🀄 De Ses Feuilles Est NĂ© Le Panama

Laconsommation de « substances psychoactives capables de modifier notre état de conscience », selon une définition de l'O.M.S., est une pratique vieille comme le monde. On retrouve cette constatation dans tous les ouvrages qui traitent de ce qu'on a longtemps désigné sous le terme impropre de toxicomanie. Ainsi des feuilles de coca ont été retrouvées dans les sépultures
PrĂ©sentation Le Groupe Figaro est un groupe diversifiĂ© de mĂ©dias et de services. Il Ă©dite notamment Le Figaro, premier quotidien gĂ©nĂ©raliste national, diffusĂ© chaque jour Ă  plus de 313 876 exemplaires. Le quotidien est distribuĂ© avec trois hebdomadaires Le Figaro Magazine, Madame Figaro et TV Magazine constituant l’offre Les Figaro Week-end, diffusĂ©e Ă  375 513 exemplaires OJD, DSH 2019. Le Groupe Figaro est Ă©galement l’éditeur du premier mensuel patrimonial français, Le Particulier. Le Groupe Figaro est l’hĂ©ritier d’une longue tradition Le Figaro, créé en 1826, est le plus ancien quotidien publiĂ© en France. Depuis plusieurs annĂ©es, Le Figaro est un acteur important de l’information sur le numĂ©rique le site du Figaro est ainsi le leader des sites d’actualitĂ©s en France avec millions de visiteurs uniques par mois. Plus globalement, le Groupe Figaro est depuis plusieurs annĂ©es le premier groupe mĂ©dia digital français avec plus de 36 millions de visiteurs uniques en France MĂ©diamĂ©trie – internet global – juin 2020 notamment grĂące Ă  la forte audience des nombreux sites internet thĂ©matiques Ă©ditĂ©s par CCM Benchmark Journal des Femmes, Journal du Net, Droit-Finances, L’Internaute mais aussi ceux de la ChaĂźne MĂ©tĂ©o. La diversification des activitĂ©s autour de la marque Figaro est importante hors-sĂ©ries, magazines SantĂ©, Histoire, Sciences, des confĂ©rences, des guides, des voyages et des croisiĂšres
 Poursuivant ces dĂ©veloppements, le groupe s’est dotĂ© d’un pĂŽle agence spĂ©cialisĂ© dans les voyages sur-mesure Marco Vasco et les Maisons du Voyage. Le groupe s’appuie sur une rĂ©gie puissante, MEDIA FIGARO, intĂ©grant toutes les technologies du marketing au service des annonceurs. Elle a dĂ©veloppĂ© de vĂ©ritables agences de communication au service de ses clients 14 Haussmann, Social & Stories, MGC Connecting. Le Groupe Figaro s’est beaucoup dĂ©veloppĂ© dans le e-marketing Ă  travers CCM Performance et BeMove, deux spĂ©cialistes dans les bases de donnĂ©es et le marketing digital. L’offre de services du groupe est par ailleurs toujours importante Ă  travers Figaro Classifieds, leader français des annonces classĂ©es Emploi, Immobilier et Formation Cadremploi, Keljob, Explorimmo, PropriĂ©tĂ©s Le Figaro
 et Ticketac, sa billetterie en ligne. Voir les actualitĂ©s Organisation ActivitĂ© MĂ©dias print et digitaux Le Figaro, Le Figaro Magazine, Madame Figaro, TV Magazine, Le Particulier et leurs sites internet, Le Journal des Femmes, L’Internaute, Journal du Net, CCM, Droit-finances PublicitĂ© MEDIA FIGARO, CCM Performance, MGC Connecting, ZBO, BeMove Annonces classĂ©es Figaro Immo, PropriĂ©tĂ©s Le Figaro, Cadremploi, Keljob, Figaro Etudiant et Campus Channel, GoldenBees E-commerce & e-services Ticketac, Les Maisons du Voyage, Marco Vasco, La chaĂźne MĂ©teo Dirigeants Marc FeuillĂ©e, Directeur GĂ©nĂ©ral Alexis BrĂ©zet, Directeur des rĂ©dactions Innovation Le Groupe Figaro poursuit une stratĂ©gie d’innovation marquĂ©e par la diversification vers les services, une ambition Ă©ditoriale sans cesse renouvelĂ©e et la mise en place d'une indĂ©pendance technologique en phase avec les usages de demain. Le Groupe Figaro est un pionner de l'information en vidĂ©o, en direct, et en lien avec son audience. Chaque jour, Figaro Live diffuse ainsi plus de 5 heures de direct interactif, sur le site du Figaro mais aussi sur les leader du livestream comme Twitch ou Facebook. AprĂšs l'acquisition des Maisons du Voyage, le Groupe Figaro a Ă©galement poursuivi sa stratĂ©gie de diversification et renforcĂ© son pĂŽle tourisme avec le rachat de Marco Vasco, pure-player spĂ©cialiste du voyage sur-mesure. Un univers Ă©galement consolidĂ© sur le plan Ă©ditorial avec la construction de produits complĂ©mentaires contenus Ă©ditoriaux, serviciels, newsletters inspirationnelles. Axe stratĂ©gique pour assurer la croissance du groupe le dĂ©veloppement des abonnements numĂ©riques. Le Groupe Figaro continue d'innover avec la mise en place d'une nouvelle politique Ă©ditoriale et tarifaire et de nouveaux produits. AprĂšs une phase de conquĂȘte avec une offre Ă  prix unique, Le Figaro a choisi de proposer trois formules d'abonnement pour mieux valoriser la richesse et l'Ă©tendue des contenus de la marque, tout en segmentant les offres. Une nouvelle application mobile iOS et Android Figaro Jeux a Ă©tĂ© construite pour les enrichir. Autre innovation pensĂ©e et construite pour ces offres d'abonnement la possibilitĂ© de partager son abonnement avec des personnes de son choix. Un bon moyen d’étendre le lectorat et de renforcer la fidĂ©litĂ© des abonnĂ©s. Une fidĂ©litĂ© consolidĂ©e grĂące Ă  la crĂ©ation de newsletters exclusives d’information les Lettres des dans le Groupe Figaro passe Ă©galement par la conquĂȘte d'une indĂ©pendance technologique. Il conçoit et dĂ©veloppe son propre outil Ă©ditorial afin d'ĂȘtre indĂ©pendant, efficace et agile face aux nouveaux enjeux stratĂ©giques des mĂ©dias. Cette indĂ©pendance permet au Groupe Figaro d'avoir toujours une longueur d'avance pour rĂ©pondre aux nouveaux usages et inventer les pratiques de demain. Le premier Figaro Satirique, spirituel et batailleur » 1826-1854 C’est le 15 janvier 1826, sous la Restauration, que Le Figaro », fait son apparition. La rĂ©fĂ©rence Ă  Beaumarchais est choisie en dĂ©fi Ă  la censure de la monarchie de Charles X le journal s’entoure de libres penseurs et d’écrivains. OpposĂ© Ă  la monarchie, il se veut le dĂ©fenseur de l'esprit Ă  la française, et brille par son impertinence et son anticlĂ©ricalisme. Le journal satirique, spirituel et batailleur » comme l’indique son sous-titre, se prĂ©sente sous un format de quatre pages, petit-folio, et paraĂźt deux fois par semaine, mais avec de nombreuses interruptions. AprĂšs la chute de Charles X, Ă  l’avĂšnement de Louis-Philippe Ier en 1830, le propriĂ©taire du Figaro, Victor Bohain devient prĂ©fet. George Sand, Balzac, GĂ©rard de Nerval et ThĂ©ophile Gautier y collaborent. En 1832, Le Figaro est rachetĂ© par les monarchistes pour contrer un front satirique menĂ© par La Caricature. Il perd son inventivitĂ© satirique Ă  cette occasion. RĂ©surrection du Figaro le journal de la bourgeoisie française 1854-1979 Le Figaro est repris en 1854 par Hippolyte Cartier dit de Villemessant. C’est lui qui constitua ce qui deviendra par la suite la SociĂ©tĂ© du Figaro. Il lui faudra douze annĂ©es pour transformer l’hebdomadaire en quotidien. Le premier Figaro quotidien du 16 novembre 1866 porte en sous-titre Journal littĂ©raire, ce qui signifiait pour son directeur traiter de l’actualitĂ© parisienne, hors de la politique, avec un talent littĂ©raire
 ». La devise du journal encore en vigueur de nos jours Sans la libertĂ© de blĂąmer, il n’est point d’éloge flatteur », est tirĂ©e du cĂ©lĂšbre monologue du Figaro de Beaumarchais. Il donne au Figaro une tonalitĂ© plus politique, littĂ©raire et idĂ©es libĂ©rales et sa formule sĂ©duisent la bourgeoisie française qui devient son principal lecteur. Le journal connaĂźt un vĂ©ritable essor sous Hippolyte de Villemessant, qui sait d’emblĂ©e s’entourer de grandes plumes Balzac, Charles Baudelaire, Alexandre Dumas et les frĂšres Goncourt et innove. Figure phare de cette presse lĂ©gĂšre et mondaine qui s’adresse Ă  une clientĂšle aisĂ©e et cultivĂ©e, Le Figaro met Ă  l’honneur la critique – alors caractĂ©ristique de la presse des Ă©lites. C’est Ă©galement avec Villemessant que le dessin satirique fait son apparition dans les pages du journal. De grandes plumes telles que Zola, Daudet, MorĂ©as, Loti, Verlaine, Maupassant, Bourget, TolstoĂŻ, MallarmĂ©, BarrĂšs, Anatole France, Jules Renard collaborent Ă  la rĂ©daction du journal. L’ñge d’or de la Belle Epoque 1879-1914 Comme aux autres titres, l’époque est favorable au Figaro. Il profite pleinement de la loi sur la libertĂ© de la presse de 1881, de l’alphabĂ©tisation croissante de la population et, surtout, de l’essor des techniques d’impression. Rien n’échappe Ă  la curiositĂ© de ses journalistes. Le Figaro prend parti, se lance dans l’affaire de Panama, en rĂ©vĂšle la dimension scandaleuse. Mais plus encore, c’est avec l’affaire Dreyfus qu’il s’impose comme un journal engagĂ©. Son directeur, Fernand de Rodays, convaincu de l’innocence du capitaine, fait paraĂźtre des articles Ă  la tonalitĂ© dreyfusarde. Zola prend officiellement parti pour Dreyfus, livrant trois contributions dans les colonnes du Figaro avant la parution du cĂ©lĂšbre J’accuse » dans L’Aurore le 13 janvier 1898. Un demi-siĂšcle marquĂ© par les guerres 1914-1942 La PremiĂšre Guerre mondiale bouleverse Le Figaro. La rĂ©daction du journal subit une dĂ©sorganisation consĂ©cutive Ă  la mobilisation. Plus fondamentalement, durant le conflit, la censure est rĂ©habilitĂ©e au nom de l’intĂ©rĂȘt national, ce qui Ă©loigne le journal de son identitĂ© mondaine et littĂ©raire de la Belle Epoque. Mais la fin de la Grande Guerre signe l’abandon de la censure ; Le Figaro peut alors renouer avec l’esprit mondain. De 1922 Ă  1948, le journal connait diverses phases des fastes et d’autres moins. En 1934, Pierre Brisson reprend alors le quotidien en main. Il fait appel Ă  la tradition littĂ©raire du Figaro pour relancer un titre alors politiquement compromis et Ă©conomiquement affaibli. Renouant avec le libĂ©ralisme et un ton modĂ©rĂ©, l’homme de culture s’entoure d’une brillante Ă©quipe de rĂ©dacteurs, parmi lesquels François Mauriac, Georges Duhamel, Jean Giraudoux, Tristan Bernard et AndrĂ© articles s’enrichissent d’illustrations, tandis que les premiĂšres photographies font leur apparition. Le journal gagne en notoriĂ©tĂ©, Brisson rĂ©ussit Ă  en faire une entreprise prospĂšre. En 1938, si la littĂ©rature occupe une plus grande place que la politique, le quotidien fait la part belle Ă  l’actualitĂ© internationale. Paraissent ainsi d’ambitieux reportages. Le Figaro s’étoffe, ouvre plus largement son espace Ă  la publicitĂ© et entame la rĂ©novation de sa maquette, passant Ă  huit colonnes par page. La Une devient une page-affiche, l’illustration est abondante, les gros titres sont la rĂšgle. Le 29 aoĂ»t 1939, la censure est Ă©tablie Ă  nouveau et le journal paraĂźt sur deux pages. En 1940, Le Figaro s’installe Ă  Bordeaux, puis Ă  Clermont-Ferrand. Pierre Brisson, mobilisĂ©, parvient Ă  s’évader et rejoint Ă  pied et Ă  la nage son Ă©quipe, puis retraverse plusieurs fois la ligne de dĂ©marcation avec de faux papiers. Il installe alors la rĂ©daction Ă  Lyon, et le journal continue Ă  paraĂźtre rĂ©guliĂšrement. Mais le 11 novembre 1942, sous la pression de la censure de Vichy, il dĂ©cide de saborder le journal pour le protĂ©ger et l’empĂȘcher ainsi de tomber dans la collaboration. Il publie un Ă©ditorial que seuls les abonnĂ©s peuvent lire Les consignes impĂ©ratives qui viennent de nous parvenir ne nous permettent plus de poursuivre notre tĂąche sans offenser nos sentiments les plus intimes et sans trahir la confiance du public. Il s’agit de mentir ou de se dĂ©mettre. Notre choix est fait. Je remercie les lecteurs de leur attachement, de leur comprĂ©hension [
]. Je leur donne l’assurance qu’ils retrouveront au premier jour Le Figaro, fidĂšle Ă  ses devoirs et conforme Ă  ses vƓux. » La renaissance victorieuse du Figaro aprĂšs la libĂ©ration 1944-1975 L’ordonnance d’Alger du 22 juin 1944, qui assure l’épuration de la presse permet la renaissance, en aoĂ»t 1944, du Figaro. Une telle faveur est sans doute due Ă  l’attitude de Brisson. Ses consĂ©quences seront majeures, car Le Figaro profite du vide laissĂ© Ă  droite par la compromission de la plupart des journaux dans la collaboration. Le 23 aoĂ»t 1944 paraĂźt donc le premier Figaro de la LibĂ©ration, distribuĂ© dans les rues par les pompiers, sous les yeux des Allemands encore prĂ©sent. Le prestige qui lui Ă©tait attachĂ© avant-guerre et le recrutement de grandes plumes lui assurent des ventes encourageantes et, dĂšs la fin du mois d’aoĂ»t 1944, il tire Ă  100 000 espace s’ouvre donc Ă  un grand quotidien conservateur et libĂ©ral. C’est d’ailleurs le libĂ©ralisme de la droite modĂ©rĂ©e qui attire au Figaro l’une de ses plus prestigieuses – et prolixes plumes en la personne de Raymond Aron. Les annĂ©es 1950 sont synonymes de prospĂ©ritĂ© pour le titre, qui tire Ă  397 000 exemplaires. Pierre Brisson s’attache Ă  dĂ©velopper une culture d’entreprise et Ă  la communiquer Ă  tous ses collaborateurs Le Figaro, gerbe de signatures Ă©minentes, est lui-mĂȘme une signature. Tout ce qui porte sa marque doit ĂȘtre un signe de qualitĂ©, c’est-Ă -dire de vĂ©ritĂ©. » ConsĂ©quence la rĂ©daction s’étoffe, de mĂȘme que la pagination, et les recettes publicitaires affluent, reprĂ©sentant 61 % des recettes du journal. ParallĂšlement Ă  celui de la publicitĂ©, le volume des petites annonces croĂźt rĂ©guliĂšrement, jusqu’à occuper souvent une page des Ă©vĂ©nements de Mai 68, les Ă©quipes se dĂ©chirent. Les dĂ©bats sont vifs entre sympathisants du mouvement et ceux qui lui sont hostiles. DĂšs 1970, Jean d’Ormesson prend la tĂȘte du journal. Alors que le quotidien connaĂźt une phase de restrictions budgĂ©taires, d’Ormesson fait intervenir une vĂ©ritable rĂ©organisation de la rĂ©daction et du titre, en mettant en Ɠuvre notamment l’encartage, Ă  savoir la rĂ©alisation de cahiers thĂ©matiques insĂ©rĂ©s dans le journal. Le Figaro littĂ©raire devient donc encartĂ© dans le quotidien. Un deuxiĂšme cahier est créé Ă©galement, en charge des rubriques ActualitĂ© fĂ©minine », Toute la maison », Loisirs », UniversitĂ©-Jeunesse » et Automobile ». En novembre 1974, le titre se transforme encore, adoptant une nouvelle formule plus claire, plus moderne. L’ùre Hersant un empire qui connait d’incontournables adaptations 1975-2004 Robert Hersant rachĂšte Le Figaro le 1er Juillet 1975 au groupe Prouvost-BĂ©ghin. Il s’octroie la direction politique et nomme ses proches, dont deux de ses fils, Ă  des postes clĂ©s. Le journal penche dĂ©sormais beaucoup plus en faveur des conservateurs que des libĂ©raux. TrĂšs rapidement, le projet d’un supplĂ©ment culturel encartĂ© dans le numĂ©ro du samedi voit le jour sous le nom de Figaro dimanche. Il s’agit lĂ  d’une vĂ©ritable tribune pour les idĂ©es de la nouvelle droite », relayĂ©es par Louis Pauwels, Alain de Benoist ou encore Jean Cau. Au cours du printemps 1978, Hersant dĂ©cide de transformer ce supplĂ©ment pour en faire un magazine autonome Le Figaro Magazine est nĂ©. De nombreuses personnalitĂ©s politiques ou mĂ©diatiques participent Ă  l’aventure, dont Marcel Jullian, Jacques Chancel, Jean-Edern Hallier, François Chalais, GeneviĂšve Dormann et Pierre Daninos. Au dĂ©but des annĂ©es 1980, Madame Figaro est lancĂ©, sous la direction de Marie-Claire Pauwels, fille de Louis Pauwels. GrĂące Ă  la distribution de ce nouveau supplĂ©ment avec Le Figaro Magazine et le quotidien, les annonceurs peuvent compter sur un public d’environ 400 000 lecteurs et lectrices. Le succĂšs de Madame Figaro pousse Hersant Ă  multiplier les supplĂ©ments. Ainsi voit le jour, en fĂ©vrier 1987, le premier numĂ©ro de Figaro TV, qui deviendra par la suite TV Magazine. Ces supplĂ©ments sont couronnĂ©s de succĂšs. Ils participent grandement Ă  renforcer l’image du quotidien et la santĂ© financiĂšre du groupe. LancĂ© en 1985, Le Figaro Economie-Entreprises – et son dĂ©sormais cĂ©lĂšbre papier couleur saumon – trouve, quant Ă  lui, rapidement son public, faisant des cadres son cƓur de cible. Dans les annĂ©es 1980, la publicitĂ© constitue 75 % des recettes du Figaro, dont les petites annonces reprĂ©sentent Ă  elles seules 60 % du chiffre d’affaires. Robert Hersant a su avoir l’intuition, Ă  l’instar de ce qu’il a observĂ© aux États-Unis, qu’il est important d’agrĂ©menter le journal de supplĂ©ments pour le week-end. Cette initiative va pĂ©renniser les revenus de son titre. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, la mise en service de nouvelles rotatives permet d’accroĂźtre trĂšs sensiblement la productivitĂ©. Le 13 juillet 1998, le quotidien publie pour la premiĂšre fois sa Une en couleurs Ă  l’occasion de la victoire de l’équipe de France en Coupe du monde de football. ParallĂšlement, les fameuses pages saumon sont devenues un incontournable de l’information Ă©conomique. La qualitĂ© du traitement de la politique internationale impose Ă©galement Le Figaro comme un journal de rĂ©fĂ©rence. Le Figaro de nos jours de l’arrivĂ©e du Groupe Dassault Ă  aujourd’hui 2004-2015 En 2004, le Groupe Dassault devient le propriĂ©taire du Figaro, alors dirigĂ© par Nicolas Beytout et Francis Morel. Le journal quitte le 37 rue du Louvre pour s'installer au 14 boulevard Haussmann en aoĂ»t 2005. Le 3 octobre 2005 s’opĂšre une petite rĂ©volution dans le journal pour la premiĂšre fois depuis ses dĂ©buts, Le Figaro change de format et son titre apparaĂźt dĂ©sormais en cartouche bleu. Le Figaro entre dans une Ăšre d’innovation et de modernisation. DĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000, le quotidien prend acte de la rĂ©volution des mĂ©dias et anticipe les nouvelles pratiques de ses lecteurs, tournĂ©es vers Internet. Une autre aventure va commencer, faite d’interactivitĂ©, de rapiditĂ©, voire d’instantanĂ©itĂ©. Informer en ligne, rĂ©agir en direct la direction pressent que c’est lĂ  que se jouera l’avenir du titre, et entreprend de s’adapter aux mutations technologiques. Le 17 novembre 2011, le site se revoit attribuer le titre de meilleur mĂ©dia sur mobile » lors des TrophĂ©es Internet Mobile 2011 organisĂ©s par l’opĂ©rateur Orange. En 2013, il est toujours classĂ© comme Ă©tant le premier site de presse française en ligne. En novembre de la mĂȘme annĂ©e, il bat le record des 11 millions de visiteurs uniques sur un site Internet d’information français.
Layahuasca est un breuvage Ă  base d’écorces de liane, consommĂ© traditionnellement par les chamans des tribus indiennes d’Amazonie. S’ils disent que ses effets sont curatifs, ils sont aussi psychotropes. On nomme ce breuvage aussi natem, natema, jagĂ©, caapi, purga, pinde, etc.
DamiĂĄn Tabarowsky ne laisse pas indiffĂ©rent et il faut surtout le lire. Les Ă©ditions Notabilia dans la collection Noir sur Blanc nous propose deux romans applaudis par la critique littĂ©raire dont nous soulignons celle de Chronic’art RĂ©cits d’idĂ©es et de pensĂ©es mais jamais d’opinions, ses romans auscultent, dressent, dĂ©construisent les paradoxes de la psychĂ© humaine et du monde contemporain ». Photo Editions Noir sur Blanc DamiĂĄn Tabarovsky est nĂ© Ă  Buenos Aires en 1967. DiplĂŽmĂ© en sociologie de l’École des hautes Ă©tudes en sciences sociales de Paris, en plus de ses romans, il a publiĂ© des essais dont Literatura de Izquierda, LittĂ©rature de gauche », en 2004, qui a suscitĂ© une intense polĂ©mique dans le monde littĂ©raire argentin, et traduit des poĂštes et romanciers d’avant-garde. Il a Ă©galement Ă©crit un livre inĂ©dit sur Marcel Duchamp. Il est Ă©diteur dans une des plus jeunes et plus inventives maisons d’édition de Buenos Aires, Malduce. Dans une Une beautĂ© vulgaire, une feuille se dĂ©tache d’un arbre dans une rue de Buenos Aires. Tandis qu’elle tombe, elle va rendre compte des vies, des habitants de l’immeuble d’en face leurs attentes, leur quotidien, leurs rĂȘves, leurs dĂ©sirs
 Le Bon maĂźtre se dĂ©roule au 14 de Julio Ă  Buenos Aires, une petite rue situĂ©e dans un quartier autrefois industriel abritant des travailleurs anarchistes duquel il ne reste rien, ni usines, ni ouvriers, ni idĂ©ologies, seul le fantĂŽme de la modernitĂ©, du progrĂšs, de l’égalitĂ©, de la libertĂ©, qui le hante encore, trois chiens sont dans un jardin. Leur maĂźtre les observe tandis qu’ils creusent, dans la terre et dans la mĂ©moire. Ces deux romans provocateurs, fous et pourtant extrĂȘmement lucides, rĂ©volutionnaires par leur langue et leur ambition viennent composer le portrait multifacette de notre Ă©poque. Ils nous poussent Ă  rĂ©flĂ©chir sur nos illusions, nos peurs, la marchandisation globale et jusque de nos dĂ©sirs, du concept mĂȘme de dĂ©sir. Notabilia Une beautĂ© vulgaire – Le Bon maĂźtre par DamiĂĄn Tabarovsky, traduit de l’espagnol Argentine par Nelly Lhermillier aux Ă©dition Noir sur Blanc dans la collection Notabilia.

Miseen ligne des Archives dĂ©partementales de la Haute-Savoie. Sont disponibles les registres d’état civils des communes. Les recensements de population 1860-1940. Les registres matricules de l’armĂ©e 1860-1940. Cartes et cadastres de la Haute Savoie. se succĂšdent en cette fin d’annĂ©e ce qui devrait plaire au gĂ©nĂ©alogistes.

"Athosland" de Michael Golz, une des deux nouvelles expositions de la Collection de l'Art brut Ă  Lausanne Collection de l'Art Brut sda-ats Ce contenu a Ă©tĂ© publiĂ© le 08 juin 2017 - 1628 Keystone-ATS La Collection de l'Art brut Ă  Lausanne prĂ©sente deux nouvelles expositions jusqu'Ă  la fin de l'annĂ©e le pays imaginaire de l'Allemand Michael Golz et une grande rĂ©trospective consacrĂ©e Ă  la TchĂšque Anne Zemankova. L'univers de Michael Golz, nĂ© en 1957, s'agrandit chaque jour, il a pris la forme d'"une impressionnante carte topographique", explique jeudi le musĂ©e lausannois. Si l'on assemble les 150 feuilles cartonnĂ©es, l'on obtient une surface de 14 mĂštres sur 17, "Athosland". Monde imaginaire Le pays d'Athos est imaginaire, complĂštement inventĂ©. S'il ressemble au monde rĂ©el, avec ses montagnes, ses villes et ses routes, une diffĂ©rence est de taille les habitants jouissent d'une libertĂ© totale. Le mal y est aussi prĂ©sent sous la forme de bĂȘtes malfaisantes. "Accepter Michael Golz pour guide, c'est courir le risque de voir s'enflammer sa propre imagination et s'estomper les frontiĂšres entre les crĂ©ations esthĂ©tiques ... et la rĂ©alitĂ©", commente Markus Landert, directeur du Kunstmuseum de Thurgovie. A voir jusqu'au 1er octobre. Herbier fantasmagorique La deuxiĂšme exposition prĂ©sente une rĂ©trospective de la TchĂšque Anna Zemankova dĂ©cĂ©dĂ©e en 1986 avec environ 130 dessins, dont beaucoup sont montrĂ©s pour la premiĂšre fois. AprĂšs des Ă©vĂ©nements tragiques, dont le dĂ©cĂšs d'un de ses fils, elle se lance Ă  50 ans dans le dessin et dĂ©veloppera une une technique mĂȘlant le crayon, l'encre, le pastel, la perforation, le collage, le dĂ©coupage, le gaufrage ou la broderie. Dans un Ă©tat proche de la crĂ©ation mĂ©diumnique, explique la Collection de l'Art brut, Anna Zemankova compose un herbier fantasmagorique de fleurs et de plantes rayonnantes. A dĂ©couvrir Ă  Lausanne jusqu'au 26 novembre. Cet article a Ă©tĂ© importĂ© automatiquement de notre ancien site vers le nouveau. Si vous remarquez un problĂšme de visualisation, nous vous prions de nous en excuser et vous engageons Ă  nous le signaler Ă  cette adresse community-feedback ChristopheColomb (en italien, Cristoforo Colombo) (nĂ© entre le 25 aoĂ»t et le 31 octobre 1451 Ă  GĂȘnes, dans la RĂ©publique de GĂȘnes, et mort le 20 mai 1506 Ă  Valladolid, en Espagne) est un L’écrivain chinois Yu Hua est Ă  Passa Porta, Ă  Bruxelles, ce jeudi 21. Voici le discours qu’il va prononcer. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 20/09/2017 Ă  1206 Temps de lecture 4 min Yu Hua u Hua, nĂ©e Ă  Hangzhou en 1960, est une voix majeure de l’avant-garde chinoise, internationalement connu pour ses grands romans Le Vendeur de sang, Brothers, Le SeptiĂšme Jour et Vivre !, portĂ© Ă  l’écran par le cinĂ©aste Zhang Yimou. Tous sont publiĂ©s en français chez Actes Sud / Babel. L’écrivain est reçu Ă  Passa Porta ce jeudi. Voici son discours. On me demande souvent quelles diffĂ©rences il y a entre les questions que posent les lecteurs chinois et celles que posent les lecteurs du reste du monde. On me le demande Ă  l’étranger, mais aussi en Chine. Et puis un malentendu est nĂ© on s’imagine qu’à l’étranger on me pose souvent des questions sur la sociĂ©tĂ© ou la politique, mais pas en Chine. En rĂ©alitĂ© les lecteurs chinois ne posent pas moins de questions sur ces sujets que les lecteurs Ă©trangers. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en Livres Entretien Catherine Meurisse La bande dessinĂ©e devient elle-mĂȘme un peu proustienne» La bande dessinĂ©e a dĂ©sormais sa rentrĂ©e littĂ©raire. A l’ùre du roman graphique, l’image entretient un lien organique avec le texte. L’Ɠuvre de Catherine Meurisse l’illustre Ă  passion. Par Daniel Couvreur Lola Lafon rĂ©habilite Anne Frank Par Pierre Maury RentrĂ©e littĂ©raire 490 fois le plaisir de plonger dans l’ailleurs Par Jean-Claude Vantroyen Critique Qui se souviendra de Phily-Jo?» une chute sans fin dans une nuit sans fond Par CĂ©dric Petit Critique Sepetys, PirzĂąd, Millet
 les poches des Livres du Soir Par Alain Lallemand Voir plus d'articles Allez au-delĂ  de l'actualitĂ© DĂ©couvrez tous les changements DĂ©couvrir À la Une L’inflation entraĂźne Carrefour et Delhaize dans le tourbillon des prix rabotĂ©s Par Julien Bosseler
LAmandier a la particularitĂ© rare de fleurir bien avant l'apparition de ses feuilles. Il est le premier Ă  annoncer le printemps alors que les autres arbres sont encore engourdis dans la torpeur de l’hiver. Ses fleurs, aux pĂ©tales blancs Ă  base rosĂ©e, allient, dans une harmonie dĂ©licatement colorĂ©e, la fraĂźcheur, la beautĂ©, l'Ă©lĂ©gance, et donnent Ă  la saison qui s’avance un
Accueil HIGH-LIFE, MAGAZINE POUR RÊVER AoĂ»t 2021 Histoire / Patrimoine Ouvert en 1870, la Samaritaine incarne depuis 150 ans, l’art de vivre Ă  la française. NĂ© du gĂ©nie d’Ernest Cognacq et de son Ă©pouse Marie-Louise JaĂż, le grand magasin parisien brille autant par son architecture que par ses rayons qui rĂ©unissent les meilleurs artisans et produis de leur Ă©poque. RĂ©ouvert le 19 juin 2021, le magasin accueille, Ă  partir du 9 juillet, le pop-up Orient Express et sa collection d’objets de voyage Steam Dream ». Un Ă©vĂ©nement mis en scĂšne par le designer Hugo Toro. En attendant l’inauguration, High-Life invite Ă  remonter le temps, et raconte l’histoire de la Samaritaine en photos. splendeurs de l’Art Nouveau L’histoire de la Samaritaine est celle d’Ernest Cognacq, marchand de cravates rĂ©putĂ© du quartier du Pont-Neuf, et de son Ă©pouse, Marie-Louise JaĂż, premiĂšre vendeuse au Bon MarchĂ©. De leur petit commerce situĂ© rue de la Monnaie, le couple prospĂšre jusqu’à, donner naissance, au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle aux Grands Magasins de la Samaritaine. EmblĂ©matique, le Magasin Jourdain » ou magasin n°2 », qui occupe la rue de la Monnaie, est l’Ɠuvre de l’architecte Frantz Jourdain qui dĂ©voile une façade mĂ©tallique recouverte de mosaĂŻques dorĂ©es, de motifs floraux, et de laves Ă©maillĂ©es fleuries sur fonds orangĂ©s, caractĂ©ristiques de l’Art Nouveau. Photo ci-dessus Samaritaine, Magasin 2 de Frantz Jourdain achevĂ©, vue cĂŽtĂ© rue de la Monnaie, Paris, vers 1910. 2. Une cathĂ©drale du commerce DĂ©clinĂ© sur 4 Ă©tages Ă  l’origine, le magasin principal de la Samaritaine est dotĂ© d’une immense verriĂšre rectangulaire de 1000m2, qui lui vaudra le nom de VerriĂšre Jourdain ». Une structure d’acier et de verre colossale, qui subsistera Ă  travers le temps, avant d’ĂȘtre restaurĂ©e selon sa trame d’origine Ă  l’occasion de sa rĂ©ouverture en 2021. Il aura fallu 5 annĂ©es de travaux pour terminer ce monument, qui filtrera la lumiĂšre naturelle dans les diffĂ©rents corners du magasin. Photo ci-dessus Samaritaine, vue intĂ©rieure sous verriĂšre, Paris, vers 1910. 3. Question de style Aux premiĂšres annĂ©es de son ouverture, la Samaritaine fait valoir les dĂ©cors imaginĂ©s par Francis Jourdain, le fils de Frantz, l’architecte Ă  l’origine du projet. Une façade Ă  l’allure flamboyante, Ă  l’instar de cette large baie en surplomb surmontĂ©e d’une marquise aĂ©rienne, aux ornementations dorĂ©es et Ă  l’enseigne peinte par l’artiste EugĂšne Grasset, et dont on peut voir les initiales dorĂ©es Ă  l’or fin, », sur les piliers de part et d’autre de l’entrĂ©e, en hommage au fondateur Ernest Cognacq. En façade, un store aux rayures rouges et blanches, donne une touche chic Ă  la maison, et Ă  chaque Ă©tage des plaques colorĂ©es en lave polie et Ă©maillĂ©e reprĂ©sentent des dĂ©cors de roses, fleurs de passiflore et rinceaux vĂ©gĂ©taux, typiques de l’Art Nouveau. Photo ci-dessus Samaritaine, entrĂ©e principale rue de la Monnaie, Autochrome de LĂ©on Gimpel, 1910. 4. Le clou du spectacle Fait pour voir et ĂȘtre vu, pour dĂ©ambuler et contempler, le grand escalier Art Nouveau et ses garde-corps dĂ©corĂ©s de 600 feuilles de marronniers, constitue l’un des emblĂšmes du grand magasin depuis son ouverture. Une piĂšce d’architecture imaginĂ©e par l’architecte Frantz Jourdain, pour desservir les 4 Ă©tages un 5Ăšme Ă©tage sera créé au dĂ©but des annĂ©es 30, et qui fait resplendir depuis 150 ans, dĂ©cors en laiton et cĂ©ramiques en fleurs. DĂ©sormais entiĂšrement restaurĂ©, l’escalier Art Nouveau de la Samaritaine compte, comme Ă  ses origines, 270 marches, toutes fabriquĂ©es en bois de chĂȘne. Un monument Ă  lui seul. Photo ci-dessus Samaritaine, animation dans le grand hall, le concert des automates, vers 1910. 5. Henri Sauvage ou l’Art dĂ©co L’architecture de la Samaritaine connaĂźt un nouvel Ă©pisode avec l’arrivĂ©e aux commandes en 1925, de l’architecte et dĂ©corateur, Henri Sauvage – Ă  qui l’on doit notamment la Villa Majorelle Ă  Nancy -, appelĂ© pour assurer l’extension du magasin principal. Enclin Ă  moins d’exubĂ©rance, il rĂ©alise une façade en Ă©tages et gradins – un principe qu’il adaptait dĂ©jĂ  aux immeubles de logement -, tournĂ©e directement sur la Seine, fait disparaĂźtre fresques et mosaĂŻques, couvre l’ensemble de larges baies vitrĂ©es, d’une pierre claire et d’une peinture bronze qui habille les menuiseries, les balcons et les marquises. Un emblĂšme de l’Art dĂ©co est nĂ©. Photo ci-dessus Samaritaine, vue du Pont Neuf, vers 1930. 6. On trouve de tout Ă  la Samaritaine » Avec ses 48000m2 de surface, la Samaritaine Ă©tait considĂ©rĂ©e dĂšs 1910 comme le plus vaste des grands magasins parisiens, devançant de peu le Printemps et les Galeries Lafayette. OrganisĂ© en rayons, gĂ©rĂ©s par de vrais petits patrons, tous experts dans leur domaine, proposant pour tous les produits des prix uniques et affichĂ©s, disposant de cabines pour essayer les vĂȘtements, offrant mĂȘme des crĂ©dits Ă  la consommation, la Samaritaine applique des principes qui vont bouleverser la distribution traditionnelle. Rendez-vous incontournable de la clientĂšle, la saison du blanc » ou mois du blanc » fait affluer les dames par milliers, Ă  la recherche de linge de maison. Un Ă©vĂ©nement commercial dont l’origine remonterait Ă  la fin du XIXĂšme, et que l’on doit Ă  Aristide Boucicault, le propriĂ©taire du Bon MarchĂ©. Photo ci-dessus Samaritaine, rayon du trousseau, vers 1910. 7. La Samaritaine, 2021 16 ans aprĂšs sa fermeture, la Samaritaine rouvrait ses portes le 23 juin 2021. Un grand magasin entiĂšrement restaurĂ©, occupant m2 de surface, sublimĂ© par le cabinet Sanaa, les designers Hubert de Malherbe et Yabu Pushelberg et le studio d’architecture CigĂŒe. RĂ©unissant pas moins de 600 marques de luxe – en mode, gastronomie, et art de vivre – la Samaritaine nouvelle gĂ©nĂ©ration fait Ă  nouveau resplendir ses joyaux son grand escalier Art Nouveau desservant les 5 Ă©tages, sa verriĂšre rectangulaire extraordinaire, ses mosaĂŻques, ses Ă©maux, ses garde-corps en fer forgé  Le 7 juillet, Orient Express rejoint l’histoire de la Samaritaine et ouvre un pop-up inĂ©dit, pour prĂ©senter sa premiĂšre collection d’objets de voyage intitulĂ©e Steam Dream. Photo ci-dessus Samaritaine, juin 2021. Les crĂ©dits des images 1 Ă  6 sont ©Grands magasins de la Samaritaine Maison Ernest Cognacq Le crĂ©dit 7. est Wearecontents DFS Samaritaine Le1er janvier: jour de l'An - On souhaite une " " et une "bonne santĂ©" Ă  sa famille, Ă  ses amis, Ă  ses voisins. On fait un repas de famille. Parfois on reçoit des "Ă©trennes" (de l'argent ou des petits cadeaux). Pendant tout le mois de janvier, on envoie des cartes de voeux Ă  tous ceux qu'on n'a pas vus pour les fĂȘtes.
Carioca, casa de cambio, soroche, propina, tienda
 l’AmĂ©rique Latine regorge de mots et d’expressions spĂ©cifiques qu’il peut ĂȘtre parfois utile de connaĂźtre lorsqu’on y voyage. Ce lexique concerne des mots et expressions pour la plupart espagnoles ou d’origines locales pour tous les pays d’AmĂ©rique du Sud et du Centre ou, lorsque c’est spĂ©cifiĂ©, un pays ou une zone gĂ©ographique en particulier. ‱ A Aguardiente alcool de canne ou similaire. Albergue c’est l’équivalent d’une Auberge de Jeunesse. Altiplano pays andins ce sont les hautes plaines de la cordillere des Andes. Amazonie et Amazone la plus grande forĂȘt et le premier fleuve par son dĂ©bit au monde au coeur de l’AmĂ©rique du Sud. Andes c’est LA » chaĂźne montagneuse et volcanique de l’AmĂ©rique Latine qui court de la Terre de Feu jusqu’au Venezuela avec comme point culminant l’Aconcagua 6 962 m en Argentine. Aymara Argentine, Bolivie, Chili, PĂ©rou il s’agit d’une des principales populations et langue habitant traditionnellement les rĂ©gions d’altitude appelĂ©e aussi Kolla. AztĂšques sociĂ©tĂ© prĂ©colombienne qui unifia le Mexique au XIVe siĂšcle avant de s’effondrer face Ă  Cortes et ses conquistadores deux siĂšcles plus tard. ‱ B Bahia baie. Barrio quartiers. Bocas surtout AmĂ©rique Centrale des amuses-gueule Ă©quivalents aux tapas. Bodega un bar Ă  vin mais souvent aussi simplement un bar. Bossa nova BrĂ©sil c’est un mĂ©lange musical de jazz et d’influences brĂ©siliennes. Connu dans le monde entier grĂące Ă  des musiciens comme Gilberto Gil, Chico Buarque ou encore Carlos Jobim. ‱ C Cabana Ă  l’origine il s’agit plus ou moins une hutte en bord de plage pouvant d’ailleurs ĂȘtre trĂšs confortable car proposĂ©e de plus en plus aux touristes comme mode d’hĂ©bergement notamment sur le pourtour de la CaraĂŻbe. Caboclo BrĂ©sil mĂ©tis d’africain et d’indien zambo » pour les autres pays. Cachaça BrĂ©sil c’est la boisson nationale brĂ©silienne Ă  base de rhum de canne. Cacique un chef indien plutĂŽt de l’époque prĂ©colombienne. Calle rue. Camion un des moyens de transports utilisĂ©s par tout le monde dans les pays andins. Ce sont gĂ©nĂ©ralement des camions avec des remorques ouvertes. Campesino paysan. CandomblĂ© BrĂ©sil essentiellement dans la rĂ©gion de Salvador da Bahia. C’est une religion afro-brĂ©silienne qui reprend aussi des rites chrĂ©tiens. Un peu similaire au Vaudou en Haiti ou la Senteria Ă  Cuba. Capoeira BrĂ©sil un mĂ©lange de danse et d’art martial originaire de la rĂ©gion de Bahia. Carioca BrĂ©sil habitant de Rio. Carnaval Ă  Rio, mais aussi Ă  Bahia ou le reste du BrĂ©sil, voire mĂȘme Ă  Cayenne une tradition qui mĂ©rite le dĂ©tour
 Carretera c’est une route goudronnĂ©e quoique en rĂ©alitĂ© pas toujours en bon Ă©tat. Cartel Colombie 
de Medellin, de Cali ou d’ailleurs. C’est une famille » de trafiquants de drogues. Casa de cambio bureau de change parfois concurrencĂ© ou remplacĂ© par les changeurs de rue. Cerro pays andins sommet d’une montagne. Cerveceria l’équivalent d’une brasserie. Cerveza biĂšre; largement consommĂ©e partout. Ceviche poisson cru marinĂ© dans du citron. C’est un plat trĂšs rĂ©pandu en AmĂ©rique Latine. Changeur des rues prĂ©sents encore dans certains pays, ils remplacent ou concurrencent les casa de cambio » lorsqu’elles sont absentes. Plus ou moins officiels et trĂšs utiles au voyageur pour gĂ©nĂ©ralement peu de risques mais il vaut mieux connaĂźtre avant le cours du change. Charango pays andins instrument de musique Ă  cordes. Che Guevara personnage mythique de l’AmĂ©rique Latine et de Cuba; entre autres nĂ© en Argentine et mort en Bolivie. Chicha pays andins un alcool populaire Ă  base gĂ©nĂ©ralement de maĂŻs ou de patates douces fermentĂ©s. Choloa le mot dĂ©signe un paysan devenu citadin mais continuant Ă  porter des vĂȘtements traditionnels ». Ciudad ville. Coca arbuste dont les feuilles ont une action stimulante largement reconnue dans les rĂ©gions andines et servant aussi Ă  la fabrication de la cocaĂŻne. Base d’une certaine Ă©conomie en Colombie et dans d’autres rĂ©gions de l’AmĂ©rique Latine. Colectivo omniprĂ©sents ce sont, selon les pays, des bus, minibus ou voiture-taxi qui embarquent un maximum de personnes et ne partent que quand ils sont pleins. Sont aussi dĂ©signĂ©s parfois par d’autres mots comme par exemple por puesto » au Venezuela. Comedor salle Ă  manger ou cafĂ©tĂ©ria. Comida coriente le plat du jour » dans de nombreux pays prato do dia » au BrĂ©sil correspondant souvent Ă  la cuisine locale. Conquistador nobles et aventuriers espagnols partis Ă  la conquĂȘte des AmĂ©riques au XVIe siĂšcle. Cordillere zone montagneuse. Cuadra surtout AmĂ©rique Centrale un bloc de bĂątiments en ville. ‱ D Darien c’est la rĂ©gion de jungle sĂ©parant le Panama de la Colombie, et donc l’AmĂ©rique Centrale de celle du Sud. Un sacrĂ© problĂšme pour les voyageurs puisque infranchissable par voie terrestre. Dictatures traditionnellement militaires et soutenues souvent par les AmĂ©ricains. Un peu le quotidien de la plupart des pays latinos jusqu’à il y a quelques dĂ©cennies; de Somoza Nicaragua Ă  Pinochet Chili en passant par Stroessner Paraguay et bien d’autres. Dollar US dans certains cas il peut toujours remplacer la monnaie locale; Ă  prĂ©fĂ©rer en petites coupures. Cela dit, l’euro se change trĂšs bien dans tous les pays. ‱ E Enfert vert un autre terme des plus significatifs pour dĂ©signer la forĂȘt amazonienne. Espagnol hormis le BrĂ©sil et les Guyane, la langue de tous les autres pays latinos. Plus qu’utile d’en apprendre les bases pour profiter de son voyage. Estancia grande exploitation d’élevage employant – et souvent exploitant – les paysans de la rĂ©gion. Estacion de ferrocarril gare. Elles sont de moins en moins nombreuses vu la disparition du train dans la plupart des pays. ‱ F Favela BrĂ©sil bidonville. Quelques-unes comme Ă  Rio sont devenues plus ou moins aussi des attractions touristiques » en visites guidĂ©es. Fazenda BrĂ©sil grande exploitation agricole ou d’élevage employant et souvent exploitant les paysans de la rĂ©gion. Leurs propriĂ©taires sont les fazenderos. Ferrobus pays andins bus sur rails. Forro BrĂ©sil musique du Nordeste. ‱ G Garifuna ce sont les descendants d’esclaves Ă©chappĂ©s de l’üle de Saint-Vincent qui occupent la cĂŽte CaraĂŻbes du sud du Belize ou nord du Honduras. Ils parlent gĂ©nĂ©ralement un anglais un peu particulier. Garimperos BrĂ©sil chercheurs d’or de la forĂȘt amazonienne; souvent en conflits avec les indiens. Gaucho surtout Argentine gardien de troupeaux. Gringo dĂ©signe un Ă©tranger d’origine europĂ©enne mais aussi et surtout un amĂ©ricain. Pas forcĂ©ment toujours un compliment dans ce dernier cas; raison pour laquelle il vaut mieux aborder les gens dans leur langue ou prĂ©ciser que l’on ne vient pas des États-Unis. Guerilla fort nombreuses il n’y a pas si longtemps encore en AmĂ©rique Latine pour des raisons politiques et/ou sociales; de celles d’AmĂ©rique Centrale et de Colombie au Sentier Lumineux PĂ©rou en passant par les Tupamaros Uruguay. ‱ H Hacienda en gros la mĂȘme chose qu’une fazenda au BrĂ©sil. Selon les pays d’autres termes sont employĂ©s. Hamac de la forĂȘt amazonienne Ă  l’AmĂ©rique Centrale, une vĂ©ritable institution pour la sieste ou la nuit. Utile d’en prĂ©voir un notamment si l’on va sa balader en Amazonie. Hospejade dĂ©signe un petit hĂŽtel ou une pension pour routards. Huaquero ou guaquero c’est un pilleur de sites archĂ©ologiques. Huipil tunique blanche sans manches, avec des broderies de couleurs, portĂ©es notamment dans le sud du Mexique ou au Guatemala. ‱ I Iglesias Ă©glises. Fort nombreuses dans les pays latinos vu l’importance de la religion catholique. Beaucoup datent de l’époque coloniale espagnole ou portugaise et possĂšdent une architecture remarquable. Incas empire de l’AmĂ©rique andine prĂ©colombienne dont le centre Ă©tait Cuzco au PĂ©rou. Il a connu son apogĂ©e au XVe siĂšcle avant de s’écrouler en 1532 face aux espagnols. ‱ L Lama pays andins avec ses cousins » plus ou moins sauvages que sont la vigogne, le guanaco et l’alpaga on le retrouve partout sur les hauts plateaux andins. Et souvent aussi dans son assiette. Lancha petite embarcation. ‱ M Mariachi Mexique groupe musical traditionnel mexicain sombrero, guitare, trompettes, etc. Nombreux dans les bars et restos notamment touristiques. Mate Paraguay et rĂ©gions voisines c’est une sorte de thĂ© Ă  base de plantes, vĂ©ritable rituel quotidien dans le pays. cama matrimonial lit double. Mayas sociĂ©tĂ© prĂ©colombienne s’étendant du sud du Mexique au nord du Honduras connu pour ses pyramides Tikal, Palenque
 et sa science Ă©criture, astronomie
. Elle Ă©tait en dĂ©clin lors de l’arrivĂ©e des espagnols. Mercado marchĂ©. Mestizo mĂ©tis d’indien et d’espagnol et plus largement d’europĂ©en. MĂ©tro Guyane dĂ©signe un français de MĂ©tropole. Mulato mĂ©tis d’africain et d’europĂ©ens. Museo musĂ©e. ‱ N Narcos un autre terme pour dĂ©signer les cartels de la drogue, notamment en Colombie. NĂ©g marron les Guyanes ce sont des descendant d’esclaves en fuite vivant en forĂȘt. ‱ O Orixas BrĂ©sil dieux des religions afro-brĂ©siliennes comme le candomblĂ©. ‱ P Parada arrĂȘt de bus. Parque nacional parc national. Ils sont trĂšs nombreux notamment au Costa-Rica. Paseo une artĂšre ou un lieu public et plus largement le fait de sortir se promener en fin de journĂ©e comme c’est particuliĂšrement le cas au Mexique. Paulista BrĂ©sil un habitant de Sao Paulo. Playa plage. Plaza ou parfois aussi parque » qui dĂ©signe une place. Un lieu largement apprĂ©ciĂ© par les populations qui aiment y flĂąner en fin de journĂ©e. Portenos Argentine habitant de Buenos Aires. PrĂ©colombien dĂ©signe tout ce qui correspond Ă  l’époque antĂ©rieure Ă  l’arrivĂ©e au sens large de Christophe Colomb en AmĂ©rique, soit avant le dĂ©but du XVIe siĂšcle. Propina c’est le mot pour pourboire. Puerto port. ‱ Q Quechua pays andins langue parlĂ©e par les populations des Andes, directement liĂ©e Ă  la culture inca. Quena pays andins flĂ»te en bois. ‱ R Refresco boisson sans alcool et le plus souvent un soda. RĂ©volutions et coups d’états quasiment un sport national jusqu’à la fin du siĂšcle dernier dans nombre de pays latinos. Dans le genre, en 150 ans, le Honduras a connu 160 changements de gouvernements, 24 guerres et 260 rĂ©voltes armĂ©es, ou encore la Bolivie avec ses 200 changements de pouvoir. Rio riviĂšre. Ruana surtout Colombie poncho en laine. ‱ S Salar Argentine, Chili, Bolivie dĂ©sert ou lac de sel dans les hauts plateaux andins. Le plus connu est celui de Uyuni entre le Chili et la Bolivie. Senteria Cuba c’est une religion qui trouve ses sources en Afrique. Elle est un peu similaire au Vaudou en Haiti ou au CandomblĂ© au BrĂ©sil. Seringeros BrĂ©sil ce sont les rĂ©colteurs de latex dans la forĂȘt amazonienne. Soroche pays andins mal des montagnes. ‱ T Tango Argentine Ă  l’origine la danse des gauchos devenue largement populaire en Argentine et ailleurs. Tienda petite boutique. ToltĂšques sociĂ©tĂ© prĂ©colombienne qui domina Ă  partir du Xe siĂšcle le nord du Mexique jusqu’à l’arrivĂ©e des AztĂšques au XIVe siĂšcle. Touloulou Guyane femme dĂ©guisĂ©e avec un costume particulier lors du carnaval qui dure plusieurs semaines. Fait partie de la culture locale et implique certains rites. ‱ V Volcans ils sont trĂšs nombreux, y compris en activitĂ©, dans toutes les rĂ©gions montagneuses de l’AmĂ©rique Latine. ‱ Y YacarĂ© alligator sud-amĂ©ricain.
Toutesles statistiques de Yohan Le Bourhis Ă©voluant au poste de dĂ©fenseur central NĂ© le : 09 mars 2000 (22 ans) Ă  MontrĂ©al . NationalitĂ© : Canada France . Taille : 1m88. International Moins de 20 ans. Comparer. Suivre ce joueur. 0 likes Aimer ce joueur. Notes CarriĂšre palmarĂšs Transferts Stats Derniers matchs coĂ©quipiers. DC. DC. Position principale: DĂ©fenseur central: Karen L. a lancĂ© une pĂ©tition Ă  destination de Le gouvernement français !!!!!! Pourquoi ne pas accepter que nos bĂ©bĂ©s portent nos noms? Pourquoi nos petits bouts ne peuvent pas avoir un rĂ©el statut de "fils de" ou "fille de"? C'est un dĂ©tail pour le gouvernement de changer cette injustice mais pour nous, paranges, c'est la reconnaissance de notre statut de parents, c'est une bouffĂ©e d'air frais...Nos enfants sont inscrit sur notre livret de famille mais c'est Ă  nous de demander d’écrire leur prĂ©nom, ils l'Ă©crivent dans "observation" et interdiction d'inscrire notre nom de famille...est ce normal? La partie "enfant nĂ©" est barrĂ©...est ce normal? Nous avons le droit d'inscrire nos enfants sur nos feuilles d'imposition... donc oui ils ont existĂ©, oui ils sont nĂ©s, oui se sont nos enfants... alors pourquoi pas de nom de famille officiel? Ce n'est pas compliquer pourtant, on veut juste ĂȘtre rattachĂ© juridiquement Ă  nos enfants, qu'ils soient reconnus comme personne Ă  part entiĂšre comme tous bĂ©bĂ©s nĂ©s car ils sont nĂ©s !! Pourquoi la France est si en retard concernant le deuil pĂ©rinatal? Pourquoi le gouvernement ne prend t'il pas exemple sur d'autres pays tel que le Canada oĂč il y a tellement de choses faites pour les paranges... ou encore l'Irlande, la Grande Bretagne mais aussi l'Allemagne oĂč les petits anges ont le droit de porter le nom de leurs parents... Pourquoi eux et pas la France, pourquoi tant d'inĂ©galitĂ©s dans un sujet oĂč la peine est la mĂȘme, oĂč des parents vivent la mĂȘme souffrance, une souffrance sans nom... Alors s'il vous plait, signer cette pĂ©tition pour qu'enfin nos petits bĂ©bĂ©s partis beaucoup beaucoup trop tĂŽt puissent avoir la reconnaisse juridique qu'ils mĂ©ritent et que l'on puisse enfin inscrire notre nom de famille Ă  la suite du prĂ©nom de nos enfants...Pour nous, paranges, dans nos cƓurs, sur leurs columbariums, sur leurs tombes, dans nos pensĂ©es etc nos bĂ©bĂ©s portent un nom de famille, le notre, car nos petits bouts de nous font notre famille...mais aidez nous Ă  faire bouger les choses, et qu'enfin lĂ©galement nos petits anges portent un nom de famille, leur nom de famille... en toute logique... PubliĂ©e Mis Ă  jour Deses feuilles est nĂ© le Panama; Adjectif, qu’on ne peut pas dire avec des mots; Jouet des annĂ©es 80 en forme d’oeuf; Attitude ou propos en violation d’un dogme; AprĂšs avoir terminĂ© iStockPhoto libre de droit de Feuilles Contre Le Soleil Naissant banque d'images et plus d'images libres de droit de Allemagne - Allemagne, Arbre, Arbre Ă  feuilles caduquesTĂ©lĂ©chargez dĂšs aujourd'hui la photo Feuilles Contre Le Soleil Naissant. 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PaulKrÎn (1869-1936) : peintre postimpressionniste né à Besançon. Charles Guillaud (1925-2004) : artiste-peintre, né à Besançon. Didier Marcel : sculpteur né en 1961 à Besançon. Constant Mayer, artiste peintre né à Besançon en 1829, s'est illustré à

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Une nuit d’avril 1912, Cendrars Ă©crit Les PĂąques Ă  New-York, un long poĂšme de facture classique, rĂ©digĂ© d’un seul trait. Un cri de dĂ©sespoir, oĂč s’exprime la dĂ©tresse morale de son auteur, comme le cri d’un naufragĂ©, dont voici un extrait 
Seigneur, l’aube a glissĂ© froide comme un suaire Et a mis tout Ă  nu les gratte-ciel dans les airs. DĂ©jĂ  un bruit immense retentit sur la les trains bondissent, grondent et dĂ©filent. Les mĂ©tropolitains roulent et tonnent sous ponts sont secouĂ©s par les chemins de fer. La citĂ© tremble. Des cris, du feu et des fumĂ©es,Des sirĂšnes Ă  vapeur rauquent comme des huĂ©es. Une foule enfiĂ©vrĂ©e par les sueurs de l’orSe bouscule et s’engouffre dans de longs corridors. Trouble, dans le fouillis empanachĂ© des toits,Le soleil, c’est votre Face souillĂ©e par les crachats
 Pour un coup d’essai, c’est un coup de maĂźtre. Et ce poĂšme claque dans le ciel de la poĂ©sie comme un vĂ©ritable coup de tonnerre. D’ailleurs Apollinaire ne s’y trompe pas. Sur le point de publier Alcools, avec Le pont Mirabeau en ouverture, bouleversĂ© par le poĂšme de Cendrars, il compose aussitĂŽt ZĂŽne, pour le placer en tĂȘte de son recueil. Quant Ă  Cendrars, conscient de son modernisme, il va jusqu’à Ă©crire l’annĂ©e suivante, Ă  la fin de Hamac, le 7Ăšme de ses XIX PoĂšmes Ă©lastiques 
Apollinaire / 1900—1911 / Durant 12 ans seul poĂšte en France ». Bien que les PoĂšmes Ă©lastiques ne seront publiĂ©s qu’aprĂšs la mort d’Apollinaire en novembre 1918, il est clair que, dĂšs 1912, Cendrars estime avoir pris la premiĂšre place parmi les poĂštes français, mĂȘme si par fausse modestie il se prĂ©sente dans la Prose du TranssibĂ©rien, en 1913, comme le mauvais poĂšte ». Quel est donc ce jeune Ă©tranger de 25 ans, encore inconnu du public, qui ose revendiquer une telle primautĂ© ? Cendrars, nĂ© en Suisse en 1887, s’appelle de son vrai nom FrĂ©dĂ©ric-Louis Sauser. Sa petite enfance lui donne le goĂ»t des voyages, au sein d’une famille itinĂ©rante, dont le pĂšre cherche vainement fortune au Caire, puis Ă  Naples. PlutĂŽt rĂȘveur et solitaire, il n’aime guĂšre les Ă©tudes, mais se passionne pour la lecture. A 16 ans, il quitte le foyer familial, pour courir dĂ©sormais l’aventure et bourlinguer, sa vie durant, Ă  travers les pays du monde entier. De 1904 Ă  1907, il sĂ©journe en Russie, Ă  Saint-PĂ©tersbourg, oĂč il sera le tĂ©moin privilĂ©giĂ© des prĂ©misses de la RĂ©volution. Le jeune FrĂ©dĂ©ric, au service d’un joaillier-horloger suisse, accompagne des livraisons de bijouterie jusqu’en SibĂ©rie. Quelques annĂ©es plus tard, de ses souvenirs de jeunesse il composera son plus beau poĂšme, Prose du TranssibĂ©rien et de la petite Jehanne de France 1913, conçu comme un voyage initiatique, en mĂȘme temps qu’une sorte de ruĂ©e vers l’or. De retour en Suisse en 1907, il commence des Ă©tudes de mĂ©decine et de philosophie. En 1910, il s’installe Ă  Paris, rencontre Chagall, retourne Ă  Saint-PĂ©tersbourg en 1911, passe l’hiver Ă  New-York. Puis il revient Ă  Paris en 1912, oĂč il fonde la revue Les Hommes Nouveaux, dans laquelle il publie Les PĂąques Ă  New-York, s’étant trouvĂ© un pseudonyme qui lui corresponde L’écriture, dit-il, est un incendie qui embrase un grand remue-mĂ©nage d’idĂ©es et fait flamboyer des associations d’images, avant de les rĂ©duire en braises crĂ©pitantes et en cendres retombantes ». En 1913, il rencontre Robert et Sonia Delaunay, et frĂ©quente Modigliani, Soutine, Chagall, Cocteau et Max Jacob. Il publie La Prose du TranssibĂ©rien, s’adonne Ă  la peinture, commence Ă  Ă©crire ses premiers PoĂšmes Ă©lastiques, ainsi que Le Panama ou l’aventure de mes sept oncles. Dans ce Paris du dĂ©but du siĂšcle, Cendrars partage avec ses amis peintres et poĂštes une autre vision du temps. Autour d’eux tout s’écroule, les valeurs s’effondrent, l’économie chancelle le krach de Panama et la guerre s’annonce. Mais ce temps de profondes mutations permet aussi de construire sur des bases nouvelles. C’est le krach de Panama qui fit de moi un poĂšte
On casse partout la vaisselle
On s’embarque
 », Ă©crit Cendrars dans Le Panama. Et plus tard, dans ses Entretiens avec Michel Manoll 1950, il confie J’avais horreur de la poĂ©sie telle qu’elle se pratiquait
L’heure de la Tour Eiffel avait sonnĂ©. Elle Ă©tait le mĂąt de la TSF. Elle donnait l’heure Ă  tous les navires en haute mer. Pourquoi pas aux poĂštes ? » Cette collaboration remarquable entre poĂ©sie et peinture atteint l’un de ses sommets avec le TranssibĂ©rien, dont Sonia Delaunay rĂ©alise l’illustration, sur un dĂ©pliant de prĂšs de deux mĂštres, oĂč texte en couleur et plans contrastĂ©s se rĂ©pondent admirablement, la peinture de Sonia donnant au poĂšme de Cendrars des allures de fresque colorĂ©e. Et sa poĂ©sie s’efforce de dĂ©chiffrer les signes des temps nouveaux, en captant au vol tout ce qu’il voit et l’émerveille, comme au dĂ©but de Contrastes, le 3Ăšme de ses PoĂšmes Ă©lastiques Les fenĂȘtres de ma poĂ©sie sont grand’ouvertes sur les boulevards et dans ses vitrinesBrillentLes pierreries de la lumiĂšreÉcoute les violons des limousines et les xylophones des linotypesLe pocheur se lave dans l’essuie-main du cielTout est taches de couleurEt les chapeaux des femmes qui passent sont des comĂštes dans l’incendie du soir
 AoĂ»t 1914, la guerre est dĂ©clarĂ©e et Cendrars s’engage dans la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Un an plus tard, gravement blessĂ©, il est amputĂ© du bras droit, devenant l’homme Ă  La main coupĂ©e. Une blessure qui lui donne, comme Ă  Apollinaire, la nationalitĂ© française. Mais rien ne peut arrĂȘter Cendrars, qui apprend Ă  Ă©crire de la main gauche et Ă  taper Ă  la machine. De retour Ă  la vie civile, il frĂ©quente Montparnasse avec LĂ©ger, Picabia, Eric Satie... ; il voyage Ă  nouveau, s’intĂ©resse au cinĂ©ma, travaille avec Abel Gance, publie Le Panama 1918, puis les XIX PoĂšmes Ă©lastiques 1919. Alors vient le dĂ©but de la cĂ©lĂ©britĂ©, avec une Ă©criture prodigieuse, frĂ©nĂ©tique dans son rythme, stupĂ©fiante par son audace, et dont l’impulsion lyrique et la puissance Ă©motionnelle traduisent parfaitement ces temps nouveaux. Pour remercier son ami Fernand LĂ©ger d’avoir fait son portrait, Cendrars en retour lui dĂ©die ce poĂšme le dernier des XIX PoĂšmes Ă©lastiques Construction De la couleur, de la couleur et des couleurs
Voici LĂ©ger qui grandit comme le soleil de l’époque tertiaireEt qui durcitEt qui fixeLa nature morteLa croĂ»te terrestreLe liquideLe brumeuxTout ce qui se ternitLa gĂ©omĂ©trie nuageuseLe fil Ă  plomb qui se grouilleL’esprit s’anime soudain et s’habille comme les animaux et les plantesProdigieusementEt voiciLa peinture devient cette chose Ă©norme qui bougeLa roueLa vieLa machineL’ñme humaineUne culasse de 75Mon portrait En 1924, il publie Kodak, qui deviendra Documentaires la firme amĂ©ricaine ayant protestĂ©, l’accusant d’usurpation, mais le titre initial est trĂšs rĂ©vĂ©lateur », Cendrars voulant signifier que ses poĂšmes sont une sĂ©rie d’instantanĂ©s ; ils ressemblent Ă©galement Ă  des collages littĂ©raires, Ă  la maniĂšre des collages picturaux de Max Ernst. En voici un exemple, avec le 4Ăšme poĂšme de la sĂ©rie Far-West, oĂč en quelques traits humoristiques il Ă©voque cette frĂ©nĂ©sie amĂ©ricaine qui le fascine tant, lui dont l’exaltation de la vitesse est un des ressorts de son Ă©criture poĂ©tique IV. Ville-Champignon Vers la fin de l’annĂ©e 1911 un groupe de financiers yankees dĂ©cide la fondation d’une ville en plein Far-West au pied des Montagnes RocheusesUn mois ne s’est pas Ă©coulĂ© que la nouvelle citĂ© encore sans aucune maison est dĂ©jĂ  reliĂ©e par trois lignes au rĂ©seau ferrĂ© de l’UnionLes travailleurs accourent de toutes partsDĂšs le deuxiĂšme mois trois Ă©glises sont Ă©difiĂ©es et cinq théùtres en pleine exploitationAutour d’une place oĂč subsistent quelques beaux arbres une forĂȘt de poutrelles mĂ©talliques bruit nuit et jour de la cadence des marteauxTreuilsHalĂštement des machinesLes carcasses d’acier des maisons de trente Ă©tages commencent Ă  s’alignerDes parois de briques souvent de simples plaques d’aluminium bouchent les interstices de la charpente de ferOn coule en quelques heures des Ă©difices en bĂ©ton armĂ© selon le procĂ©dĂ© EdisonPar une sorte de superstition on ne sait comment baptiser la ville et un concours est ouvert avec une tombola et des prix par le plus grand journal de la ville qui cherche Ă©galement un nom Cette mĂȘme annĂ©e 1924, il publie Feuilles de route, son dernier recueil de poĂ©sie, le journal de bord de son voyage maritime jusqu’au BrĂ©sil, fait de petites histoires sans prĂ©tentions », de croquis intimistes. Mais il semble bien dĂ©sormais que l’envie d’écrire des poĂšmes le quitte, comme il le dit sans dĂ©tour Couchers de soleil Tout le monde parle des couchers de soleil Tous les voyageurs sont d’accord pour parler des couchers de soleil dans ces parages Il y a plein de bouquins oĂč l’on ne dĂ©crit que les couchers de soleilLes couchers de soleil des tropiquesOui c’est vrai c’est splendide Mais je prĂ©fĂšre de beaucoup les levers de soleilL’aubeJe n’en rate pas uneJe suis toujours sur le pontÀ poilsEt je suis toujours seul Ă  les admirerMais je ne vais pas les dĂ©crire les aubesJe vais les garder pour moi seul Et l’ultime poĂšme du recueil le confirme, de façon lapidaire et dĂ©finitive Pourquoi j’écris ? c’est le titre Parce que c’est le texte Ainsi comme Rimbaud, son aĂźnĂ©, Cendrars se dĂ©tourne de la poĂ©sie, la gardant pour lui tout seul dans son cƓur et dans sa tĂȘte. J’ai dĂ©cidĂ© de laisser la poĂ©sie moderne se dĂ©brouiller sans moi », confiera-t-il plus tard Ă  Michel Manoll. Dans ce grand tournant de l’aprĂšs guerre, bousculĂ© par la vitesse, les avions, l’électricitĂ©, le cinĂ©ma, la publicitĂ©, le jazz
, Cendrars a besoin de se renouveler, de faire de nouvelles expĂ©riences, de multiplier les voyages, de courir le monde, car l’univers me dĂ©borde », dit-il. Il n’abandonne pas pour autant l’écriture, mais dĂ©sormais c’est grĂące au roman qu’il rencontre aussitĂŽt le succĂšs avec L’Or 1925, Moravagine 1926, Rhum 1930, L’Homme foudroyĂ© 1945, La Main coupĂ©e 1946, Bourlinguer 1948 et EmmĂšne-moi au bout du monde 1956. AndrĂ© Malraux lui remet la cravate de Commandeur de la LĂ©gion d’Honneur, en 1958. En janvier 1961, Ă  73 ans, il reçoit le grand Prix LittĂ©raire de la Ville de Paris, quelques jours avant sa mort. Cendrars est un authentique poĂšte, moderne et novateur. Toutes les dimensions de la vie quotidienne trouvent place dans sa poĂ©sie, oĂč rien n’est exclu a priori. Il invente un langage, dont il expĂ©rimente sans cesse le fond et la forme. PoĂšte rĂ©solument libre, il se tient Ă  l’écart de toute forme d’embrigadement. C’est ainsi qu’il refuse d’entrer dans le groupe surrĂ©aliste, auquel il aurait pu prĂ©tendre, comme le montre le tableau final de ce poĂšme Ă©crit quelques jours aprĂšs la mort d’Apollinaire Hommage Ă  Guillaume Apollinaire 
Les temps passentLes annĂ©es s’écoulent comme des nuagesLes soldats sont rentrĂ©s chez euxA la maisonDans leurs paysEt voilĂ  que se lĂšve une nouvelle gĂ©nĂ©rationLe rĂȘve des Mamelles se rĂ©alise !Des petits Français, moitiĂ© anglais, moitiĂ© nĂšgre, moitiĂ© russe,Un peu belge, italien, annamite, tchĂšqueL’un Ă  l’accent canadien, l’autre les yeux hindousDents face os jointure galbe dĂ©marche sourireIls ont tous quelque chose d’étranger et sont pourtant bien de chez nousAu milieu d’eux, Apollinaire, comme cette statue du Nil, le pĂšre des eaux,Étendu avec des gosses qui lui coulent de partoutEntre les pieds, sous les aisselles, dans la barbeIls ressemblent Ă  leur pĂšre et se dĂ©partent de luiEt ils parlent tous la langue d’Apollinaire Bibliographie poĂ©tique Les PĂąques Ă  New-York, © Les Hommes Nouveaux, 1912 La Prose du TranssibĂ©rien et de la petite Jehanne de France, avec des couleurs simultanĂ©es de Sonia Delaunay-Trek, © Les Hommes Nouveaux, 1913 Le Panama ou les aventures de mes sept oncles, couverture de Raoul Dufy, avec 25 tracĂ©s de chemins de fer amĂ©ricains et un prospectus publicitaire, © La SirĂšne, 1918 Dix-Neuf PoĂšmes Ă©lastiques, avec portrait de l’auteur par Modigliani, © Au Sans Pareil, 1919 Du Monde entier comprenant Les PĂąques, La Prose et le Panama, © la NRF, 1919 Kodak Documentaires, © Stock, 1924 Feuilles de route, © Au Sans Pareil, 1924 PoĂ©sies ComplĂštes, © DenoĂ«l, 1944 Du monde entier au cƓur du monde, PoĂ©sies ComplĂštes, © DenoĂ«l, 1957 Du monde entier, PoĂ©sies complĂštes 1912-1924, PrĂ©face de Paul Morand, © PoĂ©sie/Gallimard,1967 Au cƓur du monde, PoĂ©sies complĂštes 1924-1929, © PoĂ©sie/Gallimard, 1968 A propos de Blaise Cendrars, par Louis Parrot, coll. PoĂštes d’Aujourd’hui, n° 11, © Pierre Seghers, 1948 Blaise Cendrars, par Miriam Cendrars, © Balland, 1984 Blaise Cendrars, par Jean-Marc Debenedetti, coll. Les Plumes du temps, © Henri Veyrier, 1985 Blaise Cendrars, un poĂšte, coll. Folio junior, © Gallimard, 1988 L'OdyssĂ©e Cendrars de Patrice Delbourg, © Écriture, 2011 Internet Voir sur WikipĂ©dia la bibliographie dĂ©taillĂ©e Le Centre d'Ă©tudes Blaise Cendrars Blaise Cendrars le bourlingueur sur le site du Routard La biographie de Cendrars par Patrice Delbourg sur le site de Texture Contribution de Jacques DĂ©crĂ©au

Cidessous vous trouvez la rĂ©ponse pour De ses feuilles est nĂ© le Panama : De ses feuilles est nĂ© le Panama . Solution: BOMBANAXA. Les autres questions que vous pouvez trouver ici En 2016, ATD Quart Monde et des associations partenaires ont renforcĂ© leur prĂ©sence dans plusieurs quartiers de l’Île. Aujourd’hui, Pierrefonds, un quartier de la ville de Saint Pierre, et Grande Ravine, un quartier de Trois Bassins, sont des pĂ©piniĂšres d’activitĂ©s culturelles oĂč les talents des uns et des autres s’exercent. Vous nous avez rĂ©conciliĂ© avec ces quartiers-lĂ , reconnaĂźt un employĂ© de mairie, comment avez-vous fait ? » Sur la commune des Trois Bassins Les RĂ©parali KafĂ© » organisĂ©s par l’association EKOPRATIK sont des rendez-vous entre des propriĂ©taires d’objets cassĂ©s ou dĂ©fectueux et des rĂ©parateurs bĂ©nĂ©voles. ATD Quart Monde leur a proposĂ© Ă  rejoindre des familles isolĂ©es du quartier de Grande Ravine et de bĂątir avec elles des actions de partage des savoirs. Il y a eu plusieurs mois de dialogue, de prĂ©sence et de proximitĂ© avec les familles de Grande Ravine, avant que des femmes du quartier n’osent proposer d’animer des ateliers, explique Marie-Bernadette Diop, volontaire permanente d’ATD Quart Monde. L’association Ekopratik venait tous les 15 jours dans le quartier. Les animateurs n’ont pas dit aux gens Avez-vous des choses Ă  rĂ©parer ? » mais plutĂŽt on va rĂ©parer ensemble». Ça a permis Ă  des gens dans le quartier de se mettre ensemble, pour la 1Ăšre fois, autour de choses qui peuvent les unir. De lĂ , est nĂ© l’atelier de couture avec le soutien d’une bĂ©nĂ©vole d’Ekopratik. Cela a mobilisĂ© les mamans, une jeune s’est proposĂ©e pour l’activitĂ© avec les enfants, soutenue par une autre maman du quartier.» Reparali KafĂ© Ă  Grande Ravine L’utilisation de l’informatique pour les dĂ©marches administratives Ă©tait une autre pierre d’achoppement pour la mairie de Trois Bassins. Celle-ci a cherchĂ© Ă  initier toute personne dĂ©sireuse de se former aux nouvelles technologies, en les invitant au cyber-base. Mais la distance entre le littoral et la mairie Ă©tait un obstacle Ă  la participation des habitants de Grande Ravine. En effet, ils doivent parcourir 10 km de route sinueuse pour se rendre dans leur mairie situĂ©e sur les Hauts ». GrĂące Ă  la dynamique enclenchĂ©e dans le quartier avec les ateliers, un partenariat a Ă©tĂ© créé avec le cyber-base pour dĂ©marrer un atelier informatique dans la maison de quartier d’abord, puis dans les locaux d’ATD Quart Monde. Les familles se sont mobilisĂ©es pour fabriquer des invitations et les distribuer dans les boĂźtes aux lettres afin d’informer les gens du quartier. A Saint-Pierre au sud de l’Ile Dans le quartier de Pierrefonds, ATD Quart Monde a repris des activitĂ©s de partage du savoir et une bibliothĂšque de rue Ă  la maison de quartier, aprĂšs quelques annĂ©es sans action mais oĂč les liens perduraient avec les habitants. Des adultes, surtout des jeunes mamans, se retrouvent tous les mercredis aprĂšs-midi pour des ateliers crĂ©atifs broderie, dĂ©coration
. Le temps est donnĂ© pour que chacune aille jusqu’au bout de sa crĂ©ation. On dĂ©couvre la valeur de l’autre. C’est un moment trĂšs convivial oĂč les unes et les autres s’encouragent et se soucient des absentes. Une telle n’est pas venue, qui l’a vue ? » Des habitants d’autres quartiers sont venus apprendre dans le but de crĂ©er chez eux la mĂȘme dynamique. Une autre association ADELI a rejoint ATD Quart monde pour proposer des activitĂ©s de tressage avec des feuilles de coco. A Joli Fond, deux bibliothĂšques de rue ont lieu le mercredi et le vendredi aprĂšs-midi. Des groupes de danse sont nĂ©s de cette bibliothĂšque, et se joignent rĂ©guliĂšrement aux Ă©vĂ©nements organisĂ©s avec la ville. La journĂ©e internationale des Droits de l’enfant a Ă©tĂ© l’occasion d’une rĂ©flexion des enfants de Joli Fond et d’une fĂȘte qui a rĂ©uni parents et enfants. Une journĂ©e familiale sous le signe de la participation des plus pauvres au dialogue social Ces partenariats se sont poursuivis durant la journĂ©e familiale du 22 mai. Depuis janvier, la question de la violence intrafamiliale Ă©tait sur toutes les lĂšvres, Ă  cause de faits dramatiques dans l’actualitĂ©. Les familles ont voulu aborder cette question de sociĂ©tĂ© durant une universitĂ© populaire Ă  l’occasion de la journĂ©e familiale. Le thĂšme de la place de la violence dans notre vie » a donc Ă©tĂ© retenu. Trois travailleurs sociaux ont Ă©tĂ© invitĂ©s, Karl VEFOUR, Michel BAULAIGUE et Dominique RAMAYE, pour dĂ©battre avec une salle pleine. C’était un nouvel angle d’écoute pour les travailleurs sociaux, qui, immergĂ©s dans les groupes, ont dĂ©couvert autrement les personnes. Ils ont fait des liens entre ce qu’ils avaient entendu et ce qu’ils connaissaient dans leur travail. Une maman a partagĂ© que lorsqu’elle Ă©tait convoquĂ©e par l’assistante sociale pour parler de ses enfants, elle ne se sentait pas Ă©coutĂ©e et l’assistance sociale la voyait comme une femme Ă  problĂšme. Une occasion de rĂ©flĂ©chir ensemble sur les Ă©tapes et les conditions Ă  respecter prendre en compte les familles. Yassine, un Ă©ducateur Ă  l’IRTS et alliĂ© du Mouvement ATD Quart Monde, animait avec Lucette, militante quart monde. Il a expliquĂ© ensuite Dans l’ensemble, nous qui sommes ici tous des Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s de formation, nous sommes trĂšs impressionnĂ©s par la qualitĂ© et la profondeur des propos que nous avons entendus dans nos ateliers. En effet, ce que les familles rapportent au travers de leurs tĂ©moignages de ce qu’elles vivent dans leur quotidien est trĂšs fort. Par ailleurs nous ne trouvons pas dans leurs discours du ressentiment Ă  l’égard des travailleurs sociaux mais de l’amertume et une sorte d’incomprĂ©hension entre deux mondes qui se cĂŽtoient et qui ne se connaissent pas, chacun restant sur ses a priori. Le regard de la sociĂ©tĂ© sur ces familles est trĂšs stigmatisant, empli de dĂ©terminismes sociaux tu es un enfant d’une famille pauvre donc tu seras pauvre, tu vis dans un quartier qui n’a pas bonne rĂ©putation en raison des familles qui y vivent. Nous entendons dire trĂšs souvent notamment de la part des travailleurs sociaux que les familles ne parlent pas, n’ont rien Ă  dire. Nous avons bien vu et entendu des familles qui ont des choses Ă  dire. Quand on leur crĂ©e un espace qui est organisĂ©, suffisamment sĂ©curisant », la parole se libĂšre et ce que disent les familles est criant de vĂ©ritĂ©. Nous avons perçu chez ces familles une volontĂ© de rendre l’avenir meilleur pour leurs enfants. C’est une grande leçon d’humilitĂ© que nous retenons de cette journĂ©e. » L’aprĂšs-midi a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© aux diffĂ©rents ateliers tressage feuille de coco, fabrication d’attrape-rĂȘve, de dessins, crĂ©ation de cadeaux de fĂȘte des mĂšres pour les enfants et les adultes et concert d’un groupe de rap du quartier Caserne. La mairie de Trois Bassins a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©e par une dĂ©lĂ©gation de 3 personnes avec Ă  sa tĂȘte M. GONFO, responsable de la vie associative et de la politique de la Mairie de Trois Bassins. Photo Reparali KafĂ© » avec EKOPRATIK Ă  Grande Ravine Leclimat de la Guadeloupe est de type tropical avec deux saisons marquĂ©es : la saison humide dite « hivernage » qui s’étend de juillet Ă  novembre et la saison sĂšche, appelĂ© « carĂȘme » de fĂ©vrier Ă  avril. Autre Ă©lĂ©ment qui caractĂ©rise le climat des Antilles : l’alizĂ©. Ce vent d’est Ă  nord-est souffle quasiment toute l’annĂ©e, se levant le matin pour s’essouffler
SacrĂ©e chez nous, chaque annĂ©e de nombreux VandBistes viennent la cĂ©lĂ©brer Ă  coup de Guinness et whiskies irlandais. SoirĂ©e, ambiance folklore, musique irlandaise
 On vous plonge en Irlande chez V and B ! Mais connaissez-vous vraiment l’origine de la Saint Patrick ? 1- Pourquoi fĂȘte-t-on la Saint Patrick le 17 mars ? Le 17 mars est l’anniversaire de la mort de Saint Patrick. Saint Patrick, de son vrai nom Maewyn Succat, est considĂ©rĂ© comme l’évangĂ©lisateur et le fondateur du Christianisme irlandais au 5Ăšme siĂšcle. C’est une figure importante pour l’histoire de l’Irlande puisque c’est lui qui a apportĂ© le Christianisme dans le pays. 2- Une lĂ©gende sur le trĂšfle Ă  l’origine de cette fĂȘte Selon la lĂ©gende, Saint Patrick aurait levĂ© un trĂšfle Ă  3 feuilles lors d’un sermon au Roc de Cashel, un site historique d’Irlande. C’est Ă  ce moment, qu’il aurait expliquĂ© le mystĂšre de la Sainte TrinitĂ©. Celui-ci aurait montrĂ© la feuille de trĂšfle et clamant VoilĂ  la figure de la TrinitĂ© Sainte ». Le trĂšfle reprĂ©sente ainsi le pĂšre, le fils et le Saint Esprit Ă  travers ses 3 feuilles, symbole fort du Christianisme. Au mĂȘme moment, grĂące au trĂšfle, Saint Patrick aurait chassĂ© tous les serpents du pays, assimilĂ©s Ă  Satan. C’est donc par cette lĂ©gende que le trĂšfle est devenu un vĂ©ritable emblĂšme du pays ! 3- Le 17 mars un jour fĂ©riĂ© pour tous les Irlandais ! Depuis 1607, la Saint Patrick est reconnue comme fĂȘte chrĂ©tienne pour les Irlandais. Elle est ainsi cĂ©lĂ©brĂ©e par l’Eglise catholique, orthodoxe, luthĂ©rienne et anglicane. C’est en 1903, que cette fĂȘte est devenue officiellement un jour fĂ©riĂ© en Irlande. D’ailleurs, si le 17 mars tombe un dimanche, le jour fĂ©riĂ© est dĂ©placĂ© au lundi pour permettre aux irlandais de bĂ©nĂ©ficier d’autant de jours fĂ©riĂ©s chaque annĂ©e. Ils en ont de la chance les Irlandais ! ; La Saint Patrick est assimilĂ©e pour beaucoup Ă  une vraie fĂȘte nationale Ă  laquelle on cĂ©lĂšbre la culture irlandaise, un peu l’équivalent de notre 14 juillet en France. Pour promouvoir encore plus cette culture, le St Patrick’s Festival est nĂ© d’une demande du gouvernement irlandais. Depuis 1996, chaque annĂ©e, c’est un vĂ©ritable Ă©vĂ©nement dans le pays. De nombreuses villes organisent leur parade comme Cork, Kilkenny, Waterford ou encore Dublin. En 2004, le festival de Down comptait 82 chars, plus de 2 000 participants et aurait Ă©tĂ© vu par 30 000 personnes ! La Saint Patrick s’est mĂȘme exportĂ©e Ă  l’étranger et notamment Ă  New York oĂč on peut retrouver la plus grande parade de Saint Patrick avec plus de 2 millions de spectateurs ! C’est donc l’occasion de porter des vĂȘtements verts, de dĂ©filer dans les rues, de boire de la Guinness ou du whisky irlandais, ou encore d’écouter les musiques folkloriques irlandaises ! Alors, si vous n’habitez pas en Irlande, ou encore moins New York, venez la fĂȘter chez V and B ! BiĂšres, whiskies irlandais, musique folklore et bien Ă©videmment ambiance conviviale seront de la partie ! vous serez aussi intĂ©ressĂ© par
jaime. l’usine des chapeaux est une entreprise fabricant des casquettes et chapeaux, nĂ© de la passion de ses. Vu sur chapellerie-traclet.com. panama: chapeau souple tressĂ© entiĂšrement Ă  la en Équateur avec la rue de rollebeek, bruxelles (grand sablon).panama: chapeau souple tressĂ© entiĂšrement Ă  la en Équateur avec la jeune feuille
Sans le Fleuve MĂ©kong, que serait la pĂ©ninsule indochinoise ? Les eaux nourriciĂšres ont fixĂ© sur ses rives des civilisations prestigieuses comme l’empire Khmer ou des villes prospĂšres comme SaĂŻgon, Phnom Penh ou Angkor, toutes filles du fleuve. La suite aprĂšs la publicitĂ© Long de plus de kilomĂštres depuis sa source au Tibet, le fleuve des neuf dragons se divisant en autant de bras irrigue six pays et nourrit plus de 50 millions d’ñmes, avant de s'alanguir dans l’immensitĂ© de son delta, en mer de Chine. Bienfaisant ou hostile, le fleuve sĂ©pare ou rassemble. Il est frontiĂšre entre Laos et ThaĂŻlande, Vietnam et Cambodge, Birmanie et Chine. Mais tous les pays traversĂ©s lui rendent grĂące de pouvoir, en son sein nourricier, vivre de la pĂȘche, du commerce, de l’agriculture et depuis peu, du tourisme, donnant Ă  chacun la part du fleuve qui lui revient. Aujourd’hui est un grand jour, le nouveau bateau flambant neuf de Rivages du Monde va effectuer sa premiĂšre croisiĂšre sur le fleuve sacrĂ©. CroisiĂšre MĂ©kong Un autre regard sur le Vietnam La suite aprĂšs la publicitĂ© Armateur, affrĂ©teur, moines, Ă©quipage et passagers, tout le monde est lĂ  pour ce moment d’émotion, la premiĂšre croisiĂšre du RV MĂ©kong Prestige. AprĂšs le discours officiel d’inauguration et l’incontournable baptĂȘme au champagne, les Bonzes venus pour spĂ©cialement pour l’occasion de My ThĂŽ distribuent Ă  chaque passager un bĂątonnet d’encens afin de communier ensemble et prodiguer protection et prospĂ©ritĂ© au dernier nĂ© du fleuve. Puis, tous les passagers suivent dans un silence de cathĂ©drale la procession des petits hommes orange au rythme de percutions et d’incantations bouddhistes. Du pont supĂ©rieur jusqu’ Ă  la salle des machines, tout doit ĂȘtre bĂ©ni, purifiĂ©, tout doit avoir le bon esprit, le bon Ɠil si cher aux marins du monde entier. Un concert de sirĂšnes donne le grand dĂ©part qui mĂšnera en 13 jours et 12 nuits les participants de My ThĂŽ prĂšs de SaĂŻgon Ă  Siem Reap, porte d’entrĂ©e des temples d’Angkor. Plus de 350 kilomĂštres de dĂ©couverte, de culture et d’aventures au fil des eaux Ă©paisses et limoneuses du majestueux MĂ©kong. La suite aprĂšs la publicitĂ© Photo Robert Kassous Les yeux rivĂ©s sur l’horizon, la main accrochĂ©e Ă  une sorte de joystick, Son, le Capitaine, vient de prendre possession de son nouveau jouet de plusieurs millions d’euros. Tout droit sorti des chantiers navals de SaĂŻgon, l’élĂ©gant R/V MĂ©kong Prestige bĂ©nĂ©ficie des derniĂšres avancĂ©es technologiques et surtout Ă©cologiques, pour le plus grand confort des passagers mais aussi du fleuve dont la couleur marron provient moins de la pollution que de la terre argileuse qui tapisse ses fonds. 28 cabines Deluxe de 23 m2, 2 suites juniors et 2 terrasses suites permettent d’accueillir 64 passagers maximum. Photos Robert Kassous Le bateau silencieux semble glisser doucement au rythme du courant. Les flots ocre charrient des Ăźlots entiers de jacinthes d’eau. Chacun s’imprĂšgne du fleuve Ă  son rythme, dĂšs immenses baies vitrĂ©es des salons intĂ©rieurs au pont extĂ©rieur Jamais de ma vie entiĂšre je ne reverrai des fleuves aussi beaux que ceux-lĂ , aussi grand, aussi sauvages, le MĂ©kong et ses bras qui descendent vers les ocĂ©ans’ Ă©crivait Marguerite Duras dans son roman l’Amant. La suite aprĂšs la publicitĂ© Photos Robert Kassous Paysages d’estampes, immenses riziĂšres, maisons flottantes, barques de pĂȘcheurs, troupeaux de buffles, temples bouddhistes, forĂȘts luxuriantes viennent tour Ă  tour se prĂ©senter au visiteur des deux cĂŽtĂ©s de ses rives, mais aussi de ses canaux et arroyos. Des excursions et visites sont organisĂ©es chaque jour, Ă  commencer par la trĂ©pidante ville de SaĂŻgon et ses 8 millions d’habitants. RebaptisĂ©e sans trop de succĂšs Ho Chi Minh-Ville, SaĂŻgon a gardĂ© ses vestiges coloniaux, comme sa poste construite par Gustave Eiffel, son théùtre municipal de style belle Epoque ou encore sa cathĂ©drale Ă©rigĂ©e en briques importĂ©es pour l’occasion de France. Les grandes artĂšres du centre ville sont affublĂ©es dĂ©sormais des plus grandes marques mondiales du luxe, de centres commerciaux, de restaurants huppĂ©s et d’hĂŽtels Ă©toilĂ©s. Ces changements architecturaux tranchent quelque peu avec la singularitĂ© des petits vendeurs Ă©talant leurs marchandises Ă  mĂȘme le sol, aux pieds des nouveaux Ă©difices flambant neufs. La suite aprĂšs la publicitĂ© AprĂšs ce plongeon dans la frĂ©nĂ©sie de SaĂŻgon, mĂ©gapole tropicale et mĂ©ridionale, retour et soirĂ©e cinĂ©ma sur le bateau oĂč le film L’amant est projetĂ© avant que d’arriver le lendemain matin sur les traces de Marguerite Duras dans la petite ville de Sa Dec. En dĂ©but de matinĂ©e, petite escale Ă  Cai Be et promenade en barque vers les marchĂ©s flottants multicolores, visite de la cathĂ©drale gothique Ă  la française et des petits ateliers oĂč se fabriquent Ă  la main feuilles de riz et bonbons Ă  la noix de coco. Photos Robert KassousLa suite aprĂšs la publicitĂ© Retour Ă  la navigation jusqu’à Sa Dec et immersion dans l’univers de Marguerite Duras. Visite de la maison du chinois, de l’école primaire Trung Vuong oĂč la petite Marguerite noircissait ses premiers cahiers sous la surveillance de sa mĂšre institutrice et du marchĂ© central oĂč se concentre la vie d’une ville qui ne semble pas avoir bougĂ©, restĂ©e figĂ©e dans les descriptions de l’auteur ; maisons coloniales, temples chinois, tout y est ! Quelques kilomĂštres plus loin, Tan Chau et ses fermes piscicoles, "l’étang est notre banque d’oĂč l’on pĂȘche l’argent Ă  chaque besoin", c’est notre proverbe local, explique Thanh. Photos Robert KassousLa suite aprĂšs la publicitĂ© Le soleil et la vie du fleuve dĂ©clinent lentement. Les Sampans Ă  voiles, les petites barques Ă  moteur et tous les bruits du fleuve s’évanouissent dans la nuit du MĂ©kong, la frontiĂšre du mystĂ©rieux royaume Cambodge approche
 AprĂšs une nuit de navigation et le pointilleux passage de frontiĂšre entre Vietnam et Cambodge, nous arrivons Ă  Phnom Penh. La capitale cambodgienne a conservĂ© son architecture coloniale et un charme inclassable. Du Palais Royal et ses jardins Ă  la française, aux pagodes bouddhistes, du musĂ©e national d’arts Khmer au lycĂ©e français, devenu le triste centre S21, l’histoire trĂšs mouvementĂ©e et les multiples influences du Cambodge se concentrent ici au cƓur de sa capitale. Le centre de torture S21 symbolise Ă  lui seul, les millions de victimes des Khmers rouges. Un vieil homme est assis prĂšs de la sortie de l’école, "Voulez-vous acheter mon livre" propose t-il aux touristes mĂ©dusĂ©s, n’osant plus regarder ou parler tant l’émotion est grande, en s’approchant de la petite table oĂč trĂŽne son livre, le visiteur peut lire "je suis le dernier des 7 survivants de ce camp". Plus tard, Pham, notre jeune guide cambodgienne explique "C’est important de ne pas oublier les trente annĂ©es de guerres et d’atrocitĂ©s, mais nous, les jeunes, nous avons tout Ă  reconstruire, nous voulons tourner la page maintenant pour avancer". C’est la fin du voyage, pour les accompagnants, pour les chanceux touristes, la croisiĂšre reprend son cours et se poursuit, pour arriver, dans quelques jours Ă  Siem Reap aux pieds des temples d’Angkor, joyaux de l’art Khmer et apothĂ©ose de tout voyage au Cambodge. S'Y RENDRE Vols quotidiens Paris-Bangkok sur ThaĂŻAirways,La suite aprĂšs la publicitĂ© SAISONS PĂ©riode la plus agrĂ©able pour voyager sur le MĂ©kong, de fin novembre a mars. De mai Ă  novembre, mousson d'Ă©tĂ© avec grosses averses mais espacĂ©es. Rivages du monde TĂ©l 01 58 36 08 36La suite aprĂšs la publicitĂ© Au fil du Mekong, un magnifique ouvrage du peintre-voyageur Arnaud d'Aunay sur son pĂ©riple fluvial de Saigon Ă  Angkor, Éditions Gallimard, collection Carnets de voyage, Des bateaux lents remontent du delta vietnamien jusqu'Ă  Phnom Penh.
RF2AX4F3W– 1895 CA , GRANDE-BRETAGNE : Eadward J. Muybridge ( 1830 - 1904 ) Ă©tait un photographe anglais qui a passĂ© une grande partie de sa vie aux États-Unis. Il est connu pour son travail de pionnier sur la locomotion animale qui a utilisĂ© plusieurs appareils photo pour capturer le mouvement, et son zoopraxiscope , un dispositif pour projeter des images de
La piĂšce est divisĂ©e en quatre parties, appelĂ©es sur le modĂšle du théùtre espagnol journĂ©es ». PremiĂšre journĂ©e L’action se dĂ©roule Ă  l’époque des grandes dĂ©couvertes lorsque les caravelles des conquistadores sillonnaient les mers. Le hasard a jetĂ©, Ă  la suite d’un naufrage, le jeune Don Rodrigue de Manacor sur la cĂŽte africaine ; le premier visage qui s’est offert Ă  lui lorsqu’il a ouvert les yeux a Ă©tĂ© celui de Doña ProuhĂšze, l’épouse de Don PĂ©lage, gouverneur gĂ©nĂ©ral des PrĂ©sides. Un amour absolu est nĂ© entre les deux jeunes gens. Incapable de rĂ©sister plus longtemps Ă  la voix de Rodrigue qui l’appelle, Doña ProuhĂšze profite d’un voyage en Espagne pour faire parvenir Ă  Rodrigue une lettre elle lui donne rendez-vous dans une auberge, au bord de la mer, en Catalogne. Dans le mĂȘme temps, Don Camille, un cousin de Don PĂ©lage, aventurier sans foi ni loi, presse la jeune femme de partir avec lui dans la citadelle de Mogador oĂč il doit rejoindre son commandement. Loin de s’émouvoir du refus qu’il essuie, Don Camille, comme s’il avait accĂšs aux secrets de la DestinĂ©e, donne rendez-vous Ă  ProuhĂšze en Afrique. Avant de quitter la maison de son Ă©poux, accompagnĂ©e du fidĂšle Don Balthazar chargĂ© par Don PĂ©lage de veiller sur la jeune femme, et de partir rejoindre Rodrigue, Doña ProuhĂšze, dans le mystĂšre d’une priĂšre, offre Ă  la Vierge son soulier de satin, afin que, dit-elle, si elle s’élance vers le mal, elle le fasse du moins d’un pied boiteux. Et, bien dĂ©cidĂ©e Ă  prendre en dĂ©faut l’attention de Don Balthazar, sourde Ă  la voix de son Ange Gardien, ProuhĂšze, dĂ©guisĂ©e en homme, court rejoindre celui qu’elle aime. Mais le rendez-vous n’aura pas lieu car, dans la nuit, sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, Rodrigue a Ă©tĂ© blessĂ© par de faux pĂšlerins dans le dĂ©sert de Castille et transportĂ© mourant dans le chĂąteau de sa mĂšre Doña Honoria. ParallĂšlement Ă  cette intrigue, Doña Musique, une niĂšce de Don PĂ©lage, part de son cĂŽtĂ©, chaperonnĂ©e par la noire Jobarbara et guidĂ©e par un fantasque Sergent Napolitain, Ă  la rencontre d’un mystĂ©rieux vice-roi de Naples. DeuxiĂšme journĂ©e Doña ProuhĂšze passera quelque temps prĂšs de Rodrigue dans le chĂąteau de Doña Honoria mais elle s’interdira la chambre du blessĂ©. C’est lĂ  que Don PĂ©lage arrive bientĂŽt porteur d’une mission pour la jeune femme prendre le commandement de Mogador, sur la cĂŽte africaine, oĂč Don Camille est soupçonnĂ© de jouer un double jeu. Doña ProuhĂšze part aussitĂŽt sans avoir revu Rodrigue. Lui-mĂȘme, Ă  peine rĂ©tabli, prend la mer dans le sillon du bateau de la jeune femme. Le roi l’a chargĂ© de porter une lettre au nouveau commandeur de Mogador
 On dĂ©couvre alors que le chimĂ©rique vice-roi de Naples existe bel et bien ; entourĂ© de ses amis les plus proches, il devise dans la campagne romaine, sur l’art et l’église catholique ! Et trĂšs bientĂŽt, il rencontrera Doña Musique rescapĂ©e d’un naufrage ; et les jeunes gens passeront leur premiĂšre nuit au cƓur de la forĂȘt vierge sicilienne ! ApparaĂźt, Ă  ce moment-lĂ , saint Jacques, dont la constellation, clef de voĂ»te de l’ocĂ©an, illumine la nuit de ceux que l’abĂźme sĂ©pare et console les deux amants qui se fuient Ă  la fois et se poursuivent ». Lorsqu’il arrivera Ă  Mogador, Rodrigue ne sera pas reçu par Doña ProuhĂšze. Elle n’ouvrira mĂȘme pas la lettre royale mais Ă©crira au dos, en guise de rĂ©ponse Je reste, partez ». Et elle confie Ă  Don Camille, l’apparent vainqueur du moment, le soin de la rendre avec une ironie cinglante Ă  Rodrigue. Pourtant sur les remparts de Mogador, tandis que l’envoyĂ© du roi regagne ses appartements, une femme tout Ă  coup se met Ă  le prĂ©cĂ©der et ils s’enlacent dans une Ă©treinte qui n’aura durĂ© qu’une seconde seule. LĂ -haut dans le ciel, la Lune contemple cette ombre double qui, toute Ă©phĂ©mĂšre qu’ait Ă©tĂ© son existence fait partie pour toujours des archives indestructibles » ! TroisiĂšme journĂ©e Doña Musique a suivi son mari, le vice-roi de Naples, Ă  Prague et nous la retrouvons, enceinte du futur Jean d’Autriche et entourĂ©e de quatre saints, en train de prier pour la paix au cƓur de l’Europe, dans l’église Saint Nicolas du quartier de la Mala Strana. Doña ProuhĂšze, de son cĂŽtĂ©, devenue veuve de Don PĂ©lage, abandonne son corps Ă  Don Camille en l’épousant pour des raisons stratĂ©giques de pouvoir. Don Rodrigue, dĂ©sormais vice-roi des Indes occidentales, mĂšne dans son palais dĂ©labrĂ© de Panama une vie amĂšre, entourĂ© d’une cour sans faste ni gaietĂ©. Sa maĂźtresse, Doña Isabel complote pour Ă©carter cet amant qui ne l’aime pas et voir passer le pouvoir dans les mains de son matri Don Ramire. Seule Ă  la tĂȘte de la forteresse de Mogador, ProuhĂšze, dans la dĂ©tresse d’un jour de trop grande souffrance, envoie une lettre Ă  Rodrigue dans laquelle elle lui demande de la dĂ©livrer de Don Camille. Cette lettre Ă  Rodrigue » va devenir une vĂ©ritable lĂ©gende sur les mers entre le vieux et le nouveau monde. Portant malheur Ă  tous ceux qui la touchent, elle va mettre dix ans, passant d’un continent Ă  l’autre, avant de parvenir entre les mains de son destinataire et coĂ»ter la vie au passage Ă  Don Leopold Auguste, le vieil universitaire rĂ©actionnaire amoureux de la grammaire. C’est cette lettre qui va servir d’arme Ă  Doña Isabel pour Ă©carter Rodrigue de Panama car aussitĂŽt Rodrigue part pour Mogador afin de dĂ©livrer ProuhĂšze. En rĂ©alitĂ©, la dĂ©livrance de ProuhĂšze, son Ange Gardien vient le lui annoncer dans la nuit, ce sera la mort. Lorsqu’elle monte Ă  bord de la caravelle de Rodrigue, ce n’est donc pas pour partir avec lui mais pour confier Ă  Rodrigue Marie des Sept-ÉpĂ©es, la fille qu’elle a eu de Camille. Quant Ă  elle, elle retourne Ă  terre oĂč tout est prĂȘt pour qu’à minuit saute le citadelle de Mogador. Dans la mort, ProuhĂšze deviendra une Ă©toile Ă©ternelle » pour Rodrigue. QuatriĂšme journĂ©e Toute la quatriĂšme journĂ©e » du Soulier de satin se dĂ©roule quelque dix annĂ©es plus tard sur la mer, Ă  large des Ăźles BalĂ©ares, et nous fait dĂ©couvrir tout un monde de pĂȘcheurs, de matelots, de conquistadors Ă©puisĂ©s, de courtisans aussi ridicules qu’obsĂ©quieux. FrappĂ© de disgrĂące pour avoir abandonnĂ© l’AmĂ©rique, Don Rodrigue, vieilli, ayant perdu une jambe en combattant les Japonais, gagne sa vie en peignant des feuilles de saints », grossiĂšres images pieuses vendues aux matelots qu’il croise. Doña Sept-ÉpĂ©es, sa fille spirituelle, essaie de rĂ©veiller l’esprit d’aventure du vieux conquistador et l’entraĂźner avec elle ainsi que sa fidĂšle amie, la BouchĂšre, Ă  l’assaut des places fortes de Barbarie pour dĂ©livrer les chrĂ©tiens des bagnes d’Afrique du nord. Mais Rodrigue est bien davantage sensible Ă  une autre voix fĂ©minine, celle d’une fausse Marie Stuart, une comĂ©dienne envoyĂ©e par le Roi d’Espagne qui rĂȘve d’humilier Rodrigue dont le vieux rafiot offusque sur la mer la majestĂ© de la cour flottante. Elle a pour mission de l’engager Ă  venir gouverner avec elle l’Angleterre alors mĂȘme que l’Espagne vient de voir tous ses rĂȘves de gloire et de puissance anĂ©antis par la terrible dĂ©faite de l’Invincible Armada. ConvoquĂ© devant le Roi, Rodrigue s’enflamme imprudemment en de grands et gĂ©nĂ©reux projets. Il est aussitĂŽt arrĂȘtĂ© pour haute trahison et vendu comme esclave. C’est une vieille sƓur glaneuse qui le prendra avec une brassĂ©e de vieux vĂȘtements et d’objets hĂ©tĂ©roclites, vieux drapeaux et pots cassĂ©s, au moment mĂȘme oĂč l’on entend des trompettes et un coup de canon dans le lointain qui annonce que Marie des Sept-ÉpĂ©es vient d’atteindre le bateau de celui qu’elle aime, Jean d’Autriche, le futur vainqueur de LĂ©pante. .