Rechercher Interne GoogleRĂ©sultats par Messages Sujets Tags Recherche avancĂ©eDerniers sujets» La communion dans la mainpar Tite Aujourd'hui Ă 1643» La priĂšre des psaumes - par Françoise Hier Ă 2303» 26 aoĂ»t Sainte Marie de JĂ©sus crucifiĂ© Maryam Baouardypar ami de la MisĂ©ricorde Hier Ă 2302» MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieupar ami de la MisĂ©ricorde Hier Ă 2246» Quand est-ce que l'Avertissement aura lieu?3 Ă©vĂšnements doivent d'abord arriver par Françoise Hier Ă 2123» Veillons et prions CHAPELET quotidien Ă la Grotte de Françoise Hier Ă 2015» 25 aoĂ»t Saint Louis Louis IXpar ami de la MisĂ©ricorde Mer 24 AoĂ» - 2301» ChaĂŻne d'amour - Louange vivante et Sylvain Françoise Mer 24 AoĂ» - 2206» 24 aoĂ»t Saint BarthĂ©lĂ©my NatanaĂ«lpar ami de la MisĂ©ricorde Mar 23 AoĂ» - 2224» Les 3 jours de tĂ©nĂšbre au Padre Pio Famille St Joseph - PĂšre JM Verlindepar Françoise Mar 23 AoĂ» - 1023» Les chĂątiments sont proches - Etes-vous prĂȘt ?par Françoise Mar 23 AoĂ» - 728» Les 3 jours de tĂ©nĂšbres du Padre PIO - un enseignement de Fabienne Françoise Mar 23 AoĂ» - 723» 23 aoĂ»t Saint Julien de Lescarpar ami de la MisĂ©ricorde Lun 22 AoĂ» - 2312» Le code Ratzingerpar ami de la MisĂ©ricorde Dim 21 AoĂ» - 2325» 22 aoĂ»t Marie Reinepar ami de la MisĂ©ricorde Dim 21 AoĂ» - 2256» Deux histoires inspirantes de NOEL/Huillam Daverec YouTube 18/12/2021par Françoise Dim 21 AoĂ» - 2032» 21 aoĂ»t Saint Pie Xpar ami de la MisĂ©ricorde Sam 20 AoĂ» - 2329» 20 aoĂ»t Saint Bernard de Clairvaux par ami de la MisĂ©ricorde Sam 20 AoĂ» - 2309» Le SERMON de l'EPIPHANIE - 10 janvier 2021 - Les Capucins de Morgon/ Françoise Sam 20 AoĂ» - 034» 19 aoĂ»t Saint Jean Eudes par ami de la MisĂ©ricorde Ven 19 AoĂ» - 037» 18 aoĂ»t Sainte HĂ©lĂšnepar ami de la MisĂ©ricorde Mer 17 AoĂ» - 2305» 17 aoĂ»t Bienheureuse Leopoldina Naudetpar ami de la MisĂ©ricorde Mer 17 AoĂ» - 2235» L'avenir de Paris et de la France selon la visionnaire Catherine Tite Mar 16 AoĂ» - 1441» 16 aoĂ»t Saint Etienne de Hongriepar ami de la MisĂ©ricorde Lun 15 AoĂ» - 2250» 15 aoĂ»t Assomption de la Vierge Mariepar ami de la MisĂ©ricorde Dim 14 AoĂ» - 2259» 14 aout Saint Maximilien Kolbepar ami de la MisĂ©ricorde Sam 13 AoĂ» - 2326» 13 aoĂ»t Saint DorothĂ©e de Gazapar ami de la MisĂ©ricorde Ven 12 AoĂ» - 2325» 12 aoĂ»t Sainte Jeanne-Françoise FrĂ©miot de Chantal par ami de la MisĂ©ricorde Jeu 11 AoĂ» - 2333» 11 aoĂ»t Sainte Claire d'Assise par ami de la MisĂ©ricorde Mer 10 AoĂ» - 2324» 10 aoĂ»t Saint Laurent de Romepar ami de la MisĂ©ricorde Mer 10 AoĂ» - 006» 10 aoĂ»t Sainte PhilomĂšnepar ami de la MisĂ©ricorde Mar 9 AoĂ» - 2343» CRASHDEBUG Nostradamus - La fin des Temps - Saison 1 -par Françoise Mar 9 AoĂ» - 2112» 9 aoĂ»t Sainte ThĂ©rĂšse-BĂ©nĂ©dicte de la Croix Edith Steinpar ami de la MisĂ©ricorde Lun 8 AoĂ» - 2336» Du site de Ben Françoise Lun 8 AoĂ» - 1839» Chapelet du PrĂ©cieux Sang de Notre Seigneur Françoise Lun 8 AoĂ» - 1106 Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon Japon le display PokĂ©mon Go de retour en stock sur ... Voir le deal Forum Catholique LE MONASTĂRE INTĂRIEUR. Vivre avec notre Seigneur et sa mĂšre FORMATION Aller Ă la page 1, 2, 3 AuteurMessageami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Ven 22 Avr - 816 DIEU SEULOULE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MĂRE DE DIEUĂ LA VIERGE FIDĂLESouveraine reine des anges et des hommes, abĂźmĂ© dans mon nĂ©ant, et me reconnaissant entiĂšrement indigne de paraĂźtre en votre sainte prĂ©sence, j'ose nĂ©anmoins, appuyĂ© sur vos maternelles bontĂ©s, le sujet ordinaire de mes plus douces espĂ©rances, vous consacrer cet ouvrage qui ne respire que votre honneur et votre gloire, pour la seule gloire et le seul honneur de Dieu seul, qui est l'unique chose que je dĂ©sire, et que je veux rechercher en toutes entiĂšre et irrĂ©vocable que je vous ai faite il y a longtemps de tout ce que je suis en l'ĂȘtre et en l'ordre de la nature, et de la grĂące et de tout ce qui en dĂ©pend, de toutes les actions naturelles, indiffĂ©rentes et bonnes que j'opĂšrerai Ă jamais, m'ĂŽte tout le pouvoir d'en user vie, tant intĂ©rieure qu'extĂ©rieure, et gĂ©nĂ©ralement tout ce qui est mien, est plus Ă vous qu'Ă moi-mĂȘme, et mĂȘme, ĂŽ ma divine princesse ! n'ayant plus rien Ă moi, tout ce que j'ai vous appartient par mon Ă©tat et condition de servitude, et je veux et dĂ©sire de tout mon cĆur aujourd'hui, dans un jour tout dĂ©diĂ© en l'honneur du glorieux Archange saint Michel et de tous les anges, en prĂ©sence de tous ces esprits bienheureux que j'invoque avec les soumissions les plus respectueuses Ă mon secours, vous parlant avec l'un de vos plus vĂ©ritables esclaves, et m'unissant Ă la saintetĂ© de ses intentions, que vous ayez une puissance spĂ©ciale sur mon Ăąme, sur mon Ă©tat, sur ma vie, sur mes actions, comme sur des choses qui vous appartiennent tout de nouveau par un droit particulier, en vertu de l'Ă©lection que je renouvelle de dĂ©pendre entiĂšrement de votre maternitĂ© et souverainetĂ©, m'abandonnant Ă tous vos vouloirs, me livrant Ă tous vos pouvoirs et Ă tous les effets de votre mon regret est de n'avoir qu'un coeur et une vie pour vous donner. Mais, s'il m'est permis de donner quelque libertĂ© Ă mes dĂ©sirs, je voudrais avoir autant de coeurs et de vies qu'il y a d'Ă©toiles au ciel, de gouttes d'eau dans la mer, d'Ă©tincelles au feu, de brins d'herbes sur la terre, pour vous les donner, pour vous les consacrer dans l'ordre de votre Fils bien-aimĂ© et pour sa pure gloire. Mais au moins, puisque cela n'est pas en mon pouvoir, je ferai tout et je n'oublierai rien en la vertu de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, votre Fils adorable, pour vous gagner des coeurs et vous acquĂ©rir des Vierge, il est vrai que mon cĆur se sent plus pressĂ© que jamais de vous aimer, et, si je l'ose dire, il me semble qu'il vous aime, et il me paraĂźt qu'il voudrait disputer avec tous les cĆurs de votre hĂ©las ! que peut faire un misĂ©rable et chĂ©tif cĆur comme il est ? Il appelle donc Ă son secours tous les neuf chĆurs des anges, tous les cĆurs des saints, et veut vous aimer par tous leurs amours ; et, comme tout cela ne le contente pas, il veut vous aimer par le divin cĆur de conjure ce cĆur trĂšs aimable d'anĂ©antir, par sa puissance et MisĂ©ricorde, tout ce qui est contraire dans tous les cĆurs Ă l'Ă©tablissement de son rĂšgne, toutes les oppositions que les hommes y forment, tous les obstacles qu'ils y apportent, toute la force et les ruses des dĂ©mons qui le combattent, pour y Ă©tablir l'empire de son amour, afin que les hommes Ă©tant parfaitement assujettis Ă ses lois, vivant dans un Ă©tat de servitude perpĂ©tuelle, ils soient, ĂŽ glorieuse Vierge, ses vĂ©ritables esclaves et les JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Ven 22 Avr - 2144 DIEU SEULOULE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MĂRE DE DIEUĂ LA VIERGE FIDĂLEBĂ©nissez donc, ĂŽ MĂšre de bontĂ©, cet ouvrage qui tend uniquement Ă cette fin, qui n'a point d'autre but que de vous donner des esclaves en l'honneur de l'Ă©tat et forme de serviteur que le Verbe Ă©ternel a prise, s'anĂ©antissant dans vos pures entrailles, et se rendant votre de vos plus amoureuses bĂ©nĂ©dictions, afin qu'il serve efficacement Ă votre gloire. Mais que tous les esprits du ciel et de la terre vous bĂ©nissent, vous louent, vous aiment, vous remercient pour toutes vos grandes et innombrables MisĂ©ricordes sur ma trĂšs chĂ©tive Ăąme, pour les soins charitables qu'il vous a plu de prendre par l'excĂšs d'une bontĂ© incroyable de tout ce qui me regarde, par la trĂšs douce, trĂšs MisĂ©ricordieuse et continuelle protection que vous m'avez donnĂ©e durant tout le cours de ma trĂšs aimable coeur, ciel de gloire et de triomphe, image trĂšs accomplie du divin coeur de JĂ©sus, trĂ©sor presque immense de toutes sortes de biens, m'a toujours Ă©tĂ© une source inĂ©puisable de faveurs et de coeur tout d'amour m'a toujours servi d'un doux asile dans toutes mes misĂšres, dans tous les pĂ©rils oĂč j'ai Ă©tĂ©, dans tous les dangers oĂč je me suis trouvĂ©. Votre prĂ©cieux coeur, ĂŽ MĂšre de la belle dilection, a Ă©tĂ© la douceur de ma vie, ma joie et ma saint nom, comme la tour de David d'oĂč pendent mille boucliers et toute l'armure des plus forts, m'a servi de forteresse contre tous mes ennemis, et de lieu de retraite assurĂ©e pour y vivre dans une profonde paix parmi la guerre des hommes et des dĂ©mons ; et de quelque cĂŽtĂ© que je me tourne, en quelque maniĂšre que je me regarde, je ne vois rien de bon en moi, je ne remarque aucune grĂące qui ne vienne de vos libĂ©rales vous ai, ma divine princesse, autant d'obligations que j'ai vĂ©cu de moments, il n'y a pas un seul instant de ma vie qui ne soit marquĂ© de vos quelque lieu que j'aille, vos MisĂ©ricordes me suivent, elles me prĂ©viennent, elles m'accompagnent ; et en quelque Ă©tat que je puisse ĂȘtre, quelque chose qui m'arrive, vous me faites ressentir les aimables secours de votre puissante ! que ma langue s'attache plutĂŽt au palais de ma bouche, que de cesser jamais de publier partout les infinies et incroyables obligations que j'ai Ă vos amoureuses bontĂ©s. Que je m'oublie plutĂŽt de ma droite, que d'en perdre le que j'aurai une langue, je dirai partout que vous ĂȘtes la Vierge fidĂšle, et je voudrais que tous les membres de mon corps fussent changĂ©s en autant de bouches et de langues pour le dire plus Ă mon aise. Ah ! Que vive l'aimable ciel, qui me donnera lieu de le dire sans distraction, durant toute la bienheureuse Ă©ternitĂ©, Ă jamais, Ă JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Sam 23 Avr - 2257 AU GRAND SAINT JEAN L'ĂVANGĂLISTEENTRE LES APOTRES LE TRĂS AIMANT, ENTRE LES DISCIPLES LE BIEN-AIMĂ,ENTRE LES SAINTS LE TOUT AIMABLEGrand apĂŽtre de la dilection, cher favori de l'adorable JĂ©sus, le Fils bien-aimĂ© de l'admirable mĂšre de Dieu, le chĂ©rubin de la loi nouvelle, le sĂ©raphin du christianisme, la merveille et le prodige de l'Ăvangile, aprĂšs m'ĂȘtre prosternĂ© aux pieds de la Souveraine des anges et des hommes, je viens me jeter aux vĂŽtres, et vous prĂ©senter ce petit ouvrage, tout consacrĂ© Ă la gloire de cette auguste impĂ©ratrice du ciel et de la terre car Ă qui pourrais-je mieux le confier qu'Ă celui Ă qui la divine princesse qui en a fait le sujet, a Ă©tĂ© si amoureusement confiĂ©e par les soins de l'aimable JĂ©sus, Ă celui qui l'a reçue pour mĂšre de la propre bouche de Dieu mĂȘme, Ă celui qui lui a Ă©tĂ© substituĂ© en qualitĂ© d'enfant Ă la place de son bon maĂźtre, qui lui Ă©tait comme un autre JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© son ange visible, pour la servir dans tous ses besoins, qui en a pris des soins si amoureux durant tout le cours de sa trĂšs sainte vie, soit pour les choses corporelles, soit pour les spirituelles, selon les ordres que notre dĂ©bonnaire Sauveur lui en avait donnĂ©s ?Cet amour non pareil, grand saint, que vous avez eu pour cette mĂšre du bel amour, engage indispensablement les esclaves de cette incomparable reine Ă ĂȘtre les vĂŽtres ; et il n'est pas possible de n'ĂȘtre pas tout dĂ©vouĂ© au service de celui qui a servi avec une fidĂ©litĂ© si inviolable celle qui mĂ©rite tous les respects des crĂ©atures du ciel et de la coeur qui aimera vĂ©ritablement la divine Marie, ne pourra jamais, ĂŽ disciple de l'amour, se dĂ©fendre de vous liaison ineffable que le Dieu de toute charitĂ© a mise entre votre coeur virginal et le coeur trĂšs pur de la trĂšs sacrĂ©e Vierge, ne permet pas que l'on ait du zĂšle pour la MĂšre de Dieu, qu'Ă mĂȘme temps l'on n'en conçoive pour la gloire de son cher est vrai que toutes sortes de motifs pressent fortement les fidĂšles de vous honorer d'une maniĂšre que JĂ©sus, notre Dieu, a eu pour vous, nous impose une nĂ©cessitĂ© entiĂšre de vous aimer, et la grande faveur que vous avez eue auprĂšs de cet aimable Roi de nos Ăąmes, nous invite puissamment Ă vous rendre tous les respects avez donnĂ© un spectacle d'amour au monde, aux anges et aux hommes. Les sĂ©raphins ont trouvĂ© de quoi s'Ă©tonner dans l'ardeur de vos flammes, et la puretĂ© des feux sacrĂ©s qui a consommĂ© si divinement votre sainte vie, fait l'admiration des Ăąmes les plus effusions du coeur de JĂ©sus sur votre sainte personne sont ineffables ; aussi ĂȘtes-vous par excellence le disciple bien-aimĂ©. Partout oĂč l'on prĂȘchera l'Ăvangile, cette vĂ©ritĂ© sera publiĂ©e, et aucun fidĂšle ne la pourra rĂ©voquer en JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Lun 25 Avr - 836 AU GRAND SAINT JEAN L'ĂVANGĂLISTEENTRE LES APOTRES LE TRĂS AIMANT, ENTRE LES DISCIPLES LE BIEN-AIMĂ,ENTRE LES SAINTS LE TOUT AIMABLEL'amour d'un Dieu-Homme pour vous Ă©tait si grand et si extraordinaire que vous Ă©tiez connu par la qualitĂ© du disciple de l'amour ; et l'on pouvait dire que l'amour Ă©tait votre nom, vos possessions, votre honneur, votre gloire, vos plaisirs et votre si vous pouviez dire certainement, mon bien-aimĂ© est tout Ă moi, vous pouviez ajouter avec vĂ©ritĂ©, je suis tout Ă lui. Si vous Ă©tiez trĂšs aimĂ©, vous Ă©tiez trĂšs aimant aussi dans le temps que votre cher MaĂźtre expirait ignominieusement sur une croix, vous paraissiez debout sur le Calvaire, donnant des preuves de l'amour le plus constant qui fut les autres apĂŽtres quittent ce divin Sauveur, et vous lui demeurez fidĂšle. L'infamie du supplice honteux oĂč il est exposĂ©, les blasphĂšmes des Juifs, les ris et les moqueries des peuples, la cruautĂ© et la confusion de ses peines, la honte de son supplice et l'arrĂȘt de sa mort, sont des eaux qui ne peuvent Ă©teindre les ardeurs de vos aimez, lorsque ceux qui sont destinĂ©s pour tenir le premier rang dans son amour cessent d'aimer, et cet amour qui est plus fort que la mort, vous fera mĂ©priser mille morts, vous fera souffrir pour votre bien-aimĂ© jusqu'au dernier soupir de votre prĂ©cieuse vie, les bannissements, les exils, les fouets, les chaudiĂšres d'huile bouillante, et tous ces grands travaux insĂ©parables des fonctions et de la vie si une Ăąme n'est grande que par la grandeur de l'amour qui l'enflamme, Ă quel point de gloire, incomparable saint, avez-vous Ă©tĂ© Ă©levĂ©, puisque l'amour qui vous a animĂ© a Ă©tĂ© si admirable ?Cet amour que vous aviez puisĂ© dans le propre coeur de celui qui est le prince et le Dieu de l'amour et qui est l'amour mĂȘme, avait rempli votre charitable coeur de tant de tendresses pour tous les hommes, qu'il n'y a point de paroles qui le puissent me semble qu'il Ă©tait devenu tout charitĂ©, s'ouvrant par des profusions inconcevables Ă toutes sortes de personnes. Vous Ă©tiez la lumiĂšre des personnes les plus Ă©clairĂ©es, le guide des parfaits, l'exemplaire des plus saints, la rĂšgle des hommes apostoliques, le docteur des peuples, le prĂ©dicateur aussi bien que l'Ă©crivain de l' voix comme un tonnerre se faisait entendre par toute la terre, publiant les amours de votre bien-aimĂ©, et il en sortait des Ă©clairs si puissants, des clartĂ©s si touchantes qui en faisaient voir les divines beautĂ©s, et qui les apprenaient aux hommes, que les coeurs ne pourraient pas s'empĂȘcher de les aimer. Vous Ă©tiez le soutien des faibles, la consolation des affligĂ©s, l'espĂ©rance des plus plus malheureux trouvaient en vous un accĂšs favorable pour ĂȘtre secourus dans tous leurs besoins, pour ĂȘtre assistĂ©s dans toutes leurs JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Lun 25 Avr - 2315 AU GRAND SAINT JEAN L'ĂVANGĂLISTEENTRE LES APOTRES LE TRĂS AIMANT, ENTRE LES DISCIPLES LE BIEN-AIMĂ,ENTRE LES SAINTS LE TOUT AIMABLEVous faisiez des miracles Ă©tonnants pour les soulager, vous prĂ©veniez les plus misĂ©rables par vos soins, vous alliez chercher les Ăąmes les plus perdues jusque dans les forĂȘts et les bois, vous couriez aprĂšs les plus infĂąmes et les plus cruels, vous Ă©tiez tout Ă tous, Ă vos amis, Ă vos ennemis, aux personnes connues, aux inconnues, aux domestiques et aux Ă©trangers ; c'Ă©tait la charitĂ© qui vous inspirait toutes vos pensĂ©es, qui formait toutes vos paroles, qui pressait vos pas, et qui animait toutes vos la charitĂ© qui faisait l'unique sujet de vos sermons apostoliques, vous en parliez Ă tout le monde, vous en parliez toujours, et vous en avez parlĂ© jusqu'au dernier soupir de votre alliez avec ferveur aux assemblĂ©es des fidĂšles pour leur publier les excellences de cette vertu, et ne pouvant plus marcher, vous vous faisiez porter entre les bras de vos disciples pour exhorter les ChrĂ©tiens Ă s'entr'aimer les uns les autres, selon le grand commandement que notre divin MaĂźtre en a siĂšcles qui ont suivi ont fait voir une suite continuelle de vos admirables bontĂ©s oĂč est celui qui a eu recours Ă vos charitables intercessions, qui n'en ait ressenti les effets ?Vous avez fait voir en vos fidĂšles dĂ©vots, que le ciel n'a rien de rĂ©servĂ© pour ceux qui vous appartiennent ; et il est doux et si avantageux d'avoir quelque part en votre faveur, que non seulement vos amis, mais les personnes qui les touchent en quelque maniĂšre, sont dans une heureuse expĂ©rience de votre enfin, vous ĂȘtes le saint tout aimable par les rares qualitĂ©s dont votre divin MaĂźtre vous a favorisĂ©. Plusieurs Ăąmes ont amassĂ© des richesses, mais les trĂ©sors que vous possĂ©dez sont semble que toutes les grĂąces ont fait choix de votre cĆur virginal, pour y faire leur bienheureuse demeure ; et tous les dons que l'esprit de Dieu communique avec tant de diffĂ©rence Ă ses saints, se trouvent tous ramassĂ©s en votre seule personne, qui est comme l'abrĂ©gĂ© de toutes les merveilles de la ĂȘtes patriarche, prophĂšte, apĂŽtre, Ă©vangĂ©liste, martyr, docteur, confesseur, vierge, anachorĂšte, et vous possĂ©dez toutes ces glorieuses qualitĂ©s dans un degrĂ© trĂšs Ă©minent ; c'est ce qui fait que toutes sortes de personnes doivent vous prendre pour leur patron, et fidĂšle protecteur, et vous avoir une dĂ©votion qui sont dans la vie active, ceux qui sont dans la vie contemplative, ceux qui vivent dans les villes, ceux qui sont retirĂ©s dans les dĂ©serts. Les personnes engagĂ©es dans le monde, celles qui en sont heureusement hommes apostoliques, les pontifes, les prĂȘtres, les religieux, les vierges, les veuves, les personnes mariĂ©es. Les parfaits, les imparfaits, les pĂ©cheurs les plus abandonnĂ©s et les plus misĂ©rables les riches, les pauvres, les grands, les petits, les princes, les magistrats, les artisans mais particuliĂšrement les personnes qui vivent dans la persĂ©cution et dans la souffrance puisque vous ĂȘtes le disciple de la croix, aussi bien que de l' JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Jeu 28 Avr - 1148 AU GRAND SAINT JEAN L'ĂVANGĂLISTEENTRE LES APOTRES LE TRĂS AIMANT, ENTRE LES DISCIPLES LE BIEN-AIMĂ,ENTRE LES SAINTS LE TOUT AIMABLEMais que chacun porte ses dĂ©votions oĂč il voudra, pour moi, aimable saint vous serez toujours le grand saint de ma grandes obligations que je vous ai, m'obligent indispensablement Ă vous aimer Ă peine ai-je commencĂ© Ă connaitre les choses que les bienfaits que j'ai reçus de vous, m'ont donnĂ© lieu de reconnaĂźtre que vous Ă©tiez le saint non pareil en commencĂ© presque aussitĂŽt Ă ressentir les effets de votre douce protection, que j'ai commencĂ© de vivre ; et je n'ai point de termes pour expliquer les biens que vous m'avez procurĂ©s durant tout le cours de ma vois bien que je demeure comme opprimĂ© sous leur grandeur, et qu'il ne m'est pas possible de produire des remercĂźments qui leur soient convenables, mais au moins je veux vous louer et vous bĂ©nir de toute la force de mon cur, et que jamais les actions de grĂąces n'y veux dire partout les obligations incroyables que j'ai Ă vos charitables bontĂ©s, et publier de toute l'Ă©tendue de ma voix qu'entre les saints vous ĂȘtes le trĂšs aimant, le trĂšs aimĂ© et le tout aimable. Ah ! que je prends de plaisir de savoir que vous ĂȘtes le cher favori de JĂ©sus et de Marie ! et que les grĂąces que vous en avez reçues sont inestimables !Que je suis content de votre gloire, et que je prends de part Ă tous les honneurs qui vous sont rendus ! Que le ciel puisse tous les jours accroĂźtre le nombre de vos fidĂšles serviteurs, et les combler de ses plus saintes bĂ©nĂ©dictions !Je ne puis assez bĂ©nir mon Dieu, quand je pense qu'il y a un ordre saint dans l'Ăglise, qui est tout dĂ©diĂ© pour honorer la qualitĂ© de mĂšre, que la trĂšs pure Vierge a eue en votre endroit, et la qualitĂ© d'enfant que vous avez portĂ©e Ă son le Seigneur bĂ©nisse de la sainte Sion cet ordre sacrĂ© et qu'il ne se lasse jamais de le favoriser de ses plus pures grĂąces ! Qu'il rĂ©pande de plus en plus dans son Ăglise un instinct gĂ©nĂ©ral d'amour et de rĂ©vĂ©rence pour vos bontĂ©s et excellentes perfections ; qu'il les fasse connaĂźtre jusqu'aux extrĂ©mitĂ©s de la toutes les nations sachent les amours que JĂ©sus et Marie ont eus pour vous ; et que votre nom soit grand parmi tous les peuples et depuis un bout du monde jusqu'Ă l'autre. Dieu seul, Dieu seul, Dieu JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Jeu 28 Avr - 1148 PREMIER TRAITĂCHAPITRE PREMIERDe la dĂ©votion de la trĂšs sainte Vierge en gĂ©nĂ©ral,et en particulier de la dĂ©votion de son saint esclavageL'incomparable Ă©vĂȘque de nos jours, le grand saint de la dĂ©votion de ces derniers siĂšcles, que nous pouvons dire avoir Ă©tĂ© choisi de Dieu pour l'Ă©tablir et la rĂ©veiller dans les coeurs des fidĂšles, dans l'excellent livre qu'il a composĂ© de l'Introduction Ă la vie dĂ©vote, dont toutes les paroles, animĂ©es de l'esprit de Dieu qui les a dictĂ©es, portent une onction sacrĂ©e dans les Ăąmes, enseigne que la vĂ©ritable dĂ©votion ne prĂ©suppose pas seulement l'amour de Dieu, mais que mĂȘme elle n'est autre chose que l'amour de Dieu, qui s'appelle dĂ©votion, lorsqu'il nous fait opĂ©rer soigneusement, frĂ©quemment et promptement ; et que, comme il appartient Ă la charitĂ© de nous faire faire gĂ©nĂ©ralement et universellement tous les commandements de Dieu, il appartient aussi Ă la dĂ©votion de nous les faire faire promptement et pourquoi celui qui n'observe pas tous les commandements de Dieu, ne peut ĂȘtre estimĂ© bon ni dĂ©vot, puisque, pour ĂȘtre bon et dĂ©vot, il faut avoir, outre la charitĂ©, une grande vivacitĂ© et promptitude aux actions charitĂ© donc, selon le tĂ©moignage de ce grand saint, Ă©tant un feu spirituel, quand elle est fort enflammĂ©e, elle s'appelle comme il n'est pas possible d'aimer Dieu vĂ©ritablement, sans avoir de l'amour pour celle qu'il a choisie pour sa trĂšs digne MĂšre, de mĂȘme il est nĂ©cessaire d'avoir de la dĂ©votion pour la trĂšs sacrĂ©e Vierge, si l'on est vĂ©ritablement dĂ©vot Ă Notre-Seigneur donc en lui, par lui et pour lui, qui est notre unique tout en toutes choses, que nous devons aimer la plus aimĂ©e, la plus aimante et la plus aimable des pures crĂ©atures ; et puisque la dĂ©votion est un amour qui fait que nous servons avec une volontĂ© prompte et affectionnĂ©e, il faut avoir une promptitude et une affection spĂ©ciale d'aimer la glorieuse MĂšre de Dieu, et de lui rendre service, et gĂ©nĂ©ralement de faire tout ce que nous reconnaissons lui ĂȘtre d'autant que l'amour suppose la connaissance, ne pouvant pas aimer ce que nous ignorons, chacun doit ĂȘtre persuadĂ© par la foi des excellences et des grandeurs de l'admirable Vierge Marie, qui la rendent digne de tout l'honneur et de toute la vĂ©nĂ©ration que peut mĂ©riter la plus noble et la plus parfaite des crĂ©atures ; c'est pourquoi l'Ăąme dĂ©vote de cette auguste Souveraine du ciel et de la terre a une trĂšs haute estime de ses excellences et grandeurs, de l'Ă©minence de sa grĂące et de sa gloire, et elle n'en parle qu'avec admiration et Ă©tonnement ; et, aprĂšs en avoir pensĂ© et dit tout ce qu'elle peut concevoir de grand et de plus glorieux, elle sait que les merveilles que le Dieu tout-puissant a opĂ©rĂ©es en elle surpassent incomparablement toutes ses pensĂ©es, aussi bien que toutes les expressions qu'elle en pourrait JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Ven 29 Avr - 839 PREMIER TRAITĂCHAPITRE PREMIERDe la dĂ©votion de la trĂšs sainte Vierge en gĂ©nĂ©ral, et en particulier de la dĂ©votion de son saint esclavageElle ne la voit que comme un abĂźme de grandeurs, oĂč il faut que tout esprit se perde, avouant qu'elle ne peut ĂȘtre connue parfaitement que de celui-lĂ seul qui l'a créée et enrichie de tant de dons et de grĂąces ; c'est ce qui produit en elle des respects extraordinaires pour sa personne sacrĂ©e, et pour tout ce qui regarde son service, un dĂ©sir pressant de lui plaire, une confiance amoureuse en sa MisĂ©ricorde et bontĂ©, un zĂšle trĂšs ardent qu'elle soit connue, honorĂ©e, invoquĂ©e et aimĂ©e, et elle n'oublie rien, et fait tout pour procurer par tous les moyens possibles l'Ă©tablissement de sa dĂ©votion en toutes sortes de lieux et de la dĂ©votion de l'esclavage consiste non-seulement en une volontĂ© prompte et affectionnĂ©e Ă servir la MĂšre de Dieu, mais elle engage absolument Ă son service, elle ne lui rend pas quelques honneurs en de certains temps, mais elle l'honore en tous temps, non-seulement par quelques actions, mais par toutes ses actions, dont elle lui cĂšde le droit ; en sorte que la personne, non-seulement est Ă la trĂšs sainte Vierge, mais elle y est autant qu'on le peut ĂȘtre, sans autres bornes ou limites que celles que prescrit le Dieu d'infinie majestĂ©, qui est le seul saint en ses saints, le seul grand en toutes leurs grandeurs, le seul aimable en toutes les grĂąces qui les rendent dignes d'amour ; toutes les crĂ©atures, en sa divine prĂ©sence, n'Ă©tant rien, et n'Ă©tant ce qu'elles sont qu'en lui seul ; et on ne les doit aimer et honorer que pour son seul amour et sa seule IICe que c'est que la dĂ©votion du saint esclavage de la MĂšre de DieuPour bien concevoir ce que c'est que la dĂ©votion d'esclavage dont nous traitons, il est nĂ©cessaire de remarquer ce que c'est que la condition d'esclave or, la condition d'esclave consiste en ce que l'esclave n'a plus rien Ă soi, et mĂȘme n'est plus Ă soi, mais Ă son seigneur ou maĂźtre ; c'est pourquoi tous les biens que les esclaves peuvent avoir, tout ce qu'ils peuvent gagner, tous leurs travaux, toute leur industrie, et mĂȘme leurs enfants, tout cela appartient Ă leurs maĂźtres, qui estiment leur faire grĂące, que de leur laisser la vie, et quand ils leur ĂŽtent, ils ne pensent pas commettre d' n'y a rien parmi les hommes qui nous fasse plus ĂȘtre Ă un autre que l' JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Ven 29 Avr - 2348 PREMIER TRAITĂCHAPITRE IICe que c'est que la dĂ©votion du saint esclavage de la MĂšre de DieuCeci supposĂ©, il est facile d'entendre ce que c'est que la dĂ©votion de l'esclavage de la Souveraine des anges et des hommes ; qui n'est pas seulement de porter des chaĂźnettes, de faire Ă©crire son nom dans les livres de l'association, de rĂ©citer quelques priĂšres, de donner quelques aumĂŽnes ou faire quelques prĂ©sents aux Ă©glises, de pratiquer quelques mortifications, ou prendre la qualitĂ© d'esclave de la sainte c'est une sainte transaction que l'on fait avec la Reine du ciel et de la terre, par laquelle on lui consacre sa libertĂ© pour passer au nombre de ses esclaves, la faisant la maĂźtresse absolue de son cur, lui cĂ©dant le droit que l'on a en toutes les bonnes actions, se dĂ©vouant entiĂšrement au service de sa grandeur, et en faisant une haute les biens donc que possĂšde celui qui est vĂ©ritablement esclave de la glorieuse Vierge ne sont plus Ă lui ; tous ses biens de fortune, de corps et d'esprit, mais Ă sa bonne MaĂźtresse, en sorte qu'il n'en peut disposer contre sa sainte patricien de Rome, et sa femme, du temps du Pape LibĂ©rius, possĂ©dant de grands biens, ils voulurent choisir pour leur hĂ©ritiĂšre la trĂšs sainte MĂšre de Dieu ; et l'ayant priĂ©e avec instance d'accepter l'offre qu'ils lui en faisaient, cette mĂšre de MisĂ©ricorde s'Ă©tant de nuit apparue Ă tous les deux, leur tĂ©moigna qu'elle avait reçu leur offrande, et qu'elle dĂ©sirait que de leurs biens ils en fissent Ă©difier une Ă©glise en son honneur en la ville de Rome, sur une colline qui se trouverait le matin suivant couverte de Pape ayant eu la mĂȘme vision, dĂ©signa le lieu de l'Ă©glise, qui fut appelĂ©e au commencement Notre-Dame des Neiges, ensuite l'Ă©glise de bien, Ă la vĂ©ritĂ©, donner Ă la Reine du paradis ses biens temporels, mais non pas lui cĂ©der tout le droit que lon peut avoir en d'autres biens qui sont plus considĂ©rables, et c'est ce que fait notre dĂ©votion, qui donne tout et ne rĂ©serve JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Dim 1 Mai - 003 PREMIER TRAITĂCHAPITRE IICe que c'est que la dĂ©votion du saint esclavage de la MĂšre de DieuOr, il faut remarquer, pour l'Ă©claircissement du sujet que nous traitons premiĂšrement, que l'on peut honorer la sainte Vierge par ses bonnes actions, sans lui en donner la valeur, par exemple, on jeĂ»ne en son honneur, cela ne lui donne pas le droit que l'on a en cette action du jeĂ»ne ; ainsi se sont deux choses distinctes d'honorer la sainte Vierge par quelque bonne Ćuvre, ou lui en donner la quand on dit que l'on donne la valeur de ses bonnes actions, on n'entend pas par lĂ le mĂ©rite, car il n'y a eu que JĂ©sus-Christ seul qui l'ait pu faire, tellement que, lorsque l'on dit communĂ©ment que l'on se fait part les uns aux autres des mĂ©rites, cela n'est pas vrai, si l'on prend le terme de mĂ©rite en rigueur ; ce n'est qu'en tant que nos actions sont satisfactoires ou impĂ©tratoires, que l'on peut en donner la valeur ; et c'est en ce sens que le terme de mĂ©rite Ă©tant pris, on dit qu'il y en a dĂ©votion de l'esclavage, ne se rĂ©servant rien, donne tout, ainsi le dessein qu'elle inspire, est de ne passer pas un moment de la vie, soit que l'on veille, soit que l'on dorme, soit que l'on agisse, soit que l'on souffre, qui ne soit tout consacrĂ© Ă Notre-Dame et MaĂźtresse, et de lui dĂ©dier de telle sorte tout le droit que l'on peut avoir en toutes ses bonnes actions, qu'elle en dispose pleinement, selon son bon plaisir, le donnant Ă qui elle le voudra, comme une chose qui est entiĂšrement Ă elle, par la qualitĂ© d'esclave que l'on prend, dont le propre est de n'ĂȘtre plus Ă soi, de n'avoir rien Ă soi, mais d'ĂȘtre tout absolument Ă son ici que l'on peut remarquer la diffĂ©rence des serviteurs de la MĂšre de Dieu, et de ses esclaves. Le serviteur a de certains moments oĂč il se repose, oĂč il n'agit pas pour son maĂźtre, oĂč il peut travailler pour lui l'esclave agit en toute sorte de temps et de choses pour son serviteur peut changer de condition, l'esclave y demeure toujours engagĂ©. Le serviteur peut acquĂ©rir du bien de ses gages ; tout l'argent de l'esclave, tous les intĂ©rĂȘts qu'il en peut tirer, tout ce qu'il en peut acheter est Ă son le serviteur a des enfants, il en peut disposer les enfants de l'esclave sont au pouvoir du maĂźtre, et sa propre vie diffĂ©rences font assez voir qu'il n'y a point de dĂ©votion qui nous engage au service de la MĂšre de Dieu comme celle de l'esclavage, puisque de toutes les servitudes, il n'y a que l'esclavage qui ĂŽte la libertĂ© ; et elles donnent beaucoup de lumiĂšres de la condition des personnes qui sont vĂ©ritablement esclaves de la reine du ciel, et qui le sont par Ă©tat et non-seulement par paroles, ou par quelques marques JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Dim 1 Mai - 2338 PREMIER TRAITĂCHAPITRE IICe que c'est que la dĂ©votion du saint esclavage de la MĂšre de DieuĂcoutez donc, dit le Saint-Esprit en l'EcclĂ©siastique VI, 24-26, Ă©coutez, mon fils, un sage conseil que je veux vous donner, et ne cessez jamais d'en faire Ă©tat, mettez-vous ses fers aux pieds et son collier au cou, et n'ayez point de difficultĂ© Ă porter ses chaĂźnes. Ce Dieu d'amour dĂ©sire que nous lui soyons attachĂ©s sans rĂ©serve ; c'est pourquoi il veut que nous en portions les marques aux principales parties de notre corps, afin qu'il n'y ait rien en nous qui ne soit Ă son servir notre tĂȘte, l'inclinant dĂ©votement, ou la dĂ©couvrant Ă la rencontre de ses images ; les cheveux, en retranchant le soin que la vanitĂ© en donne ; les oreilles, les fermant aux entretiens peu honnĂȘtes ; aux paroles Ă©quivoques, aux chansons mondaines, aux discours inutiles ; les yeux, en les dĂ©tournant des objets sensuels ; les lĂšvres, en baisant avec respect ses saintes images ; la langue et la bouche, en s'abstenant, et mortifiant le goĂ»t, et parlant de ses grandeurs ; les bras et les mains, en travaillant pour elle, donnant l'aumĂŽne, ornant ses temples et chapelles, ne les souillant par aucune impuretĂ© ; les genoux par des rĂ©vĂ©rences et gĂ©nuflexions ; les pieds, allant visiter les lieux dĂ©diĂ©s Ă Dieu en son est bien juste que nous servions cette grande reine en toutes les maniĂšres possibles, non seulement parce que ses grandeurs l'exigent, mais encore Ă raison de ses bontĂ©s incomparables, qui l'ont obligĂ©e amoureusement de nous rendre des services, qui feront l'Ă©tonnement de toute l'Ă©ternitĂ© nous a servis de toute son Ăąme par l'abondance de ses grĂąces, dont ayant Ă©tĂ© plus que pleine, dit le dĂ©vot saint Bernard, elle a regorgĂ© heureusement sur tous les fidĂšles ; de son corps en ayant donnĂ© la matiĂšre au Verbe incréé en l'incarnation ; de son coeur prĂ©cieux par la foi, ce qui a donnĂ© le commencement Ă notre salut ; de sa tĂȘte, l'ayant tant de fois inclinĂ©e devant la majestĂ© de Dieu pour nous en obtenir les MisĂ©ricordes ; de ses cheveux dont elle a blessĂ© le coeur du divin Ăpoux pour l'attirer en notre terre ; de ses oreilles, obĂ©issant Ă la voix de l'ange, ce qui a Ă©tĂ© la cause de tout notre bonheur ; des yeux par les larmes pour nous impĂ©trer le pardon de nos crimes ; de ses lĂšvres par les chastes baisers qu'elle a donnĂ©s Ă son divin enfant, pour le rĂ©concilier avec les hommes ; de sa bouche et de sa langue, nous servant d'avocate ; de son coeur sacrĂ©, y portant celui qui soutient toute la machine du monde, et lui ĂŽtant les armes des mains, et les foudres qu'il devait lancer sur nos tĂȘtes criminelles ; de ses mains et ses bras, en servant notre dĂ©bonnaire Sauveur, pour nous acquĂ©rir la glorieuse qualitĂ© de ses serviteurs ; de ses chastes mamelles allaitant celui qui nous nourrit de sa grĂące et de son prĂ©cieux corps et sang ; de son ventre sacrĂ©, qui l'a portĂ© pour nous dĂ©livrer de l'enfer ; de ses pieds par les voyages qu'elle a faits de sa maison aux montagnes de JudĂ©e, de Nazareth en BethlĂ©em, de la Palestine en Ăgypte, accompagnant son Fils bien-aimĂ© pendant les jours de sa conversation avec les hommes, visitant aprĂšs sa mort les lieux saints, et suivant saint Jean l'ĂvangĂ©liste son fils adoptif en ĂphĂšse, et tout cela pour nous obtenir tant de dons et de grĂąces dont le ciel nous favorise JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mar 3 Mai - 000 PREMIER TRAITĂCHAPITRE IIIDe l'origine et progrĂšs de la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte MĂšre de DieuL'auteur du petit livre De la dĂ©votion de l'esclavage, qui sans se nommer fait assez connaĂźtre la grandeur de sa piĂ©tĂ©, parlant de l'origine de cette dĂ©votion, aprĂšs avoir dit qu'elle est fondĂ©e sur l'exemple de JĂ©sus-Christ, qui, pour nous obliger Ă reconnaĂźtre la sainte Vierge pour notre maĂźtresse, a voulu lui-mĂȘme se soumettre Ă elle, et ne nous a laissĂ© pour mĂ©moire de ses actions pendant les trente premiĂšres annĂ©es de sa vie, que ces paroles Erat subditus illis Luc. II, 51, il vivait pendant ce temps-lĂ sous l'obĂ©issance de Marie et de Joseph, assure ensuite que cette dĂ©votion est si ancienne, que l'on ne saurait bonnement en trouver les commencements qu'il est constant nĂ©anmoins, que depuis plus de sept cents ans l'on en trouve des marques dans l'Ăglise ; que saint Odilon abbĂ© de Cluny, qui vivait il y a bien des siĂšcles, a Ă©tĂ© un des premiers qui l'a pratiquĂ©e, s'Ă©tant offert Ă la sainte Vierge la corde au cou, pour ĂȘtre son esclave le reste de ses la France a Ă©tĂ© un des premiers royaumes qui a commencĂ© de pratiquer une si belle dĂ©votion. Il ajoute que les PĂšres ThĂ©atins au commencement de ce siĂšcle ont Ă©tendu cette dĂ©votion par toute l'Italie, la Sicile et la Savoie, qu'ils en ont Ă©tabli de saintes associations au royaume de Naples, Ă Palerme dans l'Ă©glise de Saint-Joseph, oĂč les esclaves ont leur chapelle ; que l'on a vu Ă Turin le zĂšle de ces PĂšres triompher, lorsque Charles-Emmanuel duc de Savoie avec tous ses enfants et le cardinal Maurice ont pris solennellement ces glorieuses chaĂźnes, donnant un merveilleux exemple Ă tous leurs cardinal Pierre Damien rapporte que son frĂšre le B. Marin, se fit esclave de l'heureuse MĂšre de Dieu en prĂ©sence d'un prĂȘtre, qui Ă©tait son pĂšre spirituel, qui tĂ©moigna que, s'Ă©tant dĂ©pouillĂ© et mis la corde au cou, il se fit discipliner comme un mauvais serviteur ; qu'ensuite il mit une somme d'argent au pied de l'autel pour marque de sa servitude, et qu'il continua le reste de sa vie Ă payer ce tribut tous les ans avec une grande fidĂ©litĂ©, ce qui lui fut une source des plus grandes bĂ©nĂ©dictions du ciel, celle qui en est la grande reine l'Ă©tant venue visiter et consoler Ă sa mort et lui ayant promis le nous donne un autre exempte bien illustre en la personne de Vaultier de Birbak, proche parent des ducs de Louvain, et un des plus gĂ©nĂ©reux cavaliers de son temps, qui s'Ă©tant offert Ă la MĂšre de Dieu en qualitĂ© d'esclave, en fut favorisĂ© de quantitĂ© de dons extraordinaires et de grĂąces miraculeuses. Le P. Simon de Roias de l'ordre de la Sainte-TrinitĂ©, dit de la RĂ©demption des captifs, prĂ©dicateur du roi catholique Philippe III, confesseur de la reine Marguerite, et vicaire gĂ©nĂ©ral en son ordre, a mis en vogue la dĂ©votion d'esclavage par toute l'Espagne et l' saint homme, dont Dieu a voulu approuver le zĂšle ardent pour sa trĂšs pure MĂšre, l'honorant de plusieurs miracles aprĂšs sa mort, avait une singuliĂšre dĂ©votion Ă prononcer ces premiĂšres paroles de la Salutation AngĂ©lique, Ave, JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mar 3 Mai - 2335 PREMIER TRAITĂCHAPITRE IIIDe l'origine et progrĂšs de la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte MĂšre de DieuIl les disait en toutes sortes d'occasions, il les mettait au commencement de toutes ses lettres, il s'en servait toutes les fois qu'il saluait quelqu'un ; ce qu'il faisait avec tant de grĂące et de bĂ©nĂ©diction, qu'une si sainte coutume s'Ă©tablit en la cour d'Espagne, les princes et princesses se disent dans les rencontres Ave, Maria, Ă l'exemple de la reine Marguerite qui saluait de la sorte Philippe dĂ©votion si exemplaire de cette grande reine, fut bien rĂ©compensĂ©e de la MĂšre de MisĂ©ricorde ; car Ă©tant tombĂ©e dans une apoplexie, le P. de Roias l'en fit revenir miraculeusement en prononçant ces sacrĂ©es paroles, Ave, Maria ce qui toucha tellement Philippe III, qu'en reconnaissance de ce miracle il promit au saint homme de lui accorder tout ce qu'il lui l'homme de Dieu s'oubliant de ses propres intĂ©rĂȘts, et mĂȘme de ceux de son ordre, et ne pensant qu'aux intĂ©rĂȘts de sa bonne mĂšre, qu'il aimait plus que lui-mĂȘme, le pria seulement d'obtenir des indulgences de GrĂ©goire XV, pour les esclaves de Notre-Dame, dont il avait Ă©rigĂ© une dĂ©vote assemblĂ©e par la permission de Paul V, sous le titre du doux nom de Marie. Ensuite il entreprit d'Ă©tendre cette dĂ©votion partout, et il en Ă©crivit des lettres si remplies d'amour, de ferveur et de zĂšle, qu'on ne les peut lire sans ĂȘtre sensiblement P. BarthĂ©lemy de los Rios de l'ordre de Saint-Augustin, prĂ©dicateur du roi catholique Philippe IV, de l'infante Isabelle-Claire-EugĂ©nie, gouvernante des Pays-Bas, et ensuite du cardinal infant, Ă©crivit plusieurs petits traitĂ©s, qui furent bientĂŽt traduits en diffĂ©rentes langues touchant la dĂ©votion du saint esclavage de la reine du ciel. Et enfin, il composa un gros volume dans lequel il traite avec autant de piĂ©tĂ© que de force, de l'antiquitĂ©, de l'excellence et de la soliditĂ© de cette serait ici bien difficile d'exprimer les soins incroyables, que ce fidĂšle serviteur de Notre-Dame a pris pour l'Ă©tablissement de la dĂ©votion de son esclavage ; les grands travaux qu'il a soufferts, les pĂ©rils oĂč il s'est exposĂ©, les voyages oĂč il s'est engagĂ©, les contradictions qu'il a portĂ©es de la part des hommes et des dĂ©mons, son courage invincible contre leur rage et leurs persĂ©cutions ; aumĂŽnes qu'il a procurĂ©es ; le zĂšle extraordinaire qui l'a pressĂ© d'en parler aux rois de la terre, et aux autres puissances, d'en prĂ©senter des requĂȘtes au Saint-SiĂšge, aux archevĂȘques et discours tout de feu qu'il en a faits en public ; et en particulier les saintes industries dont il s'est servi pour tant de fĂȘtes cĂ©lĂšbres, de processions solennelles, qui se sont faites ; pour tant de chapelles magnifiques qui ont Ă©tĂ© bĂąties ; tant d'ornements somptueux, tant de belles images qui ont Ă©tĂ© donnĂ©es au sujet des associations de l'esclavage qu'il a Ă©tablies de tous l'on peut dire en un mot que l'usage commun de cette dĂ©votion lui est dĂ» que son zĂšle pour les intĂ©rĂȘts de MĂšre de Dieu, est digne de la louange des anges et des hommes, et que ce bien-aimĂ© de Dieu mĂ©rite que sa mĂ©moire soit en bĂ©nĂ©diction Ăšs siĂšcles des JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mer 4 Mai - 2333 PREMIER TRAITĂCHAPITRE IIIDe l'origine et progrĂšs de la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte MĂšre de DieuL'auteur du petit livre que nous avons citĂ© remarque trĂšs bien que la dĂ©votion d'esclavage a Ă©clatĂ© extraordinairement en notre qui se plaĂźt Ă nourrir toujours les fidĂšles dans de profonds respects et de tendres sentiments envers Notre-Dame s'Ă©tant dĂ©clarĂ©e sur cette pratique, et la ferveur s'augmentant, a poussĂ© les fidĂšles et libres esclaves Ă faire gloire de leurs fers, et en porter la marque sensible pour se faire reconnaĂźtre parmi les autres. Cette glorieuse livrĂ©e a fait Ă©clater par tout le monde ce que l'on ne pouvait auparavant reconnaĂźtre, et l'on a commencĂ© Ă savoir que Marie avait partout ses roi de Pologne, s'Ă©tant engagĂ© dans cette servitude, voulut en faire part Ă tous ses sujets. Il choisit pour cela le P. Stanislas Thanicius, de la compagnie de JĂ©sus, qui, par ses doctes prĂ©dications et par le zĂšle de tous ceux de son ordre qui s'y intĂ©ressĂšrent, comme ils le font toujours quand il s'agit de la gloire de la trĂšs pure Vierge, avait merveilleusement cette dĂ©votion dans tout le saint PĂšre le Pape Alexandre VII a expĂ©diĂ© une bulle tout rĂ©cemment, l'an 1658, par laquelle, outre les indulgences qu'avait accordĂ©es Urbain VIII aux esclaves de Notre Dame, il leur en donne d'autres trĂšs considĂ©rables, Ă l'occasion de l'association de l'esclavage Ă©tablie Ă Marseille chez les PĂšres Augustins cette dĂ©votion, prĂ©sentement, est rĂ©pandue en Italie, en France, en Espagne, en Flandre, en Allemagne, en Pologne, en Angleterre, parmi les fidĂšles qui y sont, et est passĂ©e jusqu'aux extrĂ©mitĂ©s du monde ; et l'esprit de Dieu presse si fortement toute sorte de personnes de l'embrasser, que quelquefois, comme il arriva Ă Bruxelles l'an 1626, Ă peine les ouvriers peuvent suffire Ă faire les chaĂźnes dont se chargent ces glorieux IVDieu seul est le fondement de l'esclavage de la sainte ViergeSaint Augustin nous apprend, conformĂ©ment aux divines Ăcritures, que toutes choses sont et ne sont pas elles sont, Ă raison de l'ĂȘtre qu'elles ont reçu du crĂ©ateur ; elles ne sont pas, parce qu'elles n'ont pas cet ĂȘtre d'elles-mĂȘmes, parce qu'elles ne peuvent pas le conserver, et sont dans une si Ă©troite dĂ©pendance de celui de qui elles l'ont reçu, que s'il cessait un moment de les soutenir, elles retomberaient en ce moment mĂȘme dans le rien d'oĂč elles ont Ă©tĂ© de plus, qu'en la prĂ©sence de l'ĂȘtre infini de Dieu, toutes les crĂ©atures non-seulement sont bien abjectes et trĂšs-petites, mais elles ne sont rien. Job, Ă la vĂ©ritĂ©, dit que tout l'univers devant Dieu n'est que comme une goutte d'eau, mais le prophĂšte IsaĂŻe assure que ce n'est qu'un JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Jeu 5 Mai - 2253 CHAPITRE IVDieu seul est le fondement de l'esclavage de la sainte ViergeLorsque la crĂ©ature parait encore grande aux yeux de l'Ăąme, c'est une marque qu'elle connaĂźt peu Dieu ; car il est trĂšs vrai que cet Ătre suradorable de Dieu d'infinie MajestĂ© commence un peu Ă se dĂ©couvrir, en mĂȘme temps les crĂ©atures se retirent, et Ă proportion qu'il se manifeste, les crĂ©atures se cachent et on ne les voit plus dans le plein midi de sa divine est bien aisĂ©, comme l'enseigne saint François de Sales en son excellent livre de l'Amour divin, de voir la lune et les Ă©toiles pendant la nuit ; leurs beautĂ©s paraissent aimables, leurs clartĂ©s douces et grandes ; mais depuis que le soleil paraĂźt sur notre horizon, tous ces astres disparaissent. Mais que sont devenues toutes leurs lumiĂšres ?AssurĂ©ment ils ne les ont pas perdues, mais celles du soleil les cachent. Or, de mĂȘme, pendant que l'Ăąme demeure dans l'obscuritĂ© de ses tĂ©nĂšbres, elle voit le monde, qui lui semble ĂȘtre quelque chose de grand, elle y trouve de la gloire, des biens et du plaisir ; mais aussitĂŽt que le soleil de justice, par sa divine lumiĂšre, dissipe les nuages qui environnent ses yeux, il n'y a plus de monde pour elle, plus de joie, de plaisir et de grandeurs du monde, plus de terre ni de crĂ©atures de la quelque effort que nous fassions pour apercevoir les Ă©toiles en plein jour, il ne nous est pas possible d'en voir aucune, de mĂȘme l'Ăąme qui peut dire avec ce grand saint et grand archidiacre de l'Ăglise romaine saint Laurent, ma nuit n'a plus d'obscuritĂ©, cette Ăąme n'estime plus rien que Dieu seul ; tous les objets que le monde peut prĂ©senter ne lui sont rien ; de quelque cĂŽtĂ© qu'elle jette la vue, elle ne voit qu'une seule chose en toutes choses, Dieu lors, en cet Ă©tat, elle proteste, avec l'ApĂŽtre, qu'elle ne connaĂźt plus personne ; mais c'est par une vie mortifiĂ©e, par les mĂ©pris, par la douleur et dans le fidĂšle exercice de l'oraison, que l'on apprend ces vĂ©ritĂ©s divines dans le rayon de lumiĂšre qui y est une science que l'on n'acquiert pas dans les Ă©coles des hommes, que ne donne pas l'Ă©tude des belles lettres ; elle ne se puise qu'aux pieds de l'adorable ! Combien d'Ăąmes gĂ©missent dans leurs tĂ©nĂšbres et demeurent malheureusement attachĂ©es aux crĂ©atures, au monde et aux choses du monde, leur volontĂ© ne pouvant s'en dĂ©gager, parce que leur esprit est tout plein de l'estime des choses créées ; et ce qui est bien dĂ©plorable, c'est de voir des ecclĂ©siastiques, des prĂ©dicateurs, des directeurs, qui doivent ĂȘtre la lumiĂšre du monde, et qui, par leur vie peu mortifiĂ©e, par le peu d'exercice d'oraison en sont les tĂ©nĂšbres ; ce sont des aveugles qui conduisent d'autres aveugles, dit notre ! Qu'il est vrai qu'il y a peu de personnes qui n'estiment et n'aiment que JĂ©sus seul en toutes choses !Source JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Ven 6 Mai - 2256 CHAPITRE IVDieu seul est le fondement de l'esclavage de la sainte ViergeCependant il est trĂšs certain que toutes choses n'Ă©tant rien en elles-mĂȘmes, elles ne sont que ce qu'elles sont en Dieu pourquoi, comme selon la doctrine de saint Thomas, le serviteur a un rapport nĂ©cessaire au maĂźtre, et que la servitude est d'autant plus grande, que le maĂźtre et Seigneur a plus de pouvoir, il est assurĂ© que Dieu Ă©tant le Seigneur des seigneurs, la servitude qui lui est due ne peut souffrir de comparaison et comme c'est Dieu qui a fait toutes choses, et que lui seul a un empire absolu et indĂ©pendant sur tout ce qui est créé, et que tous les seigneurs et maĂźtres ne le sont qu'Ă raison de la communication qu'il leur fait de son pouvoir, l'on doit dire Ă proprement parler que toute la dĂ©pendance que nous avons Ă l'Ă©gard des autres n'a point d'autre cause que la dĂ©pendance de ce seigneur souverain et infini, qui, selon le langage de l'Ăcriture et de l'Ăglise, est le seul seul donc est le fondement de l'esclavage de la sainte Vierge, qui n'est appuyĂ© que sur le pouvoir qu'il lui a donnĂ© et ce pouvoir est si grand, et la communication qui lui a Ă©tĂ© accordĂ©e de son souverain domaine, si extraordinaire, qu'il en suit une obligation trĂšs spĂ©ciale de dĂ©pendance et de grand cardinal de BĂ©rulle, qui a excellĂ© en la dĂ©votion de la sainte Vierge, et l'un de ses plus fidĂšles esclaves, avait une estime si haute de la grĂące qui nous lie Ă cette aimable princesse d'une maniĂšre spĂ©ciale, qu'Ă©tant supĂ©rieur du saint ordre des religieuses CarmĂ©lites de France, de la rĂ©forme de sainte ThĂ©rĂšse, il donna ordre que le trĂšs saint sacrement de l'autel fĂ»t exposĂ© une fois tous les mois en l'Ă©glise, du grand couvent du faubourg Saint-Jacques, en action de grĂąces de la faveur particuliĂšre que possĂšde cet ordre, d'avoir pour mĂšre et pour dame, la MĂšre de Dieu et la dame des anges dĂ©votion qui se continue encore Ă prĂ©sent en cette sainte maison avec plus de ferveur et de zĂšle que homme plus Ă©minent par sa rare piĂ©tĂ© envers la trĂšs pure Vierge, que par la pourpre dont il Ă©tait ornĂ©, en l'un de ses Ă©crits, dĂ©clare qu'il la contemple et rĂ©vĂšre comme la personne la plus haute, la plus sainte, et la plus digne d'amour qui sera jamais, et comme celle qui surpasse en hautesse, dignitĂ© et saintetĂ© toutes les personnes humaines et angĂ©liques, mĂȘme considĂ©rĂ©es ensemblement qu'elle a Ă©tĂ© faite uniquement pour la trĂšs sainte TrinitĂ© ; qu'elle est comme un monde et un paradis Ă part, monde de grandeurs et paradis de dĂ©lices pour le nouvel homme ; qu'elle est un ciel nouveau et une terre nouvelle, terre qui ne porte que l'Homme-Dieu, et ciel qui ne contient que lui, ne tourne qu'Ă l'entour de lui, n'agit que pour lui ; qu'elle est dans l'univers comme un autre univers, et dans l'empire de Dieu comme un autre empire, univers qui a son centre et ses mouvements diffĂ©rents, empire qui a ses lois et son Ătat Ă dit de plus, qu'elle fait un nouvel ordre dans tous les ordres de la puissance et sagesse de Dieu, ordre surĂ©minent Ă tous les ordres de la grĂące et de la gloire, ordre tout singulier qui fait et porte un nouvel empire sur les ordres de Dieu, ordre conjoint Ă l'ordre et Ă l'Ă©tat de l'union hypostatique. Mais c'est tout dire, qu'elle est la digne MĂšre de son crĂ©ateur, et l'on ne peut rien avancer de plus grand pour marquer sa souverainetĂ©, que de faire voir que Dieu le souverain de toutes choses lui a Ă©tĂ© grandeurs, qui renferment, selon le Docteur angĂ©lique, une dignitĂ© presque infinie, mĂ©ritent les services de toutes les crĂ©atures mais c'est Dieu seul qui en est la source et l'unique cause, et elles se doivent terminer Ă son honneur et Ă sa JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Dim 8 Mai - 025 CHAPITRE IVDieu seul est le fondement de l'esclavage de la sainte ViergeLe cardinal Pierre Damien, qui ne respirait que l'honneur et l'amour de la MĂšre de Dieu, assure que le prĂ©cieux et incomparable cur de la divine Marie est le lieu des plus chastes et innocents plaisirs du sacrĂ© Ă©poux ; que c'est dans ce cur trĂšs heureux qu'il a fait comme un amas de tous les plaisirs et dĂ©lices dont le Saint-Esprit parle avec admiration, qu'il est le lieu de son il demande si le TrĂšs-Haut a trouvĂ© son plaisir dans les anges, et il rĂ©pond qu'il y a rencontrĂ© des dĂ©fauts. Pensez-vous, poursuit-il, que ce soit parmi les astres, dont les uns seront changĂ©s en sang, et les autres tomberont du ciel, ou bien dans l'Ă©lĂ©ment du feu, ou au milieu des airs et des vents ?Non, rĂ©plique-t-il, parce qu'il est Ă©crit que le Seigneur n'habite pas dans le bruit et les habitations de ces choses. Ce n'est pas non plus dans les eaux qui sont sujettes aux tempĂȘtes, ni en une terre qui porte la malĂ©diction d'Adam il n'y a que le divin coeur de la trĂšs chaste Vierge, oĂč Dieu repose sans y trouver la moindre chose qui lui dĂ©plaise, parce que ce trĂšs pur cur n'a jamais Ă©tĂ© ouvert qu'Ă Dieu seul, et a toujours Ă©tĂ© fermĂ© Ă toutes les crĂ©atures. Dieu seul, Dieu seul est le fondement unique de toutes ses Ă©lĂ©vations les plus glorieuses, et de toutes ses grandeurs presque VDe l'excellence de la dĂ©votion du saint esclavage de la sainte ViergeOn ne peut concevoir rien de plus grand en ce monde que la qualitĂ© de serviteurs de Dieu les plus mĂ©chants hommes du monde n'ont pas assez d'impiĂ©tĂ© pour ne pas rĂ©vĂ©rer une qualitĂ© si glorieuse les chaĂźnes, les servitudes, la pauvretĂ©, les tourments, et toutes les choses les plus horribles, quand elles arrivent pour le service de Dieu, ont une image d'honneur et de beautĂ© qui les fait souhaiter, et qui est capable de donner quelque envie aux bienheureux. Les saints ont toujours pensĂ© que la souveraine gloire est d'ĂȘtre dans l'infamie pour la gloire de Dieu et il est bien certain que l'honneur du service de Dieu est un honneur extrĂȘme, puisqu'il rend illustres et glorieuses les choses les plus honteuses et les plus infĂąmes qui soient au monde, comme les prisons et les Ă Dieu, c'est ĂȘtre roi, mĂȘme c'est ĂȘtre plus que roi aussi voyons-nous que les rois respectent l'ombre des serviteurs de Dieu, ils honorent leurs cendres, et se tiennent heureux d'avoir la moindre part en leurs priĂšres. La grĂące du service de Dieu est le prĂ©sent le plus magnifique dont le ciel nous puisse faire part, les couronnes et les empires se donnent souvent Ă ceux que Dieu dĂ©teste, et qui seront damnĂ©s, mais cette grĂące ne s'accorde qu'Ă ceux pour qui un Dieu en mourant a eu de plus douces et de plus fortes inclinations dâ ces empereurs des Turcs avec toutes leurs grandeurs serviront, pour parler le langage de l'Ăcriture, d'escabeau aux pieds de ceux qui ont Ă©tĂ© au service de Dieu, quoiqu'en ce monde ils aient paru comme l'ordure et la balayure de la terre ; et ces gens qui passaient pour des fous et insensĂ©s aux yeux des prudents et des sages du siĂšcle, jugeront les nations, commanderont aux peuples, et auront un empire qui ne finira jamais. Dieu se plaĂźt mĂȘme quelquefois Ă faire paraĂźtre leur gloire dĂšs cette vie, en leur donnant des pouvoirs sur des choses qui ne reconnaissent en rien l'autoritĂ© des puissances du monde, comme les maladies, les JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Dim 8 Mai - 2318 CHAPITRE VDe l'excellence de la dĂ©votion du saint esclavage de la sainte ViergeUn saint François de Paule commande Ă toute la nature, il touche les charbons ardents comme des fleurs, il marche sur les eaux avec autant de fermetĂ© que sur la terre et pendant que les plus grands princes admirent ce pauvre ermite, un des plus grands rois de notre France est obligĂ© de le prier de l'assister dans ses armes, les soldats, et les gardes de ce roi ne peuvent lui ĂŽter la peur, tous les plus cĂ©lĂšbres mĂ©decins ne le soulagent pas en ses maladies ; tous les divertissements que ce royaume si florissant peut donner, ne le dĂ©livrent pas de ses inquiĂ©tudes ce prince ne s'assure et n'espĂšre qu'aux priĂšres et mĂ©rites d'un solitaire, qui dans la privation de tout ce que le monde recherche, jouit d'un repos que rien ne peut troubler, et possĂšde un bonheur qui surpasse toute l'expression que l'on en pourrait chĂ©tif laboureur d'Espagne, saint Isidore, parce qu'il a servi Dieu, voit les rois catholiques prosternĂ©s devant ses images avec tous leurs sujets. Et une petite bergĂšre, sainte GeneviĂšve, fait toute la gloire de la fameuse ville de peut remarquer ici en passant combien Dieu prend plaisir Ă Ă©lever les choses les plus humbles Clovis, le premier roi chrĂ©tien de France, est enterrĂ© dans le lieu calme oĂč reposent les reliques de sainte GeneviĂšve ; sainte Clotilde reine y a son tombeau ; et pendant qu'on laisse le tombeau de Clovis, et que le sĂ©pulcre mĂȘme de sainte Clotilde est peu frĂ©quentĂ©, tous les peuples accourent en foule Ă celui dâune simple la prend pour sa patronne, et ses cendres sont dans l'or et au milieu des pierreries, et tous nos rois et toutes nos reines tiennent Ă honneur d'y venir rendre leurs pas une chose admirable de voir les images glorieuses du bienheureux Jean de Dieu placĂ©es dans les lieux les plus honorables de nos temples, et d'entendre retentir les chaires les plus augustes de nos Ă©glises, des louanges et des grandeurs d'un homme qui a vĂ©cu comme un insensĂ©, se jetant dans la boue et la fange des rues, et faisant courir la populace aprĂšs lui, servant de jouet et de sujet de railleries aux peuples ?Il bien difficile de mĂ©diter attentivement ces vĂ©ritĂ©s sans concevoir un grand mĂ©pris du monde, et sans prendre de gĂ©nĂ©reuses rĂ©solutions de se consacrer au service d'un Dieu, qui sait si bien rĂ©compenser les personnes qui sont Ă sa divine mon Dieu ! Que les hommes ne savent-ils ce que c'est que de vous servir ! Il n'en va pas ici de mĂȘme que dans le service des hommes, pour les serviteurs qui servent le moins sont plus considĂ©rables tout au contraire la crĂ©ature est d'autant plus glorieuse, qu'elle est plus au service de JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mar 10 Mai - 953 CHAPITRE VDe l'excellence de la dĂ©votion du saint esclavage de la sainte ViergeLes bĂȘtes et les choses insensibles sont moins estimables que les hommes, parce qu'elles sont moins capables du service du CrĂ©ateur d'autant moins que nous sommes Ă nous, et que nous n'avons rien, d'autant plus avons-nous de gloire, parce que le nĂ©ant et le pĂ©chĂ© Ă©tant notre apanage dans l'Ă©tat de corruption, nous ne pouvons ĂȘtre quelque chose qu'en Dieu, et ce qui n'y est pas, quelque Ă©levĂ© qu'il paraisse, est bien Seigneur, dit la reine Esther, ne livrez pas votre sceptre Ă ceux qui ne sont pas. C'est ainsi que le Saint-Esprit par sa bouche qualifie ceux qui servent Dieu, qu'il les appelle son sceptre et sa couronne c'est de la sorte qu'il fait voir le nĂ©ant de ceux qui ne le servent pas ; lorsqu'il ne se contente pas de dire qu'ils sont vils et abjects, mais qu'il dĂ©clare qu'ils ne sont rien du y aurait ici Ă rĂ©pandre des larmes de sang sur l'aveuglement de la plupart des ChrĂ©tiens, et ce qui est encore plus dĂ©plorable de plusieurs dont l'Ă©tat du sacerdoce ou du cloĂźtre les sĂ©pare du monde, qui sont tout plongĂ©s dans l'estime des biens temporels, des qualitĂ©s naturelles, de la condition, de naissance, du bel esprit, des sciences, de la faveur des grands, de l'amitiĂ© des crĂ©atures, tout cela n'Ă©tant rien du tout qu'en tant qu'il contribue au service de notre souverain cependant c'est ce qui occupe presque tous les on dit de quelqu'un, dit le saint livre de l'Imitation de JĂ©sus-Christ, l'on demande s'il est riche, s'il est noble, s'il est savant, et choses semblables ; mais bien peu se mettent en peine s'il est pauvre d'esprit, s'il est humble, et s'il est dans la pratique des vertus chrĂ©tiennes. Si l'on veut ĂȘtre vĂ©ritablement grand, on ne le peut devenir que par l'union avec Dieu, et par la participation de ses grandeurs. Or, pour ĂȘtre uni Ă Dieu, il le faut vĂ©ritĂ©s marquent assez les grandeurs du service de la trĂšs sainte Vierge, puisqu'il ne consiste que dans le service de Dieu, en sorte que de servir Ă la sacrĂ©e Vierge, c'est servir Ă Dieu. Mais l'excellence particuliĂšre qui se rencontre en son dĂ©vot esclavage, est qu'il met au service de la reine du ciel la personne qui le pratique, autant qu'elle y peut tout bon par une trĂšs grande MisĂ©ricorde a inspirĂ© en nos jours la dĂ©votion Ă sa sainte MĂšre plus que jamais ce qui fait trembler l'enfer et tous ses suppĂŽts ainsi l'on ne voit de tous cĂŽtĂ©s que des personnes engagĂ©es saintement Ă l'honorer et y en a qui entrent dans les associations Ă©rigĂ©es en son honneur, qui lui rĂ©citent tous les jours quelques priĂšres, qui jeĂ»nent les samedis, qui visitent ses Ă©glises, qui cĂ©lĂšbrent ses fĂȘtes avec des respects extraordinaires ; d'autres qui procurent sa gloire par des aumĂŽnes, par la distribution de ses images, des livres composĂ©s en son honneur, par des sermons en public, par de pieux discours en particulier ainsi les uns sont attachĂ©s Ă son service par de certaines pratiques, et les autres par d'autres mais la dĂ©votion de l'esclavage embrasse tout, et ne rĂ©serve rien ce qui se doit entendre de toutes les pratiques conformes Ă l'ordre de Dieu, et Ă l'Ă©tat oĂč l'on est. Le vĂ©ritable esclave de la sainte Vierge n'Ă©tant plus Ă soi, et n'ayant plus rien Ă soi, il est tout Ă sa bonne JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mar 10 Mai - 2259 CHAPITRE VDe l'excellence de la dĂ©votion du saint esclavage de la sainte ViergeIl ne l'honore pas seulement par quelques-unes de ses actions, mais par toutes ses actions non-seulement en certains temps comme le samedi, et ses en tout temps, tous les jours de sa vie ; non seulement en certaines parties du jour, comme le matin et le soir, mais Ă tous les moments du jour et de la nuit ; non-seulement lorsqu'il assiste au redoutable sacrifice du corps vivifiant et du prĂ©cieux sang de JĂ©sus-Christ, ou Ă l'office divin, ou lorsqu'il rĂ©cite quelques priĂšres, mais par toutes les bonnes actions qu'il fait avec le secours de la grĂące ; non-seulement par les jeĂ»nes et mortifications qu'il pratique la veille de ses fĂȘtes, mais par toutes les abstinences et austĂ©ritĂ©s qu'il peut faire en tout le cours le sa vie ; non-seulement par quelque partie de ses biens temporels, mais gĂ©nĂ©ralement par tout ce qu'il possĂšde et peut donc qu'il veille, soit qu'il dorme, soit qu'il mange, soit qu'il boive, soit qu'il soit Ă l'oraison ou Ă la rĂ©crĂ©ation, soit qu'il garde le silence ou qu'il parle, qu'il marche ou se repose, par toutes ses communions, messes, priĂšres, jeĂ»nes, mortifications, aumĂŽnes, exhortations, sermons, entretiens, conversations, visites, lectures, Ă©tudes, par toutes les fonctions de son Ă©tat, par tous ses exercices, et enfin gĂ©nĂ©ralement par tout ce qu'il fait ou souffre, il rend honneur Ă sa trĂšs glorieuse dame, offrant tout Ă son fils bien-aimĂ© en action de grĂąces des MisĂ©ricordes inĂ©narables et des dons inestimables dont il l'a privilĂ©giĂ©e par-dessus tous les anges et les plus, le vĂ©ritable esclave, cĂ©dant le droit de ses bonnes actions Ă sa bienheureuse Dame, lui en donne toute la valeur, autant qu'il le peut en telle sorte qu'il ne peut plus disposer de ses bonnes ceuvres. Mais c'est Ă l'auguste Reine du paradis d'en appliquer la valeur Ă qui bon lui semble, comme de chose qui lui appartient par la donation qu'on lui en a faite car c'est le propre de l'esclavage de mettre la personne esclave et ses biens, et tout ce qu'elle peut faire et acquĂ©rir, au pouvoir entier du maĂźtre et donc en cette glorieuse servitude que consiste l'excellence de cette dĂ©votion, qui rend tous les honneurs Ă la trĂšs-digne MĂšre de Dieu qu'on peut lui rendre, qui lui fait donner tout ce qu'on peut lui l'amour est grand, il ne dit jamais C'est assez ; rien ne le contente il veut toujours agir pour le le cĆur qui est vĂ©ritablement Ă©pris de l'amour fervent de la MĂšre du bel amour se trouve toujours dans des dĂ©sirs enflammĂ©s de sa gloire et de ses que le vĂ©ritable dĂ©vot de Marie a tout dit, a tout fait, a tout souffert pour sa divine princesse, il lui semble qu'il n'a encore rien fait ou les actions les plus gĂ©nĂ©reuses qu'il exerce ne servent qu'Ă augmenter ses dĂ©sirs de plus en plus il regrette de n'avoir qu'une bouche pour publier ses louanges, et qu'un cĆur pour l'aimer ; il soupire de n'avoir qu'une vie Ă lui donner ; il voudrait avoir autant de cĆurs qu'il y a de gouttes d'eau dans la mer, autant de vies qu'il y a de brins d'herbe sur la terre, pour les consacrer Ă la gloire de la MĂšre de JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mer 11 Mai - 2336 CHAPITRE VDe l'excellence de la dĂ©votion du saint esclavage de la sainte ViergeSon zĂšle le porterait Ă souffrir mille morts, Ă ĂȘtre relĂ©guĂ© dans les plus sombres cachots des plus affreuses prisons, Ă ĂȘtre exposĂ© Ă la raillerie de tous les peuples, Ă porter toutes les infamies, dĂ©laissements et privations des crĂ©atures, Ă ĂȘtre tourmentĂ© mĂȘme par les peines de l'autre vie, Ă ĂȘtre crucifiĂ© par les hommes et les dĂ©mons, pour les intĂ©rĂȘts de celle qui fait son tout aprĂšs JĂ©sus et en JĂ©sus, et pour au moins, comme il voit que cela ne lui est pas possible, il prend une forte rĂ©solution de faire tout ce qu'il pourra faire ; s'il n'a qu'une vie, au moins tous les moments, toutes les heures, tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, toutes les annĂ©es lui en seront lui serait incomparablement bien plus doux de mourir que d'en passer un seul moment, que de faire la moindre petite action qui ne lui fĂ»t pas entiĂšrement serai donc, dit-il, Ă Marie autant que j'y pourrai ĂȘtre, et c'est ce que fait la dĂ©votion d'esclavage car qui fait tout, souffre tout et donne tout, ne peut rien faire de cette dĂ©votion qui est incomparable, qui, renfermant toutes les autres dĂ©votions, s'Ă©lĂšve avec tant de gloire et d'amour, que l'on n'y peut rien ajouter, et qu'il faut dire avec vĂ©ritĂ©, non plus ultra, que l'on ne peut aller plus excellence paraĂźt encore en ce qu'elle dĂ©pouille l'Ăąme d'une certaine propriĂ©tĂ© qui ne se glisse que trop souvent dans les actions les plus saintes, en laissant l'application Ă la sainte Vierge, qui non-seulement agit pour Dieu, mais pour Dieu seul et pour sa plus grande nous offrons nos bonnes Ćuvres Ă la divine bontĂ© pour quelques personnes, et cela plaĂźt Ă Dieu ; mais il y a bien des occasions oĂč Dieu, tout bon, serait plus glorifiĂ© si on les appliquait Ă d' c'est ce que fait notre bonne MaĂźtresse elle sait les inclinations de son cher Fils, elle connaĂźt les Ăąmes oĂč il sera plus glorifiĂ© dans les secours qui leur seront donnĂ©s, et c'est ce que nous ignorons, chĂ©tives crĂ©atures que nous plus, le propre intĂ©rĂȘt attache on sera bien aise d'assister certaines personnes par des motifs naturels, par des inclinations que nous ressentons ; mais, remettant tout entre les mains de la sacrĂ©e Vierge, l'on se fait quitte de ce que la nature pourrait mĂȘler avec la une maxime, qu'il y a plus de Dieu oĂč il y a moins de la crĂ©ature. Enfin, si l'on est fidĂšle Ă ne faire rien pour soi, Ă n'avoir rien Ă soi, Ă n'ĂȘtre plus Ă soi, mais tout Ă notre glorieuse Dame, c'est ĂȘtre dans le comble de la perfection puisqu'ĂȘtre tout Ă Notre-Dame c'est ĂȘtre tout Ă Dieu car on ne va Ă elle que pour aller Ă Dieu, on ne passe en ses mains que pour demeurer en celles de Dieu, on ne l'aime que pour l'amour de Dieu, on ne cherche sa gloire que pour la gloire de Dieu seul, qui est l'unique fin de toutes les JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Ven 13 Mai - 004 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte ViergeComme il se rencontre en cette dĂ©votion deux choses principales, toutes les deux ont leurs difficultĂ©s. La premiĂšre, en ce quelle porte la personne qui la pratique Ă honorer la sainte Vierge par toutes ses actions ; la seconde, en ce qu'elle lui en fait donner la valeur autant qu'elle le peut la premiĂšre, il semblera de prime abord quil y a quelque excĂšs d'un zĂšle qui nest pas selon la science, et que c'est faire tort Ă Dieu que d'honorer de la sorte sa trĂšs digne MĂšre les personnes grossiĂšres et sans doctrine y ont particuliĂšrement de la peine, ne concevant pas assez que c'est Dieu qui est louĂ© dans les louanges des saints, et que c'est lui qui est honorĂ© dans tous les honneurs qui se rendent Ă notre aimable pourquoi on les doit instruire que Dieu seul Ă©tant l'unique fin de toutes choses, et ayant créé toutes les crĂ©atures pour sa gloire, c'est l'unique but que nous devons nous proposer en tout ce que nous faisons sans sa gloire est le terme oĂč doivent s'arrĂȘter tous les honneurs des saints et de la reine des saints, et l'on ne peut sans une idolĂątrie dĂ©testable agir d'une autre maniĂšre dans le culte que nous rendons aux crĂ©atures qu'il a si glorieusement sanctifiĂ©es par sa ne faut donc pas sĂ©parer l'honneur de la sainte Vierge d'avec l'honneur de Dieu, de telle sorte que l'on pense que lorsqu'on honore cette auguste reine, il faut savoir que nous honorons Dieu en deux maniĂšres la premiĂšre, immĂ©diatement, le bĂ©nissant et l'adorant en lui-mĂȘme ; la seconde le louant et l'aiment en ses de quelque façon que nous considĂ©rions la chose, c'est toujours cet ĂȘtre infiniment adorable et aimable qui est adorĂ© et Ăąmes, nos esprits et nos curs doivent toujours aller Ă Dieu, soit que nous y allions tout droit, nous adressant appuyĂ©s sur ses MisĂ©ricordes Ă sa divine bontĂ©, soit que nous y allions par des moyens qu'il nous a Ă©tablis en l'ordre de son amoureuse Dieu que nous glorifions dans les fĂȘtes que nous faisons de la suradorable TrinitĂ©, en l'office que l'Ăglise a ordonnĂ© pour tous les dimanches de l'annĂ©e, et aux jours de fĂ©rie, dans toutes les solennitĂ©s de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ notre dĂ©bonnaire Sauveur et notre Dieu, en la fĂȘte du Saint-Esprit Dieu pendant toute l'octave de la c'est le mĂȘme Dieu qui est aussi glorifiĂ© dans toutes les fĂȘtes de Notre-Dame, des anges et des JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Dim 15 Mai - 102 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte ViergeC'est Dieu que nous prions par l'Oraison dominicale, et nous nous adressons Ă sa trĂšs pure mĂšre par la Salutation angĂ©lique, afin qu'elle le prie pour faut dire de mĂȘme dans toutes les autres priĂšres que nous lui faisons, et aux anges et aux saints ; mais il faut ici remarquer que c'est Dieu qui est continuellement honorĂ© par toutes ses voies, et qu'il ne suffit pas de dire aux hĂ©rĂ©tiques, lorsqu'ils nous objectent que, ne disant au chapelet que cinq ou six fois l'Oraison dominicale, et rĂ©citant cinquante ou soixante fois la Salutation angĂ©lique, nous donnons plus Ă la crĂ©ature qu'au CrĂ©ateur, que nous prions la sainte Vierge par toutes ces oraisons de prier Dieu pour l'on doit ajouter que nous ne donnons rien Ă la mĂšre que nous ne donnions au fils ; que nous louons Dieu par l'Oraison dominicale, que nous louons Dieu par la Salutation angĂ©lique, et que tout est pour Dieu, tout pour sa gloire, quoique par des maniĂšres diffĂ©rentes, et selon les ordres de sa divine la vĂ©ritĂ©, il est infiniment suffisant Ă soi-mĂȘme, et il n'a nul besoin de ses crĂ©atures ; mais, puisqu'il veut s'en servir pour l'accomplissement de ses desseins, n'est-il pas juste de nous soumettre amoureusement Ă ses ordres ?C'est en cela qu'il fait Ă©clater sa bontĂ©, en ce que donnant quelque part Ă la crĂ©ature dans ce qu'il opĂšre, il donne lieu aux couronnes quil lui docteur enseigne que Dieu se sert presque toujours des causes secondes pour faire tout ce qu'il fait dans l'ordre de la nature et de la grĂące, il ne nous donne le jour que par le soleil, il ne nous Ă©claire la nuit que par la lune et les nous fait respirer par le moyen de l'air, il nous Ă©chauffe par le feu, il nous nourrit par les viandes, il nous fait servir en mille maniĂšres par les animaux qu'il a destinĂ© Ă cet usage ; il y a des maĂźtres qui nous apprennent les lettres et les sciences, des mĂ©decins pour nous assister en nos maladies, des laboureurs, des artisans pour nous secourir en nos cela faut-il s'Ă©tonner si dans l'ordre de la grĂące il se sert d'une vierge pour notre salut, s'il nous donne des anges et des saints pour coopĂ©rer Ă ses desseins d'amour et de MisĂ©ricorde ?Mais n'est-ce pas toujours ce Dieu de toute bontĂ©, qui, opĂ©rant toutes choses en tous et par tous, mĂ©rite d'ĂȘtre continuellement adorĂ©, aimĂ©, bĂ©ni et louĂ©, et en ce qu'il est en lui-mĂȘme, en ce qu'il fait par lui-mĂȘme, et en ce qu'il est en ses saints, et en ce qu'il fait par ses saints ?Source JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Dim 15 Mai - 103 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavagede la sainte ViergeC'est donc Dieu seul qui est la fin unique de cette dĂ©votion ; qui recherche continuellement son honneur dans les honneurs continuels qu'elle rend Ă sa glorieuse MĂšre, offrant toutes ses actions Ă ce Dieu de majestĂ©, en action de grĂące des dons et privilĂšges qu'il lui a accordĂ©s avec une libĂ©ralitĂ© si prodigieuse et pour ce sujet il n'est besoin que d'en former une bonne fois l'intention, la renouveler de temps en temps, mais surtout l'avoir gravĂ©e au fond de son coeur, et faire tout ce que l'on fait chrĂ©tiennement, conformĂ©ment Ă sa nous disons donc que l'esclave doit honorer sa glorieuse Dame par toutes les messes qu'il cĂ©lĂšbre, s'il est prĂȘtre, par toutes les priĂšres qu'il fait, par ses mĂ©ditations ou oraisons mentales, par ses sermons s'il est prĂ©dicateur, par ses livres s'il compose, par ses discours, conversations ou rĂ©crĂ©ations, nous n'entendons pas que le prĂȘtre pour cela dise tous les jours la messe de la sainte Vierge, ce qui serait contre l'ordre de l'Ăglise, ou bien que celui qui mĂ©dite prenne toujours pour sujet de ses mĂ©ditations les perfections de la MĂšre de Dieu, que le prĂ©dicateur en fasse la matiĂšre de tous ses sermons, et celui qui compose celle de tous ses livres, que l'on en parle toujours en toutes les rĂ©crĂ©ations et nous voulons seulement dire que le prĂȘtre en ses sacrifices, le prĂ©dicateur en ses discours publics, et enfin que l'esclave offre tout ce qu'il fait, qu'il souffre et qu'il dit Ă Dieu tout-puissant en l'honneur de sa bonne quelqu'un pourra dire que cette pratique n'est pas assez conforme Ă celle de l'Ăglise, qui fait honorer un mystĂšre de Notre-Seigneur en quelque solennitĂ©, la gloire d'un saint en une fĂȘte, et la grandeur d'un autre en quelqu'autre jour solennel ; puisqu'elle prĂ©tend faire honorer la sainte Vierge en toutes les fĂȘtes, et tous les jours de l' rĂ©ponds que si cet honneur empĂȘchait la pratique ordonnĂ©e de l'Ăglise, il ne serait pas Ă insinuer ; mais il compatit fort bien avec l'usage que l'Ăglise nous commande, n'innovant rien, mais seulement inspirant une intention sainte en gardant toutes les rĂšgles de l'Ăglise et de l'Ă©tat oĂč l'on est, de rendre ses respects Ă l'impĂ©ratrice du ciel par toutes ses bonnes ce qui regarde la seconde chose principale de cette dĂ©votion, qui consiste en la cession du droit que l'on peut avoir en ses bonnes actions, en donnant la valeur Ă la trĂšs-sainte Vierge, deux sortes de personnes y peuvent avoir de la difficultĂ© celles qui sont intĂ©ressĂ©es, ou celles qui ne le sont pas. Pour les personnes intĂ©ressĂ©es, elles ont de la peine, en ce qu'elles quittent leurs intĂ©rĂȘts pour les mettre entre les mains de la MĂšre de Dieu, comme un homme qui donnerait son bien, s'eu dĂ©pouillerait pour en enrichir un autre et il est vrai que cette dĂ©votion demande qu'on fasse plus de cas des intĂ©rĂȘts de la MĂšre de Dieu que des siens propres ; qu'on quitte volontiers ce que l'on a pour lui donner, et qu'on tĂ©moigne gĂ©nĂ©reusement que l'on fait plus de cas de Marie que non pas de il faut dire que la sainte Vierge, ayant droit sur nos actions, elle peut nous en ĂŽter la valeur, et la donner Ă qui bon lui semblera ; mais c'est en ce sujet qu'il faut dire si jamais il a Ă©tĂ© dit que c'est gagner de JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Dim 15 Mai - 2245 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte ViergeUn homme qui serait endettĂ©, et qui n'aurait que peu de chose pour payer ses dettes, s'il savait, par ce peu, obliger un grand prince, et que ce prince ferait ensuite son possible pour l'en reconnaitre, sans doute qu'il ne ferait pas difficultĂ© de lui donner, sachant que le prince le rĂ©compenserait de quelque chose bien plus les bontĂ©s de la grande reine de l'empirĂ©e surpassent incomparablement toutes les bonnes volontĂ©s des hommes, elle ne se laissera jamais vaincre en l' ma chĂšre et trĂšs bonne mĂšre, lui disait sainte Brigitte, je vous aime plus que moi-mĂȘme, et il n'y a point de peine que je ne voulusse endurer pour votre amour. Ă Brigitte, lui rĂ©pondit cette MĂšre de la belle dilection, sachez que Marie servira plus Ă Brigitte que Brigitte ne pourrait se servir Ă ! Avec toutes nos oeuvres satisfactoires nous demeurerons encore bien reliquataires Ă la divine justice, et si nous sommes dĂ©livrĂ©s de l'enfer par la MisĂ©ricorde de notre trĂšs dĂ©bonnaire Sauveur, nous brĂ»lerons longtemps parmi les feux impitoyables du quand la sainte Vierge les aura donnĂ©es, et par suite que nous en serons privĂ©s, son crĂ©dit auprĂšs de son fils bien-aimĂ© nous servira bien plus que toutes nos qui pourra penser que nous perdions, pour avoir voulu obliger la plus obligeante de toutes les crĂ©atures ?Son coeur vraiment maternel souffrira-t-il qu'une personne, pour avoir eu plus de dĂ©votion pour elle, en demeure plus longtemps en purgatoire ? Cette mĂšre, la plus cordiale qui fut jamais, mĂȘme envers ceux qui ne l'aiment pas, permettra-t-elle qu'une Ăąme qui se sera oubliĂ©e de ses propres intĂ©rĂȘts, pour ne penser qu'Ă ses intĂ©rĂȘts sacrĂ©s, en soit de pire condition ?Il faut, de plus, savoir que le mĂ©rite de nos actions ne pouvant ĂȘtre donnĂ©, comme il dĂ©jĂ Ă©tĂ© dit, n'y ayant eu que JĂ©sus-Christ qui l'ait pu faire, les personnes intĂ©ressĂ©es n'ont rien Ă craindre de ce comme par les actions faites en grĂące et par la grĂące, nous mĂ©ritons la gloire et satisfaisons pour la peine due Ă nos pĂ©chĂ© nous ne donnons la valeur de nos actions qu'en tant qu'elles sont satisfactoires ou impĂ©tratoires, n'en pouvant donner davantage mais le mĂ©rite qui nous en demeure est beaucoup augmentĂ© par cette dĂ©votion, qui, Ă©tant si glorieuse Ă Dieu et Ă sa sainte MĂšre, sera rĂ©compensĂ©e d'une grande abondance de grĂąces, qui nous donnera, si nous sommes fidĂšles, une haute place en la cour du cĂŽtĂ© donc le puissant crĂ©dit de la MĂšre de Dieu nous servant davantage que toute la satisfaction de nos bonnes oeuvres, et d'autre part le mĂ©rite Ă©tant augmentĂ© par son esclavage, c'est gagner de tous cĂŽtĂ©s, et ne rien JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mar 17 Mai - 836 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte ViergeUne autre difficultĂ© se prĂ©sente, qui regarde l'assistance charitable de nos parents et amis car quel secours pourrons-nous leur donner, n'ayant plus rien Ă nous ?Je rĂ©ponds premiĂšrement qu'il n'est nullement croyable que nos parents ou amis, aussi bien que nous, perdent et souffrent Ă l'occasion d'une dĂ©votion particuliĂšre que nous avons Ă la sainte Vierge, qui saura bien les assister par son pouvoir, ou leur donner la part qu'ils auraient eue en notre petit bien spirituel, si la disposition nous en Ă©tait second lieu, cela n'empĂȘche pas que l'on ne prie pour eux et pour les autres dĂ©funts, quoique l'application de nos bonnes oeuvres, en tant que satisfactoires, soit entre les mains de notre bonne maĂźtresse au contraire, c'est ce qui nous donnera lieu de prier avec plus de personne riche qui aurait donnĂ© tout son bien Ă une autre plus puissante et meilleure qu'elle, pour en faire des aumĂŽnes, Ă la vĂ©ritĂ© ayant donnĂ© tout son bien, elle ne pourrait plus en disposer ; mais rien ne l'empĂȘcherait de prier la personne qui aurait ce bien en son pouvoir, d'en faire part Ă quelques pauvres qu'elle lui marquerait, et il n'y a pas Ă douter qu'en cette rencontre on agirait pleinement selon ses les personnes dĂ©sintĂ©ressĂ©es qui ne regardent que Dieu seul dans un parfait oubli d'elles-mĂȘmes, elles n'ont point de difficultĂ© touchant ce qui a Ă©tĂ© dit, puisque, sachant bien que la divine Marie agit toujours pour la plus grande gloire de Dieu, elles ont ce qu'elles dĂ©sirent ne se mettent guĂšre en peine si elles en souffriront davantage, car le pur amour ne se regarde jamais, il ferait donner mille vies pour la gloire de Dieu, et pour un seul degrĂ© de cette gloire, volontiers l'Ăąme qui le possĂšde brĂ»lerait jusqu'au jour du est pleinement satisfait lorsque son Dieu est content ; et n'ayant plus de propre volontĂ©, il ne veut que ce que Dieu veut et pour soi et pour ces seul fait tout son plaisir aussi bien que sa gloire, Dieu seul est son unique bien, Dieu seul est tous ses intĂ©rĂȘts, Dieu seul est toute sa parentĂ©, toutes ses alliances, il est son grand et trĂšs uniquement unique tout en toutes la difficultĂ© que les prĂȘtres, soit sĂ©culiers ou rĂ©guliers, peuvent avoir touchant l'obligation que leur Ă©tat, office ou charge, leur donne d'appliquer le saint sacrifice de la messe, ou autres bonnes oeuvres, Ă certaines personnes, soit qu'elles soient encore au monde, soit qu'elles soient dĂ©cĂ©dĂ©es, ils ne doivent avoir aucune peine de cette dĂ©votion, qui, laissant les personnes qui la pratique dans une libertĂ© entiĂšre de s'acquitter de leurs devoirs selon l'ordre de Dieu, par la donation qu'elle fait faire du droit des bonnes oeuvres, elle entend toujours que ce soit comme on le peut faire dans l'ordre de Dieu, et rien davantage, et conformĂ©ment Ă sa sainte volontĂ©, sans prĂ©judice des obligations de l'Ă©tat oĂč l'on est, ou bien oĂč l'on JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mar 17 Mai - 2341 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte ViergeLes marques extĂ©rieures que les esclaves doivent porter, comme des chaĂźnettes, peuvent ĂȘtre omises par une prudence chrĂ©tienne, et non pas par aucune honte ce qui serait indigne et insupportable Ă un vĂ©ritable esclave de la MĂšre de Dieu. ...Il n'y a point Ă rougir dans le service de la grande reine du paradis, dont l'esclavage est Ă prĂ©fĂ©rer aux empires, et dont les chaĂźnes sont plus glorieuses que les sceptres et les couronnes. Le divin Paul mettait toute sa gloire en ses chaĂźnes, et saint Chrysostome proteste qu'il les aimerait mieux que des Babylas, Ă©vĂȘque et martyr d'Antioche, voulut qu'on ensevelit avec son corps les chaĂźnes qui l'avaient garrottĂ©, comme les plus illustres marques de ses autrefois il n'y ait rien eu de plus infĂąme que la croix, Ă prĂ©sent ce bois ne laisse pas d'ĂȘtre la chose la plus glorieuse du christianisme disons le mĂȘme des fers de l'esclavage il n'y avait rien de plus ignominieux parmi les anciens, et Ă prĂ©sent parmi les fidĂšles il n'y a rien de plus illustre. Ce sont des chaĂźnes qui nous dĂ©livrent de nos chaĂźnes, c'est un esclavage qui ĂŽte l'esclavage, comme la mort de Notre-Seigneur qui a dĂ©truit la on se lie, ce n'est que pour se mettre en libertĂ© ; il faut porter ces chaĂźnes Ă l'extĂ©rieur, pour marques des liens sacrĂ©s qui tiennent notre intĂ©rieur Ă celui de la glorieuse Vierge ; il faut porter ces chaines pour marques de celles dont nous avons Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©es par son moyen, et pour faire voir que nous ne sommes plus Ă nous, mais Ă Marie ; pour marquer que nous ne sommes plus Ă notre corps, plus Ă nos sens, plus au monde, plus aux vanitĂ©s du monde, plus aux crĂ©atures et Ă ce que les crĂ©atures estiment et aiment, mais tout au pur amour de Marie pour le pur amour de c'est une grande chose que d'aimer la tout aimable Marie, c'est quelque chose de plus grand que de persĂ©vĂ©rer en son virginal amour ; mais ce qui est trĂšs grand, c'est de ne pouvoir en quelque façon se tirer de son service, et quitter son semble que c'est lĂ le privilĂšge des chaĂźnes heureuses de son esclavage, qui, fortes comme la mort, et plus fortes que la mort mĂȘme, nous lient non seulement pour le temps, mais pour l'Ă©ternitĂ©, Ă notre glorieuse voyons que plusieurs saintes Ăąmes ont voulu mĂȘme imprimer sur leurs corps avec un fer chaud, les marques de leur amour et de leur servitude, comme le bienheureux Henri de Suso, et la vĂ©nĂ©rable mĂšre de Chantal. C'Ă©tait de la sorte que les anciens marquaient leurs JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Jeu 19 Mai - 840 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte ViergeII y en a qui objectent que la qualitĂ© d'esclave ne convient pas au ChrĂ©tien, que son MaĂźtre traite d'ami, et considĂšre comme son enfant ; mais il est aisĂ© de rĂ©pondre que nous devons d'autant plus nous abaisser, que la grĂące de notre vocation nous l'Esprit de Dieu qui nous l'ordonne en l'EcclĂ©siastique ; c'est l'Ăvangile qui nous le commande, prescrivant le dernier lieu du banquet Ă celui qui doit ĂȘtre en la premiĂšre place. Mais nous avons l'exemple de Dieu mĂȘme, qui, s'Ă©tant revĂȘtu de notre chair, a Ă©tĂ© comme esclave neuf mois dans les pures entrailles de sa pure MĂšre ; et il n'a pas sitĂŽt paru au monde, qu'on l'a vu enveloppĂ© de bandelettes, comme autant de chaĂźnes dont il Ă©tait liĂ© par son a pris, dit l'Ăcriture, la forme de serviteur, et il assurait, cet aimable Dieu-Homme, qu'il n'Ă©tait pas venu pour ĂȘtre servi, mais pour servir. L'ange, dit saint Bernard, qualifie la trĂšs pure Vierge, MĂšre de Dieu, et elle se nomme sa servante elle ne prend pas la qualitĂ© de fille ou d'Ă©pouse, mais de le ProphĂšte-Roi parle Ă Dieu son souverain, il le fait en qualitĂ© de son serviteur ; qualitĂ© qu'il rĂ©pĂšte, en y ajoutant celle d'enfant de sa trĂšs humble servante. Saint Paul, dans la loi nouvelle, prend plaisir Ă se vanter qu'il est serviteur de JĂ©sus-Christ. Rom. I, 1.Mais qui pourra trouver Ă redire Ă une qualitĂ© que la MĂšre de Dieu, depuis qu'elle est triomphante dans le ciel, a donnĂ© elle-mĂȘme aux saints ses plus fidĂšles amis ? Elle appelle saint Bernardin de Sienne son serviteur ; elle a la mĂȘme chose de saint AndrĂ© de l'ordre du Carmel, et Ă©vĂȘque ; et enfin elle a voulu avoir un ordre dans l'Ăglise, qu'on nomme l'ordre des Servites, par une conspiration unanime du ciel et de la terre, des hommes et des anges, et de la reine des l'on dira que la dĂ©votion de l'esclavage est une nouveautĂ© ; mais nous avons montrĂ© qu'elle est ancienne, au chapitre oĂč nous avons parlĂ© de son origine. Mais quand elle serait nouvelle, elle n'en serait pas moins Ă fallait rejeter une dĂ©votion parce qu'elle est nouvelle, il faudrait les dĂ©sapprouver toutes, parce que toutes l'ont fĂȘtes les plus solennelles ont autrefois Ă©tĂ© nouvelles, et une des plus grandes, qui est celle de la naissance de Notre-Seigneur, ne commença Ă ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e dans l'Orient que du temps de saint Jean Chrysostome, et cela encore en la ville d'Antioche, n'ayant Ă©tĂ© Ă©tablie qu'environ cent ans aprĂšs dans cette grande partie du cĂ©rĂ©monies les plus augustes de notre religion ont eu leur commencement aussi bien que les plus saints ordres des religieux ; les nouveautĂ©s en matiĂšre de doctrine sont Ă craindre ; mais il n'en va pas de mĂȘme des pratiques de la vĂ©ritable dĂ©votion, dont l'esprit de Dieu donne de temps en temps de nouvelles lumiĂšres, et particuliĂšrement de la dĂ©votion Ă la sainte Vierge, qui ne peut jamais ĂȘtre assez honorĂ©e et JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Ven 20 Mai - 1007 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte ViergeAprĂšs tout, si quelques esprits s'opposent Ă une chose si sainte, il n'y a pas de quoi s'Ă©tonner l'Ăvangile mĂȘme n'a Ă©tĂ© introduit que par les persĂ©cutions ; le rosaire a eu ses persĂ©cuteurs ; le scapulaire de Notre-Dame de mont Carmel, quoique autorisĂ© par tant de Papes, et particuliĂšrement aprĂšs un long et sĂ©vĂšre examen par une bulle de Paul V, a encore tous les jours ses personnes de piĂ©tĂ© et de doctrine firent bruit au sujet de l'Ă©tablissement de la dĂ©votion de l'esclavage au Pays-Bas ; le dĂ©mon qui enrage contre le culte de la MĂšre de Dieu, se servant de toutes sortes de moyens pour en empĂȘcher le progrĂšs, et quelquefois mĂȘme de personnes qui ne laissent pas d'ĂȘtre bien intentionnĂ©es ; mais celle qui a brisĂ© sa tĂȘte, le confondra toujours, et sera Ă©ternellement victorieuse, avec ses dĂ©vots esclaves, de l'enfer et de tous ses propre donc de cette dĂ©votion est de consacrer sa personne Ă la sainte Vierge, autant qu'on le peut faire, par la cession du droit que l'on a en ses bonnes oeuvres, et par des respects continuels qu'elle lui fait rendre ; et c'est en cela que consiste son saint esclavage ; ce qui fait voir assez combien cette dĂ©votion est facile et nullement gĂȘnante, n'imposant aucune obligation nouvelle, soit de priĂšres, soit de mortifications, soit d'aumĂŽnes ou choses semblables ; car, pour ce qui regarde les chaĂźnettes, ou les exercices que nous marquerons en la suite de cette dĂ©votion, chacun en usera selon la prudence chrĂ©tienne, et les avis de son supĂ©rieur ou ne demande donc prĂ©cisĂ©ment qu'une bonne volontĂ©, ce qui ne contrarie en rien Ă aucun Ă©tat, soit ecclĂ©siastique, soit rĂ©gulier ou sortes de personnes peuvent, sans aucune difficultĂ©, s'y engager, les grands et les petits, les doctes et les ignorants, les prĂ©lats, les prĂȘtres, les religieux et religieuses, ceux qui vivent dans le siĂšcle, ceux qui sont dans l'emploi et les charges, comme les particuliers, puisqu'elle laisse tout le monde dans une entiĂšre libertĂ© de faire ses exercices, et de s'acquitter de ses charges, ne demandant de tous qu'une bonne volontĂ© pour la MĂšre de ne tire point le contemplatif de sa contemplation, soit active ou passive ; elle laisse libres les sujets de l'oraison Ă celui qui mĂ©dite, elle n'ĂŽte point de temps Ă ceux qui ont de l'occupation , elle ne fait pas parler celui qui garde le silence, elle ne fait pas taire celui qui parle, elle ne produit pas au-dehors le solitaire, elle ne renferme pas ceux qui sont dans la vie active ; tout son but est de procurer qu'on soit sans rĂ©serve Ă celle dont Dieu a bien voulu ĂȘtre l'enfant, la choisissant pour sa MĂšre, mais qu'on y soit dans les ordres de Dieu, et uniquement selon son bon plaisir divin ; marchant dans les voies oĂč il nous met, obĂ©issant Ă tout ce qu'il nous commande et conseille, faisant tout ce qu'il veut, et ne faisant rien de ce qu'il ne veut JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Sam 21 Mai - 940 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte ViergeC'est la divine volontĂ© qui doit ĂȘtre toute la rĂšgle de nos dĂ©votions, et non pas la volontĂ© des hommes ni la vĂŽtre ; et l'Ăąme se doit abandonner aux mouvements de la grĂące qui conduit Ă Dieu par des voies bien diffĂ©rentes. La voie de saint BenoĂźt est une voie de retraite et de mortification ; celle de saint François d'Assise une voie de pauvretĂ© et de mĂ©pris du monde ; saint Dominique a Ă©tĂ© appelĂ© Ă la prĂ©dication, saint François de Paule allait par les sentiers assurĂ©s d'une trĂšs profonde humilitĂ© ; saint Ignace, fondateur de la Compagnie de JĂ©sus, Ă©tait tout occupĂ© du zĂšle de la gloire de Dieu et du salut des Ăąmes ; sainte ThĂ©rĂšse ne respirait que l'amour de l'adorable JĂ©sus ; le bienheureux Jean de la Croix, premier religieux de la rĂ©forme du Carmel, a Ă©tĂ© l'incomparable en l'amour des souffrances et de la privation des a vu des Ăąmes toutes plongĂ©es dans la mĂ©ditation de la passion de l'adorable crucifiĂ© l'on en a vu qui n'Ă©taient occupĂ©es que du mystĂšre amoureux de sa divine naissance quelques-unes ont Ă©tĂ© admirables en une spĂ©ciale dĂ©votion de la trĂšs pure Vierge ; les autres en l'amour extraordinaire qu'elles ont eu pour les bons anges ou les la grĂące applique diffĂ©remment les Ăąmes, et toute notre perfection consiste Ă en suivre avec fidĂ©litĂ© les mouvements. Tout le monde n'est pas appelĂ© Ă la pratique de toute sorte de dĂ©votions, ce qui mĂȘme ne serait pas possible, et il ne faut pas croire que dĂšs lors qu'un Ă©tat est bon, nous y devions entrer, et que nous devions marcher par toute sorte de voies quand elles sont faut examiner ce que Dieu tout bon demande de chacun de nous, et s'y assujettir avec obĂ©issance ; mais c'est une grande tromperie de s'ingĂ©rer dans un Ă©tat, quoique saint, si nous n'y sommes appelĂ©s c'est ce qui fait la perte de plusieurs qui prennent des bĂ©nĂ©fices, qui entrent dans le sacerdoce, ou bien qui embrassent des genres de vie austĂšres et rigoureux, parce que ce sont de bonnes choses, ne prennent pas garde si Dieu les demande d' chacun donc marche selon sa vocation, et se rende fidĂšle Ă sa grĂące. Mais il faut se souvenir que si nous ne devons pratiquer toutes sortes de dĂ©votion, nous ne laissons pas d'ĂȘtre obligĂ©s de les honorer quand elles sont bonnes et conformes Ă l'esprit de l' le mĂȘme Esprit de Dieu qui les inspire, quoique diffĂ©rentes ainsi elles mĂ©ritent toutes sortes de respects. Le Chartreux ne doit pas converser comme le JĂ©suite ; mais il ne doit pas blĂąmer pour cela l'institut de la Compagnie de JĂ©sus, non plus que le JĂ©suite l'ordre des Chartreux, parce qu'il ne doit pas ĂȘtre peu de personnes agissent par la grĂące, mais presque tout le monde par le mouvement de la nature corrompue, vous entendrez souvent des gens qui disent Je n'approuve pas cette dĂ©votion, ou, celle-lĂ me plait ; suivant en cela l'instinct de leur nature et les petites lumiĂšres de leur esprit, qu'ils prĂ©fĂšrent quelquefois Ă l'autoritĂ© des Souverains Pontifes, et Ă l'usage universel de l'Ăglise. Celui qui est vĂ©ritablement Ă Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, honore, quoiqu'il ne le pratique pas, tout ce qui se fait par l'esprit de JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Dim 22 Mai - 026 CHAPITRE VIĂclaircissement des difficultĂ©s que l'on peut proposer contre la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte ViergeLa bienheureuse AngĂ©lique Paule, auparavant que d'ĂȘtre religieuse, se nommait Virginie elle changea ce nom en celui de Paule ; elle se mit elle et sa congrĂ©gation sous la protection de saint Paul ; elle fit nommer ses fils spirituels les deux principales maisons qu'elle fonda, portaient, l'une le nom de saint Paul le Converti, et l'autre de saint Paul le DĂ©collĂ© ; elle savait quasi toutes les Ăpitres de saint Paul par coeur ; ses mĂ©ditations et discours plus ordinaires Ă©taient de ce grand saint ; la pensĂ©e et le discours de ce divin ApĂŽtre Ă©taient ses plus chĂšres dĂ©lices ; elle en portait toujours une image, et elle l'avait mĂȘme fait graver sur son GĂ©rard, Ă©vĂȘque, fit dresser un autel magnifique en l'honneur de la MĂšre de Dieu, et il y avait de vĂ©nĂ©rables vieillards entretenus pour faire briller de l'encens sans aucune interruption tout le long des jours et des nuits devant ce saint les samedis Ă©taient comme autant de jours solennels, oĂč l'on faisait l'office de la souveraine du ciel et de la terre Ă neuf leçons, et tous les jours aprĂšs matines et vĂȘpres ce grand prĂ©lat menait processionnellement son clergĂ© en ce lieu tout dĂ©diĂ© Ă l'honneur de sa chĂšre maĂźtresse, pour y chanter ses louanges, de sorte qu'en cette Ă©glise tous les jours Ă©taient comme autant de fĂȘtes de la glorieuse Vierge. La bienheureuse Marie d'Oignies faisait souvent onze cents gĂ©nuflexions en l'honneur de la MĂšre de Dieu pendant le jour et la nuit, et accompagnant le tout de trois cents coups de discipline, elle allait visiter une de ses chapelles, marchant Ă pieds nus au milieu de l'hiver et parmi les glaces, elle y veillait toute la nuit en oraison, et passait plusieurs jours sans y a bien des esprits qui auraient trouvĂ© Ă redire Ă la conduite de saint GĂ©rard, et aux dĂ©votions de ces bienheureuses ; mais les anges et le ciel les ont hautement approuvĂ©es ; car il est vrai que nous devons du respect Ă ce qui est saint, quand nous ne serions pas en Ă©tat de le pratiquer et c'est ce qui doit ĂȘtre observĂ© Ă l'Ă©gard de la dĂ©votion du saint VIILes Souverains Pontifes et prĂ©lats de l'Ăglise approuvent la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte Vierge, et accordent quantitĂ© d'indulgences en sa faveurLa dĂ©votion de l'esclavage de Notre-Dame ayant Ă©tĂ© entretenue durant plusieurs siĂšcles par la ferveur des particuliers, enfin l'Ăglise s'est dĂ©clarĂ©e sur une pratique si sainte, ayant Ă©tĂ© approuvĂ©e par nos saints PĂšres les Papes, et par un grand nombre de trĂšs illustres prĂ©lats, et ayant Ă©tĂ© reçue par un consentement extraordinaire des prime abord qu'elle commença d'Ă©clater davantage, aussitĂŽt elle ne manqua pas d'avoir ses contradictions ; plusieurs personnes d'esprit et de piĂ©tĂ© y trouvant Ă redire car c'est l'ordinaire des affaires de Dieu de ne s'Ă©tablir que par les contradictions ; mais la divine Providence, qui conduit toutes choses avec autant de force que de suavitĂ©, se servit de ces oppositions pour son Ă©tablissement car les raisons que l'on objectait, ayant donnĂ© lieu Ă l'examen sĂ©vĂšre et exact qu'en firent plusieurs graves thĂ©ologiens par le commandement des Ă©vĂȘques, elle lui procura les justes approbations que lui donnĂšrent ces grands hommes avec tous les tĂ©moignages qu'on pouvait souhaiter en une telle JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Lun 23 Mai - 913 CHAPITRE VIILes Souverains Pontifes et prĂ©lats de l'Ăglise approuvent la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte Vierge, et accordent quantitĂ© d'indulgences en sa faveurLe P. Cornelius a Lapide, aussi recommandable pour sa grande piĂ©tĂ© que pour sa rare doctrine, qui a obligĂ© toute l'Ăglise par ses dĂ©vots et savants Commentaires sur l'Ăcriture, fut un des premiers qui eut la commission d'examiner cette dĂ©votion ce qu'il fit avec soin ; et l'ayant fait, il lui donna des louanges dignes de sa de Cambrai donna la mĂȘme charge au P. Herman Hugues, de la Compagnie de JĂ©sus, personnage assez connu par sa vertu et par sa science ; mais l'estime qu'en fit ce PĂšre fut si grande que ce prĂ©lat voulut lui-mĂȘme ĂȘtre du nombre des associĂ©s Ă cette dĂ©votion, et en bĂ©nir, publiquement les rĂ©vĂ©rendissime Paul Budot, Ă©vĂȘque d'Arras, s'appliqua lui-mĂȘme Ă examiner sĂ©rieusement les Ă©crits qui en avaient Ă©tĂ© composĂ©s, et il y trouva tant de soliditĂ©, tant d'avantages pour le service de Dieu, que, non content de l'approuver, il donna des indulgences, et manda Ă ses doyens et curĂ©s, aux prĂ©dicateurs et confesseurs de travailler fortement Ă son Ă©tablissement en tous les lieux de sa les PĂšres de la Compagnie de JĂ©sus prĂ©sentĂšrent, au nom de leurs congrĂ©gations de Cologne, un petit livre qu'ils avaient fait de cette dĂ©votion Ă leur archevĂȘque, qui leur donna une ample approbation ; par laquelle il reconnaĂźt que cette dĂ©votion est fort ancienne et solide, et hautement louĂ©e par le B. cardinal Pierre Damien, et que du temps mĂȘme de ce trĂšs pieux cardinal, elle avait Ă©tĂ© reçue en plusieurs parties du monde, et il commanda Ă tous ses curĂ©s de l'avancer selon leur pouvoir, et Ă tous prĂ©dicateurs de prĂȘcher en public, et de dire en particulier qu'il n'y avait rien de contraire aux sacrĂ©s canons ou Ă la vĂ©ritable piĂ©tĂ©, et de dĂ©tromper tous ceux qui s'imagineraient qu'elle serait ou superstitieuse ou moins de Malines, Jacques Boonen, Gaspard Nemius, Ă©vĂȘque d'Anvers, Antoine Triest, Ă©vĂȘque de Gand, donnĂšrent leur approbation Ă cette dĂ©votion, la louĂšrent hautement et voulurent ĂȘtre du nombre des esclaves. Mais enfin le Saint-SiĂšge l'a autorisĂ©e et accordĂ© de grandes indulgences aux Pape GrĂ©goire XV donna des indulgences aux esclaves de Notre-Daine, et le Pape Urbain VIII, ayant Ă©tĂ© consultĂ© sur les marques extĂ©rieures des petites chaĂźnes que les esclaves portaient, approuva une si louable ferveur, et donna une bulle le 20e jour de juillet 1651, qui commence Cum sicut accepimus, par laquelle il accorde de grandes indulgences Ă ces captifs de la bienheureuse Vierge, car c'est ainsi qu'il les nomme, et permet d'en Ă©riger des PĂšres Augustins dĂ©chaussĂ©s de Provence, voulant Ă©tablir Ă Marseille une assemblĂ©e d'esclaves de Notre-Dame, se sont adressĂ©s Ă notre Saint-PĂšre le Pape Alexandre VII, qui Ăą expĂ©diĂ© une bulle le 23e jour de juin 1658, comme nous l'avons dĂ©jĂ dit, par laquelle, outre les indulgences que leur avait accordĂ©es Urbain VIII, il fait les esclaves de Notre-Dame participants de toutes celles qui sont accordĂ©es Ă la grande confrĂ©rie de Notre-Dame du Pilier Ă prĂ©lats ont fait paraĂźtre leur zĂšle pour le saint esclavage ; accordant quarante jours d'indulgences au jour de l'entrĂ©e en association et au jour de la rĂ©novation qui se fait tous les ans ; vingt jours aussi d'indulgences pour tous les jours que l'on portera les chaĂźnettes, pour autant de fois que les esclaves mortifieront quelques-uns de leurs sens ou rĂ©sisteront Ă quelque tentation ; dix jours Ă chaque fois qu'ils rĂ©citeront l'oraison par laquelle on s'offre Ă la MĂšre de Dieu en qualitĂ© d'esclave, ou qu'ils feront quelque aumĂŽne pour marque de leur servitude, ou qu'ils bĂ©niront la table et rendront grĂąces Ă Dieu aprĂšs leur repas, ou enfin lorsqu'ils prononceront ces paroles, Ave, Maria, en se saluant, et qu'ils les Ă©criront au commencement de leurs JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Lun 23 Mai - 2258 CHAPITRE VIILes Souverains Pontifes et prĂ©lats de l'Ăglise approuvent la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte Vierge, et accordent quantitĂ© d'indulgences en sa faveurLes religieux du couvent de l'hĂŽpital de la CharitĂ©, au faubourg Saint-Germain, de Paris, servant les pauvres malades, jour et nuit, avec une charitĂ© infatigable, Ă l'imitation du bienheureux Jean de Dieu, leur glorieux fondateur, qui, par une folie trĂšs sage, s'Ă©tant Ă©levĂ© Ă la plus haute science des saints, a paru un prodige de la grĂące, dans nos derniers siĂšcles ; ces bons religieux, dis-je, ont rendu, par leur piĂ©tĂ©, leur maison grandement elle est encore trĂšs considĂ©rable par le concours des peuples, qui y viennent rendre leurs vux Ă la majestĂ© divine, et y faire leurs dĂ©votions Feu M. Bernard, prĂȘtre, dont la mĂ©moire est en bĂ©nĂ©diction, avait choisi ce lieu saint, par une inspiration divine, pour y pratiquer les actions Ă©minentes de cette rare piĂ©tĂ©, qui a fait, en nos jours, l'admiration de tout Paris ; et, l'ayant aimĂ© en sa vie, il n'a pas voulu en ĂȘtre sĂ©parĂ© en sa mort, ayant dĂ©sirĂ© que son corps y fĂ»t enterrĂ©, et y demeurant toujours en esprit ; comme il est facile de juger par les merveilles que la toute-puissance de Dieu y opĂšre en faveur de ceux qui en implorent les charitables il faut encore dire que ce lieu est trĂšs cĂ©lĂšbre par la confrĂ©rie de l'esclavage de la trĂšs sainte MĂšre de Dieu, qui y est Ă©tablie avec beaucoup de grandes indulgences que le Saint-SiĂšge y a concĂ©dĂ©es marquent encore fortement ce que nous avons dĂ©jĂ dit, combien cette dĂ©votion est approuvĂ©e du SiĂšge apostolique, et le Saint-PĂšre, y accordant des grĂąces si prĂ©cieuses, fait assez voir le dĂ©sir qu'il a que les fidĂšles s'y enrĂŽlent, et se mettent du nombre des glorieux captifs de la MĂšre de estimĂ© que Dieu tout bon, et sa trĂšs sainte MĂšre, seraient glorifiĂ©s de mettre ici ces indulgences, que notre Saint-PĂšre le Pape Alexandre VII a concĂ©dĂ©es aux confrĂšres et surs de ladite association de l'esclavage de la reine du ciel, Ă©tablie dans ce couvent et hĂŽpital des religieux de la CharitĂ© du faubourg Saint-Germain, de PremiĂšrement, tous les fidĂšles ChrĂ©tiens de l'un et l'autre sexe, lesquels entreront ci-aprĂšs dans ladite confrĂ©rie, gagneront l'indulgence et la rĂ©mission plĂ©niĂšre de tous leurs pĂ©chĂ©s, le premier jour de leur entrĂ©e en icelle, pourvu, qu'Ă©tant vraiment pĂ©nitents et confessĂ©s, ils reçoivent le trĂšs-saint sacrement de l' Les mĂȘmes confrĂšres et surs Ă©tant Ă l'article de la mort vraiment pĂ©nitents et confessĂ©s, et ayant reçu la sacrĂ©e communion ; ou, s'ils ne peuvent faire cela, Ă©tant au moins contrits, et invoquant dĂ©votement de bouche, s'ils peuvent, ou au moins de coeur, le nom de JĂ©sus, gagneront la mĂȘme indulgence Item. Les mĂȘmes qui, Ă©tant vraiment pĂ©nitents et confessĂ©s et repus de la sacrĂ©e communion, visiteront dĂ©votement, tous les ans, l'Ă©glise, chapelle ou oratoire de ladite confrĂ©rie, au jour et fĂȘte de l'Annonciation de la bienheureuse et immaculĂ©e Vierge Marie, qui est la fĂȘte particuliĂšre du saint esclavage, depuis les premiĂšres vĂȘpres jusqu'au soleil couchĂ© de ladite fĂȘte, et pareillement tous les troisiĂšmes dimanches de chaque mois, et y feront de saintes priĂšres Ă Dieu, pour la concorde entre les princes chrĂ©tiens, l'extirpation des hĂ©rĂ©sies, et l'exaltation de notre mĂšre sainte Ăglise, gagneront aussi l'indulgence JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mer 25 Mai - 851 CHAPITRE VIILes Souverains Pontifes et prĂ©lats de l'Ăglise approuvent la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte Vierge, et accordent quantitĂ© d'indulgences en sa faveur4. Lorsque lesdits confrĂšres et soeurs aussi vraiment pĂ©nitents et confessĂ©s, et repus de la sacrĂ©e communion, visiteront l'Ă©glise, chapelle ou oratoire de ladite confrĂ©rie, et y prieront, comme il est dit, aux jours et fĂȘtes de la Conception, de la NativitĂ©, de la Purification et Assomption de la sainte Vierge, ils gagneront chaque jour des susdits qu'ils feront cela, sept ans et autant de quarantaine d' Mais chaque fois qu'ils assisteront aux messes et offices divins qui se cĂ©lĂ©breront ou rĂ©citeront dans ladite Ă©glise, chapelle ou oratoire ou aux assemblĂ©es publiques ou particuliĂšres de la mĂȘme confrĂ©rie, qui se tiendront ou feront ; ou lorsqu'ils recevront les pauvres, ou qu'ils mettront la paix entre les ennemis, ou la feront mettre, ou la procureront ; comme aussi, lorsqu'ils accompagneront Ă la sĂ©pulture le corps des dĂ©funts, soit des confrĂšres et soeurs ou d'autres, ou se trouveront Ă quelque procession que ce soit, qui se fasse avec la licence de l'ordinaire, ou quand on porte le saint sacrement de l'Eucharistie, soit aux processions, soit aux malades ou autrement, en quelque lieu et maniĂšre que te puisse ĂȘtre, ou, Ă©tant empĂȘchĂ©s, si, au signe de la cloche qu'on fait pour cela, ils disent une fois l'Oraison dominicale ou la Salutation angĂ©lique, ou mĂȘme s'ils rĂ©citent cinq fois la susdite Oraison et Salutation pour les Ăąmes des confrĂšres et soeurs susdits, ou s'ils remettent quelque dĂ©voyĂ© au chemin de salut, ou s'ils enseignent les commandements de Dieu et les choses qui appartiennent au salut Ă ceux qui ne les savent pas, ou s'ils font quelque autre Ćuvre que ce soit de piĂ©tĂ© ou de charitĂ©, ils gagneront autant de fois pour chacune desdites oeuvres soixante jours d' y a encore d'autres indulgences accordĂ©es par le Pape ClĂ©ment VIII, lesquelles ont Ă©tĂ© confirmĂ©es par le Pape Urbain Tous ceux et celles qui porteront sur soi le chapelet ou couronne de douze Ave, Maria et trois Pater noster, au nom des douze privilĂšges que la sainte Vierge a reçus de Dieu, ayant au bout les fers en signe de l' Qui la dira tous les jours, autant de fois qu'il la dira gagnera cent jours d' Qui, les jours et fĂȘtes de la sainte Vierge, confessĂ© et communiĂ©, dira ladite couronne, gagnera indulgence plĂ©niĂšre et rĂ©mission de tout Qui, les samedis, confessĂ© et communiĂ©, la dira, gagnera mille ans d' Qui, le jour de la fĂȘte de l'Annonciation de la sainte Vierge, fĂȘte principale de l'esclavage, confessĂ© et communiĂ©, visitera une Ă©glise ou chapelle de la sainte Vierge, gagnera toutes les indulgences concĂ©dĂ©es ce jour-lĂ aux Ă©glises qui sont dedans et dehors la ville de Qui, le jour qu'il sera reçu Ă cette sainte association des esclaves de la sainte Vierge, confessĂ© et communiĂ©, s'offrira Ă la sainte Vierge, et dira l'oraison de l'esclavage, gagnera indulgence plĂ©niĂšre et rĂ©mission de tout JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mer 25 Mai - 2305 CHAPITRE VIILes Souverains Pontifes et prĂ©lats de l'Ăglise approuvent la dĂ©votion de l'esclavage de la sainte Vierge, et accordent quantitĂ© d'indulgences en sa faveur7. Et tous les autres jours qu'il la dira, gagnera cent ans d' Qui, aprĂšs avoir dit ladite couronne, dira un Pater noster et un Ave, Maria, pour notre Saint-PĂšre le Pape et pour l'heureux Ă©tat de la sainte Ăglise, gagnera la rĂ©mission de la troisiĂšme partie de ses Qui, Ă l'heure de la mort, dira JĂ©sus, Maria, je suis esclave de JĂ©sus et de Marie », gagnera indulgence VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeCe n'est pas une chose nouvelle que la dĂ©votion Ă l'immaculĂ©e MĂšre de Dieu ; elle est aussi ancienne que le christianisme, et les saints PĂšres enseignent qu'elle l'a mĂȘme prĂ©cĂ©dĂ©, disant que la glorieuse Vierge a Ă©tĂ© le sujet des dĂ©sirs et des soupirs des patriarches et des religieux du sacrĂ© ordre du Carmel tiennent par tradition que leur PĂšre, saint Elie, en a eu une connaissance trĂšs claire, que le mystĂšre mĂȘme de son ImmaculĂ©e Conception lui fut rĂ©vĂ©lĂ©, qu'il en inspira la dĂ©votion aux enfants des prophĂštes ses successeurs, et que, dĂšs ce temps-lĂ , tant de siĂšcles auparavant la venue de Notre-Seigneur, le Carmel a commencĂ© de rĂ©vĂ©rer avec de grands honneurs celle qui en devait ĂȘtre la dame rapporte aussi que le prophĂšte JĂ©rĂ©mie en a eu les lumiĂšres trĂšs grandes, et qu'il en fit faire mĂȘme une image que l'on garde encore aujourd'hui, et que la cĂ©lĂšbre Ă©glise de Notre-Dame du Puy prĂ©tend avoir en sa de Chartres nous apprend que les druides honoraient longtemps auparavant l'incarnation du Verbe, sa trĂšs pure MĂšre ; qu'ils en avaient fait faire une image avec cette inscription Ă la Vierge qui doit tient que c'est encore la mĂȘme image qui est gardĂ©e avec tant de respect en la chapelle de Notre-Dame de Chartres, un des lieux les plus dĂ©vots de notre ce qui est admirable, c'est que Dieu faisait plusieurs miracles Ă l'occasion de l'image de la Vierge qui devait enfanter, lorsque mĂȘme elle n'Ă©tait pas encore, et parmi les tĂ©nĂšbres d'un peuple si peu thĂ©ologiens, qui estiment que Dieu non seulement fit connaitre aux anges le dessein de l'incarnation du Verbe, mais encore la Vierge qu'il devait prendre pour sa MĂšre, enseignent ensuite que les bons anges s'Ă©tant soumis aux ordres de Dieu, et Ă la Vierge qu'il leur donnait pour souveraine, Ă raison de sa maternitĂ©, et, au contraire, les mauvais anges n'ayant pu souffrir qu'une pure crĂ©ature fĂ»t Ă©levĂ©e au-dessus de leur nature angĂ©lique, l'on peut soutenir que la soumission que les bons lui ont rendue a Ă©tĂ© une occasion de leur fĂ©licitĂ©, comme le dĂ©faut de respect une occasion de la perte des esprits l'on peut dire que, dĂšs l'origine du monde, et dans le ciel mĂȘme, la dĂ©votion de la sainte Vierge, en quelque maniĂšre, a eu son JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Jeu 26 Mai - 2332 CHAPITRE VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeLes premiers ChrĂ©tiens avaient une dĂ©votion si grande pour cette digne MĂšre du grand roi JĂ©sus, qu'ils venaient Ă JĂ©rusalem des lieux les plus Ă©loignĂ©s pour avoir le bonheur de la voir ; mais, comme plusieurs ne pouvaient pas faire un si long voyage, quoiqu'ils en eussent un trĂšs grand dĂ©sir, saint Luc fit divers tableaux de la sainte Vierge pour satisfaire Ă leur Pierre, prince des apĂŽtres et le chef de tous les premiers ChrĂ©tiens, consacra une chapelle Ă Tortose en son le Grand estime que le disciple trĂšs-aimant, saint Jean l'Ă©vangĂ©liste, parmi les hauts mystĂšres qu'il a proposĂ©s en son Apocalypse, a eu un dessein particulier d'y faire voir, sous diverses figures et emblĂšmes, les excellences et grandeurs de sa trĂšs chĂšre MĂšre ; et que ce qu'il a dit de ce trĂŽne admirable de Dieu, de cet autel mystĂ©rieux de cette princesse revĂȘtue d'un soleil et couronnĂ©e d'Ă©toiles, se doit entendre de Marie mĂšre de quoique tous les saints apĂŽtres, comme parle saint Ildefonse, lui aient portĂ© un singulier respect, et qu'ils lui aient rendu toutes sortes de devoirs, nĂ©anmoins saint Jean l'a chĂ©rie et honorĂ©e jusqu'Ă la fin de sa vie plus spĂ©cialement que les ce saint, comme son enfant bien-aimĂ©, qui introduisait les fidĂšles en sa prĂ©sence c'est ce que nous assure de lui-mĂȘme le glorieux saint Denis par ces paroles Saint Jean, le prince des Ă©vangĂ©listes et prophĂštes, qui, vivant sur la terre, reluit comme un soleil dans les cieux, m'ayant conduit en la prĂ©sence de cette incomparable Vierge, je me sentis environnĂ© extĂ©rieurement, et pĂ©nĂ©trĂ© intĂ©rieurement d'une lumiĂšre si admirable, et comblĂ© d'une telle douceur et suavitĂ©, que mon corps ni mon esprit ne pouvaient supporter une telle fĂ©licitĂ©, de telle sorte que je suis presque tombĂ© en Dieu, qui Ă©tait prĂ©sent en cette Vierge, que, si la doctrine ne m'eĂ»t assurĂ© du contraire, je l'eusse prise pour une divinitĂ© revĂȘtue d'un corps mortel. »Saint GrĂ©goire Thaumaturge ayant Ă©tĂ© instruit de saint Jean l'ĂvangĂ©liste par le commandement de la MĂšre de Dieu, qui lui parurent tous deux au milieu d'une grande gloire en sa chambre, sur la diversitĂ© des opinions qui pour lors troublaient la tranquillitĂ© de l'Ăglise touchant ce qu'il devait croire, il ne faut pas s'Ă©tonner s'il a tĂ©moignĂ© tant de reconnaissance envers sa chĂšre bienfaitrice, invitant toute l'Ăglise aux sentiments de vĂ©nĂ©ration pour une si grande princesse ; et il dĂ©clare, en son second discours de l'Annonciation, que tous ceux qui auront une dĂ©votion sincĂšre vers la sainte Vierge, et qui aimeront son incomparable puretĂ© et saintetĂ©, jouiront d'une grĂące angĂ©lique, et que c'est par elle que la trĂšs sainte et consubstantielle TrinitĂ© est comme dans le Basile, en sa liturgie, ordonne qu'un prĂȘtre et un diacre, auparavant que l'Ă©vĂȘque sorte de la sacristie, le prĂ©cĂšde comme ses hĂ©rauts, et que le diacre parlant au peuple s'Ă©crie Ă haute voix Souvenons-nous de la trĂšs sainte et immaculĂ©e Vierge Marie, MĂšre de Dieu, notre souveraine JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Sam 28 Mai - 003 CHAPITRE VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeSaint Ambroise De virginib., 1. II propose la sainte Vierge Ă toutes les personnes qui se veulent consacrer Ă Dieu, comme un trĂšs parfait original de toutes les vertus ; et il dit, en un autre lieu, qu'elle avait une grĂące si abondante et si admirable, que non-seulement sa virginitĂ© Ă©tait en assurance parmi les plus insolents, mais que mĂȘme elle inspirait par ses sacrĂ©s regards l'amour de la puretĂ© Ă ceux sur qui elle portait ses grande confiance que ce PĂšre avait en sa protection, lui a fait implorer l'assistance de ses intercessions en divers endroits de ses si la qualitĂ© de mĂšre demande toute sorte de devoirs et imprime dans les coeurs toutes les plus douces tendresses de l'amour, saint Augustin invitant les fidĂšles Ă la considĂ©rer comme leur bonne mĂšre, il voulait qu'ils eussent pour elle tous les sentiments d'une cordiale est la mĂšre, dit cet excellent docteur, dans le livre De la sainte virginitĂ©, de tous les membres de JĂ©sus-Christ, c'est-Ă -dire tous les ChrĂ©tiens, d'autant que par son incomparable charitĂ© elle a coopĂ©rĂ© d'une maniĂšre trĂšs excellente Ă ce que les fidĂšles prissent naissance dans l' Ildefonse, traitant de la virginitĂ© de notre glorieuse Dame dĂ©clare qu'il dĂ©sire avec fidĂ©litĂ© d'ĂȘtre serviteur de la MĂšre, pour avoir l'honneur d'ĂȘtre un dĂ©vot serviteur du Jean DamascĂšne, au discours premier De la mort de la MĂšre de Dieu, dĂ©clare qu'il attache Ă ses pieds sacrĂ©s, son Ăąme comme une ancre trĂšs ferme, et qu'il lui dĂ©die et consacre son esprit, son Ăąme et son corps, et enfin tout ce qu'il Bonaventure, sur ces paroles du Psaume CXXXII, 2, Sicut oculi ancillae, enseigne que toutes les Ăąmes fidĂšles sont les servantes de l'auguste Reine du paradis et mĂȘme de toute l'Ăglise universelle. Les yeux de cette servante », s'Ă©crie-t-il, doivent toujours ĂȘtre aux mains de sa maĂźtresse, parce que les yeux de toute l'Ăglise doivent toujours regarder les mains de Marie c'est par les mains de cette Dame que nous possĂ©dons tout le bien que nous avons. »Et il cite saint Bernard en tĂ©moignage de la vĂ©ritĂ© qu'il avance, qui soutient que Dieu ne fait aucun bien aux hommes, qu'il ne passe par les mains de la trĂšs pure Vierge. Nous devons, dit Richard de Saint-Laurens, au livre second des Louanges de la Vierge, nous attacher inviolablement Ă son saint service ; c'est un conseil sans erreur, de nous lier Ă ses chaines, et de tourner toutes les pensĂ©es et dĂ©sirs de nos coeurs vers elle. »Source JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Sam 28 Mai - 2323 CHAPITRE VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeSaint Bernard, dont la langue et la plume ne font que couler le miel et le lait d'une dĂ©votion remplie de toutes les tendresses qu'un amour sacrĂ© peut donner, se surpasse soi-mĂȘme et est tout triomphant quand il parle de sa bonne MĂšre ; aussi dit-il qu'il n'y a rien qui lui ravisse tant le coeur, que quand il s'agit de traiter de ses pour ce sujet, que ne trouvant aucun moment libre pendant la journĂ©e Ă causes de continuelles occupations, il se retranchait une partie du peu de temps qu'il donnait la nuit au repos, pour pouvoir Ă©crire de ses grandeurs, n'ayant rien de plus cher ni de plus doux que de penser tout Ă son aise Ă Marie, le digne objet de ses plus tendres donc il dit que ses grandeurs sont inouĂŻes, et que pouvant appeler Dieu son fils, nul des anges n'oserait parler de la sorte ; que c'est une Ă©lĂ©vation qui n'a jamais eu ni n'aura jamais sa pareille, d'avoir ce Dieu pour sujet ; que saint Joseph non-seulement selon son sentiment, mais encore celui des saints PĂšres, s'est voulu retirer d'elle, ne s'estimant pas digne de demeurer avec une si parfaite crĂ©ature, qu'il ne regardait qu'avec une sainte horreur de la prĂ©sence de Dieu en elle tantĂŽt il assure qu'elle n'est pas seulement touchĂ©e du feu du divin amour, mais qu'elle en est de tous cĂŽtĂ©s couverte, environnĂ©e, embrasĂ©e, et toute consommĂ©e en ses flammes ; quelquefois, que son chef aimable et prĂ©cieux est bien digne d'ĂȘtre couronnĂ© d'Ă©toiles, et qui, brillant plus que les astres, leur donne plutĂŽt une nouvelle splendeur qu'il n'en reçoit de leur part ; que la rĂ©gion cĂ©leste est devenue plus lumineuse par les irradiations de cet astre virginal ; et d'autrefois, qu'elle est aprĂšs JĂ©sus, notre mĂ©diatrice ; et que si l'on examine bien toute l'histoire Ă©vangĂ©lique, il n'y a jamais eu en elle la moindre apparence de son bĂ©ni coeur a toujours Ă©tĂ© rempli de douceur, d'amour, de piĂ©tĂ© et de MisĂ©ricorde. Elle est faite toute Ă tous, dit ce dĂ©vot saint, elle ouvre Ă tous le sein de sa MisĂ©ricorde, afin que tous reçoivent de sa plĂ©nitude le captif y trouve sa rĂ©demption, le malade sa guĂ©rison, le triste sa consolation, le pĂ©cheur sa rĂ©mission, le juste la grĂące, l'ange la joie, toute la trĂšs-sainte TrinitĂ© sa gloire, et la personne du Fils reçoit d'elle la substance de sa chair ! Mais que serions-nous sans elle ? Si nous ĂŽtons du ciel cette Ă©toile, que restera-t-il sinon une ombre de mort, une nuit trĂšs obscure et fĂącheuse ?Ayons donc un amour et une vĂ©nĂ©ration toute singuliĂšre pour Marie ; recourons Ă elle de toutes les affections de nos coeurs ; car telle est la volontĂ© de celui qui a voulu que nous eussions tout par Marie que cet aimable nom ne sorte point de notre bouche, et qu'il ne s'Ă©loigne jamais de notre Bernardin de Sienne, Ă©tant grandement fatiguĂ© par ses fonctions apostoliques, ne trouvait rien qui lui rĂ©créùt l'esprit plus agrĂ©ablement que quelque lieu solitaire oĂč il pĂ»t penser Ă loisir Ă sa chĂšre maĂźtresse, et donner une libertĂ© tout entiĂšre Ă son coeur de soupirer tout Ă l'aise en son amoureuse Anselme publie que l'honneur de la servir est quelque chose de plus glorieux que de commander aux nations et d'avoir l'empire du JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Lun 30 Mai - 019 CHAPITRE VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeMais enfin, qu'un vicaire de JĂ©sus-Christ parle, c'est-Ă -dire celui de la bouche duquel Dieu se sert pour nous enseigner ses le saint Pape GrĂ©goire VII, honorĂ© de miracles aprĂšs sa mort, en une lettre qu'il adresse Ă la princesse Mathilde, dont il prenait un soin particulier pour les services qu'elle avait rendus Ă l'Ăglise contre les moyen qu'il lui donne pour son salut est d'avoir une dĂ©votion spĂ©ciale Ă la sainte Vierge, et lui assure que l'avant mise sous sa protection, il l'y met encore, et qu'il ne dĂ©sistera jamais de l'y conciles gĂ©nĂ©raux nous peuvent apprendre les vĂ©ritables sentiments de l'Ăglise touchant l'honneur qui est dĂ» Ă la trĂšs sainte Vierge ; mais particuliĂšrement celui d'ĂphĂšse, qui est le troisiĂšme concile gĂ©nĂ©ral, et l'un des quatre que saint GrĂ©goire le Grand respectait comme les quatre est bien difficile d'entendre ce qui se passa en ce temps-lĂ pour la dĂ©fense de l'honneur de notre aimable Souveraine sans ĂȘtre sensiblement touchĂ©, Ă peine peut-on contenir les larmes qu'une sainte joie donne. Pour moi, j'avoue que je n'y puis penser sans en avoir le coeur puissamment attendri je suis tĂ©moin des mouvements extraordinaires de joie et de tendresse qui ont paru dans les coeurs de personnes qui composaient de saintes assemblĂ©es oĂč l'on prĂȘchait l'histoire de ce concile, concile sacrĂ© Ă qui l'Esprit de Dieu donna une force admirable contre les ennemis de la MĂšre de Dieu, et un zĂšle indicible pour soutenir ses divins qui suit est en partie tirĂ© de l'excellent Livre de la dĂ©votion Ă la sainte Vierge, composĂ© par Mgr Abely, Ă©vĂȘque de Nestorius, selon l'ordinaire des hĂ©rĂ©tiques, se servant de ruses diaboliques pour ĂŽter Ă la sainte Vierge la qualitĂ© de MĂšre de Dieu, de prime-abord il dĂ©guisait ses desseins, et se servant du mĂȘme mot que les catholiques, il transposait un accent, dont la transposition changeait entiĂšrement le sens du terme ; car de la façon qu'il le mettait, il voulait dire Marie, fille de Dieu, au lieu de Marie, mĂšre de plus, voulant connaĂźtre si sa doctrine trouverait quelque lieu dans les esprits des peuples, si une fois elle leur Ă©tait ouvertement prĂȘchĂ©e, il se servit d'un prĂȘtre qui Ă©tait son confident, nommĂ© Anastase, pour la publier en ses tĂąche de surprendre les magistrats, il gagne par ses libĂ©ralitĂ©s les officiers de l'empereur, il compose plusieurs traitĂ©s et cahiers volants remplis de faussetĂ©s et d'artifices, et nĂ©anmoins les colore d'un spĂ©cieux prĂ©texte de soutenir la vĂ©ritĂ© et de dĂ©fendre l'honneur de Dieu, il les fait rĂ©pandre en diverses provinces par ses Ă©missaires, et en envoie particuliĂšrement aux solitaires et monastĂšres qui florissaient en saintetĂ©, se persuadant que s'il pouvait les sĂ©duire, la rĂ©putation de leur vertu en attirerait plusieurs Ă son JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Lun 30 Mai - 2357 CHAPITRE VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeMais Ă mĂȘme temps que le malheureux Anastase eut prĂȘchĂ© en la grande Ă©glise de Constantinople, que Marie n'Ă©tait pas mĂšre de Dieu, tous les assistants furent saisis d' leur semblait entendre non la voix d'un homme, mais celle d'un dĂ©mon ; un murmure s'Ă©lĂšve, tout le peuple s'Ă©crie, et demande justice au patriarche Nestorius, qui tĂąche par ses artifices d'apaiser les esprits ; mais ayant fait monter en chaire l'Ă©vĂȘque DorothĂ©e, qui prononça publiquement que la qualitĂ© de mĂšre de Dieu n'Ă©tait pas due Ă la trĂšs sainte Vierge, et Nestorius ayant dĂ©clarĂ© qu'il avait parlĂ© par ses ordres, c'est une chose bien remarquable que la consternation du peuple de cette grande sort de l'Ă©glise, court par les rues, met l'alarme partout, crie contre Nestorius et ses suppĂŽts. Tout ce grand peuple Ă©tait tellement indignĂ© du blasphĂšme qui avait Ă©tĂ© prononcĂ© contre leur glorieuse Dame, qu'il faisait tout et n'oubliait rien pour y apporter quelque vit pour lors sortir de leurs retraites de vĂ©nĂ©rables vieillards qui avaient blanchi dans leurs solitudes, et paraĂźtre au milieu des troupes nombreuses de la grande ville de Constantinople pour se jeter aux pieds du patriarche, et lui prĂ©senter leurs requĂȘtes ; mais cet impie aprĂšs avoir tĂąchĂ© de surprendre leur simplicitĂ© par ses artifices, et voyant leur fermetĂ© en la vraie foi, les fait mener en prison par ses satellites, et leur fait souffrir quantitĂ© de lors on vit non-seulement les solitaires, mais plusieurs ecclĂ©siastiques, plusieurs laĂŻques ĂȘtre battus Ă coup de soufflets, souffrir des affronts ignominieux pour la querelle de la trĂšs pure Vierge ; on vit les cachots remplis de ces illustres confesseurs de l'honneur de la MĂšre de Dieu, qui mettaient toute leur gloire en leurs chaines, et surabondaient de joie au milieu de leurs saint Cyrille, un des plus zĂ©lĂ©s dĂ©vots de la mĂšre de Dieu qui fut jamais, que les fidĂšles serviteurs de Marie doivent prendre pour un des plus grands saints de leur dĂ©votion l'ordre des Carmes en fait la fĂȘte le 28e jour de janvier, fit tant par ses instances envers le Pape et l'empereur qu'un concile gĂ©nĂ©ral fut convoquĂ© en la ville d'ĂphĂšse, en la grande Ă©glise dĂ©diĂ©e sous le nom de la trĂšs sainte Vierge, oĂč les PĂšres du concile Ă©tant demeurĂ©s toute la journĂ©e, leur zĂšle les portant Ă travailler incessamment pour une affaire de telle consĂ©quence, il n'est pas possible d'exprimer la ferveur que le peuple fit paraĂźtre pour sa sainte le matin jusqu'au soir il attendait aux portes de l'Ă©glise toutes les autres occupations cessĂšrent, les boutiques demeurĂšrent fermĂ©es tout ce bon peuple, oubliant ses nĂ©cessitĂ©s, ne pensait qu'aux intĂ©rĂȘts de la trĂšs sainte Vierge, qu'il respectait avec une dĂ©votion particuliĂšre, ayant pendant sa vie honorĂ© la ville d'ĂphĂšse de sa prĂ©sence, y ayant fait quelque sĂ©jour avec saint Jean le disciple bien-aimĂ© de la nuit Ă©tant arrivĂ©e, et les portes de l'Ă©glise Ă©tant ouverte, le grand Cyrille, lĂ©gat du Saint-SiĂšge, parut Ă la tĂȘte de plus de deux cents Ă©vĂȘques, et fit lire publiquement la sentence de condamnation contre l'impie JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mar 31 Mai - 2307 CHAPITRE VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘme Nous avons, disait ce saint patriarche, condamnĂ© ce nouveau Judas, nous l'avons privĂ© de tout grade et dignitĂ© ecclĂ©siastique. » Ă ces paroles l'on entendit de grands cris de joie et d'allĂ©gresse, dont l'on commença de faire retentir les airs de toutes parts. L'on criait L'ennemi de la Vierge est terrassĂ©, vive la grande, l'auguste, et toujours victorieuse MĂšre de prononçait toute sorte d'exĂ©crations contre Nestorius, l'on donnait mille bĂ©nĂ©dictions au glorieux Cyrille et Ă tous les autres prĂ©lats ; l'on conduisit les PĂšres en leurs maisons avec des flambeaux, et les dames faisaient brĂ»ler des parfums dans les rues par oĂč ils devaient alluma des feux de joie ; partout on ne parlait que des victoires de la MĂšre de Dieu ; c'Ă©tait le sujet de tous les entretiens, et il semblait qu'une nouvelle vie eĂ»t Ă©tĂ© rendue Ă ce peuple, qui estimait l'injure faite Ă la MĂšre de Dieu pire que la mort saints abbĂ©s et ermites sortirent de leurs cellules, et entre autres le cĂ©lĂšbre moine Dalmatius, qui depuis quarante-huit ans Ă©tait enfermĂ© dans son monastĂšre, y alla avec les autres par un ordre mĂȘme exprĂšs qui lui fut donnĂ© du ciel, et tous chantaient des hymnes et cantiques en action de grĂąces du jugement du concile. L'on peut dire que jamais dĂ©cret de l'Ăglise n'a Ă©tĂ© reçu avec tant de la superbe des hĂ©rĂ©tiques s'augmente toujours, Nestorius au lieu de se soumettre au concile, en fait intercepter les lettres, pour empĂȘcher qu'on ne sĂ»t dans Constantinople ce qui s'y Ă©tait passĂ©, et en mĂȘme temps Ă©crit Ă l'empereur contre les PĂšres, et trĂšs particuliĂšrement contre saint Cyrille ; et pour mieux couvrir sa perfidie, il proteste qu'il veut garder inviolablement les dĂ©crets du concile de NicĂ©e, puis se plaint d'avoir Ă©tĂ© malicieusement condamnĂ© par quelques Ă©vĂȘques portĂ©s de haine et d'envie, en un concile que l'on avait tenu contre les formes ordinaires, sans lui donner aucun temps pour se ayant Ă©tĂ© surpris de la sorte, envoie un de ses principaux seigneurs Ă ĂphĂšse, qui fit arrĂȘter saint Cyrille, et le vĂ©nĂ©rable Memnon, Ă©vĂȘque de cette ville d'ĂphĂšse, qui se crurent bienheureux de se voir en prison pour la cause de celle qui nous a tous tirĂ©s de la captivitĂ© de l' les PĂšres, voyant toutes les avenues fermĂ©es par les soldats qui soutenaient Nestorius, chargĂšrent un fidĂšle catholique de leurs lettres qui, pour n'ĂȘtre dĂ©couvert, se dĂ©guise en pauvre et met toutes ses dĂ©pĂȘches dans un bĂąton creusĂ©, et ainsi arrive heureusement Ă lettres ayant dĂ©couvert les impostures de l'hĂ©rĂ©siarque, l'empereur ordonna que tout ce qui avait Ă©tĂ© rĂ©solu dans le concile serait exĂ©cutĂ©, et fit un Ă©dit par lequel, pour abolir entiĂšrement la mĂ©moire honteuse de ce malheureux, il commanda que le nom de Nestorius serait effacĂ© de tous les livres, et que quand on parlerait de ses sectateurs, on ne les appellerait pas nestoriens, mais ne fut plus permis de lire ou retenir ses livres ; et, aprĂšs avoir Ă©tĂ© banni dans les dĂ©serts de l'Afrique, sa langue fut rongĂ©e des vers, et la terre s'ouvrit sous ses pieds, pour l'abimer tout vivant dans les JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Mer 1 Juin - 2327 CHAPITRE VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeLe bienheureux Pape CĂ©lestin, comblĂ© de joie et de consolation d'avoir vu sous son autoritĂ© ces saints prĂ©lats condamner ce monstre, leur en Ă©crivit une lettre pour se conjouir avec eux, comme aussi Ă l'empereur, au clergĂ© et au peuple de Constantinople, pour les exhorter de persĂ©vĂ©rer en la dĂ©fense et confession des vĂ©ritĂ©s qui avaient Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©es par le ce qui est de saint Cyrille, il ne se peut dire avec combien de larmes de joie il fut reçu en sa ville d'Alexandrie, oĂč ayant fait prĂȘcher le jour de la naissance de Notre-Seigneur un Ă©vĂȘque, qui prononça que le vĂ©ritable Emmanuel avait Ă©tĂ© enfantĂ© par la trĂšs sainte Vierge Marie mĂšre de Dieu, tout le peuple qui avait Ă©tĂ© jusqu'alors dans le silence, poussa de grands cris, disant VoilĂ quelle est la vĂ©ritable foi, c'est lĂ le vrai don de grand Cyrille ! Nous souhaitions entendre cette parole que celui qui ne parle point de la sorte, soit anathĂšme. Et ce bon Ă©vĂȘque continuant sa prĂ©dication, comme il eut dans la suite du discours rĂ©itĂ©rĂ© ces paroles, la Vierge mĂšre de Dieu, le peuple pour la seconde fois fit de grands cris, se rĂ©jouissant les larmes aux yeux de ce que ce prĂ©lat parlait ne sais, aprĂšs cela, comme il se trouve des personnes qui, se disant catholiques, tĂąchent de diminuer la dĂ©votion de la MĂšre de Dieu, comme si elle Ă©tait contraire au premier esprit du christianisme ; ou si elles n'ont pas assez de hardiesse pour s'y opposer ouvertement, prĂ©tendent que l'on y est trop mon Dieu ! S'il y a quelque plainte Ă faire, c'est de nos insensibilitĂ©s car nous pouvons dire avec bien de la justice, que nos plus grandes ardeurs pour la MĂšre de Dieu ne sont que des glaces, comparĂ©es Ă la fervente dĂ©votion de la sacrĂ©e Vierge des ChrĂ©tiens des premiers ceux qui avancent tĂ©mĂ©rairement que les louanges sont excessives que l'on donne en nos temps Ă cette reine des anges, et que les expressions sont trop fortes que l'on fait de ses grandeurs, entendent les sentiments d'un concile parlant par la bouche de celui qui y prĂ©sidait, le grand saint par vous, dit le bienheureux patriarche parlant devant tous les PĂšres, et adressant ces paroles Ă la divine Marie, c'est par vous que la trĂšs sainte TrinitĂ© est adorĂ©e et glorifiĂ©e ; c'est par vous que le ciel est rempli d'allĂ©gresse et que les anges et les archanges se rĂ©jouissent ; c'est par vous que les dĂ©mons sont mis en dĂ©route, et que notre chute est rĂ©parĂ©e et l'entrĂ©e du ciel ouverte aux hommes, c'est par votre entremise que ceux qui sont aveuglĂ©s par l'idolĂątrie, parviennent Ă la connaissance de la vĂ©ritĂ©, et par le moyen de la foi Ă la grĂące du saint baptĂȘme ; c'est par votre faveur et assistance que le saint Ăvangile a Ă©tĂ© prĂȘchĂ©, et l'Ăglise fondĂ©e par Ă toutes les rĂ©gions de la des louanges si sublimes, je laisse Ă considĂ©rer si l'on peut parler d'une maniĂšre plus glorieuse de cette sainte citĂ© de JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Jeu 2 Juin - 2203 CHAPITRE VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeLe second concile de NicĂ©e, composĂ© de trois cent cinquante prĂ©lats, oĂč les lĂ©gats du Pape Adrien prĂ©sidĂšrent, jugea qu'il Ă©tait si nĂ©cessaire d'Ă©tablir fortement le culte de la sacrĂ©e Vierge, que les PĂšres qui y Ă©taient assemblĂ©s ordonnĂšrent que plusieurs miracles arrivĂ©s en sa faveur seraient insĂ©rĂ©s dans les actes du concile. Mais l'Ăglise universelle, qui ne peut avoir que des sentiments lĂ©gitimes en toutes les pratiques de dĂ©votion qu'elle approuve, que ne fait-elle pas pour tĂ©moigner ses respects envers sa glorieuse Dame ? Combien d'Ă©glises cathĂ©drales dĂ©diĂ©es Ă Dieu sous son nom par toute la terre ? Et se rencontre-t-il presque aucune Ă©glise, oĂč il n'y ait une chapelle en son honneur ? Avec combien de religion honore-t-elle tous ses mystĂšres, et tant de fĂȘtes qu'elle a instituĂ©es pour sa gloire, et comme si toutes ces solennitĂ©s n'Ă©taient pas suffisantes pour satisfaire Ă sa dĂ©votion, elle destine un jour toutes les semaines, c'est Ă savoir le samedi, qu'elle consacre Ă sa mĂ©moire. Mais ce qui est de merveilleux, c'est que du jour de la conception du Notre-Seigneur, elle en fait une fĂȘte de son immaculĂ©e MĂšre, et l'office et les hymnes du jour sont en l'honneur de cette admirable princesse. Elle appelle le jour de la prĂ©sentation de notre Sauveur la fĂȘte de la Purification de la Vierge, et les hymnes du jour dans le brĂ©viaire romain sont en l'honneur de cette sacrĂ©e Vierge. Ce qui est encore de plus Ă©tonnant, c'est que le jour de la Circoncision et qui est l'octave de la solennitĂ© de la naissance de notre divin Maitre, les antiennes de l'office sont de la Vierge aussi bien que l'oraison du jour, dans laquelle l'Ăglise, pour commencer l'annĂ©e, demande Ă Dieu de ressentir les secours de sa puissante protection. Elle commence et finit tous ses offices par ses louanges et par son invocation ; l'on ne publie les vĂ©ritĂ©s de l'Ăvangile que sous sa faveur ; les sermons se commencent par la Salutation angĂ©lique. Combien de confrĂ©ries et d'associations Ă©tablies par tout le monde pour l'honorer ? Enfin, il faut finir la preuve de la dĂ©votion Ă la sainte Vierge par la conduite de Dieu mĂȘme. Il est aisĂ© de savoir qu'il n'y a point de royaume ni de province oĂč il ne se rencontre des lieux de dĂ©votion de la MĂšre de Dieu, honorĂ©s de plusieurs miracles ce qui attire un grand concours de peuples de tous cĂŽtĂ©s. Or il est certain que n'y ayant que Dieu seul qui puisse faire des miracles, ceux qui s'opĂšrent en ces saints lieux sont une preuve indubitable que les vĂ©ritables dĂ©votions qui s'y pratiquent sont un effet de sa divine donc une illusion que de blĂąmer le concours des peuples qui viennent implorer le secours de Dieu au pied des autels de sa glorieuse MĂšre, sous prĂ©texte que cela pourrait apporter quelque diminution au respect souverain qui est dĂ» Ă Dieu car nous l'avons dĂ©jĂ dit plusieurs fois, c'est Dieu qui est honorĂ© en tous les honneurs que l'on rend Ă la Reine du ciel et si l'on demande, mais pourquoi plutĂŽt en cette Ă©glise qu'en une autre ? Pourquoi tant de monde prosternĂ© devant cet autel, pendant qu'il y a peu de personnes devant plusieurs autres ? Je rĂ©ponds que cela arrive par la conduite de Dieu qui en inspire le mouvement et si l'on en veut des preuves, je dis que les miracles en sont de si assurĂ©es qu'il n'y a pas lieu d'en JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Sam 4 Juin - 820 Chapitre VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeSi l'on rĂ©plique qu'il y aurait plus de raison d'offrir ses priĂšres devant les autels de Notre-Seigneur ; je dĂ©clare qu'il n'y a point d'autel de la Vierge qui ne soit un autel de JĂ©sus-Christ, tout ce qui se fait pour la gloire de la MĂšre ayant pour fin la gloire de son Fils l'on recherche de plus d'oĂč vient que l'on ne s'adresse pas Ă Dieu immĂ©diatement pour l'ordinaire, la raison en est Ă©vidente c'est parce qu'il a voulu que nous allassions Ă lui par de certains moyens qu'il nous a donnĂ©s, comme par la sainte tout, que ces personnes opposĂ©es Ă une dĂ©votion si sainte, s'en prennent Ă Dieu mĂȘme car d'oĂč vient que dans un royaume oĂč Dieu opĂšre des miracles en des Ă©glises ou chapelles de la sainte Vierge, non-seulement en toutes les provinces, mais presqu'en tous les diocĂšses, et en plusieurs lieus d'un grand nombre de diocĂšses, Ă peine trouvera-t-on quatre ou cinq lieux de dĂ©votion qui soient immĂ©diatement en l'honneur de notre Sauveur, oĂč il fasse ses merveilles ?Ce que nous avons remarquĂ© en l'usage de l'Ăglise universelle est plus que suffisant pour faire voir la soliditĂ© de la dĂ©votion des particuliers, soit en la multitude des pratiques bien rĂ©glĂ©es, soit dans les louanges qu'ils donnent Ă celle qui ne peut jamais ĂȘtre assez de vrai, outre ce que nous avons dit ci-dessus, c'est une chose bien remarquable de voir les titres et Ă©loges que l'Ăglise donne Ă la sacrĂ©e Vierge, et je puis assurer que l'on n'y peut rien ajouter car que peut-on dire davantage, si l'on veut louer sa puretĂ©, que de l'appeler la virginitĂ© mĂȘme ? et c'est ce que fait l' se servir de termes qui marquent davantage la confiance que nous devons avoir en sa bontĂ© que ceux dont l'Ăglise use, l'appelant notre vie, notre douceur, notre espĂ©rance ?Peut-on avancer rien de plus glorieux, que de soutenir qu'elle seule a dĂ©truit toutes les hĂ©rĂ©sies dans le monde universel ? et c'est ce que chante l'Ăglise, de cette incomparable demande ici ce que ces personnes opposĂ©es diraient d'un particulier s'il avait Ă©crit, s'il avait prĂȘchĂ©, que non-seulement quelques hĂ©rĂ©sies, mais toutes les hĂ©rĂ©sies, non-seulement en une partie du monde, mais dans tout le monde, ont Ă©tĂ© dĂ©truites par la seule Vierge ?Que ces personnes nous disent d'oĂč vient que les prĂ©dicateurs au commencement de leurs sermons rĂ©citent la Salutation angĂ©lique, et non pas l'Oraison dominicale ?D'oĂč vient que le chapelet de la Vierge est la priĂšre commune de presque tous les fidĂšles, et que la couronne de Notre-Seigneur est une dĂ©votion plus rare ? D'oĂč vient que l'office de la divine Sagesse est rĂ©citĂ© par bien peu de personnes, pendant que presque tous les sĂ©culiers qui sont adonnĂ©s Ă la priĂšre rĂ©citent celui de Notre-Dame, et font ce que font les Ă©glises au chĆur quand on fait de la fĂ©rie et l'ordre de Saint-Bernard tous les jours, aussi bien que celui des Chartreux en leur particulier, ordres recommandables pour leur singuliĂšre piĂ©tĂ© envers la mĂšre de Dieu, et dont toutes les Ă©glises sont dĂ©diĂ©es en son honneur ?Source JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde ami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet Re MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieu Dim 5 Juin - 048 CHAPITRE VIIILa dĂ©votion de la sainte Vierge est prouvĂ©e par les saints PĂšres, l'autoritĂ© des conciles, l'usage de l'Ăglise et la conduite de Dieu mĂȘmeSans doute que des mouvements d'une dĂ©votion si universelle en l'Ăglise, et parmi les fidĂšles de l'Ăglise, ne peuvent venir que de l'inspiration de l'Esprit de Dieu, aussi bien que les sentiments contraires, de l'esprit du dĂ©mon, qui, craignant extrĂȘmement la puissance de celle qui lui a brisĂ© la tĂȘte, et qui lui ravit si souvent tant d'Ăąmes, les tirant du pĂ©chĂ© qui les engage dans sa malheureuse captivitĂ©, fait tous ses efforts, et emploie toute sa rage pour en diminuer les c'est ce qu'il fait en deux maniĂšres la premiĂšre, en combattant ouvertement sa dĂ©votion par les hĂ©rĂ©tiques et impies ; la seconde, en tĂąchant d'en dĂ©tourner par d'autres suppĂŽts, qui assurent d'un cĂŽtĂ© qu'ils n'en veulent pas au culte de la MĂšre de Dieu, mais qui, d'autre part, le diminuent par leurs artifices, en dissuadant les pratiques qu'une vĂ©ritable piĂ©tĂ© en peut et j'en demeure d'accord, que lorsqu'il s'y rencontre de la superstition, de l'ignorance, ou quelque autre abus, qu'il faut abolir ces superstitions, qu'il faut instruire les ignorants, qu'il faut dĂ©couvrir les abus et les mĂȘme ce que j'ai tĂąchĂ© de faire en nos campagnes dans les visites que j'ai faites de nos paroisses, et l'on ne peut assez recommander aux pasteurs qu'ils enseignent Ă leurs peuples la diffĂ©rence du culte qui est dĂ» Ă Dieu d'avec celui qui est dĂ» Ă sa virginale MĂšre, qui, n'Ă©tant qu'une pure crĂ©ature, doit s'humilier en lĂ prĂ©sence de ses manieurs infinies et c'est une chose dĂ©plorable de voir l'ignorance grossiĂšre de grand nombre de ces pauvres gens de la campagne sur ce sujet, et dont les curĂ©s rendront un compte terrible au jugement de Dieu. Mais je soutiens qu'il faut bien prendre garde de ne pas ĂŽter la dĂ©votion, sous prĂ©texte des abus qui s'y rencontrent et qu'il faut au commencement, ne criait que contre les abus qui se commettaient touchant les indulgences, ensuite il combattit les indulgences mĂȘmes c'est un piĂšge que les fidĂšles catholiques doivent dirai ici ce qui m'est arrivĂ© faisant quelques entretiens de piĂ©tĂ© en une maison religieuse, dont le confesseur me dĂ©clara qu'il en avait bien ĂŽtĂ© les dĂ©votions de la Vierge, et m'en parlait comme s'il eĂ»t fait quelque grand coup pour la gloire de Dieu. Je fus saisi d'Ă©tonnement et d'horreur, voyant de mes yeux un dĂ©rĂšglement que j'aurais bien eu de la peine Ă croire parmi les faut donc bien prendre garde Ă ces artifices de l'enfer, et ĂȘtre une bonne fois persuadĂ©s que, quelque effort
Largent appartient Ă Dieu, et non aux nations. Toute personne « riche » qui nâest pas avec Dieu, vit seulement dans une ilusiĂłn. Lâargent de Dieu est illimitĂ©. La banque de Dieu nâas pas de limite. Lâargent et lâor mentionnĂ©s en AggĂ©e 2:8 reprĂ©sentent tous les biens matĂ©riels.Versets les plus Pertinents DeutĂ©ronome 1014 Voici, Ă l'Ăternel, ton Dieu, appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qu'elle renferme. Psaumes 8911 C'est Ă toi qu'appartiennent les cieux et la terre, C'est toi qui as fondĂ© le monde et ce qu'il renferme. GenĂšse 1419 Il bĂ©nit Abram, et dit BĂ©ni soit Abram par le Dieu TrĂšs Haut, maĂźtre du ciel et de la terre! GenĂšse 1422 Abram rĂ©pondit au roi de Sodome Je lĂšve la main vers l'Ăternel, le Dieu TrĂšs Haut, maĂźtre du ciel et de la terre Exode 929 MoĂŻse lui dit Quand je sortirai de la ville, je lĂšverai mes mains vers l'Ăternel, les tonnerres cesseront et il n'y aura plus de grĂȘle, afin que tu saches que la terre est Ă l'Ăternel. Exode 195 Maintenant, si vous Ă©coutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est Ă moi; Psaumes 241 Psaume de David. A l'Ăternel la terre et ce qu'elle renferme, Le monde et ceux qui l'habitent! Psaumes 5012 Si j'avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde est Ă moi et tout ce qu'il renferme. Psaumes 10424 Que tes oeuvres sont en grand nombre, ĂŽ Ăternel! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens. LĂ©vitique 2523 Les terres ne se vendront point Ă perpĂ©tuitĂ©; car le pays est Ă moi, car vous ĂȘtes chez moi comme Ă©trangers et comme habitants. Job 4111 De qui suis-je le dĂ©biteur? Je le paierai. Sous le ciel tout m'appartient. Psaumes 954 Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont Ă lui. Psaumes 955 La mer est Ă lui, c'est lui qui l'a faite; La terre aussi, ses mains l'ont formĂ©e. Psaumes 5010 Car tous les animaux des forĂȘts sont Ă moi, Toutes les bĂȘtes des montagnes par milliers; Psaumes 5011 Je connais tous les oiseaux des montagnes, Et tout ce qui se meut dans les champs m'appartient. LĂ©vitique 2726 Nul ne pourra sanctifier le premier-nĂ© de son bĂ©tail, lequel appartient dĂ©jĂ Ă l'Ăternel en sa qualitĂ© de premier-nĂ©; soit boeuf, soit agneau, il appartient Ă l'Ăternel. LĂ©vitique 2730 Toute dĂźme de la terre, soit des rĂ©coltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient Ă l'Ăternel; c'est une chose consacrĂ©e Ă l'Ăternel. AggĂ©e 28 L'argent est Ă moi, et l'or est Ă moi, Dit l'Ăternel des armĂ©es. LĂ©vitique 316 Le sacrificateur brĂ»lera cela sur l'autel. Toute la graisse est l'aliment d'un sacrifice consumĂ© par le feu, d'une agrĂ©able odeur Ă l'Ăternel. Psaumes 7416 A toi est le jour, Ă toi est la nuit; Tu as créé la lumiĂšre et le soleil. JĂ©rĂ©mie 4610 Ce jour est au Seigneur, Ă l'Ăternel des armĂ©es; C'est un jour de vengeance, oĂč il se venge de ses ennemis. L'Ă©pĂ©e dĂ©vore, elle se rassasie, Elle s'enivre de leur sang. Car il y a des victimes du Seigneur, de l'Ăternel des armĂ©es, Au pays du septentrion, sur les rives de l'Euphrate. Daniel 220 Daniel prit la parole et dit BĂ©ni soit le nom de Dieu, d'Ă©ternitĂ© en Ă©ternitĂ©! A lui appartiennent la sagesse et la force. Romains 1219 Ne vous vengez point vous-mĂȘmes, bien-aimĂ©s, mais laissez agir la colĂšre; car il est Ă©crit A moi la vengeance, Ă moi la rĂ©tribution, dit le Seigneur. Appartenir Demandes Gardiens La Terre La Vengeance Les Choses DissimulĂ©es De Dieu PropriĂ©tĂ©, Terre Respect, pour l'environnement ResponsabilitĂ©, du Monde Naturel Richesses, Nature des Terre, Appartenant Ă Dieu Tout Appartient Ă Dieu
Lescitations or. Ce dictionnaire contient 68 citations et pensĂ©es d'auteurs cĂ©lĂšbres français ou d'auteurs Ă©trangers sur le mot or. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur or issus des quatre coins du monde : L'avarice est la mĂšre de tous les crimes. C'est l'or qui conduit et qui Ă©gare les hommes.Contrairement aux Ăvangiles, les textes anciens de la Bible ne sont pas trĂšs bavards Ă propos de lâargent. Sans doute parce quâils ont Ă©tĂ© forgĂ©s dans un monde oĂč la richesse Ă©tait surtout celle des terres et du bĂ©tail. La monnaie, lâor et lâargent, sans ĂȘtre inconnus, Ă©taient loin dâĂȘtre lâunique signe de fortune. Si la prospĂ©ritĂ© est souvent considĂ©rĂ©e comme une bĂ©nĂ©diction divine et comme la rĂ©tribution dâune vie juste et droite â les patriarches sont ainsi dotĂ©s dâune trĂšs longue vie et de grands biens â, la justice suppose lâattention aux pauvres. Les prophĂštes â Amos, bien sĂ»r, mais aussi IsaĂŻe et JĂ©rĂ©mie â vilipendent les riches Ă©goĂŻstes, les repus et les nantis qui exploitent les humbles. Ainsi Amos, au nom du TrĂšs Haut, maudira ceux qui faussent les balances et qui achĂštent les pauvres pour une paire de sandales. IsaĂŻe fera dire au Seigneur Le jeĂ»ne que je prĂ©fĂšre [âŠ] Nâest-ce pas partager ton pain avec lâaffamĂ©, hĂ©berger chez toi les pauvres sans abri, si tu vois un homme nu, le vĂȘtir. » IsaĂŻe 58, 6-7. Quant Ă JĂ©rĂ©mie, il fustige lâinjustice des riches, qui mĂšne le peuple Ă sa perte et Ă son chĂątiment, qui sera la dĂ©faite, la dispersion et la confiscation de toutes les richesses par les vainqueurs Ta richesse et tes trĂ©sors, je vais les livrer au pillage, sans contrepartie, Ă cause de tous les pĂ©chĂ©s, sur tout ton territoire. » JĂ©rĂ©mie 15, 13. Le rĂ©alisme social et Ă©conomique des Ăvangiles En comparaison, les Ăvangiles sont tout au contraire intarissables sur les questions dâargent, au point de faire du rapport Ă lâargent et Ă la richesse lâun des enjeux principaux dâune vie juste. Les historiens du premier siĂšcle soulignent Ă quel point la situation sociale et Ă©conomique de la GalilĂ©e Ă lâĂ©poque oĂč JĂ©sus la parcourt est identifiable dans les Ăvangiles ; de sorte que ces derniers sont aujourdâhui considĂ©rĂ©s comme une source historique fiable de ce point de vue. On y voit par exemple des riches qui accaparent les terres et la richesse et laissent les plus humbles dans lâextrĂȘme misĂšre. Câest le cas dans la parabole des ouvriers de la onziĂšme heure, oĂč lâon voit des journaliers », des hommes qui nâont que la force de leurs bras Ă vendre, attendre sur la place du village dâĂȘtre embauchĂ©s aux champs dâun homme riche. La richesse scandaleuse est aussi mise en scĂšne dans la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare, dans laquelle le pauvre est dĂ©crit avec un terrible rĂ©alisme, mendiant Ă la porte dâune riche maison, couvert de plaies et de croĂ»tes â lĂ©chĂ© par les chiens » nous dit le texte, indiquant lĂ le signe du dĂ©nuement et de lâaccablement le plus profond. Dans cette parabole prĂ©cisĂ©ment, le riche, qui nâa pas jetĂ© un regard au misĂ©rable qui gisait Ă sa porte, se retrouve en enfer, tandis que le pauvre, lui, est dans le sein dâAbraham ». Dâabord, le riche supplie Abraham que Lazare puisse venir lui rafraĂźchir les lĂšvres, puis lorsquâil comprend que le fossĂ© qui les sĂ©pare est infranchissable, demande que Lazare aille prĂ©venir ses frĂšres afin quâils ne tombent pas Ă sa suite dans le feu Ă©ternel. La rĂ©ponse dâAbraham est sans ambiguĂŻtĂ© Sâils nâĂ©coutent pas MoĂŻse, ni les ProphĂštes, mĂȘme si quelquâun ressuscite des morts, ils ne seront pas convaincus. » Pierre DebergĂ© apporte le commentaire suivant En Ă©voquant ainsi âMoĂŻse et les ProphĂštesâ, expression dĂ©signant lâensemble des Ăcritures hĂ©braĂŻques, JĂ©sus met en lumiĂšre un aspect du comportement de ce riche qui lui vaut de se trouver maintenant dans cette situation il nâa pas Ă©coutĂ© les multiples appels Ă partager avec ceux qui sont dans le besoin, il nâa pas pris au sĂ©rieux la RĂ©vĂ©lation biblique. AccaparĂ© par les plaisirs et les richesses, il nâa pas su ou voulu Ă©couter la Parole de Dieu, et il nâa donc pas changĂ© dâattitude Ă lâĂ©gard de Lazare. La radicalitĂ© de la rĂ©ponse dâAbraham est Ă la mesure du double danger qui, selon JĂ©sus, menace le riche ne plus voir les pauvres et, surtout, parce quâil fait de lâargent lâunique mesure de toute rĂ©alitĂ© et de toute relation, devenir sourd Ă toute autre parole que celle de lâargent, donc aussi Ă toute remise en cause de ce quâil vit, y compris lorsquâil en perçoit les limites et les insatisfactions. » Dans cette petite histoire, JĂ©sus fustige la richesse qui rend aveugle et sourd Ă son prochain. Avec elle, son enseignement est en continuitĂ© avec la tradition biblique qui le prĂ©cĂšde. Pierre DebergĂ© souligne combien dans lâĂvangile lâargent est prĂ©sentĂ© par JĂ©sus comme une malĂ©diction. Câest, dit-il, le drame du âjeune homme richeâ, et câest ce qui fait Ă©crire Ă Luc Ă la fin de ses BĂ©atitudes âMalheureux vous les riches vous avez votre consolation. Malheureux vous qui ĂȘtes repus maintenant vous aurez faim.â [âŠ] JĂ©sus vise non une classe sociale en tant que telle, mais des hommes et des femmes enfermĂ©s dans leurs richesses matĂ©rielles. Ă plaindre, ils le sont en effet, parce quâils sont riches de leurs biens et de leurs plaisirs au point de ne plus rien attendre de Dieu et des autres ils sont repus. Lorsquâil prend dans le cĆur de lâĂȘtre humain une place dĂ©mesurĂ©e, lâargent devient une idole qui conduit Ă nâenvisager sa vie que sous le seul angle de lâavoir ». Dieu ou lâargent Lâargent est une malĂ©diction qui dessĂšche le cĆur de lâhomme, mais il est aussi, selon JĂ©sus, lâun des plus grands obstacles dans la relation des ĂȘtres humains avec Dieu. Pierre DebergĂ© lâanalyse ainsi En opposant le service de Dieu Ă celui de lâargent, JĂ©sus en arrive Ă personnifier lâargent comme un faux dieu, capable de sĂ©duire les hommes et de les dĂ©tourner du seul vrai Dieu. Dans la fameuse phrase âVous ne pouvez servir Dieu et Mamonâ, ce dernier mot, dâorigine aramĂ©enne, devient un nom propre, figure de lâargent. Lâalternative se situe alors au cĆur de la personne humaine qui choisit de mettre sa foi â câest-Ă -dire sa confiance et son espĂ©rance â soit en Dieu, soit en lâargent. Câest lĂ , dâailleurs, une des grandes caractĂ©ristiques du message Ă©vangĂ©lique que de ne pas considĂ©rer lâargent et les richesses dâabord dans leur dimension sociale mais dans leur rapport Ă Dieu. Et, Ă celui qui imaginerait pouvoir concilier les deux, JĂ©sus rĂ©pond quâils sâexcluent. Pourquoi ? Parce quâils traduisent deux maniĂšres opposĂ©es de conduire son existence dans un cas, on accepte dâĂ©largir son horizon pour sâouvrir Ă lâunivers de Dieu et entrer dans le dynamisme de son amour partagĂ© de sorte que les biens matĂ©riels deviennent des instruments au service du bonheur de chacun et de tous ; dans lâautre, lâargent devient une fin en soi, idole qui prend une place dĂ©mesurĂ©e dans le cĆur de lâĂȘtre humain ; il conduit alors au refus de Dieu et au mĂ©pris du frĂšre. On rejoint ici les nombreuses invitations de JĂ©sus Ă ne pas se tromper de trĂ©sor. Dans lâĂvangile de Luc, Jean Baptiste avait dĂ©jĂ rĂ©pondu Ă ceux qui lui demandaient ce quâils devaient faire pour manifester leur conversion âSi quelquâun a deux tuniques, quâil partage avec celui qui nâen a pas ; si quelquâun a de quoi manger, quâil fasse de mĂȘme.â Ce que JĂ©sus complĂ©tera plus tard par cette exhortation âDonnez et on vous donnera ; câest une bonne mesure, tassĂ©e, secouĂ©e, dĂ©bordante quâon vous versera dans le pan de votre vĂȘtement, car câest la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous.â » Les chrĂ©tiens et lâargent De fait, lâenseignement de JĂ©sus sur lâargent va trĂšs fortement marquer la vie des premiĂšres communautĂ©s croyantes et ne cessera de poser de grandes questions aux Ăglises chrĂ©tiennes. DĂšs le livre des Actes des ApĂŽtres, Luc donne une vision idyllique de la communautĂ© La multitude des croyants nâavait quâun cĆur et quâune Ăąme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout Ă©tait commun. [âŠ] Aussi parmi eux nul nâĂ©tait dans le besoin ; car tous ceux qui possĂ©daient des terres ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de la vente et le dĂ©posaient aux pieds des apĂŽtres. On distribuait alors Ă chacun suivant ses besoins. » Cependant, dĂšs la page suivante, lâĂ©pisode du couple Ananie et Saphire, qui ment et retient par-devers lui une partie de la somme correspondant au bien quâil a vendu et quâil destinait au groupe, montre que la rĂ©alitĂ© rĂ©sistait rudement aux belles intentions. Les chrĂ©tiens, au long des siĂšcles, ne vont cesser dâinterroger leur rapport Ă lâargent et Ă la richesse. La mĂ©fiance sera toujours de mise car lâalternative Ă©vangĂ©lique Dieu ou lâargent » hante les consciences. La pratique de la charitĂ© » sera trĂšs tĂŽt au cĆur de la vie des chrĂ©tiens. On reconnaĂźt souvent dans lâĆuvre de lâĂ©vĂȘque Basile de CĂ©sarĂ©e, au ive siĂšcle, la premiĂšre intuition de la Croix-Rouge, avec lâinvention dâune forme dâassistance publique pour les pauvres et les malades dans son diocĂšse. Ă la fin du XIIe siĂšcle, lorsque lâItalie mĂ©diĂ©vale fait naĂźtre une civilisation urbaine et voit lâenrichissement spectaculaire des marchands, câest le fils de lâun dâentre eux, François, Ă Assise, qui va secouer les consciences en choisissant de se dĂ©faire de tous ses biens et dâĂ©pouser Dame pauvretĂ© ». La figure de François va devenir un puissant modĂšle de vie chrĂ©tienne. Le dĂ©bat sur la pauvretĂ© de JĂ©sus fait rage. Comment concilier la puissance des paroles de JĂ©sus sur la richesse et lâargent et lâopulence de lâĂglise et des grands ordres religieux ? Au XIIIe siĂšcle, le grand intellectuel, philosophe et thĂ©ologien Thomas dâAquin Ă©tablira ce quâil nomme la destination universelle des biens ». Sâil ne remet pas en cause la propriĂ©tĂ© au nom du droit naturel, il la restreint en prĂ©cisant Lâhomme ne doit pas possĂ©der ces biens comme sâils lui Ă©taient propres, mais comme Ă©tant Ă tous, en ce sens quâil doit ĂȘtre tout disposĂ© Ă en faire part aux nĂ©cessiteux. » En dâautres termes, le riche ne peut jouir de ces biens que sâil sâest acquittĂ© de lâobligation de nourrir et vĂȘtir le pauvre. La doctrine sociale de lâĂglise catholique, dĂ©veloppĂ©e Ă partir du XIXe siĂšcle, est amplement appuyĂ©e sur le raisonnement de Thomas, comme le sont nos Ătats dits providence », fortement redistributifs. Les passages sur lâargent et lâĂvangile sont repris avec lâautorisation de Pierre DebergĂ©, recteur Ă©mĂ©rite de lâInstitut catholique de Toulouse et membre de la Commission biblique pontificale, article JĂ©sus, les riches et lâargent », in JĂ©sus, lâencyclopĂ©die, Albin Michel, 2017.Notreconnaissance de Dieu devrait nous amener Ă comprendre rĂ©ellement ce quâest la vraie richesse selon Dieu. Dieu nâest mĂȘme pas impressionnĂ© par notre richesse matĂ©rielle ou financiĂšre. Sa richesse est infiniment grande et variĂ©e; lâor et lâargent Lui appartiennent. Les animaux des champs et toutes choses ont Ă©tĂ© créées
Eneffet, l'or et l'argent du monde entier m'appartiennent. Obtenir l'app YouVersion. Lire la Bible, découvrir des plans de lecture et chercher Dieu chaque jour.
MĂ©ditation de lâĂ©vangile du samedi 6 novembre JĂ©sus le sait et nous le dit Le cĆur humain ne peut sâattacher quâĂ un seul maĂźtre. Si lâargent devient notre maĂźtre, il chassera Dieu de notre cĆur. JĂ©sus le contrĂŽlera par une expĂ©rience personnelle, combien cruelle la trahison dâun ami, pour de lâargent ! Ăvangile de JĂ©sus Christ selon saint Luc 16, 9-15 En ce temps-lĂ , JĂ©sus disait Ă ses disciples Moi, je vous le dis Faites-vous des amis avec lâargent malhonnĂȘte, afin que, le jour oĂč il ne sera plus lĂ , ces amis vous accueillent dans les demeures Ă©ternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnĂȘte dans la moindre chose est malhonnĂȘte aussi dans une grande. Si vous nâavez pas Ă©tĂ© dignes de confiance pour lâargent malhonnĂȘte, qui vous confiera le bien vĂ©ritable ? Et si, pour ce qui est Ă autrui, vous nâavez pas Ă©tĂ© dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maĂźtres ou bien il haĂŻra lâun et aimera lâautre, ou bien il sâattachera Ă lâun et mĂ©prisera lâautre. Vous ne pouvez pas servir Ă la fois Dieu et lâargent. » Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient lâargent, tournaient JĂ©sus en dĂ©rision. Il leur dit alors Vous, vous ĂȘtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaĂźt vos cĆurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu. » MĂ©ditation de lâĂ©vangile du samedi 6 novembre Les chemins de libertĂ© chrĂ©tienne passent par le mĂ©pris de lâargent. La libertĂ© de lâhomme, câest justement de ne pas se donner de maĂźtre en dehors de Dieu. Personne ne peut servir deux maĂźtres. En effet, ou bien il haĂŻra lâun et aimera lâautre, ou bien il sâattachera Ă lâun, et ne fera pas de cas de lâautre. Vous ne pouvez servir Dieu et lâargent » Or, si aujourdâhui on ne fait plus aucun cas de Dieu, câest que notre maĂźtre, aussi bien Ă lâOuest quâĂ lâEst, câest lâargent. Des deux cĂŽtĂ©s, nous en sommes arrivĂ©s Ă une dĂ©finition matĂ©rialiste du sens de lâhomme un homme ne vaut que le poids de son salaire, en dollars ou en roubles. JĂ©sus connaĂźt lâunitĂ© du cĆur humain pris par une passion, par un seul maĂźtre. Le cĆur humain se donne entiĂšrement. Nâest-ce pas une des causes profondes de lâapostasie actuelle on sert lâargent et lâon mĂ©prise Dieu. JĂ©sus le sait et nous le dit Le cĆur humain ne peut sâattacher quâĂ un seul maĂźtre. Si lâargent devient notre maĂźtre, il chassera Dieu de notre cĆur. JĂ©sus le contrĂŽlera par une expĂ©rience personnelle, combien cruelle la trahison dâun ami, pour de lâargent ! PĂšre Gabriel A propos PĂšre Gabriel Responsable de la Fondation des Orphelins dâAuteuil pendant de nombreuses annĂ©es, religieux spiritain, il est lâauteur des mĂ©ditations dâEvangile proposĂ©es chaque jour sur Oraweb. Le PĂšre Gabriel a mĂ©ditĂ© lâEvangile pendant les cinquante annĂ©es de son ministĂšre avec le grand dĂ©sir de faire dĂ©couvrir Ă tous la personnalitĂ© fascinante de JĂ©sus. Il est reparti vers Dieu en juillet 2006.LaParole de Dieu nous enseigne dans AggĂ©e 2:8 que lâor et lâargent appartiennent Ă Dieu. Le Seigneur fait de nous des gestionnaires de Ses biens en les mettant Ă notre disposition. Le dictionnaire dĂ©finit le gestionnaire comme Ă©tant une personne ayant la responsabilitĂ© de la gestion dâune affaire, dâun service ou encore dâune administration. Il est donc trĂšs important de
MARC 12 13-17JĂ©sus trouble le pays dâIsraĂ«l par Sa parole et Ses miracles. Il intrigue et suscite des questions. Les responsables de JĂ©rusalem envoient une dĂ©lĂ©gation pour savoir ce qui se passe et interroger le de notre dernier culte Portes ouvertes » dans le temple du boulevard Tirou, on avait invitĂ© les journalistes. Ceux-ci sont venus et ont posĂ© toute une sĂ©rie de journalistes » de JĂ©rusalem viennent donc aussi auprĂšs de JĂ©sus pour le questionner. Ceux-ci ne posent pas des questions naĂŻves et innocentes pour apprendre, mais des questions-piĂšges afin de Le surprendre par Ses propres paroles. Pourquoi ? Parce quâon ne pouvait Le piĂ©ger par Ses actes, par Sa conduite, parce que Sa vie Ă©tait irrĂ©prochable, sans pĂ©chĂ©. Il est le seul qui parut sur cette terre sans pĂ©cher. 1 Pierre 222.Quand on ne peut piĂ©ger quelquâun par sa conduite, on essaie de le faire par ses paroles. Câest lĂ un terrain sur lequel nous sommes tous vulnĂ©rables. Nous sommes souvent pris en dĂ©faut par nos paroles, par notre langue. Jacques 35-9Si nous parvenons Ă nous contrĂŽler pour ne pas faire le mal, il nous est beaucoup plus difficile de nous retenir de DIRE le mal. Combien de fois nâavons-nous pas regrettĂ© dâavoir prononcĂ© telle ou telle parole ? Puisque tout homme tombe par ses paroles, on va essayer de faire tomber » le Christ par ses donc une dĂ©lĂ©gation de Pharisiens et dâHĂ©rodiens qui sâapproche de JĂ©sus avec une mauvaise intention et on assiste en quelque sorte Ă un travail de terrassement. Ces hommes vont commencer Ă creuser le piĂšge avec des paroles flatteuses, mais pourtant vraies. Car malgrĂ© eux, ils disent la ils commencent avec cette expression MaĂźtre ». Ils ont raison, car Christ est le seul MaĂźtre, le grand Rabbi, le Seigneur. Le chrĂ©tien est celui qui a reconnu JĂ©sus comme son seul maĂźtre, comme celui qui dĂ©cide dans sa vie et conduit ses choix. Christ est le Sauveur, le Seigneur ! Est-Il aussi le MaĂźtre dans notre vie ?Notre monde ne veut plus de maĂźtre. JĂ©sus a dit Vous mâappelez le MaĂźtre et le Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. » Jean 1313.DeuxiĂšmement, ces dĂ©lĂ©guĂ©s » disent Nous savons que tu es vrai ». Ils ont mille fois raison ! Et encore Tu ne regardes pas Ă lâapparence des hommes ». Nous, nous nous laissons impressionner par lâapparence des gens, leurs titres, leurs diplĂŽmes⊠On ne salue pas lâĂ©boueur comme on salue le mĂ©decin, lâavocat, le bourgmestre, le professeur dâuniversitĂ©, monsieur de », le directeur de banque, le ministre⊠Ces gens ont droit au respect et Ă lâhonneur mais lâĂ©boueur y a droit aussi, car il est Ă©galement un homme fait Ă lâimage de Dieu. Nous faisons des diffĂ©rences entre les hommes. Câest dans notre nature et nous devons lutter contre ce dĂ©faut. Nous sommes tous des ĂȘtres humains mortels. Un jour, les grands de ce monde seront peut-ĂȘtre eux aussi en chaise roulante, sur un lit dâhĂŽpital, dans une maison de retraite. Ils seront un jour seuls devant la mort et devant voulons suivre lâexemple de JĂ©sus en ne faisant aucune diffĂ©rence entre le riche et le pauvre, le belge et lâĂ©tranger, entre le jeune et le senior. Que Dieu nous garde de juger sur lâapparence ! Et que tout le monde sache que, dans notre Ă©glise, nous veillons Ă ne pas faire deux poids deux mesures », que tous sont accueillis de la mĂȘme façon ! La foi chrĂ©tienne câest dire Je reconnais que Dieu a tous les droits sur ma vie ».Puis vient une quatriĂšme flatterie Tu enseignes la voie de Dieu selon la vĂ©ritĂ© ». Ils expriment encore malgrĂ© eux une profonde vĂ©ritĂ©. Câest Ă JĂ©sus-Christ que nous devons faire confiance. Si quelquâun cherche la vĂ©ritĂ©, ce nâest pas vers Bouddha qui a dit Ă la fin de sa vie Je cherche encore la vĂ©ritĂ© » quâil doit se tourner, ni Baha hula, ni Zarathoustra, Darwin, Sartre, etc⊠mais vers JĂ©sus qui seul a osĂ© dire Je suis la VĂ©ritĂ©. » Jean 146. Il a ajoutĂ© Quiconque est de la vĂ©ritĂ© Ă©coute ma voix. » Jean 1837.Vous cherchez la vĂ©ritĂ© ? Ecoutez la voix du Christ, obĂ©issez Ă la Parole, suivez la voie que Dieu vous indique !AprĂšs ce long prĂ©ambule gorgĂ© de flatteries exprimant cependant de grandes vĂ©ritĂ©s, vient la question-piĂšge Est-il permis ou non de payer le tribut Ă CĂ©sar ? »Cette question, câest de la dynamite, un mĂ©lange dâargent, de politique et de religion ! Pourquoi cette question est-elle dangereuse ? Les IsraĂ©lites haĂŻssaient les Romains qui occupaient leur pays. Ils haĂŻssaient lâimpĂŽt qui Ă©tait le symbole de leur asservissement Ă lâennemi. Celui-ci leur prenait de lâargent. Il y a aussi un aspect religieux. IsraĂ«l Ă©tait et est encore le peuple Ă©lu de Dieu, auquel Dieu avait confiĂ© Sa parole, le peuple par lequel le Messie devait venir. Or, il Ă©tait dominĂ© par un empereur et des soldats cruels qui adoraient des idoles. Quelle humiliation !La question Ă©tait en fait Es-tu pour IsraĂ«l ou pour Rome ? » Si JĂ©sus rĂ©pond Il faut payer ! » Il sera traitĂ© de rĂ©publicain, de collaborateur. Si JĂ©sus dit Il ne faut pas payer » Il sera considĂ©rĂ© comme un ennemi de Rome et accusĂ© dâexciter le peuple Ă la rĂ©volte contre Rome. Ce piĂšge Ă©tait une bombe qui pouvait exploser ! JĂ©sus qui sonde les cĆurs, connaĂźt leur hypocrisie. Il sait que ces gens jouent la comĂ©die, quâils ne cherchent pas la rĂ©ponse Ă leur question mais un moyen de lâaccuser. JĂ©sus rĂ©pond par une question Pourquoi me tentez-vous ? » JĂ©sus nâest pas dupe. Il faut que ses adversaires le sachent. Quel dessein fou que de tenter Dieu, de vouloir Le piĂ©ger ! Dieu ne sera jamais sans rĂ©ponse ! Au jugement dernier, personne ne le mettra dans lâ demande une piĂšce de monnaie. Pourquoi ? Il nâa pas dâargent ! Il est pauvre ! De riche Il sâest fait pauvre pour nous enrichir de toutes richesses spirituelles. » 2 Corinthiens 89. De nouveau, dans la rĂ©ponse de JĂ©sus, une question De qui sont cette effigie et cette inscription ? » Pourquoi ? Pour leur faire donner la rĂ©ponse eux-mĂȘmes ! Et bien, câest lâeffigie et lâinscription de CĂ©sar ! JĂ©sus rebondit avec cette rĂ©ponse Rendez Ă CĂ©sar ce qui est Ă CĂ©sar et Ă Dieu ce qui est Ă Dieu ! ».Quand on est jeune dans la foi, on est bouleversĂ© par les miracles de JĂ©sus. Quand on avance dans la foi, on est frappĂ© par ses paroles. Celles-ci sont aussi bouleversantes que ses miracles. Il retourne le piĂšge contre ses adversaires en une seule phrase. Il faut donc payer lâimpĂŽt et remplir ses obligations civiles, ĂȘtre un bon citoyen envers le souverain. Tel est lâenseignement de la Bible 1 Pierre 213. Cet enseignement est toujours valable aujourdâhui ! Le bonheur dans la vie, câest de rendre Ă Dieu ce qui Lui appartient !Mais JĂ©sus va plus loin. Il utilise la question et la rĂ©ponse comme un tremplin pour rebondir plus haut et amener les hommes plus profondĂ©ment dans la pensĂ©e de Dieu. Il fait la distinction entre la sphĂšre du temporel et celle du spirituel. LâautoritĂ© politique a ses droits, mais Dieu a aussi ses droits. Les interlocuteurs de JĂ©sus ont doublement tort. Ils ne veulent pas rendre ni Ă Dieu ni Ă CĂ©sar lâhonneur qui leur est dĂ». La question de CĂ©sar est accessoire pour JĂ©sus. Ce qui est important câest la deuxiĂšme partie de sa rĂ©ponse. Il pointe du doigt les Pharisiens, les chefs religieux, qui ont le nez dans les Ecritures mais dont le cĆur est loin de Dieu, qui refusent de rendre Ă Dieu ce qui Lui est dĂ» !CĂ©sar avait droit aux impĂŽts, mais Dieu a droit Ă toute notre vie. La piĂšce de monnaie portait lâimage de CĂ©sar elle lui appartenait. Mais tout homme porte en lui lâimage de Dieu. Tous nous avons Ă©tĂ© faits Ă lâimage de Dieu. Comme la piĂšce devait retourner Ă CĂ©sar, notre vie doit retourner Ă Dieu. Nous lui appartenons, nous sommes sa propriĂ©tĂ©. La foi chrĂ©tienne câest dire Je reconnais que Dieu a tous les droits sur ma vie ». Tous les chrĂ©tiens du monde sont dâaccords avec cette thĂ©orie et sur ce principe. Câest la mise en pratique qui pose un problĂšme ! Apportons-nous Ă Dieu lâadoration, lâhonneur, le service corps et Ăąme auxquels Il a droit ? Reconnaissons-nous que tout Lui appartient nos biens, notre famille, le monde, lâunivers, notre vie ?Le vrai problĂšme dâIsraĂ«l nâĂ©tait pas politique, mais spirituel. Il ne voulait pas de lâautoritĂ© de Dieu. Dieu a le droit de tout demander, parce que tout lui appartient. Job disait de la part du Seigneur 41 2 Sous le ciel, tout mâappartient ! ». Le Psaume 11516 dĂ©clare Les cieux appartiennent Ă lâEternel. » et le Psaume 5010 Tous les animaux mâappartiennent. » Le prophĂšte AggĂ©e proclame 28 Câest Ă moi quâappartiennent lâor et lâargent. » MoĂŻse, dans LĂ©vitique 2730 affirme Toutes les dĂźmes appartiennent Ă Dieu. »Dans 1 Corinthiens 619-20 Paul dit Vous ne vous appartenez pas Ă vous-mĂȘmes. Votre corps et votre esprit appartiennent Ă Dieu. » Tu appartiens au Seigneur ? Rends-Lui ce qui lui appartient, câest-Ă -dire toute ta vie ! Dieu a donnĂ© 6 jours, mais le 7e lui appartient » cf Exode 208-10. Un jour sur sept pour le Seigneur ? Et les autres jours ? Tous Lui appartiennent ! Vivons notre vie en lâoffrant chaque jour Ă prĂ©sentons les enfants au Seigneur. A qui appartiennent-ils ? Nos enfants ne nous appartiennent pas. Ils appartiennent Ă Dieu. Si nous sommes chrĂ©tiens, nous les Ă©levons pour Dieu pas pour nous. Dieu nous les a prĂȘtĂ©s ». Nous avons transmis la vie, la semence de la vie qui vient de Dieu. Câest Lui qui a donnĂ© la vie. Nous avons des projets pour nos enfants, mais notre rĂŽle est de chercher le dessein de Dieu pour quâils Lui appartiennent, comme chacun de nous, corps et Ăąme !Le bonheur dans la vie, câest de rendre Ă Dieu ce qui Lui appartient !Ce message de Philippe Hubinon a Ă©tĂ© enregistrĂ© le 26/3/2006RĂ©sumĂ© par Odette Galante et Marie-Rose GĂ©rard| Рοгááá Đ¶ĐžÎ¶ĐŸÎ·ŃŐ© | Őá·ÎŽŐ«ÎŽĐŸĐŽŃÎŒ ŐŠŃĐșŃ |
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