitĂ©e Ă  un espace ou Ă  une zone spĂ©cifique, elle s'Ă©tend si longtemps. Vous pouvez jouer Ă  de nombreux vous ĂȘtes en vacances, Ă  la plage, avec vos amis ou votre famille. Certains des jeux qui peuvent ĂȘtre jouĂ©s sur la plage comme vous ĂȘtes amateur de balades aquatiques, vous pourrez Ă©galement faire du ski nautique. Un autre jeu classique, qui pourrait ĂȘtre jouĂ© sur la plage, est le d'une production Ă©crite sur les vacances Ă  la plage Le voyage Ă  la plage est les plus belles vacances en Ă©tĂ©, c'est un moment spĂ©cial, surtout si c'est entre amis, car il combine de nombreuses activitĂ©s, le temps est modĂ©rĂ©, le ciel est clair et le soleil brille. Vous commencez votre journĂ©e avec le petit-dĂ©jeuner puis sautez dans l'eau, l'eau est chaude, vous pouvez donc nager pendant de nombreuses heures, puis vous pouvez faire du sport comme le tennis et le frisbee, avec vos amis ou vous allonger sur le sable en profitant du soleil. Vous pouvez Ă©galement asseoir sur la plage et regarder le coucher de soleil. Ce sont des moments de contemplation lorsque vous voyez le solaire s'enfoncer progressivement dans l'eau de mer, tandis que la couleur rouge et orange se rĂ©pand dans le ciel aprĂšs le coucher du soleil. Regarder le coucher de soleil sur la plage est un tableau magnifique, c'est l'un des plus beaux paysages. Les vacances Ă  la plage aident Ă  acquĂ©rir de nouvelles qualitĂ©s dans votre personnalitĂ©. Vous pourrez Ă©galement rencontrer beaucoup de nouvelles personnes et vous faire de nouveaux amis. Ce qui vous rend plus sĂ»r de vous lorsque vous parlez aux autres et discutez de beaucoup de choses sans ĂȘtre articles Expression Ă©crite raconter une sortie en familleDĂ©crire un lieu naturelDescription d'un lieu visitĂ©Dialogue entre deux amis sur la plage
2390 Acheter Eteindre le soleil. RomanciĂšre et journaliste française, Ariane Bois est connue pour sa plume unique qui rĂ©vĂšle Ă  l’intime toute sa vĂ©ritĂ©. En cette annĂ©e 2022, elle revient avec Éteindre le soleil, un rĂ©cit personnel sur l’amour filial et ses Ă©preuves. Un roman qui, encore une fois, va lĂ  oĂč il doit aller. À lire ! RĂ©sumĂ©s La MĂ©diterranĂ©e cĂ©lĂ©brĂ©e par Albert Camus, Philippe Sollers et Jean-Daniel Pollet relĂšve d’une interrogation mĂ©taphysique ignorant pour l’essentiel les hommes rĂ©els, le paysage servant de dĂ©cor Ă  une reprĂ©sentation de la tangence au monde des individus, sous le mode du tragique et dans le cadre d’une dĂ©marche atemporelle, si bien que cette MĂ©diterranĂ©e dont on proclame qu’elle est un foyer de multiples mises en relation, s’avĂšre ĂȘtre exaltĂ©e par ses auteurs et ce cinĂ©aste comme la mer des Grecs, et non pas comme celle des peuples qui en sont les riverains. Une MĂ©diterranĂ©e plus soucieuse des humains et des rapports sociaux dans lesquels ils sont pris innerve l’Ɠuvre de Jean PĂ©lĂ©gri. The Mediterranean celebrated by Albert Camus, Philippe Sollers and Jean-Daniel Pollet is the result of a metaphysical questioning that essentially ignores real people, the landscape serving as a backdrop for the representation of the tangency of the world of individuals, in the mode of tragedy and within the framework of an atemporal approach, so much so that this Mediterranean, which is proclaimed to be a focus of multiple connections, turns out to be exalted by its authors and this filmmaker as the sea of the Greeks, and not as that of the peoples who live along its shores. A Mediterranean more concerned with humans and the social relationships in which they are caught up permeates Jean PĂ©lĂ©gri’s de page EntrĂ©es d’index Haut de page Texte intĂ©gral L’important, c’étaient les hommes. Le paysage, lui, n’en Ă©tait que la parabole ». Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice 1Quand j’ai acceptĂ© de participer Ă  cet ensemble consacrĂ© Ă  la MĂ©diterranĂ©e, j’ai immĂ©diatement songĂ© d’une part Ă  l’AlgĂ©rie ma trajectoire personnelle, mon itinĂ©raire intellectuel et mon imaginaire me conduisant nĂ©cessairement Ă  les associer et d’autre part au film ĂŽ combien fameux et commentĂ© MĂ©diterranĂ©e de Jean-Daniel Pollet, montĂ© Ă  partir du texte que Philippe Sollers a Ă©crit pour le cinĂ©aste aprĂšs en avoir vu les rushes obtenus aprĂšs un pĂ©riple de trente-cinq mille kilomĂštres sur le moment, il me semblait envisageable voire fĂ©cond de rĂ©pondre Ă  une partie des questions soulevĂ©es par les initiateurs du prĂ©sent projet par une courte contribution rapprochant les Noces 1938-1959 et L’ÉtĂ© 1952-1959 d’Albert Camus de MĂ©diterranĂ©e 1963, je supposais alors qu’il me suffirait de tracer comme une diagonale de pensĂ©e entre ces Ɠuvres Ă  partir d’une vision rimbaldienne de l’écriture, de la crĂ©ation et de l’existence pour souligner, aprĂšs et avec beaucoup d’autres commentateurs, combien cette mer et son bassin opĂšrent » en tant que lieu d’échange, comme lieu connectĂ© ». 2Un peu de temps s’était Ă©coulĂ© lorsque j’ai entrepris de relire ou de revoir les productions qui m’étaient apparues en rĂ©sonance avec cet axe de rĂ©flexion et d’investigation. Je me suis tout d’abord heurtĂ© aux vues d’Édouard Glissant qui, en ce domaine, continuent de ne pas emporter ma conviction, parce que la caractĂ©risation de la MĂ©diterranĂ©e en mer intrinsĂšquement continentale me paraĂźt un artifice pour lĂ©gitimer, par contraste voire repoussoir, une argumentation taillant la part belle Ă  la CaraĂŻbe 1 Édouard Glissant, Introduction Ă  une poĂ©tique du divers, Paris Gallimard, 2020 [1995], pp. 14-15. Je dis toujours que la mer CaraĂŻbe se diffĂ©rencie de la MĂ©diterranĂ©e en ceci que c’est une mer ouverte, une mer qui diffracte, lĂ  oĂč la MĂ©diterranĂ©e est une mer qui concentre. Si les civilisations et les grandes religions monothĂ©istes sont nĂ©es autour du bassin mĂ©diterranĂ©en, c’est Ă  cause de la puissance de cette mer Ă  incliner, mĂȘme Ă  travers des drames, des guerres et des conflits, la pensĂ©e de l’homme vers une pensĂ©e de l’Un et de l’unitĂ©. Tandis que la mer CaraĂŻbe est une mer qui diffracte et porte Ă  l’émoi de la diversitĂ©. Non seulement est-ce une mer de transit et de passages, c’est aussi une mer de rencontres et d’implications »1. 2 Que savons-nous de la GrĂšce aujourd’hui... Que savons-nous des pieds agiles d’Atalante... Des dis ... 3 Ainsi ce texte de Godard apparaĂźt-il en 4e de couverture du livre-dvd de Yannick Haenel, Dominique ... 3En outre j’ai trĂšs vite Ă©prouvĂ© le sentiment que la MĂ©diterranĂ©e cĂ©lĂ©brĂ©e par Camus, Pollet et Sollers relĂšve d’une interrogation mĂ©taphysique ignorant pour l’essentiel les hommes rĂ©els, le paysage servant de dĂ©cor Ă  une reprĂ©sentation de la tangence au monde des individus, sous le mode du tragique et dans le cadre d’une dĂ©marche atemporelle, si bien que cette MĂ©diterranĂ©e dont on proclame et pas seulement Ă  travers mon » corpus ! qu’elle est un creuset, le foyer de multiples mises en relation, s’avĂšre ĂȘtre exaltĂ©e par ces auteurs et ce cinĂ©aste comme la mer des Grecs, et non pas comme celle des peuples qui en sont les riverains ; et mĂȘme s’il arrive qu’on convoque l’Égypte pharaonique, Palmyre, l’Italie et l’Espagne pour l’inscrire dans une certaine profondeur historique ainsi que le fait Pollet, cette conception demeure parente de celle qui discerne dans l’Europe, et d’abord dans sa composante culturelle germanique, une fille » d’AthĂšnes. L’enquĂȘte inhĂ©rente Ă  toute Ă©tude critique, en tous les cas celle Ă  laquelle je me suis employĂ© ces derniĂšres semaines, m’a en la matiĂšre assez brutalement dĂ©niaisĂ© chez Camus, Ă  Tipasa, comme chez Pollet et Sollers, la MĂ©diterranĂ©e revĂȘt les atours d’une mer prĂ©texte Ă  un discours relatif Ă  l’immanence du sacrĂ© et Ă  la prĂ©sence au monde, hermĂ©tique Ă  la rĂ©alitĂ© de l’Histoire et aux peuples qui ont eu pĂątir des rapports de domination qu’elle a instaurĂ©s. De ce point de vue, il est intĂ©ressant de situer et de recourir Ă  la lecture symptomale le petit article de Jean-Luc Godard dans Les Cahiers du cinĂ©ma2 que la postĂ©ritĂ© a retenu3 en fonction de ce que ce mĂȘme Godard a critiquĂ© de et dans MĂ©diterranĂ©e deux ans plus tard lors d’un entretien accordĂ© Ă  la revue CinĂ©thique dans lequel, selon les prĂ©occupations politiques et la langue de l’époque, et en vertu de ses propres positions idĂ©ologiques, il reproche Ă  son confrĂšre de ne pas Ă©chapper Ă  la spĂ©culation et d’ignorer la lutte des classes » 4 Entretien avec Jean-Luc Godard par Jean-Paul Cassagnac et GĂ©rard Leblanc, CinĂ©thique, nouvelle revu ... [...] il vaudrait mieux que, avant de faire MÉDITERRANÉE, Pollet ait militĂ© trois mois, parce qu’aprĂšs, au moment de faire le film, il le ferait autrement. MÉDITERRANÉE ne parlerait pas de la mort de la mĂȘme façon, il parlerait peut-ĂȘtre de la lutte des classes, pas de la mort et du bassin mĂ©diterranĂ©en comme Camus »4. 5 Je fais allusion aux propos de Mao Zedong trĂšs souvent citĂ©s dans les annĂ©es 1960-1970 Pas d’en ... 4Ici, Godard Ă©gratigne Pollet sur le mode Pas d’enquĂȘte, pas de droit Ă  la parole », si je puis m’exprimer Ă  la façon dont mes aĂźnĂ©s l’auraient formulĂ© en leur temps5... Toutefois, cette raideur, je ne la reprends pas Ă  mon compte et, par consĂ©quent, je rectifie il serait en effet vain – et ce serait Ă  bien des Ă©gards cĂ©der au plus vulgaire des anachronismes, et de surcroĂźt Ă  un idĂ©alisme forcenĂ© –, d’accuser Pollet de mythification pour une apprĂ©hension du monde occultant les eaux glacĂ©es du calcul Ă©goĂŻste » si Pollet et Sollers versent dans la mĂ©taphysique, comme Camus », c’est parce que leur perception de la MĂ©diterranĂ©e est au diapason de tout un courant de pensĂ©e europĂ©en qui, en Allemagne avec Hölderlin pour ne mentionner que lui, et en France avec les orientalistes et les romantiques, aborde cette mer sous le prisme de l’antiquitĂ© grĂ©co-romaine. 6 Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artist ... 7 EugĂšne Delacroix, Lettre Ă  Auguste Jal », in Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂš ... 5Par dogmatisme, et en lisant toujours vite ou mal Frantz Fanon et Edward W. SaĂŻd, il y en aura toujours pour fustiger cette vilaine propension des Ă©crivains, artistes et penseurs de la vieille Europe Ă  peindre les autres en projetant sur eux leurs croyances et leurs prĂ©jugĂ©s. Il se peut, par exemple, que post mortem on morigĂšne le peintre EugĂšne Delacroix qui lors de son voyage au Maroc en 1832 associe dans sa correspondance et ses carnets celles et ceux qu’il rencontre Ă  la beautĂ© antique »6, stupĂ©fait de constater que Rome n’est plus dans Rome »7, et admirateur d’un peuple qu’il pare de toutes les vertus des rois 8 EugĂšne Delacroix, Souvenirs d’un voyage dans le Maroc, in Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au M ... [...] ce qui frappe surtout c’est l’analogie frappante avec les usages antiques. Les costumes, la vie habituelle, les maisons. Les chaussures. Semelles Ă©paisses comme les statues des muses. Signe de luxe. Caton vous cire vos bottes, Brutus vous passe votre habit. L’espion du consulat qui gagnait 20 sous par jour pour s’enquĂ©rir des nouvelles vraies ou fausses qui circulaient par la ville Ă©tait un beau vieillard non pas, je me trompe, le nom de vieillard ne convient pas Ă  ce type, il faudrait en inventer un autre. C’était Agamemnon, roi des rois »8. 9 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, Marseille, Terr ... 6De Delacroix discernant des Grecs et des Romains partout au Maroc il est bien sĂ»r aisĂ© de se gausser et de le clouer au pilori de l’europĂ©ocentrisme et de l’universalisme des LumiĂšres. Il est plus dĂ©licat de conspuer Jean PĂ©lĂ©gri quand celui-ci fait appel Ă  Virgile et au chalumeau de Tityre pour Ă©voquer les flĂ»tes de son enfance, Ă  la ferme de son pĂšre9... 10 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, J ... 11 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Dani ... 7Les images de Pollet et le texte de Sollers sont aux antipodes du point de vue occidental ordinaire plaçant l’humain en surplomb par rapport Ă  la nature et puisant en elle les ressources dont il a besoin pour subsister, se reproduire, s’assumer ; ils le renversent en une parole oraculaire, orphique aller dans la mort et en revenir »10, proclamant que c’est la nature et l’innombrable cohorte des disparus assis Ă  travers les Ăąges sur les gradins de l’Histoire qui contemplent les hommes dans leur extrĂȘme contingence Au vu de toute une foule, calme, invisible »11... La sĂ©quence de Bassae 1964 montrant les nuages pĂ©nĂ©trant le temple dĂ©diĂ© Ă  Apollon Epikourios puis le submergeant fait mĂ©taphoriquement Ă©cho d’une part Ă  la matiĂšre qui, dans sa trame, est affectĂ©e par un sourd et continuel rĂ©agencement des particules qui la composent et d’autre part Ă  cette implacable vĂ©ritĂ© » qui troue les sujets que nous sommes. Yannick Haenel restitue l’efficace de cette parole en ces termes 12 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, J ... Quant Ă  nous, une parole, une parole nous traverse, plus grande que notre voix elle vient de si loin qu’il nous semble que nous ne sommes jamais nĂ©s et que nous ne mourrons pas [...] ; mais en nous traversant, en pulvĂ©risant les petites notions qui s’accrochent en nous, l’identitĂ©, la propriĂ©tĂ©, et mĂȘme les sentiments, cette parole nous fait entendre au contraire combien le temps et l’espace ne sont pas des conditions extĂ©rieures Ă  notre existence, mais ce qui a lieu pour faire exister la parole que nous croyons la nĂŽtre »12. 13 Sollers Ă©crit trĂšs exactement Pays multiples... faussement endormis...». Voir Philippe Sollers, ... 14 Se reporter au livre de Georges Sebbag, Le Point sublime, Breton, Rimbaud, Kaplan, Paris, Jean-Mich ... 8InterrogĂ© en 2018 Ă  l’occasion de la sortie du livre-dvd contenant MĂ©diterranĂ©e et Bassae, Sollers est sans ambiguĂŻtĂ© l’entreprise dont il s’est acquittĂ© avec Pollet visait Ă  une approche du sacrĂ© par des voies inattendues ». Dans cette perspective l’espace mĂ©diterranĂ©en un pays multiple faussement endormi13 fonctionne comme un point sensible, nĂ©vralgique – peut-ĂȘtre convient-il Ă  ce stade de solliciter le point sublime » cher Ă  AndrĂ© Breton, ce lieu mental et gĂ©ographique14 oĂč il est possible de sentir et de ressentir la prĂ©sence rĂ©conciliĂ©e de ce qui, au quotidien se donne comme irrĂ©mĂ©diablement contradictoire –, le foyer et la forge oĂč affleure pour qui sait le repĂ©rer le travail de mort Ă  l’Ɠuvre au sein de tout ce qui est, non pas comme une force antithĂ©tique au vivant mais bien comme la manifestation souveraine de l’irrĂ©pressible et perpĂ©tuel mouvement de l’existant, Ă©lan que je dĂ©signe parfois du nĂ©ologisme de nĂ©tant 15 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Dani ... Cela continue doncdepuis des milliers d’annĂ©es...On est dans ce travail millĂ©naire... incessantL’une aprĂšs l’autre, les piĂšces du jeusont reprises...Elles seront relancĂ©es... autreset les mĂȘmes... de la mĂȘme façonet diffĂ©remment »15. 16 Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e, quatre plans ou sĂ©quences Ă  – ; Ă  – ; Ă  3 ... 17 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, J ... 9Toutefois, Ă  la diffĂ©rence de celui de Breton, le point sensible de Pollet et de Sollers, lequel est identifiĂ© au temple grec un an aprĂšs MĂ©diterranĂ©e, Pollet donne Bassae un court mĂ©trage de 9 minutes oĂč il filme le sanctuaire dont des images figurent dans le film de 196316, est mobile, il se dĂ©place Ă  travers le temps et les territoires, ce que Yannick Haenel a bien observĂ© [...] et c’est tout le gĂ©nie de MĂ©diterranĂ©e d’avoir devinĂ© que si dans le monde occidental le temple grec est le site initial d’une telle convergence, celle-ci continue maintenant d’avoir lieu hors de son propre site le site se dĂ©cale Ă  travers le temps – il voyage »17. 10Faisant la nique Ă  l’éphĂ©mĂšre, au transitoire de l’organique et du vivant, des accumulations, amoncellements et sĂ©dimentations de souffrances, de violences et d’espoirs trahis, dĂ©faits ou rentrĂ©s, pierres, Ă©boulis, blocs ajointĂ©s, colonnes, frontons, statues, sculptures et bas-reliefs, dalles brisĂ©es ou intactes, sont prĂ©cipitĂ©s et figĂ©s dans une immobilitĂ© de façade 18 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Dani ... Douleur dissimulĂ©e dans des paysagesqu’on traverse sans pouvoir les atteindre... »18. 11Ces Ă©lĂ©ments naturels ou architecturaux, tous minĂ©raux, en apparence inertes, les anime au sein de leur structure, dans leur texture mĂȘme, un immĂ©morial va-et-vient conjuguant l’implacable silence de l’entropie et la grĂące de l’éternel retour. 19 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », ibid., p. 52. 12Dans ces deux films et ces textes, Pollet et Sollers soutiennent que la mort, loin d’ĂȘtre une annihilation, agit comme le ressort, la pompe aspirante et refoulante de ce qui est. Leurs voix passablement prĂ©socratiques s’attĂšlent en accointance avec celles de Nietzsche, de Heidegger et de RenĂ© Char Ă  l’énoncĂ© et Ă  l’exposĂ© d’un poĂšme » nĂ©gligeant le sort du commun, le social et le politique pour une mĂ©taphysique de l’éblouissement et de l’éclair. Et bien que personne ne puisse plus douter Ă  la suite de Paul Éluard que la terre soit bleue comme une orange, Pollet et Sollers confient Ă  une mer blanche »19 de ramener au rivage et Ă  la conscience des hommes, sous la blancheur mĂ©tallique d’un ciel inondĂ© de soleil Tandis qu’une clartĂ©, un rĂ©veil aveuglantdĂ©borde et recouvre tout en silenceoĂč l’on n’est plus qu’un point de plus en plus perduet lointain... ». 13Meursault n’est pas le dernier Ă  en avoir pĂąti, de ces cieux de craie l’Arabe » de L’Étranger en est mort... 14De toute Ă©vidence, Pollet et Sollers prolongent Camus en s’en dĂ©marquant nĂ©anmoins l’auteur des Noces et de L’ÉtĂ© chante la jeunesse Ă©merveillĂ©e du monde et de qui sait se placer en harmonie avec ses composants, la terre, les nues insondables, la mer tour Ă  tour sans une ride et moutonnante d’écume et de farouches rouleaux 20 Albert Camus, Retour Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, Paris, Gallimard, Folio », n° 16, 201 ... Et, Ă  Alger, une seconde fois, marchant encore sous la mĂȘme averse qui me semblait n’avoir pas cessĂ© depuis un dĂ©part que j’avais cru dĂ©finitif, au milieu de cette immense mĂ©lancolie qui sentait la pluie et la mer, malgrĂ© ce ciel de brumes, ces dos fuyants sous l’ondĂ©e, ces cafĂ©s dont la lumiĂšre sulfureuse dĂ©composait les visages, je m’obstinais Ă  espĂ©rer. Ne savais-je pas d’ailleurs que les pluies d’Alger, avec cet air qu’elles ont de ne jamais devoir finir, s’arrĂȘtent pourtant en un instant, comme ces riviĂšres de mon pays qui se gonflent en deux heures, dĂ©vastent des hectares et tarissent d’un seul coup ? Un soir, en effet, la pluie s’arrĂȘta. J’attendis encore une nuit. Une matinĂ©e liquide se leva, Ă©blouissante, sur la mer pure. Du ciel, frais comme un Ɠil, lavĂ© et relavĂ© par les eaux, rĂ©duit par ces lessives successives Ă  sa trame la plus fine et la plus claire, descendait une lumiĂšre vibrante qui donnait Ă  chaque maison, Ă  chaque arbre, un dessin sensible, une nouveautĂ© Ă©merveillĂ©e. La terre, au matin du monde, a dĂ» surgir dans une lumiĂšre semblable. Je pris Ă  nouveau la route de Tipasa »20. 21 Ibid., p. 162 Dans cette lumiĂšre et ce silence, des annĂ©es de fureur et de nuit fondaient lente ... 22 Ibid., p. 161 [...] toujours le mĂȘme ciel au long des annĂ©es, intarissable de force et de lumiĂš ... 23 Ibid., p. 161 [...] la mĂȘme mer aussi, presque impalpable dans le matin [...] ». 24 Ibid., p. 161 [...] le Chenoua, cette lourde et solide montagne, dĂ©coupĂ©e dans un seul bloc, qu ... 15Ces lignes de Retour Ă  Tipasa » et celles qui les suivent, Ă©crites aprĂšs la Seconde Guerre mondiale21, ont valeur de mariage re-contractĂ© avec le ciel22, la mer23 et le Chenoua comme une vague pĂ©trifiĂ©e24 dĂ©crivent l’expĂ©rience Ă  laquelle Camus se livre chaque fois qu’il se rend Ă  Tipasa 25 Ibid., p. 162. Et sous la lumiĂšre glorieuse de dĂ©cembre, comme il arrive une ou deux fois seulement dans des vies qui, aprĂšs cela, peuvent s’estimer comblĂ©es, je retrouvai exactement ce que j’étais venu chercher et qui, malgrĂ© le temps et le monde, m’était offert, Ă  moi seul vraiment, dans cette nature dĂ©serte »25. 26 Ibid., pp. 161-162. 27 Ibid., p. 163. 16Cette expĂ©rience qui l’abstrait des autres, de leur cercle, et l’immerge dans une nature dĂ©serte » lui dĂ©livre une leçon. Tipasa enseigne Ă  Camus les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps sans que l’ĂȘtre se dessĂšche, [...] aimer et admirer ». Fils du Chenoua26, Camus pressent l’insurrection qui vient, celle des fils de la Toussaint, ses contemporains ne rĂ©agissant pas au malheur [de] ne point aimer »27 28 Ibid., pp. 163-164. Nous tous, aujourd’hui, mourons de ce malheur. C’est que le sang, les haines dĂ©charnent le cƓur lui-mĂȘme ; la longue revendication de la justice Ă©puise l’amour qui pourtant lui a donnĂ© naissance. Dans la clameur oĂč nous vivons, l’amour est impossible et la justice ne suffit pas. C’est pourquoi l’Europe hait le jour et ne sait qu’opposer l’injustice Ă  elle-mĂȘme »28. 17Si lui-mĂȘme ne baisse pas les bras et repart au combat », c’est parce qu’à Tipasa il renoue avec l’élan lyrique toujours renouvelĂ© d’une jeunesse moins inhĂ©rente Ă  la mer qu’au ciel et Ă  sa lumiĂšre. Ses rĂ©fĂ©rences Ă  l’ancienne beautĂ© », Ă  l’ antique » et au destin » sont explicites 29 Ibid., p. 164. Je retrouvais ici l’ancienne beautĂ©, un ciel jeune, et je mesurais ma chance, comprenant enfin que dans les pires annĂ©es de notre folie le souvenir de ce ciel ne m’avait jamais quittĂ©. C’était lui qui pour finir m’avait empĂȘchĂ© de dĂ©sespĂ©rer. J’avais toujours su que les ruines de Tipasa Ă©taient plus jeunes que nos chantiers ou nos dĂ©combres. Le monde y recommençait tous les jours dans une lumiĂšre toujours neuve. Ô lumiĂšre ! c’est le cri de tous les personnages placĂ©s, dans le drame antique, devant leur destin. Ce recours dernier Ă©tait aussi le nĂŽtre et je le savais maintenant. Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un Ă©tĂ© invincible »29. 18La chaĂźne sĂ©mique suggĂšre la posture d’un hĂ©ros, jamais vaincu par l’adversitĂ©, y compris le destin » sa victoire rĂ©sulte de sa communion avec le monde, lequel manifeste le sacrĂ© par la lumiĂšre et le silence d’un instant suspendu, comme une note soudainement tenue qui commande aux autres instruments de l’orchestre de s’arrĂȘter, avant de reprendre leur polyphonique concert 30 Ibid., pp. 162-163. Du cĂŽtĂ© des ruines, aussi loin que la vue pouvait porter, on ne voyait que des pierres grĂȘlĂ©es et des absinthes, des arbres et des colonnes parfaites dans la transparence de l’air cristallin. Il semblait que la matinĂ©e se fĂ»t fixĂ©e, le soleil arrĂȘtĂ© pour un instant incalculable. Dans cette lumiĂšre et ce silence, des annĂ©es de fureur et de nuit fondaient lentement. J’écoutais en moi un bruit presque oubliĂ©, comme si mon cƓur, arrĂȘtĂ© depuis longtemps, se remettait doucement Ă  battre. Et maintenant Ă©veillĂ©, je reconnaissais un Ă  un les bruits imperceptibles dont Ă©tait fait le silence la basse continue des oiseaux, les soupirs lĂ©gers et brefs de la mer au pied des rochers, la vibration des arbres, le chant aveugle des colonnes, les froissements des absinthes, les lĂ©zards furtifs. J’entendais cela, j’écoutais aussi les flots heureux qui montaient en moi. Il me semblait que j’étais enfin revenu au port, pour un instant au moins, et que cet instant dĂ©sormais n’en finirait plus. Mais peu aprĂšs le soleil monta visiblement d’un degrĂ© dans le ciel. Un merle prĂ©luda briĂšvement et aussitĂŽt, de toutes parts, des chants d’oiseaux explosĂšrent avec une force, une jubilation, une joyeuse discordance, un ravissement infini. La journĂ©e se remit en marche »30. 19Camus, dernier des Grecs ou peu s’en faut, sait oĂč le kairos peut se prĂ©senter Ă  lui Ă  Tipasa, aux alentours du Cardo Maximus... Son alignement Ă  la semblance de celui des manipules des lĂ©gions romaines dans le prolongement d’une mer dont on ne sait s’il y plonge ou s’il en sort tend Ă  occulter la fondation phĂ©nicienne de la ville dont le nom pourrait bien signifier lieu de passage », escale », les ports ayant vocation Ă  relier et Ă  mettre en contact.... Ce recouvrement des traces est frappant dans toute la rĂ©gion depuis la CĂ©sarĂ©e de MaurĂ©tanie Caesarea, Cherchell, pĂŽle de diffusion de l’hellĂ©nisme mais Ă  l’origine comptoir lui aussi phĂ©nicien Iol ou Jol, jusqu’au Tombeau de la ChrĂ©tienne, en l’occurrence un mausolĂ©e royal vraisemblablement Ă©rigĂ© par le prince numide Juba II, victime pour sa dĂ©nomination d’une double erreur, puisque la traduction de l’arabe au français a fait d’une Romaine Qabr al-RĂ»miyya, tombeau de la romaine une ChrĂ©tienne... Ce n’est pas faire injure Ă  Camus que de souligner qu’il parle dans et Ă  partir de la langue et de la culture de son temps, lesquelles d’une part reposent sur les humanitĂ©s et d’autre part en AlgĂ©rie alignent symboliquement l’entreprise coloniale française sur un prestigieux passĂ© grĂ©co-romain en tĂ©moigne LambĂšse-Tazoult – camp de la LĂ©gion Augusta puis colonie romaine dont les ruines ont Ă©tĂ© fouillĂ©es en 1848 sous la direction du colonel du 2e RĂ©giment de la LĂ©gion Ă©trangĂšre tandis que la municipalitĂ© abritait un bagne terrible – aujourd’hui un pĂ©nitencier aux conditions de dĂ©tention des plus sĂ©vĂšres. Faute de se dĂ©tacher suffisamment de ce socle il conteste l’injustice au nom d’un humanisme philosophique classique » ; il ne tente pas de minorer » le français, Camus, le transfuge de classe de Belcourt, Ă©crit pour le champ littĂ©raire français et non pour le peuple algĂ©rien qui manque... 20M’inspirant d’une remarque de Jean-Luc Godard dans ses Histoires du cinĂ©ma, au sujet du travail de plusieurs cinĂ©astes qu’il admire et qui ont toujours sĂ©parĂ© la captation des images de la prise du son – remarque que je vais gauchir –, je juge qu’il n’est pas insensĂ© de considĂ©rer que la langue de ParmĂ©nide et celle de Virgile parlent » dans les images de Pollet et dans les textes de Camus et de Sollers. Noces fournit le matĂ©riau indispensable pour Ă©tayer cette thĂšse 31 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit. , p. 11. Au printemps, Tipasa est habitĂ©e par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassĂ©e d’argent, le ciel bleu Ă©cru, les ruines couvertes de fleurs et la lumiĂšre Ă  gros bouillons dans les amas de pierres »31. 21La description met l’accent sur la nature lumiĂšre et couleurs, odeurs aussi. Le village » est localisĂ© par rapport au Chenoua et Ă  la mer ; ses habitants sont moins que des ombres, ce sont des absents, seuls les bouchers, des commerçants ambulants sont convoquĂ©s, ils cornent pour prĂ©venir ces invisibles de leur prĂ©sence 32 Ibid., p. 12. À l’heure oĂč nous descendons de l’autobus couleur de bouton d’or, les bouchers dans leurs voitures rouges font leur tournĂ©e matinale et les sonneries de leurs trompettes appellent les habitants »32. 33 Ibid., p. 11 Nous entrons dans un monde jaune et bleu oĂč nous accueille le soupir odorant et Ăąc ... 22Une terre oĂč la plupart des humains semble se dĂ©rober Ă  la vue de l’écrivain qui soupire33. Il est intĂ©ressant que Camus fasse de son arrivĂ©e Ă  Tipasa une entrĂ©e en scĂšne la topologie des collines et de la ville connote le théùtre et les lecteurs sont enclins Ă  mobiliser des images de théùtres antiques, depuis les gradins imaginaires oĂč ils sont juchĂ©s par la lecture 34 Ibid., p. 12. À gauche du port, un escalier de pierres sĂšches mĂšne aux ruines, parmi les lentisques et les genĂȘts. Le chemin passe devant un petit phare pour plonger ensuite en pleine campagne. DĂ©jĂ , au pied de ce phare, de grosses plantes grasses aux fleurs violettes, jaunes et rouges, descendent vers les premiers rochers que la mer suce avec un bruit de baisers. Debout dans le vent lĂ©ger, sous le soleil qui nous chauffe un seul cĂŽtĂ© du visage, nous regardons la lumiĂšre descendre du ciel, la mer sans une ride, et le sourire de ses dents Ă©clatantes. Avant d’entrer dans le royaume des ruines, pour la derniĂšre fois nous sommes spectateurs »34. 35 Pendant la rĂ©daction de cette contribution, j’ai associĂ© ces lignes aux sĂ©quences de MĂ©diterranĂ©e Ă© ... 23L’emploi des verbes descendre » deux fois et plonger » et du substantif spectateurs » sur lequel se clĂŽt le paragraphe accentue cette impression d’une nature et d’un espace social rĂ©unis en une majestueuse arĂšne formĂ©e par le Chenoua et la MĂ©diterranĂ©e35, avec pour Ă©picentre les vestiges de la citĂ© jadis florissante et aujourd’hui prise dans un insensible mais irrĂ©pressible mouvement de retour au monde brut » et Ă©lĂ©mentaire », comme la dĂ©monstration rigoureuse et pratique que les productions humaines ne sont que des accidents 36 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 13. Ici, je laisse Ă  d’autres l’ordre et la mesure. C’est le grand libertinage de la nature et de la mer qui m’accapare tout entier. Dans ce mariage des ruines et du printemps, les ruines sont redevenues pierres, et perdant le poli imposĂ© par l’homme, sont rentrĂ©es dans la nature. Pour le retour de ces filles prodigues, la nature a prodiguĂ© des fleurs. Entre les dalles du forum, l’hĂ©liotrope pousse sa tĂȘte ronde et blanche, et les gĂ©raniums rouges versent leur sang sur ce qui fut maisons, temples et places publiques. Comme ces hommes que beaucoup de science ramĂšne Ă  Dieu, beaucoup d’annĂ©es ont ramenĂ© les ruines Ă  la maison de leur mĂšre »36. 24Comme Pollet, Sollers pour MĂ©diterranĂ©e et Alexandre Astruc c’est lui qui est l’auteur du texte dit par Jean NĂ©groni dans Bassae, Camus estime qu’une forge » secrĂšte affecte au-dedans jusqu’à la moindre des particules 37 Ibid., p. 13. Aujourd’hui enfin leur passĂ© les quitte, et rien ne les distrait de cette force profonde qui les ramĂšne au centre des choses qui tombent »37. 25Si pour les premiers, la cause de cette inĂ©luctable mĂ©tamorphose, variations en continu de la matiĂšre, n’est autre que le temps pour moi, ce serait la durĂ©e, Camus proclame crĂąnement que c’est l’amour et le dĂ©sir, et leur intensitĂ©, qui en est le puissant carburant 38 Ibid., p. 13. Nous marchons Ă  la rencontre de l’amour et du dĂ©sir. Nous ne cherchons pas de leçons, ni l’amĂšre philosophie qu’on demande Ă  la grandeur. Hors du soleil, des baisers et des parfums sauvages, tout nous paraĂźt futile »38. 39 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 95 ... 40 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 15 Bien pauvres sont ce ... 41 Ibid., p. 15 Ici les dieux servent de lits ou de repĂšres dans la course des journĂ©es. [...] Et ... 26Prenant un peu la pose Camus est jeune lorsqu’il Ă©crit ces pages, il approche Ă  peine de ses vingt-cinq ans ; et, par ailleurs, il sacrifie aussi Ă  la faconde algĂ©rienne, commune Ă  toutes les communautĂ©s de ce beau pays, et dont Jean PĂ©lĂ©gri – et pas seulement lui ! – a dĂ©gagĂ© les traits saillants39, l’écrivain dĂ©fie ses contemporains, rejette les mythes40, s’affranchit de la reprĂ©sentation des dieux41 et s’exprime en hĂ©ros, c’est-Ă -dire en demi-dieu, sa revendication d’embrasser le monde trahissant un brin de dĂ©mesure, d’hybris, et d’orgueil, mĂȘme s’il admet sa radicale extĂ©rioritĂ© Ă  cette nature qu’il voudrait rejoindre et dans laquelle il dĂ©sirerait se fondre 42 Ibid., p. 15. Aux mystĂšres d’Éleusis, il suffisait de contempler. Ici mĂȘme, je sais que jamais je ne m’approcherai assez du monde. Il me faut ĂȘtre nu et puis plonger dans la mer, encore tout parfumĂ© des essences de la terre, laver celles-ci dans celle-lĂ , et nouer sur ma peau l’étreinte pour laquelle soupirent lĂšvres Ă  lĂšvres depuis si longtemps la terre et la mer »42. 43 Ibid., p. 16. 44 Ibid., p. 16. 27C’est au moment du bain que le miracle se produit, cette possession tumultueuse de l’onde par [s]es jambes – et l’absence d’horizon »43, le narrateur s’est en partie dĂ©livrĂ© de [s]a pesanteur de chair et d’os »44. 45 J’ai en tĂȘte la note de l’éditeur » qui accompagne Noces RĂ©imprimĂ©s aujourd’hui, ces premiers ... 46 On peut se reporter Ă  la scĂšne oĂč Marie Cardona et Meursault nagent dans la passe du port Albert ... 47 Se reporter Ă  Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », op. cit., pp. 12-13 VoilĂ , je regarde ... 48 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 20 ... 49 Ibid., p. 205 Dans ce mĂȘme groupe, un jeune Arabe d’une quinzaine d’annĂ©es, plus noir que les a ... 28En l’espĂšce au moins trois rapprochements s’imposent afin de donner de la consistance Ă  mon exploration du texte de Camus la jubilation avouĂ©e dans cet essai »45 a pour pendant romanesque la scĂšne de la baignade dans le port d’Alger de Marie et de Meursault, dans L’Étranger46 ; la joie et le bonheur qui se dĂ©gagent de ces sĂ©quences » entretiennent, selon moi, une parentĂ© avec l’érotisme attachĂ© Ă  la jeune fille filmĂ©e par Pollet dans MĂ©diterranĂ©e47 ; la noblesse et la dĂ©licatesse du jeune Arabe d’une quinzaine d’annĂ©es » portraiturĂ© dans Les Oliviers de la justice, quand [d]e jeunes baigneurs, arabes et europĂ©ens mĂȘlĂ©s, jou[ent], cri[ent], se bouscul[ent] » sur la jetĂ©e, sous l’Ɠil mĂ©content des pĂȘcheurs », promesse d’une communautĂ© mi-arabe mi-française »48 qui, selon le romancier, Ă©tait en train de naĂźtre, la rĂ©fĂ©rence grecque surgissant significativement sous la plume de Jean PĂ©lĂ©gri49. Ce faisceau d’indices me souffle Ă  l’oreille que le peuple algĂ©rien qui manque dans l’Histoire et celui qui a fait rĂȘver et Ă©crire PĂ©lĂ©gri et Camus, est reprĂ©sentĂ© dans leurs livres, indĂ©pendamment des intentions de chacun, et Ă  des degrĂ©s divers, de maniĂšre plus consĂ©quente chez PĂ©lĂ©gri, de façon plus ambiguĂ« chez Camus, lors d’une baignade en MĂ©diterranĂ©e Marie et ce jeune AlgĂ©rien Ă©tant les messagers d’un peuple de naĂŻades et de faunes, gĂ©nies tous deux d’un futur qui exigeait la rencontre du littoral et de la montagne. 50 Jean PĂ©lĂ©gri, Le Maboul, in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 424. 51 On peut se reporter Ă  ces brĂšves remarques de PĂ©lĂ©gri Ă  propos de Camus Jean PĂ©lĂ©gri Ă  propos d ... 52 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice, in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 1 ... 29Cette distinction entre le rivage et l’arriĂšre-pays, d’un cĂŽtĂ© les ports, la plage de Sidi-Ferruch par oĂč la colonisation a dĂ©butĂ© en 1830, la plaine et les villes, et de l’autre les mechtas et la Grande Pierre avec la lune qui sort et le gros nuage blanc qui passe »50, je la dois Ă  Jean PĂ©lĂ©gri en particulier dans Le Maboul chez qui le paysage est, Ă  l’inverse de chez Camus, peuplĂ© et, surtout, sismographe » des rapports sociaux dans lesquels en un temps T les humains sont pris51. Son AlgĂ©rie natale est une terre irriguĂ©e par la gĂ©nĂ©rositĂ©, dans la sueur et le labeur, avec comme liant une spiritualitĂ© syncrĂ©tique puisant dans l’islam et les traditions berbĂšres, et l’impĂŽt du sang consenti sur les pentes de Monte Cassino et pendant toute la campagne d’Italie, de sorte que cette communautĂ© de frĂšres52 Ă©tait sur le point de faire peuple, de prendre souche pour reprendre l’image vĂ©gĂ©tale – avec celle de la greffe – qui lui est chĂšre. HĂ©las les fils, de part et d’autre, ont dilapidĂ© l’hĂ©ritage de leurs pĂšres... PĂ©lĂ©gri a-t-il raison ou tort ? Cela m’est presqu’égal la littĂ©rature n’est pas le lieu de la vĂ©ritĂ© mais celui de la justesse, or il m’apparaĂźt que pour dire les hommes et les femmes d’AlgĂ©rie la langue de PĂ©lĂ©gri est frĂ©quemment juste. Mon interprĂ©tation des deux livres de lui que je connais m’amĂšne Ă  cette conclusion le peuple algĂ©rien qui manque, celui qui aurait pu rĂ©parer l’injustice initiale et toutes les autres qui en ont dĂ©coulĂ©, avait pour feuille de route de marier le djebel, les fermes et les citĂ©s, cela n’a pas Ă©tĂ© possible, cet avenir historiquement avortĂ© est littĂ©rairement prĂ©figurĂ© sur un coin de jetĂ©e, Ă  Alger, quand un gamin tout en blaguant trace la voie que les hommes rĂ©els n’ont pas durablement ouverte, celle de la mer. 53 J’emprunte ce mot Ă  Patrick Chamoiseau. 30Le bruit et la fureur de l’Histoire ne gagnent rien Ă  ĂȘtre drapĂ©s dans une geste rimbaldienne qui permet aux petits-bourgeois dont je suis depuis que l’enfant de Bab el-Oued a accĂ©dĂ© Ă  l’universitĂ© de parader en sociĂ©tĂ© sans essayer de savoir ce que l’homme aux semelles de vent a trouvĂ© Ă  Aden. Paul Nizan que j’ai beaucoup lu, ma vie durant, y a dĂ©couvert homo economicus et il en a dĂ©duit que la fuite ne servait Ă  rien. Qui suis-je pour m’aventurer Ă  distribuer des brevets d’ expertise » en MĂ©diterranĂ©e aux Ă©crivains et aux artistes qui m’aident Ă  parcourir mon temps ? Je les ai lus et frĂ©quentĂ©s » Ă  vingt ans, je relis et rĂ©flĂ©chis Ă  ces Ɠuvres Ă  soixante-cinq ans, en poursuivant mon exploration de la bibliothĂšque, du musĂ©e et de la cinĂ©mathĂšque ; dans cette sentimenthĂšque53 que j’arpente avec mĂ©lancolie, je dĂ©crypte en creux et parfois en pleine et totale ressemblance des attitudes et des conceptions que j’ai eues dans le passĂ© ou dont je ne me suis toujours pas dĂ©barrassĂ©. Mon parcours mĂ©diterranĂ©en n’a Ă©tĂ© ni une odyssĂ©e ni une anabase, il m’a simplement appris, et c’est Ă©norme, que les plus Ă©rudits, les plus sages, les plus perspicaces des humains ne sont que des sujets supposĂ©s savoir... Il ne me semble pas dĂ©placĂ© d’affirmer que cet enseignement je le tiens d’une MĂ©diterranĂ©e connectĂ©e » donc propice Ă  la relation. Ayant visitĂ© Tipasa Ă  l’ñge oĂč Camus rĂ©digeait Noces, avec son livre Ă  la main, dans la vigueur et l’insolence de la jeunesse, je serais ingrat et opportuniste, salement malhonnĂȘte, si aujourd’hui je contenais mon Ă©motion pour des motifs idĂ©ologiques et feignais que ces lignes ne me font plus rien 54 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 21. À prĂ©sent du moins, l’incessante Ă©closion des vagues sur le sable me parvenait Ă  travers tout un espace oĂč dansait un pollen dorĂ©. Mer, campagne, silence, parfums de cette terre, je m’emplissais d’une vie odorante et je mordais dans le fruit dĂ©jĂ  dorĂ© du monde, bouleversĂ© de sentir son jus sucrĂ© et fort couler le long de mes lĂšvres. Non, ce n’était pas moi qui comptais, ni le monde, mais seulement l’accord et le silence qui de lui Ă  moi faisait naĂźtre l’amour. Amour que je n’avais pas la faiblesse de revendiquer pour moi seul, conscient et orgueilleux de le partager avec toute une race, nĂ©e du soleil et de la mer, vivante et savoureuse, qui puise sa grandeur dans sa simplicitĂ© et debout sur les plages, adresse son sourire complice au sourire Ă©clatant de ses ciels »54. 31De mĂȘme que Les Oliviers de la justice dont je n’avais pas tournĂ© une seule page jusqu’à leur réédition rĂ©cente m’arrachent des larmes, parce qu’ils ressuscitent des bribes de mon enfance, au sein d’une famille maternelle pas du tout instruite sinon illettrĂ©e, Ă©voluant dans les parages de la pĂšgre, des mauvais garçons et des filles perdues, Noces et L’ÉtĂ© me bouleversent, tout autant que MĂ©diterranĂ©e, cette traque philosophique du sacrĂ© menĂ©e par Pollet et Sollers, parce que ces essais, ces romans et ce film cultivent chez moi la nostalgie de l’ Ă©tĂ© invincible » qui, dans ma chair, s’en va. Haut de page Bibliographie Albert Camus, L’Étranger, Paris, Gallimard, Folio », n° 2, 1990 [1942]. Albert Camus, Retour Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, Paris, Gallimard, Folio », n° 16, 2013 [1959]. Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artistique Ă  l’épreuve du rĂ©el interprĂ©tĂ© en images et en Ă©crits, op. cit., p. 21 [en ligne], URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. Édouard Glissant, Introduction Ă  une poĂ©tique du divers, Paris, Gallimard, 2020 [1995]. Entretien avec Jean-Luc Godard par Jean-Paul Cassagnac et GĂ©rard Leblanc, CinĂ©thique, nouvelle revue du cinĂ©ma nouveau, n° 1, 20 janvier 1969, p. 11, in [en ligne], Un cinĂ©aste comme les autres », URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. Jean-Luc Godard, Les Cahiers du cinĂ©ma, n° 187, fĂ©vrier 1967, in [en ligne], Impressions anciennes », URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, Montreuil, La Traverse/Éditions de l’Ɠil, 2018. Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice & Le Maboul, Marseille, Terrasses Éditions, 2020. Alexandre Astruc, Bassae », in LaBrasserienoireediteur, [en ligne], 6 juillet 2020, URL [consultĂ© le 4 mars 2021]. Fabien Ribery, Jean-Daniel Pollet cinĂ©aste prĂ©socratique, par Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni et Philippe Sollers », in L’Intervalle, le blog de Fabien Ribery, [en ligne], 10 octobre 2018, URL [consultĂ© le 4 mars 2021]. Haut de page Notes 1 Édouard Glissant, Introduction Ă  une poĂ©tique du divers, Paris Gallimard, 2020 [1995], pp. 14-15. 2 Que savons-nous de la GrĂšce aujourd’hui... Que savons-nous des pieds agiles d’Atalante... Des discours de PĂ©riclĂšs... À quoi pensait Timon d’AthĂšnes en grimpant au forum... Et cet Ă©colier de Sparte pendant que le renard mangeait son ventre. Élargissons le dĂ©bat... Que savons-nous de nous-mĂȘmes, hormis que nous sommes nĂ©s lĂ  il y a des milliers d’annĂ©es... Que savons-nous donc de cette minute superbe oĂč quelques hommes, comment dire, au lieu de ramener le monde Ă  eux comme un quelconque Darius ou Gengis Khan, se sont sentis solidaires de lui, solidaires de la lumiĂšre non pas envoyĂ©e par les dieux mais rĂ©flĂ©chie par eux, solidaires du soleil, solidaires de la mer... De cet instant Ă  la fois dĂ©cisif et naturel, le film de Jean-Daniel Pollet nous livre sinon le trousseau complet, du moins les clĂ©s les plus importantes... Les plus fragiles aussi... Dans cette banale sĂ©rie d’images en 16 sur lesquelles souffle l’extraordinaire esprit du 70, Ă  nous maintenant de savoir trouver l’espace que seul le cinĂ©ma sait transformer en temps perdu... Ou plutĂŽt le contraire... Car voici des plans lisses et ronds abandonnĂ©s sur l’écran comme un galet sur le rivage... Puis, comme une vague, chaque collure vient y imprimer et effacer le mot souvenir, le mot bonheur, le mot femme, le mot ciel... La mort aussi puisque Pollet, plus courageux qu’OrphĂ©e, s’est retournĂ© plusieurs fois sur cet Angel Face dans l’hĂŽpital de je ne sais quel Damas... », Jean-Luc Godard, Les Cahiers du cinĂ©ma, n° 187, fĂ©vrier 1967. In [en ligne], Impressions anciennes », URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. 3 Ainsi ce texte de Godard apparaĂźt-il en 4e de couverture du livre-dvd de Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, Montreuil, La Traverse/Éditions de l’Ɠil, 2018. 4 Entretien avec Jean-Luc Godard par Jean-Paul Cassagnac et GĂ©rard Leblanc, CinĂ©thique, nouvelle revue du cinĂ©ma nouveau, n° 1, 20 janvier 1969, p. 11, in [en ligne], Un cinĂ©aste comme les autres », URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. 5 Je fais allusion aux propos de Mao Zedong trĂšs souvent citĂ©s dans les annĂ©es 1960-1970 Pas d’enquĂȘte, pas de droit Ă  la parole. Vous n’avez pas fait d’enquĂȘte sur un problĂšme, et on vous prive du droit d’en parler. Est-ce trop brutal ? Non, pas du tout. Du moment que vous ignorez le fond du problĂšme, faute de vous ĂȘtre enquis de son Ă©tat actuel et de son historique, vous n’en sauriez dire que des sottises. Et les sottises, chacun le sait, ne sont pas faites pour rĂ©soudre les problĂšmes », Contre le culte des livres, 1930. On peut se reporter Ă  Emmanuel Renault, Qui n’a pas fait d’enquĂȘte n’a pas droit Ă  la parole ? », in [en ligne], Impressions anciennes », URL [consultĂ© le 6 mars 2021]. 6 Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artistique Ă  l’épreuve du rĂ©el interprĂ©tĂ© en images et en Ă©crits, DiplĂŽme de Master, UniversitĂ© LumiĂšre Lyon 2 / ENSSIB, 2016, p. 18 [en ligne], URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. 7 EugĂšne Delacroix, Lettre Ă  Auguste Jal », in Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artistique Ă  l’épreuve du rĂ©el interprĂ©tĂ© en images et en Ă©crits, op. cit., p. 22] Vous avez vu Alger, et vous pouvez vous faire une idĂ©e de la nature de ces contrĂ©es. Il y a ici quelque chose de plus simple encore et de plus primitif il y a moins d’alliage turc ; les Romains et les Grecs sont lĂ  Ă  ma porte j’ai bien ri des Grecs de David, Ă  part, bien entendu, sa sublime brosse. Je les connais Ă  prĂ©sent ; les marbres sont la vĂ©ritĂ© mĂȘme, mais il faut savoir y lire, et nos pauvres modernes n’y ont vu que des hiĂ©roglyphes. Si l’école de peinture persiste Ă  proposer toujours pour sujets aux jeunes nourrissons des muses Ă  la famille de Prima et d’AtrĂ©e, je suis convaincu, et vous serez de mon avis, qu’il vaudrait pour eux infiniment davantage ĂȘtre envoyĂ©s comme mousses en Barbarie par le premier vaisseau, que de fatiguer plus longtemps la terre classique de Rome. Rome n’est plus dans Rome ». 8 EugĂšne Delacroix, Souvenirs d’un voyage dans le Maroc, in Cerise Fedini, Les Carnets de voyage au Maroc d’EugĂšne Delacroix en 1832 vers l’expression artistique Ă  l’épreuve du rĂ©el interprĂ©tĂ© en images et en Ă©crits, op. cit., p. 21. 9 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, Marseille, Terrasses Éditions, 2020, p. 41 Alors, en l’écoutant, je me suis souvenu des flĂ»tes entendues Ă  la ferme celle qui montait des blĂ©s par les torrides aprĂšs-midis d’étĂ©, semant des grains dans la lumiĂšre ; celles des vendangeurs qui par les nuits Ă©toilĂ©es de septembre chantaient du cĂŽtĂ© de la cave, dans un lointain de rĂȘve. Toujours ceux qui en jouaient restaient invisibles, comme au Bou-Zegza. Tous, sauf Krim. Lui, il s’asseyait au crĂ©puscule au pied d’un figuier, prĂšs de l’écurie, et quand il jouait, c’était avec gaietĂ©, avec une sorte d’insolence. Les autres se cachaient, comme pour l’amour, et la musique semblait naĂźtre du paysage. Pourquoi ne les avais-je pas Ă©coutĂ©s avec plus d’attention – moi qui devais prendre tant de plaisir, plus tard, Ă  traduire l’histoire de Tityre, jouant sur son chalumeau des airs champĂȘtres, Ă  l’abri d’un hĂȘtre touffu ? Oui, pourquoi ? Peut-ĂȘtre m’auraient-ils appris Ă  dĂ©couvrir, eux aussi, comme Embarek, et comme Virgile, ce quelque chose d’essentiel sans quoi notre bonheur Ă  tous ne pouvait ĂȘtre possible
 ». 10 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit. p. 7 11 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 53. Par ailleurs, se reporter au film MĂ©diterranĂ©e de Jean-Daniel Pollet et aux plans et sĂ©quences qui se trouvent Ă  – 17. 48 ; Ă  – ; Ă  – ; Ă  – ; et Ă  – 12 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., pp. 6-7. 13 Sollers Ă©crit trĂšs exactement Pays multiples... faussement endormis...». Voir Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 51. 14 Se reporter au livre de Georges Sebbag, Le Point sublime, Breton, Rimbaud, Kaplan, Paris, Jean-Michel Place, 1997. 15 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 51. 16 Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e, quatre plans ou sĂ©quences Ă  – ; Ă  – ; Ă  – ; et Ă  – 17 Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 12. 18 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », in Yannick Haenel, Dominique PaĂŻni, Philippe Sollers, Jean-Daniel Pollet, MĂ©diterranĂ©e/Bassae, op. cit., p. 53. 19 Philippe Sollers, MĂ©diterranĂ©e », ibid., p. 52. 20 Albert Camus, Retour Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, Paris, Gallimard, Folio », n° 16, 2013 [1959], p. 160. 21 Ibid., p. 162 Dans cette lumiĂšre et ce silence, des annĂ©es de fureur et de nuit fondaient lentement ». 22 Ibid., p. 161 [...] toujours le mĂȘme ciel au long des annĂ©es, intarissable de force et de lumiĂšre, insatiable lui-mĂȘme, dĂ©vorant une Ă  une, des mois durant, les victimes offertes en croix sur la plage, Ă  l’heure funĂšbre de midi ». 23 Ibid., p. 161 [...] la mĂȘme mer aussi, presque impalpable dans le matin [...] ». 24 Ibid., p. 161 [...] le Chenoua, cette lourde et solide montagne, dĂ©coupĂ©e dans un seul bloc, qui longe la baie de Tipasa Ă  l’ouest, avant de descendre elle-mĂȘme dans la mer. On l’aperçoit de loin, bien avant d’arriver, vapeur bleue et lĂ©gĂšre qui se confond encore avec le ciel. Mais elle se condense peu Ă  peu, Ă  mesure qu’on avance vers elle, jusqu’à prendre la couleur des eaux qui l’entourent, grande vague immobile dont le prodigieux Ă©lan aurait Ă©tĂ© brutalement figĂ© au-dessus de la mer calmĂ©e d’un seul coup ». 25 Ibid., p. 162. 26 Ibid., pp. 161-162. 27 Ibid., p. 163. 28 Ibid., pp. 163-164. 29 Ibid., p. 164. 30 Ibid., pp. 162-163. 31 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit. , p. 11. 32 Ibid., p. 12. 33 Ibid., p. 11 Nous entrons dans un monde jaune et bleu oĂč nous accueille le soupir odorant et Ăącre de la terre d’étĂ© en AlgĂ©rie ». 34 Ibid., p. 12. 35 Pendant la rĂ©daction de cette contribution, j’ai associĂ© ces lignes aux sĂ©quences de MĂ©diterranĂ©e Ă©voquĂ©es Ă  la note 12. 36 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 13. 37 Ibid., p. 13. 38 Ibid., p. 13. 39 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 95. À propos d’une vieille cousine percluse de prĂ©jugĂ©s contre les AlgĂ©riens, le narrateur Ă©nonce ceci, qui me semble correspondre Ă  un trait culturel [...] il y avait dans sa façon de parler, en mĂȘme temps qu’une assurance algĂ©rienne, une certaine aisance mondaine, mĂȘlĂ©e de vanitĂ© ». 40 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 15 Bien pauvres sont ceux qui ont besoin de mythes ». 41 Ibid., p. 15 Ici les dieux servent de lits ou de repĂšres dans la course des journĂ©es. [...] Et qu’ai-je besoin de parler de Dionysos pour dire que j’aime Ă©craser les boules de lentisques sous mon nez ? Est-il mĂȘme Ă  DĂ©mĂ©ter ce vieil hymne Ă  quoi plus tard je songerai sans contrainte “Heureux celui des vivants sur la terre qui a vu ces choses” ». 42 Ibid., p. 15. 43 Ibid., p. 16. 44 Ibid., p. 16. 45 J’ai en tĂȘte la note de l’éditeur » qui accompagne Noces RĂ©imprimĂ©s aujourd’hui, ces premiers essais ont Ă©tĂ© Ă©crits en 1936 et 1937, puis Ă©ditĂ©s Ă  petit nombre d’exemplaires en 1938, Ă  Alger. Cette nouvelle Ă©dition les reproduit sans modifications, bien que leur auteur n’ait pas cessĂ© de les considĂ©rer comme des essais, au sens exact et limitĂ© du terme », ibid., p. 8. 46 On peut se reporter Ă  la scĂšne oĂč Marie Cardona et Meursault nagent dans la passe du port Albert Camus, L’Étranger, Paris, Gallimard, Folio », n° 2, 1990 [1942], pp. 33-35. Et Ă  celle, plus courte, oĂč ils sont Ă  la plage, pp. 57-58. 47 Se reporter Ă  Yannick Haenel, Éclair de MĂ©diterranĂ©e », op. cit., pp. 12-13 VoilĂ , je regarde MĂ©diterranĂ©e comme un amoureux. J’attends Ă  chaque fois l’arrivĂ©e de la fille au miroir, je dĂ©sire sa blouse, ses boutons, ses sourcils, ses doigts. Une fille devient sous nos yeux une dĂ©esse parce qu’elle est follement heureuse. Le bonheur se jette sur nous avec la violence d’un dĂ©sir rĂ©ussi. Cette femme jaillit depuis le sourire de la prĂ©sence elle-mĂȘme. Le radieux est lĂ  ». 48 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 205. 49 Ibid., p. 205 Dans ce mĂȘme groupe, un jeune Arabe d’une quinzaine d’annĂ©es, plus noir que les autres et toujours en mouvement, avait trouvĂ© sur la jetĂ©e une Ă©toile de mer sĂ©chĂ©e. Dans une brusque inspiration, il la plaqua d’une main sur sa poitrine cambrĂ©e, leva l’autre bras, comme pour un salut olympique, et s’immobilisant soudain dans cette attitude dresse de statue antique, il dit Ă  l’adresse de ses camarades, Ă  l’adresse du ciel et de la mer “VoilĂ , regardez !... Apollon et VĂ©nus !”. Je ne sais Ă  quoi il pensait Ă  cet instant, mais l’attitude et les paroles Ă©taient si parfaitement accordĂ©es que, comment dire ?... Qu’il y avait, dans ce geste et ces paroles spontanĂ©es, comme l’hĂ©ritage d’une longue culture. MĂȘme un jeune Grec n’aurait pu inventer mieux, ni plus juste ». 50 Jean PĂ©lĂ©gri, Le Maboul, in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 424. 51 On peut se reporter Ă  ces brĂšves remarques de PĂ©lĂ©gri Ă  propos de Camus Jean PĂ©lĂ©gri Ă  propos de la vision de l’AlgĂ©rie de Camus », 1974, [en ligne], URL [consultĂ© le 5 mars 2021]. 52 Jean PĂ©lĂ©gri, Les Oliviers de la justice, in Les Oliviers de la justice & Le Maboul, op. cit., p. 182 Non, jamais nulle part ailleurs, je n’ai connu ce bonheur si chaud, si profond, d’avoir des frĂšres ». 53 J’emprunte ce mot Ă  Patrick Chamoiseau. 54 Albert Camus, Noces Ă  Tipasa », in Noces suivi de L’ÉtĂ©, op. cit., p. 21. Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Jean-Michel DevĂ©sa, La MĂ©diterranĂ©e, la mer en allĂ©e avec le soleil ? », Babel, 43 -1, 81-99. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Jean-Michel DevĂ©sa, La MĂ©diterranĂ©e, la mer en allĂ©e avec le soleil ? », Babel [En ligne], 43 2021, mis en ligne le 01 dĂ©cembre 2021, consultĂ© le 19 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page
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