Des jambes sans varices les traitements efficaces Nous disposons de trois options pour se débarrasser des varices. Avant l'intervention chirurgicale, la première étape consiste à consulter le généraliste qui nous orientera vers un spécialiste phlébologue, angiologue ou médecin vasculaire pour un écho-Doppler. "Cet examen indolore et indispensable permet de dessiner une cartographie précise des veines pour repérer quelle partie du réseau est touchée", explique le DrIsabelle Koskas, angiologue à Paris. "Il ne servirait à rien d'enlever une varice si un reflux continue à envoyer du sang dans cette région. Dans ce cas, il faut aussi traiter les veines perforantes." Traitement chimique la sclérothérapie Le principe le médecin injecte directement dans la varice un produit qui accole les deux parois de la veine. Le sang ne circule plus, la varice finit par se fibroser et disparaître. Cette technique est utilisée dans 95 % des du Dr Claudine Hamel-Desnos, phlébologue à Caen."Utiliser un produit liquide pour traiter les varices, on le fait depuis longtemps. Depuis la découverte de cette mousse, il y a un peu plus de dix ans, on sait scléroser avec beaucoup plus d'efficacité, même les grosses veines, les saphènes."Le plus "c'est la méthode la plus légère, la plus simple et la plus économique, pratiquée au cabinet du médecin. Peu douloureuse, elle ne nécessite même pas d'anesthésie moins "elle demande souvent plusieurs séances, et il faut attendre quelques semaines entre deux séances. Des bleus sont possibles pendant une dizaine de jours, l'été n'est donc pas la meilleure période pour intervenir."Témoignage de Joël Benoit, 65 ans, Fontenay-le-Marmion 14."Je regrette d'avoir attendu. La maladie était si avancée que cela m'a causé un ulcère au pied. L'opération me faisait peur. Le spécialiste m'a alors proposé une alternative des séances de sclérothérapie à la mousse. Ça ne fait pas plus mal qu'une prise de sang. Le lendemain, certaines zones restent sensibles au toucher mais le résultat est spectaculaire. J'aurais dû me décider plus vite". Traitement chirurgical le stripping Le principe on retire la ou les veines atteintes. C'est la technique la plus ancienne, qui ne représente plus que 4 % des du Dr Jean-Jérôme Guex, phlébologue à Nice."Cette technique reste proposée face à des veines de très gros calibre, en mauvais état, surtout si la personne est jeune, parfois dès 25 ans."Le plus" l'opération a fait la preuve de son efficacité, notamment lorsqu'il faut fermer de grosses veines perforantes par lesquelles le réseau veineux profond fuit dans les veines superficielles. Dans certains cas, l'intervention peut être plus légère, grâce à la phlébectomie ambulatoire. Le chirurgien procède alors par plusieurs mini-incisions de 2-3 mm pour retirer la veine par petits bouts et une anesthésie locale suffit. Souvent, on reste une seule journée à l'hôpital."Le moins "c'est l'intervention la plus lourde, souvent douloureuse dans les jours qui suivent. Elle peut laisser des cicatrices. Elle doit le plus souvent être complétée par des séances de sclérothérapie." Témoignage de Yvette Giraud, 79 ans, Sospel 06."Je marche mieux depuis l'opération. J'ai été opérée une première fois de la jambe gauche, à 45 ans. L'année dernière, vingt-cinq ans plus tard, il a fallu intervenir à droite sous anesthésie générale légère. Tout s'est bien passé. Une infirmière est venue chez moi tous les jours me faire les pansements et on m'a retiré les fils dix jours plus tard. Je n'en garde aucune cicatrice et je n'ai pas eu besoin d'antidouleurs. Maintenant, je marche bien mieux." Traitement par la chaleur ou par laser les techniques endo-veineuses Le principe les parois de la veine sont brûlées de l'intérieur par une fibre optique délivrant un rayon laser ou par une sonde délivrant un courant de radiofréquence méthode Closure. Le cathéter est introduit au-dessus du genou, sous repérage échographique, par une simple ponction ou une mini-incision de 2 mm, puis remonté jusqu'en haut de la cuisse. La veine reste en place et se ferme pour se transformer en petit cordon fibreux comme une ficelle. Laser et radiofréquence soignent 1 % des du Dr Christian Lebard, chirurgien vasculaire à Paris."Aux États-Unis, ces traitements sont désormais recommandés en première intention dans 80 % des cas tant ils sont efficaces et bien supportés."Le plus "l'absence de douleur et la simplicité des suites opératoires. On reprend très vite une activité physique et professionnelle. Un anesthésique local suffit."Le moins "en cas de varices très superficielles, proches de la peau, il existe un risque de complications brûlure, pigmentation, on évite donc cette technique, surtout chez les personnes maigres. De même, si la veine est très tortueuse… car il est plus délicat de remonter la sonde. Enfin, ces interventions ne sont pas remboursées et peu de praticiens y sont formés. Compter de 800 à 1000 € pour le traitement d'une saphène. Certaines mutuelles participent." Témoignage de Claude Perrot, 69 ans, Versailles 78. "J'ai traîné avec des saphènes énormes par peur de l'intervention. Quand mon phlébologue m'a parlé de cette nouvelle technique par laser sous anesthésie locale, je me suis décidé. Elle n'est pas traumatisante. Moins de deux heures plus tard, je suis rentré chez moi sur mes deux jambes."Témoignage de Ruxandra d'Anastosio, 41 ans, Bois-le-Roi 77. "Mes jambes sont superbes ! Pendant neuf ans, j'ai été soulagée par sclérothérapie liquide chez un phlébologue. Mais la situation s'est aggravée après mes deux grossesses. J'ai alors choisi la méthode Closure. Je n'ai pas eu mal. Les pansements ont été retirés le lendemain et j'ai subi des piqûres durant dix jours pour fluidifier le sang. Les hématomes aux mollets se sont résorbés et mes jambes sont superbes…" Pour en savoir plus, retrouvez sur notre forum santé , les réponses du Dr Isabelle Koskas, angiologue à Paris, et poursuivez la discussion. Vous aimez cet article ? Cet été, profitez de nos offres d’abonnement à prix réduits pour partager ensemble bonne humeur, conseils santé, bons plans et infos immanquables ! Avec Notre Temps Santé & Bien-Être, prenez soin de vous.
Lescrises d’hémorroïdes externes sont liées à la dilatation des veines autour de l’anus et du rectum. Plusieurs causes peuvent l’expliquer. Lorsqu’elles sont externes ces hémorroïdes peuvent devenir inflammatoires et douloureuses si elles sont irritées. Le gonflement est alors le seul symptôme évident.
Plus de 70% des personnes âgées souffrent d' beaucoup de femmes enceintes sont aussi concernées...Même si elles ne sont pas dangereuses, les hémorroïdes sont particulièrement il existe un remède de grand-mère efficace pour soulager rapidement les douleurs liées aux traitement maison pour soigner les hémorroïdes consiste à appliquer du vinaigre de cidre sur les zones concernées. Regardez Comment faire1. Prenez un morceau de Imbibez-le avec du vinaigre de Appliquez-le sur les zones voilà, grâce à ce soin maison, les douleurs causées par les hémorroïdes vont rapidement s'estomper -Facile, rapide et efficace, n'est-ce pas ?Fini les démangeaisons et picotements désagréables !Et au fur et à mesure de l'application de ce traitement, les hémorroïdes externes finissent par pas la peine d'acheter une crème contre les hémorroïdes en pharmacie !PrécautionIl se peut que des picotements se fassent sentir lors de l'application, à cause de l'acidité du vinaigre de d'interrompre les soins pour autant. Dans ce cas, il suffit de diluer le vinaigre dans un peu d'eau. Pourquoi ça marche ?Les hémorroïdes sont des varices qui sont dues à une mauvaise circulation vinaigre de cidre est un excellent antioxydant. Il améliore la circulation sanguine et diminue donc le risque de voir apparaître des varices ou des à ses propriétés astringentes, il soulage les inflammations, réduit les gonflements et apaise la douleur des crises si les douleurs persistent, ne tardez pas à consulter votre votre tour...Vous avez testé ce remède naturel contre les hémorroïdes ? Dites-nous en commentaire si ça a été efficace pour vous. On a hâte de vous lire ! Partagez cette astuce Vous aimez cette astuce ? Cliquez ici pour l'enregistrer sur Pinterest ou cliquez ici pour la partager avec vos amis sur Facebook. À découvrir aussi Les Vrais Remèdes qui Marchent Contre les Remèdes Miracle Pour Faire Disparaître les Varices Naturellement. Lestraitements médicamenteux. D'innombrables spécialités sont disponibles en pharmacie avec ou sans ordonnance.. En cours de poussée oedémateuse (« crise d'hémorroïdes »), des anti-inflammatoires et des pommades à la cortisone peuvent être utilisés pour traiter la douleur.. Les médicaments généraux, essentiellement en prise orale, sont principalement Les hémorroïdes font partie intégrante du corps humain et se situent au niveau du canal anal. Lorsque des anomalies se présentent sur ces structures anatomiques, on parle de maladie hémorroïdaire. Ces maladies peuvent avoir comme symptômes, l’extériorisation des hémorroïdes ou encore des douleurs et des gonflements. Ces maladies se traitent de différentes manières dont chirurgicalement, médicalement et instrumentalement. Parlant de la technique instrumentale, la méthode de la ligature élastique est la plus utilisée. Voici un guide qui vous explique comment marche cette méthode. Principe de la ligature élastique Cette technique de traitement de l’hémorroïde consiste à faire une cicatrice pour renforcer le tissu de soutien situé au sommet des hémorroïdes. Pour y parvenir, il faut étrangler la zone superficielle de la muqueuse du rectum dans un anneau élastique. La zone étranglée sera nécrosée. Elle tombera ensuite, quelques jours après laissant ainsi une cicatrice fibreuse. Avant le traitement Ce traitement est réalisé par un médecin compétent et ne nécessite pas une préparation ni une anesthésie locale. Vous serez allongé sur le côté gauche ou parfois à quatre pattes. Si vous craignez de voir des selles dans le rectum, vous pouvez, avant le traitement, mettre un microlavement ou un suppositoire qui évacue les excréments. Un traitement à base d’antibiotique peut être prescrit quelques jours avant l’intervention. Cette prescription permet de réduire les risques d’infection. Également, vous pouvez prendre un antalgique comme le paracétamol ou un anti-inflammatoire non stéroïdien. Au cours du traitement D’une main gantée et lubrifiée, le médecin s’approchera pour effectuer un toucher rectal. Ensuite, il introduira doucement un anuscope qui n’est rien d’autre qu’un tube en plastique jetable. C’est à travers ce tube que la ligature s’effectuera. On peut avoir deux ou trois ligatures au cours d’une même séance. Cette opération est très peu douloureuse, car la zone du corps concernée est peu sensible. Par contre, elle n’est pas totalement indolore. Suite à cette opération, vous pourrez avoir la sensation de vouloir aller à la selle ou de faire une crise hémorroïdaire. Cette sensation dure plusieurs heures et parfois plus d’une journée. Après la ligature élastique Le médecin vous prodigue plusieurs conseils que vous devez respecter après la ligature élastique. Entre autres, vous ne devez pas reprendre aussitôt vos activités après le traitement. En effet, cela pourrait engendrer des douleurs plus ou moins conséquentes. Il est recommandé que vous soyez accompagné pendant le traitement, car il peut présenter des symptômes immédiats comme la tête qui tourne, les nausées et des sueurs. De ce fait, vous devez vous faire accompagner dans les heures qui suivent votre traitement. Néanmoins, ces effets secondaires ne sont ni dangereux, car elles sont normales. Vous devez également éviter les activités physiques intenses sur une durée d’au moins une semaine. En cas de douleur, vous pouvez prendre un anti-inflammatoire non stéroïdien ou le paracétamol. Consultez quand même l’avis de votre médecin si les douleurs persistent. Des saignements peuvent survenir pendant 10 à 15 jours. Cependant, ces symptômes ne vous empêcheront pas d’aller à la selle. Vous devez surveiller votre alimentation pour éviter d’être constipé. Vous pouvez faciliter le transit en consommant un laxatif. Ce geste pourrait avoir des complications dans des cas exceptionnels infections et saignements. Vous ne devez pas alors prévoir des déplacements de plusieurs heures en position assise pendant au moins 3 semaines. 2 à 3 séances, espacées de 2 à 6 semaines, peuvent être nécessaires pour traiter vos symptômes. Quelques précautions à prendre Vous devez absolument prendre quelques précautions afin d’éviter d’éventuelles complications. Pour cela, il est conseillé d’informer votre médecin si vous suivez un traitement à base d’anticoagulant ou des antiagrégants plaquettaires. Vous devez aussi l’informer si vous souffrez d’une maladie immunitaire infection VIH ou si vous consommez un médicament diminuant l’immunité. Il en est de même si vous attendez un bébé. N’hésitez pas à informer votre médecin.| Иβιсо շе | Εթኃፁէсուհ αлጡщθшሻσ θτотոврωбр |
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Laradiofréquence expliquée par le Dr Catherine de Goursac. Utilisé en chirurgie depuis les années 1920, la radiofréquence servait pour produire la coagulation des vaisseaux sanguins et de prévenir les saignements. Plusieurs années plus tard, nous découvrons que la radiofréquence, donc la transmission de chaleur et d'énergie pouvaitDéfinition hémorroïdes Les hémorroïdes sont constituées d’un tissu riche en vaisseaux sanguins et sont présentes chez tout individu à l’intérieur de l’anus hémorroïdes internes ou sous la peau de l’anus hémorroïdes externes. On parle de maladie hémorroïdaire quand les hémorroïdes deviennent gênantes, dans la majorité des cas lorsqu’elles deviennent volumineuses et fragiles. Elles sont alors à l’origine de symptômes comme une douleur, des saignements, un gonflement ou une extériorisation des hémorroïdes internes prolapsus hémorroïdaire. Il existe différents stades de la maladie hémorroïdaire et de nombreuses prises en charge médicale traitement par des crèmes et suppositoires, instrumentale par radiofréquence ou ligature élastique au cabinet en consultation, et chirurgicale radiofréquence, ligature des vaisseaux sanguin sous doppler ou résection des hémorroïdes nécessitant une hospitalisation et une anesthésie La technique choisie le sera après discussion avec votre chirurgienne, elle tiendra compte du stade de la maladie auquel vous vous trouvez, de votre gêne et de vos attentes en termes d’efficacité, d’arrêt de travail, de douleur post-opératoire…. Quand il s’agit d’une prise en charge chirurgicale, elle nécessite dans la grande majorité des cas, une hospitalisation en ambulatoire. Prise en charge médicale ou instrumentale Si votre pathologie ne relève pas de la chirurgie ou si vous faites le choix d’un traitement instrumental, la prise en charge se déroulera en consultation au cabinet. Il vous sera remis à la fin de votre première consultation, une fiche d’information sur la technique et parfois une ordonnance pour des antibiotiques et des antalgiques à débuter avant la consultation. Vous n’aurez pas besoin d’arrêt de travail et serez revu en consultation dans un délai de 6 à 8 semaines. Il faut parfois plusieurs séances de ces traitements pour avoir une bonne efficacité. Préparation de votre intervention Si votre pathologie relève d’une intervention chirurgicale, la prise en charge sera différente. Lors de la consultation pré-opératoire, vous déciderez avec votre chirurgienne de la date d’intervention. Il vous sera remis vos ordonnances post-opératoires médicaments contre la douleur, nécessaire pour faire les soins et votre dossier d’admission. La secrétaire vous donnera également votre rendez-vous de consultation d’anesthésie et les documents à remplir pour préparer celle-ci. Vous serez contacté par l’infirmière coordinatrice de la clinique la veille de votre intervention pour vérifier les différents éléments avec vous. Vous devrez prendre une douche avec un savon simple à votre domicile avant de vous rendre à la clinique. Vous devrez débuter des laxatifs 4-5 jours avant l’intervention afin d’éviter toute constipation en post-opératoire et faire un lavement la veille et le matin de l’intervention. Consignes post-opératoires Après votre retour à domicile, vous devrez prendre les médicaments contre la douleur comme indiqué sur votre ordonnance. Le lendemain, vous serez contacté par l’infirmière coordinatrice pour vérifier que tout va bien. En fonction de la technique réalisée et de votre emploi, vous bénéficierez d’un arrêt de travail entre 2 et 4 semaines. Vous pourrez effectuer les soins vous-même et n’aurez pas besoin d’une infirmière à domicile. Vous ne pourrez pas pratiquer des activités sportives ou le port de charges lourdes avant d’avoir revu votre chirurgienne en consultation à de la chirurgie. Liens utiles Lerapport efficacité/effets indésirables de ces spécialités dans le traitement à court terme des signes fonctionnels liés à la crise hémorroïdaire aiguë est mal établi. 6.1.3. Place dans la stratégie thérapeutique Le traitement des hémorroïdes peut faire appel à trois types de traitement : médical,
Principe La radiofréquence consiste à chauffer les artères hémorroïdaires pour les scléroser, à l’aide d’une sonde métallique Photo 1 introduite sous la muqueuse du bas rectum, dont l’extrémité est munie d’électrodes de microfibres qui émettent un courant d’ondes de radiofréquence, à basse température sorte de micro-ondes. Elle traite les hémorroïdes internes uniquement, qui sortent ou qui saignent. Il ne s’agit donc pas d’une résection des hémorroïdes. Photo 1 sonde de radiofréquence Indication Le traitement par radiofréquence est un traitement chirurgical mini invasif s’adressant aux hémorroïdes internes procidentes grade 2 et 3 et hémorragiques. Il constitue une alternative intéressante à une hémorroïdectomie complète, plus radicale mais plus douloureuse. Le matériel Générateur de radiofréquence Fcare + pédale Sonde de radiofréquence cf photo 1 Écarteur hémi valve type Hill Ferguson, adapté au calibre de l’anus Seringue de 5 ml Aiguille verte Sérum physiologique et/ou xylocaïne Eau froide En pratique Sous anesthésie générale, en ambulatoire, sans préparation micro lavement éventuellement Position gynécologique Bloc pudendal par infiltration de naropéïne 7,5%, 20 cc Exposition par l’écarteur, repérage des paquets hémorroïdaires à traiter figure 1 Figure 1 Pour chaque paquet à traiter Infiltration de l’espace sous muqueux du territoire hémorroïdaire à traiter en introduisant l’aiguille au niveau de la ligne pectinée, puis injection sous muqueuse de sérum physiologique en petite quantité 1 ou 2 cc maximum pour inonder l’hémorroïde et décoller le plan muqueux du plan musculaire sous-jacent et favoriser la diffusion des ondes de radiofréquence figure 2 Figure 2 Introduction de la sonde de radiofréquence également au niveau de la ligne pectinée, en remontant verticalement dans l’espace sous muqueux sur environ 3 cm au-delà du marquage blanc en bout de sonde figure 3 Figure 3 Délivrance du courant de radiofréquence par appui sur la pédale du générateur, avec retrait très progressif de la sonde jusqu’au repère blanc La vitesse de retrait est d’environ 2 à 3 mm toutes les 3 secondes. Il arrive que la sonde accroche un peu à l’extraction, tirer un coup sec en faisant contre appui manuel sur l’hémorroïde Tamponnement de façon à, à peine blanchir la surface de la muqueuse avec l’extrémité chaude de la sonde figure 4 Figure 4 Immédiatement refroidir la muqueuse chauffée à la compresse mouillée figure 5 Figure 5 La procédure est répétée pour chaque paquet à traiter jusqu’à 4 ou 5 le plus souvent On peut contrôler l’efficacité de la coagulation en recherchant à la palpation de la paroi du bas rectum le cordon fibreux qui s’est formé sur le trajet de la sonde figure 6 Figure 6 Il est recommandé de ne pas délivrer plus de 3000 Joules pour l’ensemble des paquets. Si la sonde se carbonise au bout elle peut être grattée La procédure dure environ 10 minutes au total Quelles sont les suites ? Les suites sont le plus souvent peu douloureuses, des antalgiques simples type paracétamol ou AINS suffisent, pendant quelques jours. L’arrêt de travail n’excède pas une semaine et n’est même pas obligatoire. En l’absence de plaie, il n’y a pas nécessité de soins locaux. Les laxatifs peuvent être utiles à une reprise facile du transit, mais ils sont souvent interrompus rapidement. Les résultats sue la procidence et les saignements sont visibles rapidement, mais l’efficacité peut être retardée, avec un résultat consolidé 1 à 2 mois après le geste. La radiofréquence sur les hémorroïdes n’empêche pas une éventuelle chirurgie de la maladie hémorroïdaire si elle devait s’avérer nécessaire plus tard. Il n’existe pas de donnée sur le taux de récidive de la maladie. Les complications ? Comme après toute chirurgie hémorroïdaire, des complications sont possibles, mais elles restent occasionnelles après cette technique. Outre les complications inhérentes à l’anesthésie, peuvent survenir Des saignements, le plus souvent peu importants, mais une hémorragie peut survenir dans les 3 semaines qui suivent l’opération, vous obligeant à être réhospitalisée pour que l’on fasse un point sous anesthésie générale, c’est pourquoi il est vous est conseillé de rester à proximité d’une structure de soins pendant cette période. Le risque hémorragique est faible cependant ; Un blocage pour uriner pendant quelques jours ; De la fièvre ; Les douleurs sont le plus souvent modérées et de courte durée, et bien soulagées par des médicaments classiques type paracétamol ou anti inflammatoires. Aucune étude ne permet aujourd’hui de savoir quelle est la fréquence exacte de survenue de ces différentes complications. À faire / Ne pas faire Ne pas injecter trop de sérum physiologique sous la muqueuse au risque d’obstruer la lumière et de gêner le bon déroulement de la procédure. Bien soulever la sonde pendant la délivrance du courant pour ne pas être trop au contact de la paroi musculaire. Retirer la sonde vraiment pas à pas. Un geste de résection des marisques peut être associé ; il est aussi possible d’associer lors d’une même intervention, radiofréquence sur 1 ou 2 paquets et résection pédiculaire selon Milligan et Morgan pour les autres. Dr Charlotte Favreau-Weltzer Talence. Juin 2018. Iconographie Dr Charlotte Favreau-Weltzer.Laradiofréquence peut s’utiliser seule ou en association avec d’autres techniques pour obtenir une efficacité accrue. Sa principale indication reste le traitement du relâchement cutané. Mais en modifiant les paramètres des impulsions émises, on peut également traiter la cellulite (en association avec la mésothérapie) , les Les hémorroïdes font partie du top 5» des tableaux cliniques au cabinet de proctologie. La prévalence à vie est élevée, mais tous les résultats de l’examen clinique ne nécessitent pas de traitement en soi. La palette thérapeutique est vaste, le choix de la méthode thérapeutique reposant plus souvent sur la formation, l’expérience et la préférence du médecin traitant que sur les preuves. De plus, les directives financières et politiques sanitaires nous contraignent souvent à des adaptations. L’objectif doit être un concept thérapeutique adapté au patient et à ses symptômes. Introduction Les hémorroïdes font partie des raisons les plus fréquentes de référence au cabinet de proctologie. Chaque année, le nombre s’élève à près de 1000 consultations médicales relatives à des hémorroïdes pour 100 000 habitants. La prévalence est difficile à consigner. Cela est premièrement dû à un nombre élevé de cas non recensés, car de nombreuses personnes hésitent encore à consulter un médecin. Deuxièmement, toutes les enflures ou hémorragies dans la zone anale sont communément imputées par les non-professionnels à ce diagnostic. Troisièmement, la présence d’hémorroïdes ne corrèle pas nécessairement avec la survenue de symptômes. En fonction des études, une prévalence à vie de 40–70% est affichée. Des hémorroïdes ont été décrites dans 40% des coloscopies de dépistage réalisées en Grande-Bretagne et en Autriche. L’incidence semble augmenter avec l’âge. Toutefois, les hémorroïdes ne sont pas des manifestations classiques de la vieillesse et peuvent survenir à tout âge, même chez les enfants. Le pic d’âge se situe entre 45 et 65 ans. Il existe des données divergentes concernant une préférence de genre. Le mode de vie occidental, avec une alimentation riche en glucides et pauvre en fibres, des activités principalement en position assise et des sièges de toilettes confortables permettant l’utilisation en toute tranquillité des nouveaux médias, favorise les hémorroïdes. Il existe par ailleurs une certaine prédisposition héréditaire. Le coussinet hémorroïdaire est constitué d’un complexe vasculaire artérioveineux qui est alimenté depuis l’artère rectale supérieure par les artères hémorroïdaires supérieure et moyenne. Le drainage s’effectue par l’intermédiaire des veines hémorroïdaires qui circulent à travers l’appareil sphinctérien. Les coussinets hémorroïdaires sont recouverts de muqueuses et se situent dans une épaisse couche sous-muqueuse guidant du tissu conjonctif et des cellules musculaires lisses au-dessus de la ligne pectinée = corps caverneux du rectum. Ils sont maintenus en position par des fibres de tissu conjonctif qui exercent une traction vers le muscle sphincter anal interne. Il est question d’hémorroïdes lorsque le coussinet vasculaire est plus développé que normalement. Les localisations typiques des hémorroïdes sont indiquées à 3, 7 et 11 heures en position de lithotomie, avec toutefois une forte variabilité entre les individus. Elles se distinguent de la muqueuse rectale par une couleur plus violacée. Le rôle physiologique du coussinet vasculaire est de garantir la continence fécale et ce, en collaboration avec l’appareil sphinctérien. La juxtaposition des plis de la muqueuse permet de rendre le canal anal imperméable aux matières fécales liquides et à l’air. Cela assure 15–20% de la continence. Il convient de faire la distinction entre les hémorroïdes internes» et les hémorroïdes autrefois qualifiées d’externes appelées aujourd’hui veines périanales, qui sont formées par un plexus vasculaire périanal sous-cutané recouvert de peau. La cause postulée de l’agrandissement des hémorroïdes est une congestion veineuse avec hyperplasie consécutive du corps caverneux rectal et glissement du tissu dans le canal anal. Un tonus de repos accru du sphincter ainsi qu’un prolapsus du plexus hémorroïdaire peuvent être à l’origine du trouble de l’écoulement veineux. Il est possible qu’une perte fonctionnelle du ligament suspenseur situé autour et au-dessus du complexe vasculaire artérioveineux et constitué de fibres musculaires et de fibres élastiques de tissu conjonctif, associée à une descente consécutive de la muqueuse, soit un facteur causal indépendant. De nouvelles évaluations morphologiques et hémodynamiques du plexus vasculaire anorectal [1] ont en outre montré que les circonvolutions vasculaires disposent d’un mécanisme intrinsèque de contraction composé de cellules musculaires lisses, qui régule l’apport et l’évacuation du volume sanguin ainsi que sa vitesse d’écoulement au sein des vaisseaux. La destruction de ce système de régulation avec remplacement des cellules musculaires par des fibres de tissu conjonctif entraîne alors la formation d’hémorroïdes. La composition du collagène semble également entrer en jeu; des études ont ainsi démontré une augmentation des métallo-protéinases matricielles au sein de ce collagène [2]. Il est facilement imaginable qu’une irritation mécanique par ex. due à une diarrhée, des selles dures ou des manipulations ou une augmentation de la pression intra-abdominale comme en cas de grossesse, d’adiposité viscérale, d’ascite, etc. exercent une influence sur ces mécanismes physiopathologiques, mais ces éléments ne sont toutefois pas prouvés comme en étant la cause. L’affection hémorroïdale est définie comme la présence de coussinets hémorroïdaires agrandis, combinée à la survenue de symptômes typiques. Les principaux symptômes sont du sang à partir de l’anus, une démangeaison anale, une sensation de prolapsus, un trouble de la continence fine avec traces de matières fécales, suintements ou sécrétion de mucosités à partir de l’anus ainsi qu’eczéma cutané. Les douleurs ne surviennent pas typiquement en cas d’hémorroïdes et sont généralement associées à un prolapsus anal aigu, des ulcérations de la muqueuse ou une thrombose. Diagnostic En cas de survenue de symptômes, un examen proctologique doit avoir lieu. Il inclut une anamnèse détaillée, y compris la saisie des habitudes de consommation de boissons et d’aliments ainsi que de passage à la selle, de la continence des selles et d’éventuelles lésions ou opérations ultérieures. L’examen est constitué d’une inspection au repos, en contraction et en poussée, d’un toucher rectal ainsi que d’une anuscopie à l’aide d’un anuscope transparent ou partiellement ouvert. Le rectoscope ainsi que le sigmoïdoscope flexible conviennent moins bien à l’examen du canal anal. En présence de sang dans les selles et d’autres red flags» à l’anamnèse irrégularité des selles, symptomatique B, anamnèse familiale positive de carcinome colorectal, une coloscopie doit être organisée sans hésitation. Quelle que soit l’issue de l’examen anal, la coloscopie préventive est recommandée aux patients de plus de 50 ans n’en ayant encore jamais bénéficié. La réalisation d’une échographie endoscopique inférieure et, si besoin, d’une manométrie anorectale peut être indiquée si des symptômes d’incontinence sont décrits par le patient ou en présence d’anomalies lors du toucher rectal. Si la douleur constitue le symptôme principal, d’autres affections anales telles qu’une fissure anale, une thrombose veineuse périanale, un abcès ou encore un carcinome doivent être exclues. Généralement, la classification par grade s’effectue selon Goligher en fonction de la taille des hémorroïdes ou de l’ampleur du prolapsus tissulaire tab. 1. Toutefois, il n’existe ici aucune corrélation avec l’étendue des symptômes. Par ailleurs, la taille des hémorroïdes peut varier en fonction des jours et de la position. Les hémorroïdes peuvent être plus rouges ou saigner au toucher. De même, des colorations blanchâtres peuvent survenir comme signe d’une métaplasie épidermoïde, ce qui peut alors indiquer une irritation mécanique renforcée, par ex. due à un prolapsus. Il n’existe à ce jour aucune classification prenant en considération l’ampleur des symptômes ou la présence de modifications associées. Tableau 1 Classification du grade des hémorroïdes et des symptômes souvent associésHémorroïdes de grade IUniquement visibles à l’anuscopieSaignements, aucune douleurHémorroïdes de grade IIProlapsus lors du passage à la selle, reposition spontanéeSuintements, sécrétions de mucosités, démangeaisonsHémorroïdes de grade IIIRepositionnables avec le doigtMétaplasies épidermiques, ectasies veineuses, douleurHémorroïdes de grade IVNon repositionnablesSclérose, souvent associée à des marisques Traitement Il n’existe aucun consensus relatif au traitement adéquat des hémorroïdes. En effet, le traitement conservateur aussi bien que le traitement chirurgical varient selon les pays. Un traitement est uniquement indiqué lorsque le patient présente des symptômes et souhaite expressément une procédure active. Seuls 5–10% des patients nécessitent une intervention chirurgicale. L’objectif du traitement n’est pas nécessairement que toutes les lésions disparaissent tab. 2. Tableau 2 Objectifs thérapeutiques du traitement des les rapports anatomiques normauxRéduire les œdèmes de la sous-muqueuse et du plexus caverneux du rectumAméliorer l’écoulement veineux réduction des spasmes du sphincter, réduction de la pression intra-abdominaleInduire l’adhérence entre la muqueuse et le muscleEviter les cicatrices, strictures, sténose, la continenceObtenir des selles volumineuses souples lors de la défécation avec peu de pressionTraiter les pathologies concomitantes Indépendamment de la cause sous-jacente des hémorroïdes, des troubles de la défécation et de mauvaises habitudes de selles sont associés à une progression. Ainsi, des mesures diététiques et d’hygiène fécale constituent la base de tout traitement. Mesures conservatrices L’objectif est d’éviter aussi bien la constipation que la diarrhée. Il est généralement recommandé de veiller à un apport suffisant en liquide et une alimentation riche en fibres. Les laxatifs de masse tels que le psyllium ou la méthylcellulose supplémentation de 20–30 g/d conviennent particulièrement en complément. L’état des preuves en termes d’efficacité sur la consistance des selles ainsi que sur les hémorroïdes s’avère toutefois modeste. Le recueil d’une anamnèse approfondie des habitudes de selles vaut la peine pour déterminer ce que le patient considère comme normal et comment se déroulent les défécations dans l’environnement quotidien. Le patient devrait veiller à certains rituels assurant du temps et de l’espace pour la défécation pendant la journée. Ainsi, la première envie matinale ne doit pas être réprimée. Un verre d’eau chaude après le lever peut aider à stimuler l’intestin. La poussée sur les toilettes ne devrait pas être forcée, en particulier lorsqu’une sensation de vidange incomplète persiste. Eventuellement, la position assise peut être optimisée à l’aide d’un marchepied. La lecture, les mots croisés et le smartphone sont associés à des durées inutilement longues en position assise et donc plutôt contreproductifs. Concrètement, le temps accordé à la défécation doit être limité à 3–5 minutes par jour. Il est souvent aussi utile d’expliquer que le passage à la selle ne doit pas obligatoirement être quotidien. Les bains de siège peuvent s’avérer utiles. Leur principale action repose sur une meilleure hygiène anale ainsi qu’un effet relaxant sur l’appareil sphinctérien. En présence de symptômes aigus et de gonflement prononcé, l’application locale de froid est toutefois plus agréable. Les médicaments d’action locale constituent un autre pilier du traitement conservateur. Ceux-ci doivent être placés dans le canal anal; les pommades avec applicateur ou les suppositoires conviennent le mieux à cet effet. Les composants sont généralement des anesthésiants locaux, anti-inflammatoires, vasoconstricteurs, antithrombotiques et/ou antiseptiques. Ils conviennent particulièrement en cas de symptômes aigus. Ils ne permettent toutefois pas d’obtenir une réduction de la taille des hémorroïdes. Les suppositoires stéroïdiens présentent un effet anti-inflammatoire plus puissant; mais là aussi, il n’est pas prouvé que les saignements et la taille des hémorroïdes peuvent être influencés à long terme. Ils ne sont donc pas plus efficaces que les autres préparations, mais ont de nets effets indésirables tels qu’une atrophie au niveau de la muqueuse anale, en particulier lors de leur utilisation sur une durée prolongée. Ils peuvent en outre favoriser les infections fongiques et la formation d’eczéma chronique, et doivent donc être évités. Le problème est que la plupart des préparations non stéroïdiennes ne sont pas prises en charge par la caisse d’assurance-maladie à l’exception de Faktu. Il convient également de noter que des réactions allergiques peuvent être déclenchées aussi bien par les solutions porteuses que par les composants eux-mêmes. Les anesthésiants locaux en particulier sont des allergènes fréquents. Du fait d’ingrédients similaires, des réactions croisées peuvent survenir après changement de la préparation. Dans une étude contrôlée contre placebo, les flavonoïdes diosmine + hespéridine [Daflon 500 mg] ont montré une amélioration des symptômes hémorroïdaires aigus [3]. Une alternative est le dobésilate de calcium Doxium 500 mg. L’effet des phlébotoniques repose sur la normalisation du tonus, de la résistance et de la perméabilité des vaisseaux. Ils semblent également avoir une influence sur la fréquence et l’ampleur des symptômes en dehors de la phase aiguë. Il n’existe toutefois aucune preuve en faveur d’une utilisation durable. Nous utilisons aussi l’effet protecteur contre les œdèmes» en prévention de symptômes postinterventionnels ou postopératoires. En situation aiguë, le distributeur de Daflon recommande une augmentation rapide du dosage au moyen de la dose de charge pendant une semaine; l’utilisation est également possible durant la grossesse après le premier trimestre. Interventions/opérations Le principe fondamental de tout traitement interventionnel consiste en une sclérose ou ligature du vaisseau afférent aussi près que possible du site concerné et/ou l’élimination du tissu superflu en évitant une cicatrisation secondaire étendue de la plaie. En règle générale, les opérations sont indiquées en cas d’hémorroïdes symptomatiques de grades III–IV. Au vu du résultat généralement similaire des techniques opératoires disponibles, l’accent est aujourd’hui mis sur la rentabilité, la réduction de la douleur, la minimisation du risque et réduction de l’incapacité de travail. Les complications postopératoires/postinterventionnelles typiques sont rétention urinaire, douleurs, hémorragies/hémorragies secondaires, inflammations locales, modifications des habitudes de selles, jusqu’à incontinence, lésions du sphincter ou de la prostate/du vagin, strictures et survenue de récidives. Interventions non chirurgicales Ligature élastique La ligature élastique fig. 1A fait partie des interventions non chirurgicales les plus prisées. Cette technique consiste à placer un élastique à la base du paquet hémorroïdaire en aspirant la muqueuse et la sous-muqueuse à l’aide d’un appareil spécialement conçu à cet effet technique de Barron. Il survient une nécrose locale et une réaction inflammatoire. L’élastique et la muqueuse nécrotique se désintègrent dans les 5–10 premiers jours après l’application. De cette manière, l’apport sanguin est réduit, la muqueuse superflue éliminée et une adhérence cicatricielle de la muqueuse est obtenue. La technique convient en particulier pour les hémorroïdes symptomatiques de grades I–II. Elle peut être pratiquée en ambulatoire sans anesthésie. Il est essentiel que l’aspiration de la muqueuse n’entraîne aucune douleur aiguë muqueuse anale sensible. Sinon, un autre site d’application doit être choisi. Il convient de ne pas réaliser plus de 2–3 ligatures par séance car sinon, le risque de complications telles que douleurs postinterventionnelles, mais aussi de sténose, est accru. L’intervention peut être répétée sans problème au bout de 4–6 semaines. Les hémorroïdes de grade plus élevé sont souvent réduites de manière insuffisante, mais, dans des situations spéciales, l’intervention peut toutefois entraîner un soulagement des symptômes. Le patient n’est censé avoir plus aucune douleur forte après une intervention correctement réalisée. Durant les premiers jours après l’intervention, une sensation de pression ou une envie plus prononcée d’aller à la selle sont toutefois possibles. Par ailleurs, de légers saignements peuvent survenir au moment de la décomposition du tissu. Le taux de complications est faible <10%. Des cas exceptionnels avec inflammations graves ainsi que des complications mortelles ont été décrits. En ce qui concerne les taux de succès à long terme, les données divergent entre 31 et 98%. Figure 1 Techniques interventionnelles/opératoires Ligature élastique A . Hémorroïdectomie par excision fermée selon Ferguson,B . HAL/RAR C . Hémorroïdopexie par agrafage selon Longo D . Copyright Clinique universitaire de chirurgie et médecine viscérales de l’Inselspital, reproduction avec aimable autorisation. Sclérose L’effet de la sclérose repose sur une réaction inflammatoire qui entraîne une fibrose et ainsi l’adhérence entre la sous-muqueuse et la couche musculaire sous-jacente ainsi qu’une réduction drastique de l’apport sanguin. L’agent peut être administré aussi bien par voie sous-muqueuse au niveau proximal de la base du paquet hémorroïdaire technique de Blanchard que directement dans les nodules hémorroïdaires eux-mêmes technique de Blond et Hoff. Selon la technique, diverses substances sclérotiques sont utilisées solution huileuse de phénol à 5% [toxicité!] avec la technique de Blanchard; solution alcoolique de polidocanol à 10%, solution éthanol-chlorure de zinc ou solution d’hydrochlorure de quinine [risque d’allergie!] avec la technique de Blond et Hoff. Seul Aethoxysklerol solution alcoolique de polidocanol à 3% est disponible sur le marché. Toutes les autres solutions doivent être fabriquées sur prescription en pharmacie, ce qui est plutôt peu réalisable au quotidien. Plusieurs séances sont souvent nécessaires. Tandis que des effets indésirables significatifs tels que nécroses, ulcérations, hémorragies, abcès ainsi que réactions allergiques ont été décrits, le taux de complications est toutefois globalement faible jusqu’à 6,5%. Par rapport à d’autres techniques, les résultats à long terme sont plutôt mauvais. Il existe néanmoins peu d’études sur la sclérose. Cela est probablement dû au fait que cette technique est de plus en plus rarement utilisée en pratique clinique. Nous ne réalisons plus aucune sclérose chez nous. Photocoagulation infrarouge La photocoagulation infrarouge, très peu douloureuse, méthode de Neiger constitue une autre technique réalisable en ambulatoire. Elle est souvent utilisée en particulier dans les cabinets de gastro-entérologie, où les appareils correspondants font partie de l’équipement de base. Les rayons infrarouges entraînent une photocoagulation de la muqueuse et la sous-muqueuse avec nécrose thermique, ulcération et cicatrisation consécutives. Un certain effet hémostatique y est associé. Pour cette raison, cette technique est surtout prometteuse en présence de petites hémorroïdes sanglantes. Habituellement, davantage de séances sont nécessaires et le taux de récidive est supérieur par rapport aux deux autres techniques élastique et sclérose. De nouvelles publications font également défaut à ce sujet. Procédure Rafaelo La procédure Rafaelo est arrivée sur le marché il y a quelques années. Elle consiste à coaguler les hémorroïdes à la base sous anesthésie locale à l’aide d’une sonde spéciale de radiofréquence. La technique est entre-temps utilisée pour les hémorroïdes de grade élevé et elle présentée comme une méthode peu douloureuse utilisable en ambulatoire. Il n’existe toutefois aucune étude comparative aux techniques opératoires classiques». Hémorroïdoplastie au laser L’hémorroïdoplastie au laser HeLP est également très récente. Cette technique consiste à traiter les vaisseaux hémorroïdaires par points à l’aide d’un laser à diode, après avoir réalisé une petite incision dans la muqueuse ou une petite incision sous-muqueuse en tunnel dans l’anus. Des techniques sous contrôle Doppler sont également décrites. La création de chaleur entraîne une rétraction des circonvolutions vasculaires avec hémostase simultanée. La procédure est recommandée pour les hémorroïdes de grades II et III. Après des résultats initiaux prometteurs en termes de douleurs postopératoires et de réduction des symptômes, une étude suisse actuelle a toutefois montré des déficits concernant l’évolution à long terme, avec 34% de récidives lors d’un suivi de 5,4 ans en moyenne. Par ailleurs, des complications postopératoires sont survenues dans 18% des cas, dont des fistules et des symptômes d’incontinence [4]. Interventions chirurgicales Hémorroïdectomie par excision L’hémorroïdectomie par excision a été employée sous diverses formes à partir des années 1950/60 et a longtemps été considérée comme standard universel en cas d’hémorroïdes de grades III–IV non maîtrisables par traitement conservateur. Il s’agit de la résection de la muqueuse et du coussinet hémorroïdaire sous-jacent tout en préservant le sphincter; l’artère hémorroïdaire afférente est pourvue d’une ligature transfixiante. Dans les deux techniques les plus souvent utilisées, la plaie est soit laissée ouverte technique ouverte de Milligan-Morgan, soit suturée à l’extérieur à l’exception d’un petit triangle de drainage technique fermée de Ferguson, fig. 1B. Il est possible de retirer jusqu’à trois piliers hémorroïdaires en une seule opération résection 1 à 3 extrémités. Etant donné que le champ opératoire se situe au niveau de la muqueuse anale sensible, des douleurs postopératoires sont attendues. En fonction de la technique, les plaies peuvent nécessiter 3–6 semaines jusqu’à cicatrisation complète. La technique sous-muqueuse de Parks, nettement plus difficile, au cours de laquelle la muqueuse est laissée intacte et uniquement le coussinet hémorroïdaire sous-jacent est retiré, est désormais rarement utilisée en Suisse. Une méta-analyse publiée en 2016 a montré un avantage mesurable de la technique fermée en termes de réduction des douleurs postopératoires, de cicatrisation plus rapide et de risque inférieur d’hémorragies secondaires pour toutefois une durée d’opération plus longue. Aucune différence n’a pu être identifiée concernant le taux de complications, en particulier les troubles de cicatrisation ainsi que le taux de récidives [5]. L’hémorroïdectomie faisant appel au système LigaSure constitue une variante technique plus récente. Cet appareil permet d’obtenir une hémostase rapide avec un faible dommage thermique. Les nécroses tissulaires moindres engendreraient des douleurs postopératoires plus faibles chez les patients. Une méta-analyse réalisée en 2015 a montré un avantage en termes de temps d’intervention, durée de séjour, taux de douleur et perte sanguine intraopératoire par rapport à la technique chirurgicale de Ferguson; aucune différence n’a été observée concernant les hémorragies secondaires, problèmes de défécation, fissures ou sténoses anales et l’incontinence [6]. Les données relatives à l’évolution à long terme font défaut. Les coûts matériaux plus élevés doivent néanmoins être également pris en considération. Désartérialisation hémorroïdaire transanale avec ou sans mucopexie En 1995, Morinaga et collègues ont décrit une alternative à la résection la désartérialisation hémorroïdaire transanale THD. Un proctoscope spécialement conçu permet, à l’aide d’un appareil échographique Doppler, de suturer et de ligaturer les branches terminales des artères hémorroïdaires supérieures, au nombre moyen de 6–8, au niveau du tiers inférieur du rectum à env. 3 cm au-dessus de la ligne pectinée ligature des artères hémorroïdaires = HAL [7]. Entre-temps, divers appareils ont été développés à cet effet; ils se distinguent essentiellement par la hauteur visée de la ligature des artères hémorroïdaires. Si besoin, cette intervention peut être combinée avec une plicature de la muqueuse vers l’intérieur de l’anus rectoanal repair = RAR; de cette manière, des hémorroïdes de degré supérieur peuvent également être traitées fig. 1C. Reste toutefois à savoir dans quelle mesure la localisation du vaisseau sous contrôle Doppler influence la réussite de l’opération. Selon une petite étude randomisée réalisée par Schuurman et al., la ligature des vaisseaux visibles alimentant les hémorroïdes et la mucopexie concomitante permettent d’obtenir un résultat tout aussi bon; toutefois, la durée d’intervention est clairement plus longue avec l’utilisation de l’appareil Doppler [8]. Etant donné que le champ opératoire se situe au-dessus de la ligne pectinée et ainsi en dehors de la zone sensible de la muqueuse anale, il s’agit d’une procédure peu douloureuse. Elle ne convient pas aux hémorroïdes déjà fibrosées se prolabant. En outre, des marisques doivent si besoin être réséquées séparément, ce qui crée à nouveau une lésion douloureuse. Une méta-analyse réalisée en 2016 a pu montrer que, par rapport à une hémorroïdectomie ouverte, la THD avec mucopexie permet une reprise professionnelle plus rapide, mais qu’il existe aucune différence en termes de récidive, réopération et complications telles qu’incontinence [9]. Hémorroïdopexie par agrafage L’hémorroïdopexie par agrafage fig. 1D présentée pour la première fois par Longo en 1998 constitue une autre innovation. Elle consiste à exciser, à l’aide d’un dispositif circulaire intraluminal d’agrafage un segment circulaire de muqueuse et sous-muqueuse au niveau du bord supérieur des hémorroïdes. Les coussinets hémorroïdaires agrandis et prolabés dans le canal anal ne sont pas éliminés, mais tirées vers le haut et refixés à leur localisation originelle au niveau de l’accès au canal anal. L’idée sous-jacente est de rétablir l’anatomie originelle et la fonction physiologique. La ligne d’agrafe a en outre pour fonction de réduire l’apport sanguin vers le plexus hémorroïdaire. De premières études randomisées réalisées par divers groupes européens, mais également suisses, comparant la technique avec le standard universel d’hémorroïdectomie par excision généralement selon Milligan-Morgan, ont été publiées en 2001 et 2002. Avec un faible nombre de cas et un suivi de courte durée, des douleurs postopératoires plus faibles, un séjour hospitalier plus bref et des absences professionnelles moins longues ont été décrits pour des taux égaux de complications et récidives. Toutefois, des coûts opératoires nettement supérieurs ont été constatés. Une méta-analyse Cochrane réalisée en 2006 a apporté un vent contraire [10]. Des taux de récidive significativement supérieurs en termes de prolapsus et symptômes y ont été décrits 8,5 versus 1,5%. Les récidives sont principalement survenues chez des patients présentant des hémorroïdes de grade IV, de sorte qu’il a été recommandé de pratiquer des hémorroïdectomies par excision en présence d’hémorroïdes fixes. Par ailleurs, des rapports concernant un complexe symptomatique postopératoire composé d’urgence, de sensation de corps étranger, de vidange incomplète des selles et de douleurs anales ont abouti au terme stapled hemorrhoidopexy syndrome». Celui-ci a été décrit dans jusqu’à 45% des cas, avec des variations d’ampleur et de durée, de sorte que de nombreuses cliniques ont banni cette technique de leur répertoire chirurgical. Entre-temps, il existe d’autres méta-analyses [11, 12] ainsi que des études randomisées contrôlées eTHoS [13] qui illustrent cela de manière plus nuancée. Il est certain que cette opération doit être uniquement pratiquée par un chirurgien expérimenté. Outre l’établissement clair de l’indication, le placement correct de la suture en bourse, qui doit être adaptée à l’anatomie individuelle du canal anal et située juste au-dessus de la base hémorroïdaire, est essentiel pour un résultat favorable à long terme. Nous employons nous-mêmes avec succès cette technique particulièrement en présence d’hémorroïdes circulaires de degré III ou de prolapsus anal. L’embarras du choix et perspectives Les études disponibles s’avèrent en partie difficiles à interpréter et à comparer, car le nombre de cas est souvent faible, les résultats sont définis de manière différente et la durée du contrôle de suivi varie fortement. Par conséquent, les méta-analyses ne sont souvent que partiellement révélatrices. En connaissance de ces problèmes, quelques grande études multicentriques, randomisées et contrôlées ont été réalisées ces dernières années. Elles incluent notamment le HubBle-trial [14], l’étude eThos [13] et le LigaLongo-trial [15, 16] tab. 3. Tableau 3 Etudes randomisées contrôlées [14]Compare HAL avec la ligature élastique RBL en cas d’hémorroïdes de grades II–III→ HAL plus douloureux, plus onéreux→ RBL davantage de récidives /interventions répétées nécessaires→ Aucune différence en termes de complications, continence, symptômes, qualité de vieeTHoS [13]Compare l’hémorroïdopexie par agrafage selon Longo SH et l’hémorroïdectomie par excision TH→ SH moins de douleurs→ Taux de complications chirurgicales comparable→ TH moins onéreux, meilleure continence, moins de récidives, symptômes, réinterventions après 24 moisLigaLongo [15, 16]Compare HAL sous contrôle Doppler DGHAL avec mucopexie et hémorroïdopexie selon Longo SH→ Morbidité postopératoire et résultats au bout d’un an similaires indépendamment de la procédure→ DGHAL moins de douleurs postopératoires, rétablissement plus rapide que SH→ DGHAL plus onéreux, durée d’opération plus longue, moins bonne correction de l’anatomie que SH Par ailleurs, une étude Delphie a été lancée par un groupe international d’experts de la santé afin de créer un core outcome set», c’est-à-dire une exigence minimale relative aux résultats à présenter. Les preuves devraient ainsi s’améliorer dans les années à venir. Cela serait toutefois également souhaitable pour les méthodes thérapeutiques conservatrices et médicamenteuses. Nous sommes d’avis qu’il est essentiel de discuter en détail des avantages et inconvénients des différentes techniques avec le patient et de sélectionner avec lui une méthode opératoire adaptée à ses problèmes cutanés et à ses exigences périopératoires et postopératoires. Un algorithme thérapeutique est représenté à la figure 2. Figure 2 Représentation de l’algorithme thérapeutique utilisé chez nous à l’Inselspital. Imprimées en italique sont les procédures qui seraient possibles mais que nous ne proposons nous-mêmes pas actuellement. Lors de la sélection de la procédure, il convient de prendre en considération les maladies antérieures telles qu’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin, une cirrhose hépatique ou une légère incontinence préexistante, ainsi que les délais dans lesquels le patient doit à nouveau être opérationnel après l’intervention. En outre, le site à l’état détendu peut varier significativement. Nous nous laissons souvent le libre choix de la technique définitive jusqu’au jour de l’opération, en consultation avec le patient. En cas de médicaments anticoagulants ne pouvant être interrompus, nous évitons notamment les ligatures élastiques et les hémorroïdectomies par excision; avec les méthodes HAL/RAR ou mucopexie ainsi qu’hémorroïdopexie par agrafage, nous n’avons jusqu’à présent rencontré aucune situation incontrôlable. Le besoin de chirurgie ambulatoire aura à l’avenir pour conséquence un déplacement du spectre thérapeutique vers des opérations peu douloureuses et facilement réalisables. De même, la pression exercée sur les coûts influencera davantage le choix de la méthode. L’essentiel pour la pratique • Les symptômes hémorroïdaires existants sont déterminants pour savoir si un traitement est indiqué. • L’anamnèse et l’examen détaillés par un spécialiste s’avèrent nécessaires pour trouver le concept de thérapeutique adapté au patient. • La base de tout traitement consiste à modifier l’alimentation et à favoriser un mode de vie avec suffisamment d’activité physique et, le cas échéant, une réduction du poids ainsi qu’une modification des habitudes de toilettes. • L’établissement traitant doit pouvoir proposer plusieurs techniques et adapter les diverses options thérapeutiques interventionnelles ou opératoires au patient et à ses symptômes. • L’intervention chirurgicale doit être réalisée par un chirurgien proctologique qualifié. Les surtraitements doivent être évités et des traitements rentables proposés. Il relèvera du défi d’adapter les concepts thérapeutiques au besoin de la chirurgie ambulatoire. • Une amélioration de l’état des preuves est attendue dans les prochaines années avec davantage d’études multicentriques, randomisées et contrôlées, de sorte que le patient pourra être conseillé de manière plus complète. Littérature 1 Aigner F, Gruber H, Conrad F, Eder J, Wedel T, Zelger B. Revised morphology and hemodynamics of the anorectal vascular plexus impact on the course of hemorrhoidal disease. Int J Colorectal Dis. 2009;241105–13. 2 Kisli E, Kemik A, Sümer A, Kemik Ö. Matrix metalloproteinases in pathogenesis of hemorrhoidal disease. Am Surg. 2013;79111181–4. 3 Meshikhes AW. Daflon for haemorrhoids a prospective, multi-centre observational study. Surgeon. 2004;26335–8 + 361. 4 Faes S, Pratsinis M, Hasler-Gehrer S, Keerl A, Nocito A. Short- and long-term outcomes of laser haemorrhoidoplasty for grade II-III haemorrhoidal disease. Colorectal Dis. 2019;216689–96. 5 Bhatti MI, Sajid MS, Baig MK. Milligan-Morgan open versus Ferguson haemorrhoidectomy closed a systematic review and meta-analysis of published randomized, controlled trials. World J Surg. 2016;4061509–19. 6 Xu L, Chen H, Lin G, Ge Q. Ligasure versus Ferguson hemorrhoidectomy in the treatment of hemorrhoids a meta-analysis of randomized control trials. Surg Laparosc Endosc Percutan Tech. 2015;252106–10. 7 Morinaga K, Hasuda K, Ikeda T. A novel therapy for internal hemorrhoids ligation of the hemorrhoidal artery with a newly devised instrument Moricorn in conjunction with a Doppler flowmeter. Am J Gastroenterol. 1995;904610–3. 8 Schuurman JP, Borel Rinkes IH, Go PM. Hemorrhoidal artery ligation procedure with or without Doppler transducer in grade II and III hemorrhoidal disease a blinded randomized clinical trial. Ann Surg. 2012;2555840–5. 9 Xu L, Chen H, Lin G, Ge Q, Qi H, He X. Transanal hemorrhoidal dearterialization with mucopexy versus open hemorrhoidectomy in the treatment of hemorrhoids a meta-analysis of randomized control trials. Tech Coloproctol. 2016;2012825–33. 10 Jayaraman S, Colquhoun PH, Malthaner RA. Stapled versus conventional surgery for hemorrhoids. Cochrane Database Syst Rev. 2006;4CD005393. 11 Tjandra JJ, Chan MK. Systematic review on the procedure for prolapse and hemorrhoids stapled hemorrhoidopexy. Dis Colon Rectum. 2007;506878–92. 12 Shao WJ, Li GC, Zhang ZH, Yang BL, Sun GD, Chen YQ. Systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials comparing stapled haemorrhoidopexy with conventional haemorrhoidectomy. Br J Surg. 2008;952147–60. 13 Watson AJ, Cook J, Hudson J, Kilonzo M, Wood J, Bruhn H, et al. A pragmatic multicentre randomised controlled trial comparing stapled haemorrhoidopexy with traditional excisional surgery for haemorrhoidal disease the eTHoS study. Health Technol Assess. 2017;21701–224. 14 Brown SR, Tiernan JP, Watson AJM, Biggs K, Shephard N, Wailoo AJ, , et al.; HubBLe Study team. Haemorrhoidal artery ligation versus rubber band ligation for the management of symptomatic second-degree and third-degree haemorrhoids HubBLe a multicentre, open-label, randomised controlled trial. Lancet. 2016;23;38810042356–64. 15 Venara A, Podevin J, Godeberge P, Redon Y, Barussaud ML, Sielezneff I, et al; LigaLongo Study Group. A comparison of surgical devices for grade II and III hemorrhoidal disease. Results from the LigaLongo Trial comparing transanal Doppler-guided hemorrhoidal artery ligation with mucopexy and circular stapled hemorrhoidopexy. Int J Colorectal Dis. 2018;33101479–83. 16 Lehur PA, Didnée AS, Faucheron JL, Meurette G, Zerbib P, Siproudhis L, et al., LigaLongo Study Group. Cost-effectiveness of New Surgical Treatments for Hemorrhoidal Disease A Multicentre Randomized Controlled Trial Comparing Transanal Doppler-guided Hemorrhoidal Artery Ligation With Mucopexy and Circular Stapled Hemorrhoidopexy. Ann Surg. 2016;2645710–6. Références complémentaires – Simillis C, Thoukididou SN, Slesser AA, Rasheed S, Tan E, Tekkis PP. Systematic review and network meta-analysis comparing clinical outcomes and effectiveness of surgical treatments for haemorrhoids. Br J Surg. 2015;102131603–18. – Van Tol RR, van Zwietering E, Kleijnen J, Melenhorst J, Stassen LPS, Dirksen CD, et al. Towards a core outcome set for hemorrhoidal disease – a systematic review of outcomes reported in literature. Int J Colorectal Diy. 2018;337849–56. – Sandler RS, Peery AF. Rethinking what we know about hemorrhoids. Clin Gastroenterol Hepatol. 2019;1718–15. – Davis BR, Lee-Kong SA, Migaly J, Feingold DL, Steele SR. The American Society of Colon and Rectal Surgeons Clinical practice guidelines for the management of hemorrhoids. Dis Colon Rectum. 2018;613284–92. – Aigner F, Conrad F, Haunold I, Pfeifer J, Salat A, Wunderlich M; Konsensusgruppe der Arbeitsgemeinschaft für Coloproktologie ACP der Österreichischen Gesellschaft für Chirurgie, Fortelny R, Fritsch H, Glöckler M, Hauser H, Heuberger A, Karner-Hanusch J, Kopf C, Lechner P, Riss S, Roka S, Scheyer M. Consensus statement haemorrhoidal disease. Article in German. Wien Klin Wochenschr. 2012;1245–6207–19. Traitementnaturel contre la constipation chronique : traitement naturel contre la constipation chronique : hemoroide interne traitement. Omra pas cher au bénin peut être soulagé cicatrices et brûlures vous montre très clairement porter de lourdes charges il favorise directement l’apparition d’hémorroïdes. Les personnes en excès
Skip to content Traitements rapides contre les hémorroïdes remèdes efficaces2022-03-03T152505+0200 Traitements rapides contre les hémorroïdes remèdes efficacesContenu validé par la Direction médicale de Qare. Un avis médical en moins de 10 minutes ! Téléconsultez un médecin généraliste 7j/7, de 6h à 1h du matin, et sans avance de frais pour recevoir les meilleurs conseils médicaux et une ordonnance si nécessaire. Avoir des hémorroïdes, ce n’est pas grave mais c’est douloureux. Et surtout, les symptômes désagréables risquent de s’amplifier au fil des mois si rien n’est fait pour les soigner. Voici notre avis médical sur les traitements rapides efficaces des hémorroïdes, avec et sans ordonnance. Quels traitements rapides pour calmer une crise d’hémorroïdes ? Quels traitements rapides pour éviter la récidive des hémorroïdes ? Quels traitements rapides pour calmer une crise d’hémorroïdes ? Il y a deux exigences à prendre en compte pour soigner des hémorroïdes les faire disparaître et soulager la douleur. Que vos hémorroïdes soient externes ou internes, un traitement rapide doit répondre à ces deux aspects pour être efficace. Quel anti-inflammatoire contre les hémorroïdes ? Les hémorroïdes externes sont les plus fréquentes. Elles touchent le pourtour de l’anus, et provoquent pesanteur, démangeaisons, douleur et parfois des petits saignements rouge vif après la selle. Vous pouvez utiliser certains médicaments comme traitement rapide pour soigner des hémorroides externes. Voici nos conseils Prenez des médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires, paracétamol ou ibuprofène, pour calmer la douleur des hémorroïdes. Utiliser une crème en usage local. C’est un traitement rapide pour calmer la douleur des hémorroïdes et aider à leur cicatrisation, certaines peuvent s’acheter librement en pharmacie. Mais les crèmes à base de corticoïdes ne sont disponibles que sur ordonnance. Consultez un médecin il pourra vous prescrire ce traitement rapide efficace de vos hémorroïdes externes. Quel est le meilleur remède contre les hémorroïdes internes ? Les hémorroïdes internes se situent un peu plus haut que l’anus. Un petit saignement rouge après les selles représente le principal symptôme d’hémorroïdes internes, sauf lorsqu’elles font un prolapsus elles enflent et ressortent de l’anus au moment de la crise hémorroïdaire. Le traitement rapide des hémorroides internes associe Des médicaments contre la douleur, paracétamol ou ibuprofène. Des crèmes à appliquer localement. Le médecin prescrit en général une crème à base de cortisone, sur une courte durée, et qui ont un effet rapide dans le traitement des hémorroïdes. Un médicament veinotonique. Ils ne sont plus remboursés par la sécurité sociale, mais ce type de remède, le daflon par exemple, représente un traitement rapide souvent efficace des hémorroïdes. Un traitement rapide avec des laxatifs de lest sera utile en cas d’hémorroïdes internes. Il sert à rendre les selles plus molles. Ce type de traitement contre les hémorroïdes est disponible sans ordonnance. En cas de récidive, ou si les traitements simples ne suffisent pas, le médecin peut pratiquer une excision. Quel est le meilleur veinotonique pour les hémorroïdes ? Les médicaments veinotoniques par voie orale ne sont plus remboursés par l’Assurance Maladie mais peuvent vous apporter un soulagement. Le Daflon°, par exemple, est un traitement rapide pour soigner les hémorroïdes mais, il en existe d’autres comme Bicirkan°, Cyclo 3°, Diosmine°, Diovenor°, Venaclar°… Quels remèdes naturels pour les hémorroïdes ? Il existe énormément de remèdes traditionnels et traitements naturels dans toutes les cultures pour les hémorroïdes, traitements européens, arabes ou africains par exemple. On parle de vinaigre de cidre ou de traitement naturel au miel comme remède de grand-mère pour soulager les hémorroïdes. Ces solutions n’ont aucune validité scientifique. Pour soigner les hémorroïdes, plusieurs traitements maison » se composent de plantes. Elles permettent de réduire la douleur. Parmi elles aloe vera, hamamélis, cassis, marronnier d’Inde, notamment. Quand consulter le médecin si on a des hémorroïdes ? Si c’est la première fois que vous souffrez d’hémorroïdes, prenez conseil auprès d’un médecin avant de chercher un traitement rapide à suivre. En effet, les symptômes d’hémorroïdes sont les mêmes que ceux d’autres maladies, il faut donc poser le bon diagnostic. Si la présence d’hémorroïdes devient plus ou moins chronique et ne disparaît pas malgré des traitements rapides ponctuels, consultez également le médecin. Il pourra réaliser une sclérose ou une ligature des vaisseaux abîmés, ou dans certains cas vous proposer une intervention chirurgicale. Quels traitements rapides pour éviter la récidive des hémorroïdes ? Les traitements rapides des crises d’hémorroïdes vont vous soulager sur le moment. Mais il faut y ajouter des mesures d’hygiène de vie et des traitements naturels efficaces pour que les hémorroïdes ne reviennent pas. Quand disparaît une hémorroïde ? Quand on parle d’hémorroïdes, on parle de l’inflammation des veines du même nom, situées près de l’anus. En général, les crises hémorroïdaires se calment en 2 à 4 jours. Mais chez certaines personnes, les récidives sont fréquentes. Peu à peu, les symptômes deviennent plus gênants et plus graves. Pour éviter d’avoir des hémorroïdes de façon plus ou moins permanentes, il vous faut suivre un traitement naturel basé sur des mesures d’hygiène et d’alimentation. Quel traitement efficace pour la prévention des hémorroïdes ? Avant tout, il faut éviter la constipation qui accentue ou même provoque l’apparition d’hémorroïdes buvez suffisamment, consommez des aliments riches en fibres alimentaires fruits, légumes, céréales complètes, allez aux toilettes à la même heure chaque jour et évitez de faire des efforts pour pousser. Au niveau physique, pratiquez une activité sportive régulière, évitez de porter des poids trop lourds, ne restez pas assis ou debout trop longtemps sans bouger ce sont les composantes d’un bon traitement préventif rapide des hémorroïdes. En ce qui concerne l’hygiène, préférez des sous-vêtements en coton, utilisez du papier toilette humide pour vous nettoyer, et séchez-vous soigneusement après avoir pris une douche ou un bain. Téléconsultez un médecin généraliste en moins de 10 minutes, depuis chez vous, et sans avance de frais avec le tiers payant. Pour en savoir plus sur les hémorroïdes Soulager ses hémorroïdes enceinte Partager cet article sur les réseaux sociaux Abcès dentaire Accouchement Acné Alcoolisme Allaitement Allergie Angoisse Angine Anorexie Aphte Asthénie Asthme Bronchite Burn out Céphalée Chlamydia Colique Conjonctivite Contraception Constipation Coronavirus Cycle menstruel Cystite Démangeaisons Dents de sagesse Dépression Eczéma Eruption cutanée Extinction de voix Fatigue Fièvre Frottis Gastro-entérite Grippe Hémorroïdes Herpès Infection urinaire Intoxication alimentaire Lombalgie Mal de gorge Mal de ventre Maux de tête Ménopause Migraine Mycose Nausée Nez bouché Otite Ovulation Phobie Problèmes d’érection Reflux gastro-oesophagien Règles Rhinite Rhinopharyngite Rhume Sinusite Sommeil Stress Surmenage Toux Vaccin Vaginose Zona Le guide de la téléconsultation Consulter un médecin en ligne Renouvellement d’ordonnance Obtenir un certificat médical Prix d’une consultation médicale Obtenir une ordonnance médicale Médecin Généraliste Pédiatre Psychiatre Dermatologue Gynécologue Psychologue Ophtalmologue Chirurgien-Dentiste Allergologue Orthophoniste ORL Endocrinologue Sage-femme Hépato-gastro-entérologue Pneumologue Rhumatologue Anesthésiste-réanimateur Psychothérapeute Masseur-kinésithérapeute Cardiologue Chirurgien Cardiovasculaire et Thoracique Chirurgien Maxillo-faciale Chirurgien Orthopédique Chirurgien Plastique Réparatrice et Esthétique Chirurgien Urologue Conseillère conjugale familiale Diététicien Addictologue Angiologue Médecin des Expatriés Médecin du Sport Médecin Esthétique Gériatre Hématologue Infectiologue Interniste Obstréticien Oncologue Pédopsychiatre Radiothérapeute Rééducateur Tabacologue Nutritionniste Orthodontiste Ostéopathe Pédicure-Podologue Sexologue Thérapeuthe Médecin Généraliste Paris Médecin Généraliste Marseille Médecin Généraliste Lyon Médecin Généraliste Toulouse Médecin Généraliste Nice Médecin Généraliste Nantes Médecin Généraliste Strasbourg Médecin Généraliste Montpellier Médecin Généraliste Bordeaux Médecin Généraliste Lille Médecin Généraliste Rennes Médecin Généraliste Reims Médecin Généraliste Le Havre Médecin Généraliste Saint-Etienne Médecin Généraliste Toulon Médecin Généraliste Grenoble Médecin Généraliste Dijon Médecin Généraliste Angers Médecin Généraliste Nimes Médecin Généraliste Villeurbanne Médecin Généraliste Saint-Denis Médecin Généraliste Le Mans Médecin Généraliste Nord Médecin Généraliste Bouches du Rhone Médecin Généraliste Rhone Médecin Généraliste Seine Saint Denis Médecin Généraliste hauts de seine Médecin Généraliste Gironde Médecin Généraliste Pas de Calais Médecin Généraliste yvelines Médecin Généraliste Seine-et-Marne Médecin Généraliste Loire Atlantique Médecin Généraliste Val de Marne Page load link
Jai moi même eu un traitement des hémorroïdes par radio fréquence le 06/12 et le moment des selles est une horreur. Sang mais surtout une douleur qui dure plusieurs heures après, et qui peut ruiner ma nuit. J'ai contacté mon chirurgien qui m'a dit qu'il fallait environ 3 semaines pour voir les effets bénéfiques de cette intervention. Quelle est la méthode de traitement la mieux adaptée ? Il est important que le traitement soit doux et qu'il y ait le moins d'interférences possibles avec le corps. Les spécialistes modernes pèsent le pour et le contre - et sont à jour en matière de laser et de micromédecine, par Medicine Guide vous indique quelle thérapie vous convient le mieux. Vous trouverez ici toutes les informations importantes concernant votre traitement. Qu'il s'agisse de méthodes chirurgicales ou d'innovations médicales - vous trouverez directement le spécialiste hautement qualifié pour votre demande de traitement !| Озвасвէքуж օктазири | Шፌկ еռакеж | Иሦухθ ևреմοсኢ охጄշևቨишωй |
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Objectifs pédagogiques Connaitre les symptomes de la maladie hémorroïdaire Connaître le traitement médical, instrumental et chirurgical et leurs indications Connaître la gestion des situations cliniques particulières grossesse, MICI, troubles de la coagulation Testez-vousNous vous invitons à tester vos connaissances sur l’ensemble des QCU tirés des exposés des différents POST'U. Les textes, diaporamas ainsi que les réponses aux QCM seront mis en ligne à l’issue des prochaines journées vos connaissances sur le sujet. Les 5 points forts Le diagnostic de la maladie hémorroïdaire implique un examen clinique proctologique incluant l’anuscopie si possible. En première intention, la prise en charge est médicale. En cas d’échec, le patient doit être référé à un proctologue. Le traitement instrumental est indiqué en cas d’échec du traitement médical. La photocoagulation infrarouge est à privilégier en cas de rectorragies en rapport avec une maladie hémorroïdaire de grade I et les ligatures élastiques en cas de grade II ou III localisé. La chirurgie est indiquée en cas d’échec du traitement médical et instrumental ou d’emblée en cas de maladie hémorroïdaire de grade III circulaire ou de grade IV. La prise en charge doit également tenir compte des attentes du patient clairement informé. LIEN D’INTÉRÊTS Aucun MOTS-CLÉS Recommandations ; traitement ; hémorroïdes ABRÉVIATIONS SAI sphinter anal interne, IST infections sexuellement transmissibles, DGHAL Ligature guidée par Doppler des artères hémorroïdaire, MICI maladie inflammatoire chronique de l’intestin, AINS anti inflammatoire non stéroidiens Introduction Jusqu’en 2019, les recommandations sur la prise en charge de la maladie hémorroïdaire avaient été publiées par la société américaine de chirurgie 1 et plusieurs sociétés scientifiques européennes, dont la SNFCP 2. Pour harmoniser nos pratiques au sein des états européens, la société européenne de colo-proctologie ESCP a mandaté un travail en ce sens. Le groupe de travail a réuni un méthodologiste, un médecin généraliste et des proctolo- gues chirurgicaux venant des Pays-Bas, Écosse, Danemark, Allemagne, Italie et France. L’objectif était de mener une réflexion commune à partir de données factuelles selon une méthodologie rigoureuse GRADE 3, et à défaut d’études ou de leur qualité médiocre, d’avis d’experts pour établir des recommandations européennes sur la prise en charge globale de la maladie hémorroïdaire. Des questions ont préalablement été retenues de manière consensuelle pour rechercher dans la littérature des réponses concernant le diagnostic de la maladie hémorroïdaire, son traitement médical, instrumental et chirurgical et certaines situations particulières. Les questions sur la thérapeutique étaient orientées sur les suites à attendre rémis- sion des symptômes, satisfaction du patient, récidive, complications, qualité de vie, ré-intervention, retour à une activité normale, coût de l’interven- tion, sa durée et celle de l’hospitalisation. La recherche bibliographique a été réalisée sur MEDLINE, PubMeb, Embase et Cochrane Collaboration. Ce travail est destiné à tous les acteurs de la prise en charge de la maladie hémorroïdaire, les chirurgiens, gastro-entérologues, médecins généralistes, mais aussi les agents de santé et les patients. Connaître les symptômes de la maladie hémorroïdaire Rappels Physiologiques et physiopathologiques Les hémorroïdes sont des formations vasculaires physiologiques de l’anus. On distingue les hémorroïdes externes situées en dessous de la ligne pectinée, sous la peau de la marge anale, provenant de l’artère rectale inférieure et les hémorroïdes internes situées dans la partie haute du canal anal, dépendantes essentiellement de l’artère rectale supérieure. Chaque plexus hémorroïdaire correspond à un lacis artério-veineux au sein d’un tissu conjonctif et de fibres musculaires lisses attachées au sphincter anal interne SAI par un épaississement de ces fibres. Elles participent pour 10 à 20 % de la pression de repos du canal anal. Lors d’efforts de poussée abdominale, en dehors de la défécation, elles participent à l’occlusion fine de l’anus et à la continence anale, empêchant la fuite de gaz et de selles liquides par l’afflux de sang en leur sein augmentant ainsi leur taille 4. La pathogénie de la maladie hémorroïdaire n’est pas clairement définie. Elle fait intervenir des facteurs vasculaires hyperplasie vasculaire respon- sable d’une distension des plexus et mécaniques destruction du tissu conjonctif et musculaire responsable d’une hyperlaxité du tissu conjonctif de soutien et d’un déséquilibre des flux vasculaires qui vont expliquer les symptômes de la maladie hémorroïdaire. De ce fait, lorsque les hémorroïdes internes se prolabent en dessous de la ligne pectinée, elles ne jouent plus parfaitement leur rôle d’occlusion fine de l’anus et peuvent être respon- sables de saignements et de production de glaires expliquant le prurit fréquemment constaté 4. Il est à noter que la dénomination maladie hémorroïdaire externe » n’est reconnue que par les Français, celle-ci correspondant pour les autres experts européens à une symptomatologie en rapport avec des thromboses au sein de plexus veineux de la marge anale. Éléments cliniques et classification Les symptômes de la maladie hémorroïdaire interne sont les rectorragies, le prolapsus, la douleur et le prurit. Les rectorragies sont typiquement faites de sang rouge éclaboussant la cuvette des toilettes immédiatement après le passage de la selle. La douleur se traduit le plus souvent par une sensation de gonflement, de pesanteur intra canalaire non rythmée par la défécation, intermittente, avec à l’examen clinique un aspect normal de la marge anale et en anuscopie un aspect congestif des plexus hémorroïdaires internes. Ces poussées fluxionnaires » peuvent notamment survenir en période pré menstruelle. Les douleurs intenses correspondent à des thromboses hémorroïdaires dues à la formation d’un ou plusieurs caillots de sang. Elles peuvent être non extériorisées avec une douleur permanente intra canalaire non rythmée par la défécation, perçues alors au toucher anal comme une petite masse arrondie douloureuse en grain de plomb », apparaissant bleutées en anuscopie. Elles sont plus souvent extériorisées, localisées ou circulaires avec un prolapsus irréductible extrêmement douloureux. Il s’y associe un œdème réactionnel avec une coloration violacée, voire noirâtre. La douleur est alors très vive irradiant dans le périnée avec une sensation de prolapsus et un suintement séro-hémorragique fréquent. L’évolution peut se faire vers le sphacèle avec saignement spontané lors ou en dehors de la selle ou la régression avec formation de marisques séquellaires. Il n’y a aucun risque thromboembolique. Le prurit s’accompagne parfois d’un suintement plus ou moins marqué, en rapport avec la production de glaires et une moindre occlusion anale. Le prolapsus hémorroïdaire est classé en tenant compte de l’interrogatoire et de l’examen clinique. La classification la plus communément retenue pour la maladie hémorroïdaire interne est celle de Goligher le grade I correspond à une procidence des plexus hémorroïdaires au travers de l’anuscope, le grade II à une procidence lors d’un effort de défécation se réintégrant spontanément, le grade III lorsque cette procidence impose une réintégration manuelle et le grade IV à une procidence permanente non réductible. Il est important de rechercher un trouble du transit associé, le plus souvent une constipation, plus rarement une diarrhée chronique. Les antécédents personnels de tumeur recto-colique, de maladie inflammatoire chronique de l’intestin, de chirurgie anale et les antécédents familiaux de cancer recto-coliques doivent être notés. L’examen clinique doit être systématique pour poser le diagnostic et écarter les diagnostics différentiels. Il doit être préalablement expliqué au patient pour faciliter son acceptation. La position sera le plus souvent en genu pectoral ou en décubitus latéral gauche position de Sims. Dans certaines circonstances, l’examen pourra être réalisé en position gynécologique ou de la taille. L’inspection de la marge anale est facilitée par le déplissement des plis radiés de l’anus. Le toucher anal débute toujours par une palpation de la marge anale préalablement lubrifiée lubrifiant à base d’eau, pas de vaseline suivi du toucher anal puis rectal. Les symptômes de la maladie hémorroïdaire étant banals, il est primordial de toujours éliminer un diagnostic différentiel le cancer recto-colique 5, les maladies inflammatoires de l’intestin, la fissure anale, le cancer de l’anus et les infections sexuellement transmissibles IST. Les recommandations étaient basées sur avis d’experts avec consensus du groupe de travail. Elles reprenaient les éléments développés précédemment. Une maladie hémorroïdaire suspectée devant des symptômes évocateurs ne doit pas faire oublier de rechercher un autre diagnostic MICI, cancer colo rectal. L’examen clinique incluant inspection et examen physique de la région ano-rectale doit être réalisé pour éliminer une autre pathologie ano-rectale. L’examen par anuscopie ou rectoscopie doit visualiser le canal anal pour faire le diagnostic positif, apprécier l’importance du prolapsus et éliminer un autre diagnostic. En cas d’éléments évocateurs dans les antécédents ou l’examen physique orientant vers un cancer colo rectal ou une MICI, les recommandations de chaque pays doivent être appliquées. L’examen proctologique doit être réalisé dans une position adéquate pour faciliter le diagnostic. Si la plus confortable pour le patient est le décubitus latéral gauche, le genu pectorale reste une alternative souvent plus commode pour le proctologue. En cas de diagnostic de maladie hémorroïdaire, le traitement médical de première intention doit être débuté règles hygiéno-diététiques, laxatifs, topiques anesthésiants et phlébotoniques. En cas d’échec, ces patients doivent être référés à un proctologue. La classification de Goligher peut être utilisée pour guider la stratégie thérapeutique. Connaître le traitement médical, instrumental et chirurgical et leurs indications Traitement médical Le traitement de première intention de la maladie hémorroïdaire est toujours médical. Il a pour objectif de soulager des symptômes hémorroïdaires et prévenir leur récidive. Les questions retenues par le groupe de travail étaient le rôle des règles d’hygiène, des laxatifs, des topiques et des phlébotoniques sur les symptômes de la maladie hémorroïdaire. Il n’y a aucune donnée dans la littérature concernant les règles d’hygiène, les antalgiques, les AINS ou les dérivés de la cortisone. Les essais sur les laxatifs sont pour la plupart anciens et d’un faible niveau de preuve. Ils montrent qu’ils sont efficaces sur les rectorragies mais sans effet sur le prolapsus, sauf si associés à des ligatures élastiques 6. Seuls les topiques anesthésiants ont été évalués en post-opératoire dans des essais sans pouvoir démontrer un quelconque intérêt. Deux méta-analyses récentes se sont penchées sur l’intérêt des phlébotoniques. La première en 2006 montrait une efficacité significative sur les rectorragies et les douleurs ainsi qu’une diminution du risque de récidive symptomatique à court terme 7. La seconde en 2012 démontrait leur efficacité de façon significative sur le prurit, les saignements y compris post hémorroïdectomie et le soiling » 8. Le niveau de preuves restait cependant faible du fait de biais, d’hétérogénéité statistique et d’imprécisions sur les doses et formula- tions utilisées. Les recommandations sont donc basées sur des avis d’experts et des études de faible niveau de preuve. Un apport suffisant en eau et fibres, et une activité physique régulière doivent être encouragés avis d’experts avec consensus du groupe de travail. Une position facilitant l’évacuation des selles doit être conseillée et les efforts de défécation sont à éviter avis d’experts avec consensus du groupe de travail. Les laxatifs peuvent être proposés pour soulager les symptômes et diminuer les saignements niveau de preuve faible. Les phlébotoniques peuvent contribuer à améliorer les symptômes niveau de preuve faible. Les AINS et les antalgiques non opioïdes peuvent être prescrits pour contrôler la douleur avis d’expert. Traitement instrumental En pratique courante, si la technique des injections sclérosantes est à présent quasi abandonnée, le proctologue français a recours à la photo- coagulation infrarouge et aux ligatures élastiques alors que dans les autres pays on retient essentiellement la ligature élastique. Le traitement instrumental est réservé à l’échec du traitement médical d’une maladie hémorroïdaire de grades I, II et III non circulaire. En cas de grade III circulaire et grade IV, la chirurgie est à privilégier en l’absence de contre-indication ou refus du patient. Les questions retenues par le groupe de travail étaient de déterminer l’efficacité et les complications des 3 techniques instrumentales comparées entre elles, et des ligatures élastiques comparées à la chirurgie ligature guidée par doppler des artères hémorroïdaires DGHAL, hémorroïdopexie agrafée circulaire et hémorroïdectomie pédiculaire. Principes et complications L’objectif des différentes techniques est de provoquer au sommet des plexus hémorroïdaires une destruction tissulaire ischémique avec comme conséquence une fibrose cicatricielle qui va détruire le réseau vasculaire hémorroïdaire sous muqueux et remonter le tissu hémorroïdaire prolabé en le fixant au plan profond. Ce dernier point est plus efficacement obtenu avec la ligature élastique. L’ensemble de ces techniques peuvent être répétées en plusieurs séances si nécessaire. La ligature élastique La ligature élastique nécessite un ligateur et un système d’aspiration. À travers un anuscope, un élastique est largué à la base d’un paquet hémorroïdaire aspiré. La ligature doit impérativement être réalisée à au moins un centimètre au-dessus de la ligne pectinée. Les tissus ligaturés se nécrosent rapidement et le sphacèle est éliminé en quelques jours, conduisant à la formation d’une escarre dont la cicatrisation se fait en 2 à 3 semaines. Des effets indésirables mineurs sont très fréquents douleurs et/ou rectorragies de faible abondance 9. La survenue d’une douleur immédiate très intense peut être la conséquence d’une ligature posée trop près de la ligne pectinée imposant l’ablation de l’élastique. Des symptômes vagaux sont décrits jusqu’à 30 % des patients au décours de la procédure. Des complications sont possibles 1 à 5 % des cas thrombose hémorroïdaire interne ou externe, dysurie ou plus rarement rétention aiguë d’urine, algies majeures, abcès péri anal. Une hémorragie sévère jusque 15 jours après la ligature est rare, nécessitant habituellement une hémostase chirurgi- cale. D’exceptionnelles complications infectieuses sévères ont été décrites, essentiellement des cellulites pelviennes 10. La photocoagulation infrarouge La photocoagulation infrarouge nécessite un photocoagulateur à rayons infrarouges qui transforme en chaleur le rayonnement émis par une ampoule de tungstène focalisé sur une tige en quartz au point d’application. Chaque point de photocoagulation dure environ 1 seconde et crée une brûlure circulaire de 6 mm de diamètre. La cicatrisation obtenue en 3 semaines induit une coagulation des capillaires et une fibrose cicatricielle. Ses effets secondaires possibles sont rares et non graves à type de gêne transitoire, douleurs modérées, rectorragies minimes 9. Les injections sclérosantes Les injections sclérosantes utilisent du polidocanol ou du chlorhydrate double de quinine et d’urée qui est injecté en zone sus hémorroïdaire provoquant ainsi une nécrose tissulaire. Les injections peuvent être réalisées sur toute la circonférence 11. Plusieurs cas de complications infectieuses sévères ont été rapportés, à type d’abcès rétro péritonéal ou de cellulite périnéale à germes de la flore fécale germes anaérobies et bacilles gram négatifs 12. D’autres complications comme une épididymite, une cystite chronique, un abcès de prostate ou des vésicules séminales et des fistules vésico-périnéales ont été rapportées. Évaluation des techniques instrumentales dans la littérature L’analyse de la littérature montre que la cible des techniques instrumentales concerne essentiellement la maladie hémorroïdaire de grades I et II. Une méta analyse ancienne 13 reprenant 18 essais randomisés et des études observationnelles de patients ayant une maladie hémorroïdaire de grade II-III concluait à la supériorité des ligatures élastiques sur les 2 autres techniques pour les grades I,II et III au prix de complications à type de douleurs plus fréquentes. La supériorité des ligatures élastiques était nette en cas de grade III localisé. Un essai randomisé récent montrait que la photocoagulation infrarouge avait une efficacité similaire aux ligatures élastiques en cas de grade I et II sur les symptômes, mais avec moins de saignements et douleurs 14. Gartel et al. concluaient enfin que la ligature élastique avait une efficacité supérieure aux injections sclérosantes en cas de grade II sur les symptômes au prix de plus d’effets indésirables mais moins de séances nécessaires 15. La technique de ligature élastique a également été comparée à la chirurgie. Un important travail multicentrique a ainsi montré que la ligature arté- rielle guidée par doppler était plus efficace avec moins de récidives pour les prolapsus de grade II et surtout III 16. Plusieurs équipes dont celle de Shanmugam ont comparé les ligatures élastiques à l’hémorroïdopexie montrant que cette dernière était plus efficace avec moins de récidives pour les prolapsus de grade II mais au prix de douleurs plus fréquentes 17. La même équipe anglaise montrait dans une méta analyse comparant la ligature élastique à l’hémorroïdectomie pédiculaire une efficacité supérieure de la chirurgie pour les grades II-III et III au détriment de plus de complications post opératoires 18. Les recommandations sont basées sur des études de niveaux de preuves faibles et moyens et des avis d’experts. Le choix du traitement instrumental doit être décidé de façon conjointe avec le patient, informé loyalement des avantages et inconvénients des différentes techniques avis d’experts avec consensus du groupe de travail. La photocoagulation infrarouge peut être proposée en première intention en cas de rectorragies et de maladie hémorroïdaire de grade I niveau de preuve faible. La ligature élastique est recommandée en cas de maladie hémorroïdaire de grades I, II et III. Les séances de ligatures peuvent être répétées si besoin niveau de preuve moyen. Les injections sclérosantes peuvent être proposées en cas de maladie hémorroïdaire de grades I et II niveau de preuve faible. Traitement chirurgical Une chirurgie hémorroïdaire peut être proposée en cas d’échec du traitement médical et instrumental ou d’emblée en cas de maladie hémorroïdaire de grade III circulaire et IV. Les principales techniques étudiées sont la ligature des artères hémorroïdaires guidée par doppler DGHAL associée à une mucopexie, l’hémorroïdopexie agrafée circulaire intervention de Longo et l’hémorroïdectomie pédiculaire. Les questions retenues par le groupe de travail étaient de déterminer l’intérêt de la DGHAL associée à une mucopexie comparé à la mucopexie seule, à l’hémorroïdopexie, à l’hémorroïdectomie pédiculaire et celui de l’hémorroïdopexie comparé à l’hémorroïdectomie pédiculaire. Principes et complications La ligature des artères hémorroidaires guidée par doppler DGHAL associée à une mucopexie est une technique qui a pris son essor au début des années 2000. La ligature artérielle a pour but de désartérialiser » les hémorroïdes en diminuant de façon sélective le flux artériel des plexus hémorroïdaires grâce à un repérage doppler. Depuis quelques années, la technique s’est améliorée en associant au geste de ligature artérielle une mucopexie permettant de fixer le prolapsus hémorroïdaire au-dessus du canal anal. Au lieu d’exciser les hémorroïdes, le principe est donc de dimi- nuer leur taille en ligaturant les artères les alimentant et de restaurer les rapports anatomiques des plexus hémorroïdaires dans le canal anal avec la mucopexie. La morbidité de la technique est faible, essentiellement des saignements et des douleurs. Plus rarement sont décrites des thromboses hémorroïdaires et fissures anales 19. L’hémorroidopexie ou anopexie agrafée circulaire consiste à réséquer une collerette muqueuse circulaire au sommet des hémorroïdes internes, environ 4 centimètres au-dessus de la ligne pectinée, avec une pince mécanique introduite par voie trans-anale qui assure dans le même temps la résection et une suture muco-muqueuse par agrafage circulaire. Elle permet un repositionnement du canal anal avec suspension et dévascularisation partielle des plexus hémorroïdaires internes grâce à une fixation cicatricielle à la musculeuse du bas rectum tout en préservant l’anoderme cana- laire. Les complications sont fréquentes, souvent mineures à type de douleurs, saignements, rétention urinaire et thromboses hémorroïdaires. Des compli- cations plus graves ont été décrites et doivent être connues des patients hématome rétro rectal, cellulite pelvienne et perforation rectale avec périto- nite 20 voire même décès. Les autres complications sténose, incontinence, douleurs recto-anales résiduelles parfois très invalidantes n’étaient pas précisées dans ces recommandations. L’hémorroïdectomie pédiculaire consiste à réséquer le tissu hémorroïdaire selon les 3 axes anatomiques artériels en préservant des ponts cuta- néo-muqueux entre les plaies opératoires. De multiples variantes existent hémorroïdectomie avec plaies fermées pour favoriser les suites post opératoires avec une cicatrisation plus rapide intervention de Ferguson en 1959, avec plaies semi fermées en recouvrant partiellement les plaies par de l’anoderme intervention de Parks en 1956 et avec plaies laissées ouvertes associées à une anoplastie postérieure pour diminuer le risque de rétrécissement intervention de Bellan. Différents instruments sont classiquement utilisés pour la dissection ciseaux, bistouri froid », bistouri électrique. Il en existe d’autres comme les pinces de fusion tissulaire qui permettent de souder les vaisseaux avant de les couper en utilisant une énergie ultrasonique ou électrique la thermofusion Ligasure et le bistouri harmonique Harmonic Scalpel, ce dernier entraînant moins de lésions tissulaires du fait de son mode de fonctionnement vibrations à haute fréquence. Les complications de l’hémorroïdectomie sont fréquentes, souvent mineures à type de douleurs, saignements, rétention urinaire et thromboses hémorroïdaires. Les autres complications sténose, incontinence, retard de cicatrisation n’étaient pas précisées dans ces recommandations euro- péennes. D’autres techniques sont en cours d’évaluation, comme le laser et la radiofréquence. Le laser, supposé diminuer les flux artériels hémorroïdaires, utilisé sous différentes modalités fait également partie de l’arsenal thérapeutique de la maladie hémorroïdaire essentiellement de grade II. Enfin, certaines équipes ont eu recours à des techniques de résections rectales dont le STARR qui consiste en une double résection rectale trans-anale initialement développée pour corriger un trouble de la statique pelvi-rectale rectocèle et intussusception recto-anale. La technique d’embolisation des branches de l’artère rectal supérieure emborrhoid » n’a pas été évoquée dans ces recommandations européennes. La littérature est pauvre et sa place dans l’arsenal thérapeutique limitée patients fragiles inopérables avec maladie de grade II sans prolapsus. Évaluation des techniques chirurgicales dans la littérature L’intérêt du repérage doppler a été mis en doute dans plusieurs essais contrôlés avec un taux de récidive équivalent, un essai rapportant même plus de complications en cas de guidage doppler 21-22. La DGHAL avec mucopexies est équivalente à l’hémorroïdopexie en terme de récidive et com- plications post opératoires 23-24 et équivalente à l’hémorroïdectomie en terme de récidive avec un retour plus rapide à une reprise d’activité 25. L’hémorroïdopexie a fait l’objet de nombreuses revues de la littérature 26-27 et méta-analyses d’essais contrôlés 28-29 la comparant à l’hémor- roïdectomie pédiculaire chez des patients opérés pour une maladie hémorroïdaire de grades II, III et IV. Il en ressort que l’hémorroïdopexie a des suites immédiates moins douloureuses avec retour plus rapide à une activité normale au prix de récidives des symptômes initiaux plus fréquentes ; de même, il est noté une récidive plus fréquente du prolapsus en cas d’hémorroïdopexie avec un risque à un an 2,6 fois supérieur qu’après hémorroïdectomie, principalement en cas de grade IV 29. La technique d’hémorroïdectomie ouverte a été comparée à celle fermée, plus usitée outre-Atlantique, dans une méta analyse récente reprenant 11 essais randomisés de patients ayant une maladie hémorroïdaire de grades II à IV. Il n’y avait pas de diffé- rence significative de récidive mais la technique fermée permettait moins de douleurs et saignements post opératoires ainsi qu’une cicatrisation plus rapide 30. Une autre méta-analyse incluant 8 essais de patients avec maladie hémorroïdaire de grades II à IV a comparé le bistouri harmonique à une hémorroïdectomie classique. L’utilisation de la fusion tissulaire aux ultrasons permettait d’avoir moins de douleurs post opératoires et une reprise plus rapide d’activité 31. La technique utilisant la thermofusion Ligasure a été comparée à l’hémorroïdectomie fermée dans une méta-analyse incluant 5 essais randomisés. Elle concluait à un taux significativement moindre de saignements per opératoires, de douleurs et rétentions urinaires post opératoires 32. Une technique utilisant le laser pour obturer les artères hémorroïdaires guidée par doppler HeLP selon le même principe que la DGHAL a fait l’objet d’un essai randomisé la comparant à l’hémorroïdectomie selon Milligan Morgan chez des patients avec un grade II. Les saignements per opératoires, le temps d’intervention, et les douleurs post opératoires étaient significativement diminuées dans le groupe HeLP, les taux de patients asymptomatiques à un an étant comparables 33. L’équipe de Maloku et al. a comparé l’utilisation du laser sans guidage doppler à l’hémorroïdectomie pédiculaire chez des patients avec maladie hémorroïdaire de grades III et IV montrant également une durée d’intervention plus courte et des douleurs post opératoires significativement diminuées en cas d’utilisation du laser 34. Pour finir la procédure STARR a été évaluée dans la maladie hémorroïdaire dans plusieurs essais transalpins. Son efficacité similaire à l’hemorroïdopexie au prix d’un temps d’intervention plus long et de risques de séquelles plus importants douleurs ano-rectales et pelviennes, incontinence anale aux gaz, perforation rectales, fistules recto vaginales, rétro pneumo péritoine 35-36. Les recommandations se basent sur des avis d’experts et des études de niveaux de preuves faibles et moyens. Le choix de la technique se fait de façon concertée avec le patient après information claire et loyale en tenant compte des attentes du patient, de la disponibilité des procédures et aptitudes aux procédures chirurgicales avis d’experts avec consensus du groupe de travail. La DGHAL associée à la mucopexie peut être proposée en cas de maladie hémorroïdaire de grades II et III et/ou en cas d’échec des traitements instrumentaux niveau de preuve faible. L’intérêt du doppler étant cependant actuellement remis en cause, la mucopexie seule peut être envisagée niveau de preuve très faible et avis d’experts avec consensus du groupe de travail. L’hémorroïdopexie agrafée circulaire peut être proposée en cas de maladie hémorroïdaire de grades II et III et/ou en cas d’échec destraitements instrumentaux niveau de preuve faible. L’hémorroïdectomie peut être proposée en cas de maladie hémorroïdaire grades II et III et doit être proposée en cas d’échec du traitement instrumen- tal niveau de preuve moyen et de maladie hémorroïdaire grade IV niveau de preuve moyen. La technique ouverte comme fermée d’hémorroïdectomie peut être réalisée niveau de preuve faible. L’hémorroïdectomie fermée permet cependant moins de douleurs et de saignements niveau de preuve faible. Les techniques utilisant le Harmonic Scalpel et le Ligasure peuvent être utilisées niveau de preuve faible. Les techniques alternatives comme le laser et la radiofréquence peuvent proposées niveau de preuve faible. La résection rectale à l’aide d’une agrafeuse dont STARR ne doit pas être utilisée dans la maladie hémorroïdaire niveau de preuve faible. Situations cliniques particulières grossesse, MICI, troubles de la coagulation Grossesse Les deux manifestations hémorroïdaires les plus fréquentes chez la parturiente sont la thrombose hémorroïdaire externe et la fissure anale. On estime l’incidence de la première à 8 % au dernier trimestre de grossesse et 20 % en post partum immédiat et de la deuxième à 9 % 37. L’objectif du traitement est de soulager cet épisode aigu » qui le plus souvent est contrôlé médicalement. Peu d’essais ont concerné cette population montrant un intérêt des phlébotoniques en cure de courte durée pour l’amélioration des symptômes 38, des topiques associant dermocorticoïdes et anesthésiques locaux 39 et des bains de siège tièdes salés associés à une régulation du transit 40. L’hémorroïdectomie, évaluée dans un seul travail, n’était pas responsable de complications fœtales 41. Les recommandations se basent sur des avis d’experts avec consensus du groupe de travail. Chez la parturiente et en post-partum il doit être proposé en première intention un traitement médical associant laxatifs, topiques, phlébotoniques et antalgiques ; en cas de thrombose hémorroïdaire ne répondant pas au traitement médical, une chirurgie peut être proposée. Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin MICI La maladie hémorroïdaire semble rare en cas de MICI 42 mais est certainement sous-estimée du fait de l’attention portée par les patients à leur maladie inflammatoire. Un travail ancien concluait à la contre-indication de tout geste chirurgical en cas de maladie de Crohn 43. Dans 2 publi- cations ultérieures, les complications post opératoires étaient fréquentes avec des taux de 41 % hémorragie, fissure, abcès 44 et 17 %, celles-ci nécessitant une proctectomie chez 10 % des patients opérés 45. Tous les auteurs s’accordaient sur l’extrême prudence à s’imposer avant d’envisager tout geste instrumental ou chirurgical en cas de MICI, notamment de maladie de Crohn, de colite indéterminée et de RCH en phase active. Les recommandations se basent sur des avis d’experts avec consensus du groupe de travail. En cas de MICI, le traitement instrumental et/ou chirurgical peut être envisagé uniquement en l’absence de signe d’activité de la maladie inflamma- toire. Troubles de la coagulation En cas de troubles de la coagulation, le traitement médical doit être proposé en première intention. Le risque hémorragique a été évalué en cas de ligatures élastiques réalisées chez des patients sous anti thrombotiques sans constater davantage de complications hémorragiques, en dehors du clopi- dogrel, responsable d’un sur-risque significatif de saignements 46. Un autre travail évaluant la DGHAL sous anti thrombotiques n’a pas montré plus de complications hémorragiques en post opératoire tout en permettant un meilleur contrôle de la maladie hémorroïdaire comparé aux patients sans anti thrombotique 47. Les recommandations se basent sur un niveau de preuve très faible et des avis d’experts avec consensus du groupe de travail. En cas de nécessité de traitement instrumental et/ou chirurgical, une interruption du traitement anticoagulant doit être réalisée selon les recommanda- tions des sociétés savantes de chaque pays. Conclusion Les recommandations européennes sur la prise en charge de la maladie hémorroïdaire tentent d’uniformiser les points de vue des experts européens. Elles se basent sur une méthodologie robuste avec une analyse de la littérature selon la classification GRADE et à défaut sur un consensus issu de l’expertise des membres du groupe de travail. Il en ressort 34 recommandations et un algorithme de prise en charge. L’importance du traitement médical et instrumental, le caractère personnalisé de la technique instrumentale ou opératoire retenue basée sur le prolapsus et les attentes du patient sont clairement mis en avant. Références Davis BR, Lee-Kong SA, Migaly J, Feingold DL, Steele SR. The American Society of Colon and Rectal Surgeons clinical practice guidelines for the management of hemorrhoids. Dis Colon Rectum 2018; 61 284–92. Higuero T, Abramowitz L, Castinel A, et al. Guidelines for the treatment of hemorrhoids short report. J Visc Surg 2016; 153 213–8. van Tol RR, Kleijnen J, Watson AJM, Jongen J, Altomare DF, Qvist N, et al. European Society of ColoProctology ESCP Guideline for Haemor- rhoidal Colorectal Disease 2020. 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